Mystères de l'Histoire du Salut révélés à notre époque
L'avènement du Seigneur est proche! Jésus-Christ reviendra sur la terre, en gloire et dans Sa toute-puissance, et toutes les nations, toutes les tribus et tous les peuples Le verront. Les bouleversements politiques de notre époque sont le reflet des affrontements se déroulant dans le monde invisible. Une réalité qui échappe à l'homme de la rue. Mais les croyants affermis dans la foi connaissent les
Mystères de l'Histoire du Salut révélés à notre époque
«Alors l'Eternel dit: Cacherai-Je à Abraham ce que Je vais faire?... Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre.» (Genèse 18,17-18).
«Le secret de l'Eternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance.» (Psaume 25, 14) (vers. Darby).
«Jésus leur répondit: Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. » (Matthieu 13, 11).
Nous sommes à un tournant de l'Histoire du monde. Situation comparable à celle précédant la première venue de notre Seigneur. «En ce temps-là, parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. » (Luc 2, 1). A l'époque, il ne suffisait pas de se présenter à l'état civil ou au contrôle de l'habitant du lieu de résidence. Chaque personne avait l'obligation d'aller se faire inscrire dans son lieu d'origine. Le recensement suscita un gigantesque va-et-vient dans toutes les provinces de l'Empire romain. Et, dans ce contexte mouvementé, s'accomplit la parole de l'Eternel, annonçant la naissance du Sauveur à Bethléhem.
Lors de Sa première venue, Jésus apporta le royaume des cieux dans les coeurs: «Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17, 2 1). La première venue du Seigneur se déroula à l'insu des grands du monde; le Seigneur naquit là où personne ne L'attendait. La naissance du Roi des rois, annoncée par les prophètes, fut révélée aux humbles, aux bergers qui gardaient leurs troupeaux. Aujourd'hui, le monde est en ébullition. Les principales zones de tension se trouvent en Union-Soviétique et au Proche-Orient, tout particulièrement en Irak et en Israël, où sera instauré le royaume de Dieu, visible pour toutes les nations. L'avènement du Seigneur est proche! Jésus-Christ reviendra sur la terre, en gloire et dans Sa toute-puissance, et toutes les nations, toutes les tribus et tous les peuples Le verront. Les bouleversements politiques de notre époque sont le reflet des affrontements; se déroulant dans le monde invisible. «Le mystère de l'iniquité» (2 Thessaloniciens 2, 7) cherche à se répandre et à conquérir les coeurs. Il lutte contre les mystères de Dieu: les mystères de la lumière. Les paroles du Psaume 93, 3-4 illustrent prophétiquement ce combat entre les deux puissances: «Les fleuves élèvent, ô Eternel! Les fleuves élèvent leur voix, les fleuves élèvent leurs ondes retentissantes. Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, des flots impétueux de la mer, l'Eternel est puissant dans les lieux célestes.» Jésus est vainqueur!
Le Seigneur exprime clairement, qu'il n'est pas donné à tout le monde de connaître les mystères de Dieu. Jésus répondit aux disciples: «Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. » (Matthieu 13, 11). A quelle condition l'homme peut-il comprendre les mystères de Dieu? Psaume 25, 14 donne la réponse: «Le secret (c.-à-d. les communications intimes) de l'Eternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance.» La connaissance des mystères du royaume des cieux n'est pas une science que l'on peut acquérir sur les bancs de l'université.
Cette connaissance est réservée aux hommes et aux femmes qui, comme les disciples, croient en Jésus-Christ et craignent Dieu. Frère ou soeur, plus le péché envahit ta vie, plus le Saint-Esprit, le Révélateur des mystères de Dieu, se retire de ton coeur! Au début de Son ministère, le Seigneur utilisait un langage directement accessible: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle!» (Marc 1, 15). Mais, lorsque le courant religieux propagé par les pharisiens reprit le dessus, Jésus s'exprima en paraboles. L'hypocrisie et le péché perturbent les «communications intimes» entre Dieu et les hommes. Au commencement de l'Histoire du Salut, l'Eternel s'adressait directement aux hommes, sans avoir recours à des intermédiaires (les prophètes). Mais l'homme, conscient de son iniquité, fut de plus en plus saisi de peur en entendant la Voix de l'Eternel.
