La Pentecôte et le temps inhabituel que vient de connaître Israël à la lumière de la Parole prophétique
Israël ne peut être comparé à d'autres peuples (cf. Deut. 33, 29). Ce principe vaut également pour le temps inhabituel que le pays a connu ces derniers mois. A cet égard aussi, il est bon que nous nous penchions sérieusement sur la Parole prophétique, ainsi que nous le recommande 2 Pierre 1, 19. C'est pourquoi, à l'occasion de la fête de la Pentecôte célébrée cette année le 7 juin à la Zionshalle, Wim Malgo a retenu le sujet que voici, et dont nous voulons faire profiter les lecteurs de ce journal:
La Pentecôte et le temps inhabituel que vient de connaître Israël à la lumière de la Parole prophétique
Relativement à l'ordonnance donnée à Israël concernant la fête de Pentecôte dans l'Ancien Testament, nous lisons en Lévitique 23, 9-11: «L'Eternel parla à Moïse et dit: Parle aux enfants d'Israël et tu leur diras: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d'autre la gerbe devant l'Eternel, afin qu'elle soit agréée: le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat.» Vue sous l'angle néo-testamentaire, la gerbe des prémices offerte «le lendemain du sabbat», après la Pâque, constitue le premier fruit de Golgotha, à savoir la résurrection de Jésus-Christ. Il est le «premier-né»: «Mais maintenant Christ a été ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis» (1 Cor. 15, 20; version Darby).
En rapport avec la Pentecôte juive, le texte du livre du Lévitique continue: «Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat; et vous ferez à l'Eternel une offrande nouvelle. Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu'ils soient agités de côté et d'autre; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain: ce sont les prémices à l'Eternel ... Le sacrificateur agitera ces victimes de côté et d'autre devant l'Eternel, avec le pain des prémices ... » (Lév. 23, 15-17.20a). Cette Pentecôte de l'Ancien Testament («fête des semaines») s'est réalisée bien des siècles plus tard, le cinquantième jour après la résurrection de Jésus-Christ: «Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler ... » (Actes 2, 1-4a). La Pentecôte a vu naître l'Eglise du Seigneur. Ce jour-là, Dieu, par la prédication de Pierre, a ajouté quelque 3000 âmes à la première assemblée. Par la suite, des païens vinrent se joindre à cette communauté ne comptant à son départ que des Juifs. Les «deux pains ... faits de deux dixièmes de fleur de farine» (Lév. 23, 17) font prophétiquement référence à l'Eglise composée de Juifs et de païens. Mais que signifie l'expression «avec du levain» en rapport avec les «deux pains»? Le levain est pourtant une image du péché. Ce «levain» indique que les membres de l'Assemblée ont encore le péché en eux. Mais Christ, par l'Esprit Saint en nous, est la garantie de la victoire sur le mal habitant en nous!
Le dernier accomplissement de la Pentecôte ...
... se réalisera à l'instant même où le Seigneur Jésus reviendra pour Israël avec puissance et en gloire, où «ses pieds se poseront sur la montagne des Oliviers» (Zach. 14,4). De nos jours, Romains 11, 25 est encore d'application pour Israël: «Une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée. » Mais alors se produira ce qui est prophétisé dans les versets suivants: «Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j'ôterai leurs péchés» (v. 26-27). Tout Israël se convertira alors et sera rempli de l'Esprit Saint, ainsi que l'Eternel l'a annoncé par le prophète Ezéchiel: «Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois» (Ezéch. 36,26-27).
Considérant le temps inhabituel qu'a connu Israël cette année, où de violentes tempêtes faisaient rage encore en mai, j'ai pensé aux circonstances qui ont entouré l'enlèvement d'Elie (et également à l'enlèvement de l'Eglise qui précédera le dernier accomplissement de la Pentecôte, la conversion de tout Israël). A cet égard, nous lisons en 2 Rois 2, 1: «Et il arriva que, lorsque l'Eternel fit monter Elie aux cieux dans un tourbillon, Elie et Elisée partirent de Guilgal» (version Darby).
