Préparatifs en vue du «jour du Seigneur»?

 

En 1 Thessaloniciens 5, 2-3, nous lisons: «Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront.- Paix et sûreté! (dans une version allemande: Paix et sûreté, il n'y a pas de danger) - , alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point.» Il est donc clairement écrit que le «jour du Seigneur» suivra immédiatement l'annonce de la soi-disant paix («Paix et sûreté»).

Si nous retenons cette parole comme condition préalable aux derniers événements précédant le «jour du Seigneur», nous comprenons que la politique mondiale doit nécessairement aller dans le sens d'initiatives de paix correspondant à ce but: «paix et sûreté». Les peuples doivent d'abord être prêts à s'engager dans des compromis pour la paix, lesquels les allieront plus ou moins les uns aux autres. Dans ce cadre, la paix avec Israël jouera le rôle le plus important, car cette nation est le point central de toute la prophétie. Avant que l'on en vienne au «jour du Seigneur», à la grande tribulation et à l'attaque des nations contre Israël, une situation devra s'établir, laquelle incitera les peuples et l'Etat juif à s'écrier: «Paix et sûreté, il n'y a pas de danger»

Sommes-nous maintenant engagés dans cette voie-là?

Comme peut-être jamais dans le passé, le nouveau gouvernement israélien s'est employé à forcer la paix à tout prix. Et il semble que les peuples ennemis voisins lui emboîtent le pas. Il se passe quelque chose au Proche-Orient, ainsi qu'il ressort de l'article suivant:

 

Israël et la Syrie dans une situation annonciatrice de paix

Même si, depuis les élections du mois de mai en Israël avec , subséquemment, le remplacement de Benjamin Netanyahou par Ehud

Barak à la tête du gouvernement, le processus de paix au Proche-Orient n'a avancé que très lentement, des mouvements peuvent être observés sur bien des fronts. Il y a surtout que les Palestiniens et les Israéliens semblent se rapprocher sur des questions secondaires, mais pourtant d'une importance certaine, tout en laissant la véritable percée encore hors de portée. En Jordanie et au Maroc, deux pays arabes, qui, depuis toujours, ont aidé au processus de paix, il a fallu enregistrer un changement de génération sur le trône royal: Abdullah Il a succédé à son père Hussein, et Mohammed VI à Hassan Il. Si ces deux fils ont hérité de lourdes charges de politique intérieure, ils ont affirmé immédiatement après leur accès au trône qu'ils ne trahiraient pas les desseins de politique extérieure de leurs pères si réputés au plan international. Entre-temps, un troisième homme semble se préparer à marcher dans les traces des pas de son père; en effet, le président syrien Hafez el-Assad pousse de plus en plus à l'avant-plan son fils de 34 ans, Baschar.

Ces derniers temps, il y a eu plusieurs allusions faites par le «Lion de Damas» à de meilleures dispositions de la Syrie à l'égard du processus de paix; elles n'étonnent pratiquement plus. Mais que Hafez el-Assad, qui, en février dernier, s'est fait réélire avec 99,98% des voix pour un cinquième septennat, fit dire par son fils, dans le magazine arabe «Al Wasat», que l'organisation clandestine fondamentaliste-chiite, le Hezbollah, arrêtera sa lutte contre Israël dès que les Israéliens évacueront la soi-disant zone de sécurité au Sud-Liban, cela a étonné, même doublement: en effet, en un premier temps, el-Assad voulait les deux - le Golan et le Liban... C'est un signal venant de Damas, non seulement en raison des dires du fils d'el-Assad, mais aussi parce qu'il put s'exprimer si ouvertement sur un thème particulièrement sensible en Syrie. Mais il y a, par exemple également ceci: il exige du nouveau gouvernement israélien des «signes d'un véritable miracle» pour la réalisation du processus de paix.

 

Hafez el-Assad, au pouvoir depuis 28 ans, mais devenu malade et affaibli entre-temps, prépare visiblement son fils à conduire la Syrie dans le prochain millénaire... Baschar, qui a fait des études d'ophtalmologie en Grande-Bretagne, a reçu une formation militaire complète comme colonel; il est considéré comme innovateur et spécialiste en informatique; il veut accorder un réseau de téléphones portables, d'internet et davantage d'industries privées, ce qui le rend plus attractif pour la jeune génération.

... Mais, ce qui est défavorable à Baschar, c'est que, selon la constitution, il ne pourra exercer les fonctions les plus hautes dans l'Etat qu'à l'âge de 40 ans, donc en 2005. C'est pourquoi, à Damas, on parle d'une administration collective intérimaire avec le vice-président Khaddam, dans laquelle Baschar aurait une place adéquate. Khaddam, comme partisan du président, appuie un traité de paix avec Israël.

... Mais el-Assad se trouve de plus en plus sous pression: en effet, le rapprochement israélo-palestinien progressif pousse la Syrie à l'isolement international. En outre, le président Hafez el-Assad et le président Yasser Arafat sont à couteaux tirés: tandis que le Syrien disait au Palestinien, à l'occasion de son 70e anniversaire, qu'il était le «fils de 60.000 putains et de 60.000 chiens», il s'adressa par ailleurs à son ennemi juré sioniste en ces termes: «La paix est un but élevé et une nécessité absolue pour la région et le monde.» Voilà ce que déclara dernièrement el-Assad dans l'ordre du jour adressé aux forces armées lors de la journée de l'armée.

... Le mot-clé en Syrie est «changement». Il implique un rapport étroit entre la pression pour le changement de la politique intérieure et le progrès du processus de paix.

... Quelques différentes que puissent encore être les positions, depuis qu'el-Assad et Ehud Barak ont affirmé leur disposition à reprendre les entretiens pour la paix, interrompus en février 1996 à Washington, ils ont rallumé l'espoir d'un règlement du conflit israélo-syrien. Barak aimerait mettre à profit le temps qui reste au président américain Bill Clinton à la Maison-Blanche pour parvenir à une paix globale avec les voisins d'Israël. Lui-même s'est donné un délai de douze mois. Le mauvais état de santé du président syrien l'incite à accélérer le mouvement. Une paix conclue par Assad avec Israël revêtirait tellement d'autorité qu'aucun de ses successeurs n'oserait y porter atteinte...

(AZ/LT, 28.8-1999)

 

A cela vient s'ajouter le fait que les USA exercent une forte pression pour que l'on parvienne à la paix. Il se fait aussi que l'UE s'implique toujours plus nettement dans le processus de paix. Ainsi, les 15 ministres de l'UE ont, lors d'une réunion exceptionnelle en mars dernier, fait une déclaration commune d'une rare unité de vue sur le processus de paix au Proche-Orient; ils y soulignent le droit qu'ont les Palestiniens d'avoir un Etat. En outre, il a même été question de l'internationalisation de Jérusalem, recommandée par l'UE.

La Parole prophétique biblique ne laisse pas planer le doute sur cette question: il y aura (vraisemblablement après l'enlèvement) une fédération d'Etats dans un Empire romain reconstitué (Dan. 2 et 7; Apoc. 13 et 17); de ce groupe de pays sortira un chef politique qui conclura une alliance avec Israël (Dan. 9, 27). Mais cette «paix» ne tiendra pas; elle sera vite brisée. C'est alors que s'abattra la grande tribulation sur Israël et sur le monde. Au lieu de la paix, il y aura des guerres dévastatrices - jusqu'au retour de Jésus, qui établira Son règne de paix millénaire. Sommes-nous déjà sur la voie de cette fausse paix?

N.L.

Appel de Minuit 12 / 1999

© Appel de Minuit

 

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