Lorsque Dieu parla aux Israélites, rassemblés au pied du Sinaï, le peuple s'épouvanta et supplia Moïse: «Parle-nous toi-même, et nous écouterons; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions.» (Exode 20, 19). Et, des siècles plus tard, l'Eternel intervint rigoureusement au sein de l'Eglise de Son Fils. Dieu punit par la mort Ananias et Saphira qui avaient menti au sujet du prix de la vente de leur propriété. Mais, malgré cet avertissement fustigeant l'hypocrisie et le mensonge, le pseudo-christianisme, la religion, se substitua à la crainte de Dieu. La religion a fait de l'Evangile une doctrine philanthropique, où l'enseignement de la crainte de Dieu et le message de la croix n'y trouvent plus leur place. Il suffit d'écouter les propos des professeurs de théologie, ou de lire les publications pontificales pour s'en rendre compte. Ces messages ne contiennent aucune substance spirituelle. L'annonce tronquée de l'Evangile rend occultes les mystères de Dieu, révélés par l'Ecriture sainte. Chers amis, portons notre réflexion sur quatre mystères de Dieu.
1. Le mystère de l'Incarnation
La première définition de ce mystère se trouve en Jean 3, 16: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» La deuxième définition, moins connue, se lit en 1 Timothée 3, 16: «Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair» L'événement de Bethléhem reste un mystère qui ne s'explique pas par l'intelligence, mais par la foi. Aujourd'hui, tout ce qui échappe à la compréhension de l'homme moderne est considéré comme légende. Chaque mystère de Dieu se compose d'une face cachée et d'une face révélée. Par exemple, nous connaissons Jésus en tant que personnage historique. Nous pouvons lire Sa doctrine. Mais, pour beaucoup de gens, le Seigneur, Fils de Dieu et rédempteur des hommes, demeure un mystère ignoré. Et c'est précisément ce qui chagrine le coeur du Père éternel: qu'Il ne puisse pas confier ce mystère aux hommes.
Nous éprouvons aussi le besoin de confier nos préoccupations à une personne chère. L'Eternel, notre Dieu, est amour. Motivé par cet amour pour les hommes, Dieu désire nous confier Ses mystères. Dans les temps anciens, les enfants d'Israël mangèrent la manne pendant quarante ans et burent l'eau du rocher à Horeb, mais ne surent pas reconnaître le mystère de Dieu. L'Eternel le déplore en Hébreux 3, 9-10: «Où vos pères Me tentèrent pour M'éprouver, et ils virent Mes oeuvres pendant quarante ans. Ainsi Je fus irrité contre cette génération, et Je dis: Ils ont toujours un coeur qui s'égare, ils n'ont pas connu Mes voies.» Frère ou soeur, connais-tu réellement Jésus-Christ? Certes, tu connais la force de Son amour qui te délivre et te sauve. Tu connais Sa voix, car quiconque est de la vérité écoute Sa voix. Mais Le connais-tu dans toutes Ses dimensions? Dans l'Epître aux Philippiens, Paul nous révèle les voies conduisant à la connaissance parfaite de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous acquerrons cette connaissance à condition
1. que nous devenions conformes au Seigneur dans Sa mort: «Ainsi je connaîtrai Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort.» (Philippiens 3, 10).
2. et que nous renoncions à nos avantages et nos privilèges: «Mais ces choses qui étaient pour moi des gains (CL versets 4-6), je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ.» (Philippiens 3,7-8). Paul, captif à Rome, n'avait qu'un seul souci: parvenir à l'excellence de la connaissance, «afin de gagner Christ».