A propos du temps tout à fait inhabituel que vient de connaître Israël, on a pu lire dans des journaux israéliens des expressions frappantes comme «Apocalypse!», «Le Messie vient!», etc. Bien qu'ils soient des gens très intelligents, les Juifs n'ont pas encore de considération pour le vrai Messie, Jésus-Christ, selon ce qui est écrit: «Une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement ... » La question se pose dès lors: Que faut-il qu'il se produise avant que tout Israël soit sauvé? Ou autrement dit: Comment le dernier accomplissement de la Pentecôte - la restauration spirituelle d'Israël - se réalisera-t-il? Ezéchiel 37, 9-14 nous fournit la réponse: «Il me dit: Prophétise, et parle à l'esprit (c'est-à-dire l'Esprit Saint), prophétise, fils d'homme, et dis à l'esprit: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent! Je prophétisai, selon l'ordre qu'il m'avait donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: c'était une armée nombreuse, très nombreuse. Il me dit: Fils d'homme, ces os, c'est toute la maison d'Israël. Voici, ils disent: Nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus! Prophétise donc, et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d'Israël. Et vous saurez que je suis l'Eternel, lorsque j'ouvrirai vos sépulcres et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple! Je mettrai mon Esprit en vous, et vous vivrez; je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l'Eternel, j'ai parlé et agi, dit l'Eternel.» Depuis le 14 mai 1948, Israël est de nouveau une nation; mais il n'a pas encore d'esprit en lui. Un corps sans esprit est mort. Sachons cependant que le dernier accomplissement de la Pentecôte pour Israël est proche; alors s'accomplira ce que l'Eternel a promis: «Je mettrai mon Esprit en eux ... »
Sept fêtes en Israël et leur sens prophétique
Lorsque, durant leur traversée du désert, les Israélites arrivèrent au mont Horeb pour y recevoir la loi, Dieu leur prescrivit sept fêtes qui, toutes, avaient une signification prophétique profonde. Lévitique 23 nous décrit ces célébrations qui revenaient chaque année. Cela débute par les versets 4 et 5: «Voici les fêtes de l'Eternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l'Eternel.»
- Cette Pâque (la première des fêtes), Dieu l'a ordonnée au début pour délivrer Son peuple de l'Egypte. Chaque père de famille dut alors sacrifier un agneau et mettre son sang sur les poteaux et le linteau de la porte de sa maison afin de rester à l'écart du jugement divin qui allait frapper l'Egypte (voir Exode 12, 3-14). Cette Pâque juive a trouvé en Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, son accomplissement néo-testamentaire. Car Il est mort pour nous et a versé Son précieux sang sur la croix de Golgotha. «... car Christ, notre Pâque, a été immolé» (1 Cor. 5, 7b). Si Dieu voit le sang de l'Agneau sur votre vie, sachez que Sa juste colère se détournera de vous, car vous avez la vie éternelle.
- La fête des pains sans levain (la seconde fête)fut ordonnée par Dieu par ces mots: «Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur de l'Eternel; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain» (Lév. 23, 6). En voici le sens pour nous:
le levain du péché ne peut plus être actif en nous. Vu sous l'angle du Nouveau Testament, ce pain sans levain est une image de la sanctification dans laquelle doit se tenir le croyant, qui, par la puissance de Jésus-Christ, triomphe du mal se trouvant encore en lui.
- La fête de la gerbe des prémices (la troisième fête)a déjà été mentionnée au début de cet article. Cette gerbe a trouvé son accomplissement en Jésus-Christ qui, le matin de Pâques, est ressuscité comme «premier-né d'entre les morts».
- La fête des premiers pains (la quatrième)s'est réalisée à la Pentecôte, à la naissance de l'Eglise.
- A propos de la cinquième fête, celle des trompettes,nous lisons en Lévitique 23, 24: «Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation.» Nous pensons à la «dernière trompette», à la transmutation et à l'enlèvement de l'Assemblée du Seigneur (cf. 1 Cor. 15, 51-52; 1 Thess. 4, 16-17).
