L'Etranger selon la thora
Job, Rahab,1* Ruth, Naaman2*. Des étrangers qui ont été mêlés d'une manière ou d'une autre à l'histoire d'Israël. Ces deux hommes et ces deux femmes, pour illustres qu'ils soient, ne doivent pas masquer la masse des étrangers qui vivaient en Israël, dont le nombre atteignait au temps du roi Salomon quelque cent cinquante-trois mille six cents3*, chiffre impressionnant par rapport à la population totale d'Israël de l'époque.
Quel a été le statut de ces étrangers en Israël ? Comment celui-ci devait-il se situer par rapport à eux ? Quel a été le sens de leur présence en Israël ? Quel avenir leur promettaient les prophètes, à eux qui séjournaient en Israël comme à tous les étrangers qui vivaient au loin ?4* Telles sont les questions que nous nous poserons, nous qui sommes concernés, de près ou de loin, par ce qui se passe aujourd'hui en Israël, entre Israéliens et Palestiniens, comme en France, entre Français et immigrés.
QUESTION DE VOCABULAIRE
D'emblée il nous faut observer que la Thora parle de différents types d'étrangers en usant d'un vocabulaire précis pour distinguer les étrangers établis en Israël des étrangers lointains :
-gér: du verbe gûr qui signifie demeurer comme étranger dans un pays. Le verbe fait souvent suite au nom comme pour souligner la vie de cet étranger en Israël.5* Nous le traduirons par résident ou émigré.
- tôsâb : du verbe yàásab qui signifie séjourner dans un pays qui n'est pas le sien. Quelquefois, ce nom est suivi par le verbe gûr dans la même intention, semble-t-il.6* Nous le traduirons par passager ou hôte. gër et tôsàb dont le sens est proche l'un de l'autre, se trouvent associés dans plusieurs passages.7*
- nékâr et nokrî: deux adjectifs substantivés découlant de la même racine et qui désignent le véritable étranger, celui qui habite dans son propre pays.8* Nous le traduirons pas étranger.
- zut: qui désigne également l'étranger établi chez lui. Nous le traduirons par étranger ou inconnu. La proximité de sens de ces deux derniers vocables fait qu'on les retrouve associés dans beaucoup de textes.9* Mis à part leur emploi particulier dans un certain nombre de passages,10* ces mots qualifient parfois des individus,11* mais plus souvent des peuples étrangers considérés dans leurs rapports conflictuels avec le peuple d'Israël. Les étrangers sont alors assimilés à des ennemis païens, orgueilleux et menaçants.12* pour connaître la pensée de la Thora sur l'étranger, il est donc nécessaire de garder à l'esprit la distinction entre ces deux catégories d'étrangers.
L'EXEMPLE D'ABRAHAM
L'histoire d'Israël commence avec l'appel que Dieu fait à Abraham à quitter son pays natal pour un pays qu'il ne connaît pas encore. L'appel de Dieu prend ainsi la forme d'un exil.13* Abraham arrive au pays de Canaan que Dieu promet de donner à ses descendants.14* Suite à une famine qui sévit dans le pays, il part pour l'Egypte pour y séjourner.15* Il revient en Canaan où Dieu conclut avec lui une alliance dans laquelle il lui annonce que sa descendance sera émigrée dans un pays qui n'est pas le sien,16* Abraham s'en va résider à Guérar dans le sud du pays,17* où il scelle un pacte de non-agression avec Abimélek, roi des Philistins.18* A la mort de Sara à Hébron, il sollicite des habitants du pays de lui vendre une propriété funéraire pour enterrer sa femme. Ceux-ci se montrent généreux à son égard et veulent lui en faire cadeau. Abraham refuse en confessant qu'il est parmi eux comme « un émigré et un hôte ».19*
Cette confession d'Abraham relative au pays qu'il pouvait considérer, en vertu de la promesse divine, comme le sien a de quoi nous surprendre. Elle nous révèle le noble caractère du patriarche. Il n'avait pas abandonné sa terre natale en vue de posséder un autre pays en échange. On pourrait penser qu'il attendait que Dieu lui-même réalise sa promesse. Mais au-delà de ce détachement et de cette patience, cette attitude nous montre comment le Père des croyants se situait en face de Celui-là même qui l'avait appelé. Se reconnaître sur terre comme un émigré et un hôte dans la maison de Dieu, est la marque distinctive de la foi en Dieu à qui tout appartient et devant qui l'homme n'est qu'un simple passager.