2. Le mystère de l'élection d'Israël
Le mystère de l'élection d'Israël est étroitement associé à la personne de notre Seigneur. Quiconque ignore ce mystère s'emporte facilement contre le peuple juif. «Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages: une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée.» (Romains 11, 25). Dans ses propos, le philosophe allemand Hegel se référait souvent à l'Histoire. Mais, parlant du peuple juif, il déclarait constamment: «L'Histoire de ce peuple est énigmatique. Je ne parviens pas à me l'expliquer de façon rationnelle, comme celle de n'importe quel autre peuple.» Comme le mystère de l'Incarnation, celui de l'élection d'Israël se compose également de deux faces, dont l'une est révélée à l'ensemble de l'humanité: l'admirable rassemblement de ce peuple dynamique. La raison d'être du peuple d'Israël s'explique uniquement par la personne de Celui que l'Ecriture appelle: «Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.» (Esaïe 9, 5). Le mot «admirable» se dit en hébreu «païen», ce qui signifie «énigme».
Chaque nation possède ses grandes figures historiques. Par exemple, Jules César était un personnage hors pair de l'Empire romain. Guillaume Tell figure le portrait historique de la Suisse. Durant la dernière guerre, Sir Winston Churchill personnifiait l'Angleterre et Charles de Gaules la France. Ces exemples diminuent l'éclat de la personne de Celui qui incarne le peuple hébreu: Jésus-Christ, le Messie. Notre Sauveur est à la fois Fils de Dieu et Fils de l'homme, Citoyen des cieux et Citoyen d'Israël. La réalité de Jésus-Christ ne s'expliquant pas par l'intelligence, il n'existe pas non plus d'explication rationnelle, d'ordre politique, économique ou militaire, à l'existence d'Israël. Isolée de son contexte historique, l'annonce de l'Evangile devient un message tronqué. Jésus-Christ est indissociable de son origine: Israël.
Le mystère d'Israël dans l'optique du Nouveau Testament
Approfondissons notre réflexion au sujet du mystère d'Israël, en vertu des trois grands principes de la doctrine biblique: la foi, l'espérance et l'amour. (Cf. 1 Corinthiens 13, 13). Ces principes sont mis plus intensément en pratique par le peuple juif, que par les communautés chrétiennes.
La foi. Hormis quelques rois, sacrificateurs et juges ayant sombré dans l'idolâtrie, tous les autres rois et guides du peuple d'Israël étaient de véritables héros de la foi. Ils précédaient Celui «qui suscite la foi et la mène à la perfection». Citons quelques-uns de ces personnages bibliques, flambeaux de la foi: Abraham, Moïse, Josué, David et, au Nouveau Testament, Siméon et Paul. Par son élection, Israël devenait dépositaire de la foi. L'élection d'Israël et notre rédemption sont deux événements étroitement associés par un lien de cause à effet. Israël reçut les prophéties et vit les miracles de l'Eternel. Les prophéties révèlent la manifestation de Dieu en parole. Et les miracles manifestent l'intervention de l'Eternel par action. L'Incarnation du Fils de Dieu est l'apogée de toutes les prophéties et de tous les miracles. La première venue de notre Seigneur est l'incarnation de la Prophétie, la Parole «faite chair»: «En Elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.» (Jean 1, 4). La rédemption est le plus grand miracle de toute l'Histoire du Salut.
En suivant l'Agneau, notre vie change, la Parole vit en nous et nous devenons conformes au Seigneur! La foi d'Israël, foi inébranlable en l'attente du Messie, se manifestera le jour où ce peuple verra «Celui qu'ils ont percé».
L'espérance est le mot-clef du peuple d'Israël. Tout au long de l'exil parmi les nations, le peuple juif était porté par cette espérance vivante «qui ne trompe point». (Cf. Romains 5, 5a). Espérance qui s'accomplit de nos jours. Mais la grande espérance du peuple élu est Jésus-Christ: le Messie d'Israël. Abraham était empli d'espérance parce qu'il connaissait les mystères (les desseins) de Dieu. Rappelons-nous la révélation du Psaume 25, 14; «Le secret de l'Eternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance.» La traduction hollandaise de la Bible dit: «Les bons rapports avec l'Eternel sont pour ceux qui Le craignent. » Abraham sut entretenir ces «bons rapports» avec l'Eternel et se mettre à l'écoute des «communications internes» venant de son Créateur. En vue de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, l'Eternel dit: «Cacherai-Je à Abraham ce que Je vais faire?... Abraham deviendra certainement une grande et puissante nation, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre.» (Genèse 18,17-18).