- Le grand jour des expiations (la sixième fête)nous est décrite avec force détails en Lévitique 16. Ce jour-là, seul le souverain sacrificateur travaillait. Il sacrifiait les bêtes «une pour le peuple, l'autre pour lui-même), recueillait leur sang avec lequel il entrait dans le lieu très saint et dont il faisait aspersion sur et devant le propitiatoire (v. 14-15). Il faisait ainsi «propitiation pour le lieu saint, le purifiant des impuretés des fils d'Israël et de leurs transgressions, selon tous leurs péchés» (v. 16a; version Darby). Tout le peuple attendait dehors devant le temple que le souverain sacrificateur sorte du lieu très saint. Au bas de son vêtement il y avait des grenades et des clochettes d'or; les Israélites pouvaient donc entendre quand il revenait vers eux. Un murmure devait chaque fois parcourir la foule: «Le voilà! » Et à sa sortie du sanctuaire, il bénissait le peuple. - De notre Seigneur Jésus, notre céleste souverain sacrificateur, il est dit en Hébreux 9, 12 que «avec son propre sang, il est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle.» (version Darby). Il va bientôt sortir de Son sanctuaire pour, en un premier temps, enlever Son Eglise et, ensuite, pour délivrer Son peuple d'Israël de la main de l'Antichrist et le bénir richement. On dit actuellement en Israël: «Le Messie s'est mis en route; on Le voit, on L'entend!»
- Au jour des propitiations succédait la fête des tabernacles (la septième fête). Vue prophétiquement, elle est un type du règne de paix millénaire de Jésus-Christ; elle est encore à venir.
Le double accomplissement de la Pentecôte
Le terme grec pour «Pentecôte» est «he Pentekoste» il signifie: «le 50ème (jour)». En Israël, c'était la «fête des sept semaines» (en hébreu: chag schawuoth); nous lisons en Deutéronome 16,9-10: «Tu compteras sept semaines; depuis que la faucille commence à être mise aux blés, tu commenceras à compter sept semaines, et tu célébreras la fête des semaines à l'Eternel, ton Dieu, avec un tribut d'offrande volontaire de ta main, que tu donneras selon que l'Eternel, ton Dieu, t'aura béni» (version Darby) (voir également Lév. 23, 15-17). C'est ainsi que chaque année, nous fêtons la Pentecôte exactement cinquante jours après Pâques (la gerbe des prémices = Christ ressuscité).
Le premier accomplissement de la «fête des sept semaines» de l'Ancien Testament a eu lieu, comme déjà dit, il y a presque deux mille ans, à la naissance de l'Eglise. L'Esprit Saint fut répandu sur «les prémices du Seigneur», les «premiers-nés», exactement cinquante jours après la résurrection de Jésus-Christ: «Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.
Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit (Actes 2, 1-4a). Quelque 900 ans avant Jésus-Christ, Dieu nous a annoncé ce premier accomplissement par le prophète Joël: «Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit» (Joël 2, 28-29).
Actes 2 et Joël 2, 28-29 parlent de «toute chair». Cela signifie que l'Esprit Saint a agi et agit dans tous les peuples qui ont entendu et entendent l'évangile. Mais la prophétie de Joël porte jusqu'au temps de la fin, l'Eternel disant par lui: «Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée; le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l'arrivée du jour de l'Eternel, de ce jour grand et terrible. Alors quiconque invoquera le nom de l'Eternel sera sauvé le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme a dit l'Eternel, et parmi les réchappés que l'Eternel appellera» (Joël 2, 30-32). La Pentecôte connaîtra ainsi son dernier accomplissement, et notamment dans la restauration spirituelle d'Israël. Elle se produira quand le Seigneur répandra sur tout Israël un esprit de grâce et de supplication (cf. Zach. 12, 10).