LES ISRAÉLITES: DES ÉMIGRÉS ET DES HOTES
Après la mort de son père, Isaac part à Guérar pour séjourner chez le roi Abimélek.20* Puis il retourne à Hébron où il sera enterré.21* Jacob son fils s'en va résider chez son oncle Laban, en Mésopotamie ;22* il ne revient en Canaan que des années plus tard.23* Comme Abraham, Jacob et ses fils sont contraints d'émigrer en Egypte,24* mais cette fois-ci ils ne verront plus le pays promis. Leurs descendants vivront et mourront loin de ce pays. Des centaines d'années plus tard, surgit Moïse qui, chacun à son tour, s'enfuit d'Egypte pour aller se réfugier à Madian. Là, il donne à son fils le nom de Guershôm car, dit-il, « je suis devenu un émigré en terre étrangère »25* doublement, aurait-il pu ajouter !
Cette condition d'émigrés qui était celle de tous les Patriarches en Canaan,26* et de tous les Israélites en Egypte,27* a-t-elle pris fin avec la conquête par ceux-ci du pays promis ?
Dans un sens, oui, puisqu'ils se trouvaient désormais dans le pays que Dieu, par pure générosité, avait promis à Abraham de leur donner. Le pays était-il pour autant devenu le leur ?
Voici comment la Thora justifie la loi du jubilé relative au rachat des propriétés en Israël : « La terre du Pays ne sera pas vendue sans retour, car le pays est à moi ; vous n'êtes chez moi que des émigrés et des hôtes »28* (TOB). Autrement dit, cette loi était destinée à rappeler aux Israélites que leur conquête du pays promis ne faisait pas d'eux les propriétaires de ce pays, ils en étaient les gestionnaires.
Quelle leçon d'humilité, que nous ferions bien de méditer. Du coup, cette loi plaçait les Israélites dans la juste perspective de leur relation à Dieu. Abraham, leur père, était bien plus qu'un exemple : un modèle, non seulement pour eux, mais pour tous ceux, chrétiens et musulmans, qui se réclament de lui.
LE STATUT DE L'EMIGRE EN ISRAEL
Établis dans le pays de Canaan, la vie communautaire des Israélites était placée sous l'autorité de la loi mosaïque. Vu le nombre important des émigrés parmi eux,29* il aurait été surprenant qu'ils soient ignorés par cette loi. Examinée de près, celle-ci s'avère en réalité extrêmement précise en ce qui concerne le statut de l'émigré vivant en Israël. La célébration de la pâque représentait pour tout Israélite la commémoration de l'événement fondateur d'Israël - Il aurait par conséquent été naturel de réserver cette célébration aux seuls Israélites. Et pourtant, mis à part les étrangers de passage,30* tous les émigrés qui avaient lié leur destin à celui d'Israël, ce dont la circoncision était le signe, pouvaient participer à la Pâque. La législation qui valait pour Israël valait aussi pour eux.31* Il en était de même de toutes les autres lois :
- Le sabbat,32* dont la raison était de permettre à l'émigré de se reposer.33* Les produits de l'année sabbatique devaient nourrir les Israélites aussi bien que les émigrés.34*
- Le jour des expiations.35*
- Les offrandes.36*
- L'interdiction de consommer du sang.37*
- La pureté légale.38*
- L'idolâtrie et le blasphème.39*
- Le repas sacré.40*
- L'incapacité de paiement des dettes.41*
- L'esclavage.42*
- L'expiation des fautes.43*
- Les villes de refuge.44*
- La loi du talion.45*
De l'ensemble de ces lois, il ressort que les émigrés étaient étroitement associés, sinon intégrés, à la vie nationale d'Israël. L'acte solennel qui scellait cette association était sans doute leur participation à la conclusion de l'alliance46* confirmée par leur engagement à respecter la loi.47* Comme celle-ci était à la fois une constitution religieuse et un code civil,cet engagement signifiait une double allégeance : au Dieu d'Israël aussi bien qu'à la nation d'Israël.
« TU AIMERAS L'EMIGRE COMME TOI-MEME... »
La Thora favorisait> certes, l'intégration de l'émigré dans la communauté d'Israël. Elle n'en soulignait pas moins la précarité de sa condition. Cela est indiqué par le fait que ses commandements qui concernent l'émigré sont souvent les mêmes que ceux qui concernent soit le pauvre,48* soit le lévite,49* soit la veuve,50* soit la veuve et l'orphelin>51* soit le lévite, la veuve et l'orphelin,52* soit le pauvre, la veuve et l'orphelin.53* La situation de toutes ces personnes était fragile. Aussi la Thora leur réservait-elle une attention et une protection à la mesure des difficultés qui étaient les leurs.