Dieu confia la prophétie, Sa parole éternelle, déjà à Abraham, le père du peuple juif. Et notre Seigneur Jésus-Christ ne nous a-t-Il pas aussi promis de tout nous révéler? Il le confirme en Jean 15, 15: «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais Je vous ai appelés amis, parce que Je vous ai fait connaître tout ce que J'ai appris de Mon Père.» Le Seigneur nous a révélé tous les mystères de Son Père céleste. Nous les comprendrons à condition que nous devenions conformes au Seigneur. Et ainsi nous progresserons dans l'espérance comme Abraham, dont l'Ecriture dit: «Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi le père d'un grand nombre de nations.» (Romains 4, 18a). Frère ou soeur, si tu te trouves dans une situation pénible où tu te dis: «De toute façon, il n'y a plus rien à espérer.» Alors, mets-toi à l'écoute des «communications internes» venant du Seigneur des seigneurs, le Roi des rois, et tu retrouveras une raison «d'espérer contre toute espérance»!
L'amour. Quiconque a déjà effectué un voyage en Israël, a ressenti la gentillesse de ce peuple. Une gentillesse qui reflète l'amour que Dieu porte à Son peuple élu. L'Eternel s'exclame, par la bouche du prophète Osée: «J'aurai pour eux un amour sincère. » (14, 4)
3. Le mystère du corps de Christ
Paul écrit aux Ephésiens: «Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise.» (5, 32). La face révélée de ce mystère est l'Eglise de Jésus-Christ. Dans sa présentation extérieure, cette Eglise offre malheureusement au monde une image souvent désolante. Un tableau entaché par les divergences, les jalousies et les tensions qui divisent les croyants. Quiconque juge l'Eglise selon son aspect extérieur, est forcément amené à se dire: «Je préfère me tenir à l'écart.» Le nombre des situations conflictuelles entre chrétiens est supérieur à celui des affrontements se déroulant à l'échelon mondial. La face extérieure de l'Eglise, de nature périssable par essence, constitue pour l'ennemi un front d'agression de prédilection. Il sait que derrière cette façade chrétienne, s'abritent souvent une attitude et un comportement contraires à la doctrine de Jésus. La véritable Eglise de Jésus-Christ, invisible et de nature invulnérable, se compose d'un «petit troupeau», auquel le Seigneur annonce: «Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.» (Luc 12, 32). L'image du troupeau, conduit par son berger, illustre l'unité et la sécurité.
Aujourd'hui, face à la progression de la «concentration religieuse» (l'oecuménisme), le petit troupeau, la véritable Eglise de Jésus-Christ, s'isole de plus en plus. L'oecuménisme est devenu une puissance envahissante. Il engendre une situation comparable à celle des magasins à grande surface, par rapport aux petits commerces. Les communautés locales, ne cheminant pas inconditionnellement dans la crainte du Seigneur, dans Sa lumière et dans Sa vérité, sont envahies par ce mouvement religieux. Frères et soeurs, veillons à ce que nous ne devenions pas les coreligionnaires de ce mouvement moderniste, provoquant l'occultation du mystère de l'Eglise de Jésus-Christ!
Demandons-nous ce que représente réellement l'Eglise de Jésus-Christ. L'Eglise est le Seigneur en personne, dans toute Sa plénitude: «parce que nous sommes membres de Son corps.» (Ephésiens 5, 30 ). Nous formons une unité parfaite , un seul corps en Jésus-Christ: «Il (le Père éternel) a tout mis sous Ses pieds, et Il L'a donné pour chef suprême à l'Eglise, qui est Son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous.» (Ephésiens 1, 22-23). Donc, l'unité n'est pas une question d'institution ou de structures, mais une réalité vécue quotidiennement en Jésus-Christ!