Les signes du temps de la fin s'accomplissent en et par Israël
Si nous avons cru et croyons au Seigneur Jésus-Christ, nous savons que nous sommes directement concernés par le premier accomplissement de la Pentecôte. L'Ecriture affirme: «Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas» (Rom. 8, 9). Les chrétiens de nom, qui ne s'appuient que sur leur baptême d'enfant, sur leur première communion et sur leur confirmation n'ont pas l'Esprit de Christ et ne Lui appartiennent dès lors pas. Mais celui qui, dans la conviction de son coeur, peut affirmer: «Le sang de Christ et Sa justice sont mon ornement et ma gloire. Je pourrai ainsi me tenir devant Dieu quand j'entrerai dans le ciel», celui-là a l'Esprit de Christ et il est de Lui. Un vrai chrétien doit être sûr de son salut; il est écrit en Romains 8, 16: «L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Oui, Dieu nous a donné Son propre Esprit comme gage que nous verrons effectivement le jour de la rédemption et que nous vivrons éternellement. A cet égard, nous lisons en Ephésiens 1, 13-14: «En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, pour célébrer sa gloire. » Le sens de ce passage apparaît plus clairement encore dans la version Darby: «... le Christ: en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l'évangile de votre salut; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire.» Une note au bas de la page à propos de l'expression «arrhes de notre héritage» donne cette explication: un acompte sur notre héritage. Considérant que Dieu nous a donné Son propre Esprit comme acompte sur notre héritage céleste, nous ne pouvons que L'adorer dans un étonnement profond et avec une entière reconnaissance.
Mais à cela, il est ajouté ceci: le premier accomplissement de la Pentecôte juive a annoncé la dernière grande fête de Pentecôte, maintenant toute proche, qui concernera l'Eglise ainsi qu'Israël. C'est par Jésus-Christ et au moyen de l'Esprit Saint que Dieu transmuera et enlèvera tous les membres de l'Assemblée.
Revenons-en à la première Pentecôte néo-testamentaire. Quand les Juifs venus à Jérusalem de plusieurs pays entendirent comment les disciples remplis de l'Esprit Saint glorifiaient Dieu («... nous les entendons annoncer dans nos langues les choses magnifiques de Dieu», Actes 2, 11; version Darby), il se trouva également parmi eux un groupe de moqueurs disant: «Ils sont Pleins de vin doux» (v. 13). Mais: «Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes: Hommes juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l'oreille à mes paroles! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c'est la troisième heure du jour. Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et ils prophétiseront. Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, du sang, du feu et une vapeur de fumée; le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l'arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé» (Actes 2, 14-2 1).
Les «derniers jours» ont commencé à la Pentecôte: «Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit ... » (v. 17). C'est ce qui se passe maintenant, a affirmé Pierre. Et il ressort clairement des versets 19-21 qu'il se met à prophétiser sur le dernier accomplissement de la Pentecôte, sur la réalisation de la prophétie biblique en et par Israël. N'oublions jamais ceci: la Pentecôte est la fête de Dieu pour Israël. C'est pourquoi, en ce temps-là, les apôtres et les Juifs devenus croyants en Jésus-Christ furent très étonnés de voir que le don du Saint-Esprit était fait aux païens également: «Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens» (Actes 10,45).
C'est ainsi qu'en ces derniers jours du temps de la fin se produit la chose contraire: Chez les Juifs d'Israël, nous constatons que le souffle de l'Esprit Saint se rapproche et se fait plus fort, et cela partout dans le pays. Dans un passé très récent, de violentes tempêtes ont balayé Israël; même au mois de mai (j'étais sur place avec mon épouse), le pays connut un temps particulièrement froid en raison des vents impétueux qui soufflaient sur la région, de sorte qu'il fallut chauffer notre maison de repos de Beth-Shalom. Nous voyons là le parallèle existant avec Actes 2, 2: «Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. »
Actuellement, nous devons être attentifs au souffle de l'Esprit Saint comme nous devons l'être aux intempéries persistantes, fait si rare là-bas, et cela à la lumière de la Parole prophétique. Pourquoi? Parce que tous les signes du temps de la fin s'accomplissent en et par Israël, par le moyen de l'Esprit de Dieu. Il s'agit du pays et du peuple par lesquels l'Eternel réalise Sa Parole. Tout ce qu'Il a dit, Il le fait. C'est ainsi qu'il est écrit en Nombres 23, 19: «Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni un fils d'homme pour se repentir: aura-t-il dit, et ne fera-t-il pas? Aura-t-il parlé, et ne l'accomplira-t-il pas?» (version Darby). Cela vaut également pour votre vie personnelle: ce qu'Il vous a promis, Il le fera, même s'il vous faut persévérer longtemps dans la prière et attendre Son intervention. Pensons à Abraham. C'est âgé de 75 ans qu'avec Sara, sa femme de 65 ans, il sortit de Charan - sans enfants - fort de la promesse divine: «Je ferai de toi une grande nation ... » (Gen. 12, 2). Il dut attendre 25 longues années pour que son épouse lui donne enfin le fils promis. Que de fois, pendant cette période, il a dû dire à l'Eternel: «Seigneur, pourquoi ne fais-tu rien? Pourquoi ne réponds-tu pas?» Si Dieu tarde à agir, c'est dans le but de fortifier notre foi. Oui, la foi d'Abraham devint de plus en plus grande de sorte qu'il est dit de lui, le premier Israélite: «... et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir» (Rom. 4, 2 1). Et Isaac naquit, son père (Abraham) étant âgé de 100 ans et sa mère (Sara) de 90.