Mais les commandements touchant l'émigré que la Thora prescrit aux Israélites ont ceci de particulier, c'est que les Israélites étaient eux-mêmes des émigrés en Egypte.54* Ils sont donc mieux à même de s'identifier aux émigrés et « d'éprouver ce qu'ils éprouvent ».55* Aussi ne doivent-ils pas exploiter l'émigré ni l'opprimer,56* mais rendre la justice entre leurs frères et les émigrés sans faire preuve de partialité dans leur jugement.57* S'ils méconnaissent le droit de l'émigré, ils tomberont sous la malédiction de la loi.58*
Dans la vie, tout n'est pas simplement affaire de justice. Dieu aime l'émigré et ne fait acception de personne ;59* il doit en être de même pour les Israélites : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme un indigène, comme l'un de vous ; tu l'aimeras comme toi-même... »,60* si du moins ils veulent se conformer à Dieu en prenant pour modèle l'amour qu'il a pour eux. Ils seront généreux envers les émigrés, les feront profiter de leur dîme triennale,61* leur laisseront le surcroît de leurs récoltes,62* et les associeront à leurs fêtes.63* Ce sera, en somme, leur manière de confesser qu'ils sont eux aussi des émigrés au regard de Dieu.
LA PRIERE DE L'EMIGRE, SON INTERCESSION EN FAVEUR DE L'ETRANGER
Les Psaumes nous font entendre l'écho de la Thora dans l'âme de l'Israélite fidèle. Celui-ci reconnaît sa faiblesse inhérente à sa condition d'émigré sur la terre. Cela l'amène à demander à Dieu de lui révéler ses commandements afin qu'il suive le droit chemin.64* Il le supplie d'exaucer ses prières et d'entendre son cri car, avoue-t-il> « je ne suis qu'un émigré chez toi> un passager comme tous mes frères ».65* Ne se faisant aucune illusion sur sa misère devant Dieu, rejeté par les siens parce qu'il demeure attaché à lui, le psalmiste laisse éclater sa souffrance du fait qu'il est devenu « un étranger pour ses frères, un inconnu pour les fils de sa mère ».66*
Le voilà dans une situation où il ne lui est pas difficile de s'identifier à l'émigré de son pays, qui, comme lui, subit l'injustice des hommes qui « massacrent la veuve et l'émigré, et assassinent les orphelins ».67* Aussi en appelle-t-il au Dieu de justice et de compassion qui « protège les émigrés, soutient l'orphelin et la veuve, mais déroute les pas des méchants ».68*
A la veille de son « départ » et au moment où les préparatifs pour la construction du temple sont achevés, David adresse à Dieu une prière qui^exprime la position de l'homme par rapport à Dieu dans une conscience parvenue à son paroxysme :
Et maintenant, notre Dieu, nous te rendons grâces et nous louons le nom de ta splendeur ; car qui suis-je et qui est mon peuple pour que nous ayons le pouvoir d'offrir des dons volontaires comme ceux-ci ? Tout vient de toi, et ce que nous t'avons donné vient de ta main. Car nous sommes des émigrés devant toi, des passagers comme tous nos pères ; nos jours sur la terre sont comme l'ombre, et sans espoir.69*
Qui dira mieux la nudité et l'évanescence de l'homme au miroir de la générosité et de l'éternité de Dieu ? Dans sa prière d'inauguration du Temple, Salomon rappelle la fidélité de Dieu à ses promesses concernant Israël. sa prière, qui exalte la majesté divine, s'élevant un instant au-dessus de la terre d'Israël, embrasse d'un regard l'étranger venant d'un pays éloigné pour prier Dieu dans cette Maison :
Toi écoute depuis le ciel, la demeure où tu habites, agis selon tout ce que t'aura demandé l'étranger, afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, que, comme Israël ton peuple, ils te craignent...70* cette lueur d'universalisme deviendra dans le message des prophètes un faisceau de lumière qui illuminera les émigrés d'Israël aussi bien que les étrangers lointains.