4. Le mystère de l'enlèvement
Ce dernier mystère affirme notre espérance vivante: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. » (1 Corinthiens 15, 51-53). Dans la Première Epitre aux Thessaloniciens, Paul précise l'essentiel au sujet du mystère de l'enlèvement: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur ... » Moult chrétiens ne croient pas à l'enlèvement, argumentant que la Bible n'en parle pas beaucoup. Mais, c'est précisément la discrétion qui caractérise le mystère. Les paroles de Paul en 1 Corinthiens 15, 5 1: «Voici, je vous dis un mystère ... » et celles en 1 Thessaloniciens 4, 15: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur ... », témoignent que l'enlèvement est un mystère confié par l'Epoux à l'Epouse. Le mariage qualifie également un mystère. Le couple ne divulgue pas ses secrets à autrui. «Ce mystère est grand: je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise.» (Ephésiens 5, 32). L'Eglise est le corps du Christ. Lien spirituel qui, à l'instant de l'enlèvement, se transformera en une unité organique, visible aux anges des cieux. Un événement qui dépasse l'entendement humain.
- Lors de l'enlèvement de l'Eglise, notre Seigneur Jésus-Christ viendra en tant que vainqueur de la mort et du péché «0 mort, où est ta victoire? 0 mort, où est ton aiguillon?» (1 Corinthiens 15, 55b). «Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'Il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec Lui ceux qui sont morts.» (l Thessaloniciens 4,14). En d'autres termes: La foi en l'enlèvement est étroitement associée à la foi en la résurrection de notre Seigneur. Cessons de nous plaindre et de nous lamenter à longueur de journée! Réjouissons-nous de la résurrection de notre Sauveur: «Il (Dieu) nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ.» (Ephésiens 2, 6). Cheminant dans cette certitude et dans cette joie, nous devenons «une lettre de Christ», lue et connue de tous les hommes.
- Nous serons tous «changés», en un clin d'oeil! Le Seigneur «transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de Sa gloire». Sur terre déjà, nous sommes appelés à devenir une image reflétant la gloire du Seigneur: «Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur. » (2 Corinthiens 3, 18). Nous y parviendrons, à condition que nous observions la recommandation en 1 Jean 3, 3: «Quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui-même est pur. » Chaque minute et chaque seconde qui s'écoulent, nous rapprochent du Seigneur! Mais, si notre rapprochement spirituel (la purification et la sanctification) ne progresse pas et ne va pas de pair avec le rapprochement temporel, alors nous «resterons en rade».
- Je le répète, nous serons «enlevés», littéralement «détachés» de toute chose terrestre, en un clin d'oeil! Se détacher des choses terrestres est tout un apprentissage, un cheminement quotidien vers le but. Mettons-nous à l'oeuvre, afin que nous soyons prêts pour le «grand départ», quand le Seigneur viendra ou nous appellera!
Chers amis, seul l'homme né de nouveau, reçoit la capacité de comprendre les mystères de Dieu. La Bible nous exhorte à conserver «le mystère de la foi dans une conscience pure». (I Timothée 3, 9). En d'autres termes:
1. Le croyant sincère n'exige pas de voir, mais se contente de sa foi en Jésus-Christ, semblable aux témoins de la foi cités dans l'Epître aux Hébreux: «C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.» (Hébreux 11, 13). Malheureusement, la foi de nombreux chrétiens reste purement sentimentale. Nous connaissons les exclamations du genre: «J'ai vécu le Seigneur de façon merveilleuse!» L'Ecriture ne dit pas: «Le juste vivra par les sentiments.», mais nous enseigne: «Le juste vivra par la foi.» (Romains 1, 17b).
2. Le chrétien affermi dans la foi sait que l'homme propose et que Dieu dispose. Abraham, appelé à sacrifier Isaac, son fils unique, ne se rebella point contre la volonté de l'Eternel et agit par la foi: «Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.» (Hébreux 11, 19).
3. Dieu nous révèle Ses mystères par l'Esprit et par la foi: la foi conservée «dans une conscience pure» et «agissante par l'amour». (Cf. Galates 5, 6b). La connaissance des mystères de Dieu engendre une lourde responsabilité. Paul nous la rappelle en 1 Corinthiens 4, 1-2: «Ainsi, qu'on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu'on demande des dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle.» Dieu exige de Ses enfants un choix: le choix de la fidélité, en tant que dispensateurs de Ses mystères: «Car l'Eternel a en abomination le pervers, et Son secret est avec les hommes droits. » (Proverbes 3, 32) (vers. Darby).
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël Septembre 1991