Au temps déterminé par Lui, Dieu réalisa au centre d'Israël, à Jérusalem, la chose la plus grandiose en plein accomplissement de la prophétie: «Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force - Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché» (Rom. 8, 3).
Quels seront les signes accompagnateurs du retour du Seigneur?
Alors que le retour du Seigneur est si proche, il est bon de se souvenir de ces mots d'Hébreux 9, 14, où il est dit que Jésus-Christ «par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu». Par Christ, l'Esprit Saint à réalisé ce que Dieu désirait. Aujourd'hui, Dieu, par ce qui se passe en Israël, et notamment dans la nature, parle encore par Son Esprit. L'Ecriture nous indique précisément ce que, par l'Esprit Saint, Il se propose de faire en Israël quand le Seigneur Jésus reviendra comme Messie pour Son peuple et comme Souverain Sacrificateur. A cet égard, nous lisons en Zacharie 14, 4-9: «Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, et il se formera une très grande vallée: une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel; vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l'Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit; mais vers le soir la lumière paraîtra. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, et couleront moitié vers la mer orientale, moitié vers la mer occidentale; il en sera ainsi été et hiver. L'Eternel sera roi de toute la terre.» Quand Il reviendra, le Seigneur posera les pieds sur la montagne des Oliviers.
Si nous considérons bien les signes accompagnateurs du retour du Seigneur dans la Parole prophétique: «En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; il y aura du froid et de la glace» (Zach. 14, 6), nous constatons avec étonnement que la chose commence actuellement à se réaliser en Israël. Cela nous indique que le Seigneur revient bientôt. Lors de notre séjour en Israël en mai dernier, nous avons vécu ce que notre correspondant sur place nous décrit:
«A la mi-mai, les ménagères israéliennes montèrent au grenier, ouvrirent l'armoire et, Pour la troisième fois, sortirent les effets d'hiver. Une soudaine vague de froid et de pluie les y contraignait. Ce temps inhabituel a duré quelques jours. Un tel froid glacial, (la nuit, 4 degrés au-dessus de zéro à Jérusalem) en plein milieu du mois de mai qui doit marquer la fin du printemps, ne s'était plus produit depuis cinquante ans.»
Alors que la mi-mai aurait dû voir débuter l'été, voici que réapparaissait l'hiver. Le soleil s'était fait rare. Quand le Seigneur Jésus reviendra-t-Il pour Israël? Relisons attentivement Zacharie 14, 5b-7: «Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique (ce jour de l'Eternel ne sera pas de 24 heures, mais bien une période de jugements), connu de l'Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit; mais vers le soir la lumière paraîtra.»
Israël va vers un avenir lumineux. Car au retour de Jésus-Christ avec puissance et en gloire avec Son Eglise glorifiée, enlevée auparavant, «la lumière paraîtra» de nouveau en Israël. Si les signes annonciateurs de Son retour commencent maintenant à se réaliser là-bas, combien l'enlèvement de l'Assemblée doit être proche!! Nous trouvons les mêmes pensées exprimées dans le Nouveau Testament, en Actes 15, 14-17: «Siméon a raconté comment Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit: <Après ces choses, je retournerai et je réédifierai le tabernacle de David, qui est tombé, et je réédifierai ses ruines et je le relèverai (= la restauration d'Israël), en sorte que le résidu des hommes recherche le Seigneur, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est réclamé, dit le Seigneur, qui fait ces choses» (version Darby).