LA BONNE NOUVELLE DES PROPHETES AUX ÉMIGRÉS ET AUX ÉTRANGERS
Rappelant l'égalité devant la loi de l'Israélite comme de l'émigré,71* les prophètes dénoncent l'oppression de l'émigré en Israël,72* et font retentir l'appel à faire valoir la justice à son égard.73* Malachie annonce la venue du Seigneur en personne pour juger ceux qui violent le droit de l'émigré au mépris de la loi divine.74*
Mais les prophètes ne font pas que rappeler les commandements de la Thora. Ezékiel assure les émigrés qu'ils hériteront le pays au même titre que les Israélites.75* Esaïe annonce aux émigrés76* aussi bien qu'aux étrangers77* qu'ils seront pleinement incorporés au peuple de Dieu. Ils viendront tous prier dans Sa maison qui sera appelée « Maison de prière pour tous les peuples ».78* Ils participeront à la construction d'une nouvelle Jérusalem et à la célébration de ses offices.79* Ils paîtront ses troupeaux et travailleront sa terre,80* dans la joie et dans la paix.81* La ville sera définitivement libérée de tous ses ennemis et ses habitants « serviront le Seigneur leur Dieu et David, leur roi que j'établirai sur eux ».82*
PERSPECTIVES CONTEMPORAINES
Le débat sur l'immigration est devenu d'une brûlante actualité en France. La revue des textes bibliques sur l'émigré fait apparaître que la Parole de Dieu appelle les croyants à adopter une attitude hospitalière vis-à-vis des immigrés, empreinte d'un véritable esprit de charité au meilleur sens de ce terme. Loin d'exploiter la précarité de leur situation, celle-ci constitue un motif supplémentaire pour respecter leurs droits et se montrer bienveillant envers eux. Cette attitude d'ouverture et d'accueil contraste avec le comportement de repliement sur soi, de suspicion et de rejet auquel l'homme n'est que trop tenté de céder face à ce qui lui est étranger. Si je me contente de côtoyer l'immigré, je risque fort de ressentir sa présence comme une menace de ma propre existence. Si, en revanche> je fais l'effort de le rencontrer, je découvre> sous sa figure d'étranger, un prochain qui est pour moi comme un appel de Dieu à élargir mon horizon et à vivre avec ce frère notre commune humanité dans une plus large dimension.
Comment, par ailleurs, ne pas faire le rapprochement entre l'enseignement remarquable de la Thora sur l'émigré, donné précisément à Israël, et la situation actuelle des « étrangers » en Israël. Je mets intentionnellement les guillemets, car l'ironie de l'histoire est telle que les Palestiniens sont assimilés par les Israéliens à des étrangers par rapport à leur terre natale. Le poids de l'histoire est-il devenu si lourd que ce renversement de situation ne soulève guère notre indignation ? La responsabilité de ceux qui aiment Israël ne consiste-t-elle pas justement à lui rappeler, comme les prophètes d'autrefois, l'enseignement de ses propres Ecritures ? Les prophéties messianiques qui abolissent la distinction entre les Israélites et les émigrés doivent-elles rester lettre morte jusqu'à la venue du Messie? Ne constituent-elles pas plutôt une directive, à suivre d'ores et déjà en vue d'annoncer le règne messianique ?
La mission des chrétiens> qui attendent le retour du Christ, est bel et bien .d'inscrire dans le temps présent le sens de l'histoire que dévoilera ce retour. En serait-il autrement de ceux qui nous ont transmis l'espérance messianique ? Enfin, la présence des émigrés est en soi> pour les croyants, un signe. Le signe que les croyants sont eux-mêmes des émigrés devant Dieu. Autrement dit que leur existence est passagère comme l'ombre ou le souffle et que les biens mis à leur disposition sont l'expression de la générosité de leur Créateur. Se souvenir de son statut d'émigré sur la terre, c'est pour le croyant, non seulement agir en conséquence envers l'immigré qui vit dans son pays, c'est aussi s'émerveiller devant le paradoxe de la grandeur de la vocation que Dieu assigne à son humble créature humaine :
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles, que tu fixas, qu'est donc le mortel, que tu t'en souviennes, que tu le veuilles visiter ?
A peine le fis-tu moindre qu'un dieu ; tu le couronnes de gloire et de beauté, pour qu il domine sur l'oeuvre de tes mains, tout fut mis par toi sous ses pieds
(Psaume 8 / 4 - 7).
Georges Chawkat Moucarry
Ichthus 1985-5 (No 132)
1*. cf. Josué 2.
2*. cf. 2 Rois 5.
3* . cf. 2 Chroniques 2 / 16 - 17 . Les émigrés ont fourni le gros bataillon de la main d'oeuvre lors de la construction du Temple (cf. l Chroniques 22 / 2 ; 2 Chroniques 8 / 7-8).
4*. cf. Esaïe 57 /19.