Oui, les Juifs premièrement. Ils sont le premier amour de Dieu, et dans ces événements concernant Israël est impliqué l'enlèvement de l'Eglise, «qui est son corps» (Eph. 1, 23). L'enlèvement est connu des croyants de la nouvelle Alliance; il est cependant un mystère caché: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 51-52).
L'avenir d'Israël, et ce qui s'y rattache, est par contre hautement proclamé. Le terrible tremblement de terre qui, selon Zacharie 14, 4, fendra le mont des Oliviers en deux par son milieu, lorsque le Seigneur y posera les pieds, nous est décrit en ces termes: «Et ses pieds se tiendront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, vers l'orient; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu vers le levant et vers l'occident, - une fort grande vallée; et la moitié de la montagne se retirera vers le nord, et la moitié vers le midi» (version Darby). Il s'agit du même terrible séisme, à nul autre pareil, dont nous parle Apocalypse 16, 17-19: «Le septième versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait: C'en est fait! Et il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre un aussi grand tremblement. Et la grande ville (Jérusalem) fut divisée en trois parties, les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint de Babylone la grande pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère.»
Les tremblements de terre se font de plus en plus nombreux de nos jours, mais le plus terrible se produira quand Jésus reviendra: «Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l'Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit; mais vers le soir la lumière paraîtra» (Zach. 14, 6-7). Ce qui s'est produit en Israël ces derniers mois est un formidable coup de trompette: Jésus revient!
Notre correspondant en Israël nous écrit:
«Un temps inhabituel en Israël
L'hiver 1991/92 entrera dans l'histoire d'Israël comme étant le plus pluvieux depuis 146 ans. Il fut aussi l'un des plus froids et des plus neigeux figurant dans les statistiques relatives au temps. Certains jours, on aurait pu croire que le déluge était revenu. Au début (lu mois de décembre, il y eut dans plusieurs endroits, et notamment à Jérusalem, des précipitations qui donnèrent une quantité d'eau de plus de 400% supérieure à la moyenne. Les pluies considérables des mois suivants causèrent de graves dégâts: des champs inondés, des récoltes perdues, des maisons sous eau jusqu'au plafond du premier étage.
Tout particulièrement impressionnant, cet hiver, fut le niveau du lac de Génésareth. A la fin de l'été dernier, il était dangereusement bas: ses 213 mètres (en dessous du niveau de la mer) signifiaient qu'il y avait danger pour l'écologie, les poissons et les réserves d'eau du pays. Pour atteindre le niveau maximal de 208,9 mètres, il fallait des quantités énormes d'eau - ca. 700 millions de m3. Des experts optimistes étaient d'avis qu'il faudrait des années particulièrement arrosées pour remplir le lac.
Mais voilà que vint le <déluge>.; Tous les records furent battus. En février, le niveau de l'eau monta d'un demi-mètre en quatre jours! Une comparaison: tout au long des hivers <normaux> précédents, on n'enregistrait qu'une hausse d'un mètre. Mais il continua à pleuvoir, et le niveau s'éleva tellement que les maisons des riverains menaçaient d'être inondées. Parce qu'on n'avait aucun autre choix, les écluses du lac furent ouvertes. 200 millions de m3 de la précieuse eau du lac (pour éviter les inondations) furent ainsi déversés dans des réservoirs souterrains et dans la mer Morte. Mais en 1992: Pourquoi ce <déluge> et ces vagues de froid? Pourquoi ce miracle qui a sauvé les réserves d'eau d'Israël? Les météorologues israéliens expliquent ces basses températures et ces énormes chutes de pluie par les éruptions des volcans dans le monde entier, et tout particulièrement par celle qui s'est produite cette année aux Philippines.»
Les formidables quantités d'eau du lac de Génésareth qui, cette année, furent déversées dans les réservoirs souterrains et dans la mer Morte, constituent un pré-accomplissement de Zacharie 14, 8-9: «Et il arrivera, en ce jour-là, que des eaux vives sortiront de Jérusalem, la moitié vers la mer orientale, et la moitié vers la mer d'occident; cela aura lieu été et hiver. Et l'Eternel sera roi sur toute la terre. En ce jour-là, il y aura un Eternel, et son nom sera un. »
Le jour de la conversion de tout Israël approche ...
Le dernier accomplissement de la Pentecôte pour Israël est tout proche. La majorité des Israéliens est' encore dans l'aveuglement quant à son Messie. Mais quand Jésus reviendra avec tous Ses saints et que Ses pieds se poseront sur la montagne des Oliviers qui se fendra par son milieu, alors commenceront à se répandre sur la terre promise des courants d'eau vive (Zach. 14, 4 et suiv.) ainsi que dans le coeur des habitants du pays. Il est écrit en Zacharie 12, 8-9: «En ce jour-là, l'Eternel Protégera les habitants de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; la maison de David sera comme Dieu, comme l'ange de l'Eternel devant eux. En ce jour-là, je m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. » Alors non seulement des forces inouïes se déclencheront dans et par la montagne des Oliviers qui se fendra (le plus grave séisme de tous les temps), mais ce sera la Pentecôte pour tout Israël, ce que nous décrit le verset 10 de ce même chapitre: «Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un Esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.» Ce sera le formidable moment où Ezéchiel 37, 9-10 s'accomplira: «Il me dit: Prophétise, et parle à l'esprit, fils d'homme, et dis à l'esprit: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent! Je prophétisai, selon l'ordre qu'il m'avait donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: c'était une armée nombreuse, très nombreuse.» Dieu réalisera alors Ses desseins avec Israël, desseins qu'Il a annoncés en Ezéchiel 36, 26-27: «Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.» La montagne des Oliviers se fendant par le milieu ouvrira un passage aux courants d'eau vive qui se répandront non seulement sur la terre desséchée, mais aussi dans le coeur de tous les enfants d'Israël, ainsi que nous le dit nettement Esaïe 44, 3-4: «Car je répandrai des eaux sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée; je répandrai mon Esprit sur ta race et ma bénédiction sur tes rejetons. Ils pousseront comme au milieu de l'herbe, comme les saules près des courants d'eau. »
L'Eternel Dieu a répandu des eaux sur le sol altéré et des courants sur la terre desséchée: le niveau du lac de Génésareth a monté de quatre mètres, et l'eau déversée de là dans la mer Morte a rehaussé le niveau de celle-ci de deux mètres. Comme déjà dit, c'est là un pré-accomplissement de Zacharie 14, 8: «En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem et couleront moitié vers la mer orientale, moitié vers la mer occidentale; il en sera ainsi été et hiver» Cela se passe actuellement en Israël (non pas, chez nous!), car, je le répète: Dieu accomplit Sa Parole prophétique en et par Israël!
«... des fleuves d'eau vive couleront de son sein»
Les cours d'eau taris en Israël, des oueds restés secs des dizaines d'années sont maintenant devenus des fleuves impétueux suite aux abondantes chutes de pluie. Si, au plan spirituel, vous êtes toujours un «oued» desséché où ne coulent plus des courants d'eau vive, c'est que vous ne croyez pas, comme dit la Parole. Mais écoutons la promesse du Seigneur: «Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture» (Jean 7, 38). C'est le miracle de la Pentecôte qui peut se réaliser pour vous également. Le verset suivant vient nous indiquer ce qu'il faut entendre par ces «fleuves d'eau vive»: «Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux, qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, Parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié» (v. 39). Ce n'est que si vous êtes rempli de l'Esprit que des fleuves d'eau vive se répandront par vous. Et croire en Jésus, «comme dit l'Ecriture», qu'est-ce exactement? La réponse: Si vous donnez raison à la Parole de Dieu dans son entièreté et si vous déclarez: «Oui, Seigneur, j'accepte ta parole! », et en le faisant réellement, l'«oued desséché» que vous êtes commencera alors à se remplir de l'Esprit Saint et de l'eau vive coulera par vous de sorte que les assoiffés seront désaltérés. Vous pourrez être ainsi un instrument du réveil. Que Dieu vous en accorde la grâce!
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël 08 / 1992