5*. Exode 12 / 48, 49 ; Lévitique 16 / 29 ;17 / 8, 10, 12 ; 18 / 26 ; 19 / 33, 34 ; 20 / 2 ; Nombres 9 / 14, 15, 16, 26, 29 ; 19 /10 ; Josué 20 / 9 ; Ezékiel 20/ 9 ; 47 / 22.
6*. Lévitique 25 / 6, 45.
7*. Genèse 23 /4 ; Lévitique 25 / 23, 35, 47 ; Nombres 35 / 15.
8*. 1 Rois 8 / 41.
9*. Psaumes 69 / 8 ; 81 /9 ; Job 19 / 15 ; Proverbes 2 /16 ; 5 / 10, 20 ; 7 / 15 ; 20 /16; 27 / 2, 13 ; Esaïe 28 / 21 ; 61 / 5 ; Jérémie 5 / 19 ; Lamentations 5 / 2 ; Abdias 11.
10*.
- Pour décrire les laïcs qui ne sont pas de la descendance d'Aaron (Exode 29 / 33 ; 30 / 33 ; Lévitique 22 / 10, 12, 13 ; Nombres 1 / 51 ; 3 / 10, 3 8 ; 17 / 5 ; 18 / 4, 7 ; cf. 25 / 5),
- le feu irrégulier (Lévitique 10 / 1 ; Nombres 3 /4 ; 26 / 61),
- l'encens profane (Exode 30 / 9) ;
- la femme adultère (Proverbes 2 /16 ; 5/ 3, 20 ; 6 / 24 ; 7/ 5 ; 22 / 14 ; 23 / 27), - les idoles (Genèse 35 / 2, 4 ; Deutéronome 31 / 16 ; 32/ 12, 16 ; Josué 24 / 20, 23 ; Juges 10 / 16 ; 1 Samuel 7 / 3 ; 2 Chroniques 14 / 3 ; 33 /15 ; Psaumes 44/ 21 ; 81 / 9 ; Esaïe 2 / 25 ; 43 / 12 ; Jérémie 3 /13 ; 5 / 19 ; 8 /19 ; Ezékiel 16 / 32 ; Osée 5 / 7 ; Daniel 11 / 39 ; Malachie 2 / 11),
- des personnes (Genèse 31 / 15 ; Job 15/ 19 ; 19/ 15)
- et des choses (2 Rois 19 / 24 ; Psaumes 137 / 4 ; Proverbes 23 / 33 ; Osée 8 / 12; Sophonie 1 / 8)
- inconnues ou mauvaises (Esaïe 17 / 10 ; Jérémie 2 / 21 ),
- ou tout simplement autrui (1 Rois 3 / 18 ; Proverbes 14 / 10 ; 27 / 2).
11* . Genèse 17 / 12, 27 ; Juges 10 / 16 ; Ruth 2 / 10 ; 2 Samuel 15 / 19 ; 1 Rois 11 / 1 , 8 ; Esdras 10 / 2, 10, 11, 14, 17, 18, 44 ; Néhémie 9 / 2 ; 13 / 26, 27, 30 ; Ecclésiaste 6 / 2.
12*. 2 Samuel 22 / 45, 46 ; Psaumes 18 /44-45 ; 54 / 5 ; 109 / 11 ; 144 / 7, 11 ; Esaïe 1 / 7 ; 2 / 6 ; 25 / 2, 5 ; 29/ 5 ; Jérémie 5 / 2, 19, 51 ; 30 / 8 ; Lamentations 5 / 2 ; Ezékiel 7 / 21 ; 11 / 9 ; 2 8 / 7 ; 30 / 12 ; 31 / 12 ; Osée 7 / 9 ; 8 / 7 ; Abdias 11.
13*. Genèse 12 / 1 -5.
14*. Genèse 12 / 6-9.
15*. Genèse 12 /10.
16*. Genèse 15 /13.
17*. Genèse 20 / 1.
18*. Genèse 21 / 23, 34.
19*. Genèse 23 / 4.
20*. Genèse 26 /1-3.
21*. Genèse 35 / 27.
22*. Genèse 32 / 5.
23*. Genèse 31-33.
24*. Genèse 47 / 4.
25*. Exode 2 / 22 ; 18 / 3.
26*. Exode 6 / 4.
27*. Deutéronome 26 / 5.
28*. Lévitique 25 / 23 .
29*. Voir note 3.
30*. Exode 12 /43, 45 ; Deutéronome 14 / 21 ; 15 / 3 ; 17 / 15 ; 23 / 21 .
31*. Exode 12 / 19, 48, 49 ; Nombres 9 / 14 ; cf. 2 Chroniques 30 / 25.
32*. Exode 20 / 10 ; Deutéronome 5 / 14.
33*. Exode 23 / 12.
34*. Lévitique 25 / 6 .
35*. Lévitique 16 / 29.
36*. Lévitique 17 / 8 ; 2 2 / 18 ; Nombres 15 / 14- 16.
37*. Lévitique 17 / 10- 13 .
38*. Lévitique 17 / 15 ; Nombres 19 / 10 ; Deutéronome 14 / 21 est le seul texte qui associe l'hôte et l'étranger.
39*. Lévitique 20 / 2 ; 24 / 1 6.
40*. Lévitique 22 / 10 qui exclut l'hôte au même titre que l'Israélite « laïc ».
41*. Lévitique 25 / 35 . Notons que ce texte assimile explicitement l'émigré et l'hôte au frère.
42*. Lévitique 25 / 44-46 permet aux Israélites d'avoir des serviteurs parmi les enfants des hôtes, tout comme Lévitique 25 / 47-54 autorise un émigré ou un hôte à avoir des serviteurs parmi les Israélites à condition qu'ils leurs garantissent le droit de faire racheter à tout moment et, en tous cas, d'être libérés l'année du jubilé.
43*. Nombres 15 / 26 , 29 , 30.
44*. Nombres 35 / 1 5 ; cf. Josué 20 / 9.
45*. Lévitique 24 / 22.
46*. Deutéronome 29 / 10 ; cf. Josué 5 / 33.
47*. Deutéronome 31/ 12 ; cf. Josué 8 / 35. Notez les conséquences de la violation de la loi par Israël sur l'attitude de l'émigré (Deutéronome 28 /43) et de l'étranger (Deutéronome 29 / 21).
48*. Lévitique 19 / 10 ; 23 / 22 ; cf. Ezékiel 22 / 29.
49*. Deutéronome 26 / 11.
50*. Deutéronome 24 / 17.
51*. Exode 22 / 20-21 ; Deutéronome 10 / 18 ; 24 /17, 19, 20, 21 ; 27/19 ; cf. Psaumes 94 / 6 ; 146 / 9 ; Jérémie 7 / 6 ; 22 / 3 ; Ezékiel 22 / 7 ; Malachie 3 / 5.
52*. Deutéronome 14 / 29 ; 16 / 11, 14 ; 26 / 12, 13.
53*. cf. Zacharie 7 / 10.
54*. Exode 22 / 20 ; 23 / 9 ; Lévitique 19 / 34 ; Deutéronome 10 / 19 ; 1 6 / 12 ; 23 / 8 ; 24 / 1 8, 22 ; 26 / 5.
55*. Exode 23 / 9.
56*. Exode 22 / 20 ; 23 / 9 ; Lévitique 19 / 33 ; Deutéronome 24 / 14, 17.
57*. Deutéronome 1 / 16-17.
58*. Deutéronome 27 / 19.
59*. Deutéronome 10 / 18- 19.
60*. Lévitique 19 / 34 ; cf. Ezékiel 47 / 22.
61* . Deutéronome 14 / 29 ; 26 / 12- 13.
62*. Lévitique 19 / 10 ; 23 / 22 ; Deutéronome 24 / 19, 21 ; 26 /11.
63*. Deutéronome 16 /11, 14.
64*. Psaumes 119 / 19.
65*. Psaumes 39 / 12.
66*. Psaumes 69 / 8.
67*. Psaumes 94 / 6.
68*. Psaumes 146 / 9.
69*. 1 Chroniques 29 /13-15.
70*. 2 Chroniques 6 / 32,33 ; cf.l Rois 8 / 41-43.
71*. cf. Ezékiel 14 / 7.
72*. Ezékiel 22 / 7, 29 ; Zacharie 7 / 10.
73*. Jérémie 7 / 6 ; 22 / 3.
74*. Malachie 3 / 5.
75*. Ezékiel 47 / 22, 23.
76*. Esaïe 14 / 1 .
77*. Esaïe 56 / 3.
78*. Esaïe 56 / 6-7 ; cf. Ezékiel 44 / 9 ; Joël 4 / 17.
79*. Esaïe 60 / 10.
80*. Esaïe 61 / 5.
81*. Esaïe 62 / 8 ; cf. Osée 7 / 9 ; 8 / 7.
82*. Jérémie 30 / 8.