«Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: 'La mort a été engloutie dans la victoire' " O mort, où est ta victoire? 0 mort, où est ton aiguillon?" L'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» (1 Cor. 15, 51-57).
Lors d'un décès, on entend généralement ces expressions: «la fin de la vie», «une vie qui s'achève», «la vie qui cesse». Ou l'on dit encore: «Il (elle) ne vit plus.» Ne faudrait-il pas plutôt dire: «La mort a cessé»? Car, en fait, nous sommes tous en train de mourir. Nous vivons dans un monde qui se meurt. Tout est soumis à la précarité et à la mort. Dès sa naissance, l'être humain commence à mourir. La décrépitude, la maladie et la mort régissent notre terre depuis la chute dans le péché. Dieu avait dit: «Mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras,» ( Gen. 2, 1 7), et: «C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière» (Gen. 3, 19).
Depuis cette chute dans le péché, la mort a continuellement frappé l'humanité entière ainsi que la création; toute existence est assujettie au principe de la mort. Il est écrit en Romains 5, 12: «C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché.»
Il y a toujours des individus qui attendent la mort, atteints qu'ils sont par la maladie ou le grand âge. Nous lisons au Psaume 90, 10: «Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, et pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ... » Mais il arrive aussi que la mort frappe soudainement, comme un éclair dans un ciel serein: par exemple, une crise cardiaque, un tremblement de terre, un accident mortel. je pense à cette catastrophe ferroviaire survenue cette année en Allemagne: cent personnes y ont perdu la vie. Elles étaient pourtant montées dans ce train avec des projets bien concrets; leur destination: Hambourg. Elles se réjouissaient de revoir des conjoints, des enfants, des parents, des amis, des connaissances, qui les attendaient sur le quai de la gare. Peut-être certaines avaient-elles des affaires à traiter dans cette ville; elles étaient en déplacement pour leurs employeurs, et elles pensaient-. «J'espère que tout réussira!» Oui, on est monté dans ce train plein d'espoir! Mais ces gens ne savaient pas qu'ils n'arriveraient jamais. Trois secondes ont suffi pour, près de Eschede, précipiter cent personnes dans la mort!
Les êtres humains et les animaux sont assujettis à ce processus de mort; le restant du monde l'est également. Ecoutons Dieu déclarer par la bouche du prophète Esaïe: «Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre! Car les cieux s'évanouiront comme une fumée, la terre tombera en lambeaux comme un vêtement,» (Esaïe 51, 6). Il n'est dès lors pas étonnant qu'une sombre atmosphère enveloppe la nature elle-même, ainsi que nous le lisons dans le «Journal de Kassel» du 14.5.1998:
Rage de reproduction des forêts
L'administration des eaux et forêts de Kassel observe une explosion de floraison dans ses forêts. Le pollen des arbres parvient jusque dans les maisons de la ville.
Il est certain qu'une floraison intense peut être un signe de stress, auquel la forêt est exposée par des influences néfastes exercées par l'environnement. La production massive de ces fruits et de ces semences serait dans ce cas un signe que les arbres se sentent «menacés» dans leur existence.
Selon le garde forestier, cette floraison magnifique coûte aux arbres une telle dépense d'énergie qu'ils en sont affaiblis ...
Cette «attitude» des arbres me fait penser à Apocalypse 8, 7, où sont décrites les conséquences du jugement introduit par la première trompette: «Et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée.,»
De même, le mers sont mises en péril partout dans le monde. Un grand journal américain a posé cette question: «Connaîtrons-nous une destruction réellement épouvantable et d'une grande ampleur sociale, l'effondrement de tout un continent et pas seulement des fleuves «malades», mais aussi des océans morts?» Et là m'est venu à l'esprit le jugement de la deuxième trompette: «Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer; et le tiers de la mer devînt du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt.» (Apoc. 8, 8-9).
En prenant connaissance de toutes ces choses, un profond soupir sort de notre poitrine: Quand la mort cessera-t-elle enfin? N'y a-t-il donc aucune lumière dans les ombres de la mort? Il y en a une, une seule! Un cri net retentit à travers le monde de la mort, une merveilleuse puissance brise celle de la mort. Nous lisons en 2 Timothée 1, 10:
- «.. et qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Evangile,» (version Segond).
- «.. mais qui a été manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'Evangile,p (version Darby).
- «.. mais il nous l'a manifestée maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ. Car Jésus-Christ a mis fin au pouvoir de la mort et, au moyen de la Bonne Nouvelle, il a révélé la vie immortelle,# (version français courant).
Jésus a dès maintenant mis fin à la mort; le jour de la résurrection et de l'enlèvement sera manifesté ce qui est déjà présentement valable pour tous ceux qui croient en Jésus. A cet égard, nous nous proposons de considérer ces trois points:
- Jésus vit !
- Le secret de la résurrection
- La plus grande victoire dans l'histoire du monde
Jésus vit !
Pour la chrétienté, il est de toute importance que Christ soit ressuscité d'entre les morts ou non. Son existence dépend de cette résurrection. Si le Seigneur n'est pas ressuscité, toute la foi chrétienne s'écroule. La première Epître aux Corinthiens rejette cette position. Au chapitre 15, Paul s'emploie à asseoir et à prouver sa thèse. Il écrit au verset 17: «Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine ... » (cf. v. 12-19).
Je me propose, par les citations suivantes, de prouver la réalité de la résurrection de Jésus:
1. L'information biblique
Pendant Sa vie, le Seigneur a affirmé en diverses occasions qu'Il mourrait et ressusciterait. Ainsi, par exemple: «Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit.- 'Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira. Car il sera livré aux païens; on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir; et le troisième jour il ressuscitera. ' Mais ils ne comprirent rien à cela; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens» (Luc 18, 31-34).
Source sûre, la Bible affirme qu'après Sa mort et Sa résurrection, Jésus a été vu de Ses disciples et d'autres personnes pendant quarante jours. Ainsi, Luc le médecin l'a écrit dans son Evangile ainsi que dans les Actes des apôtres comme docteur responsable qui ne pose un diagnostic qu'après avoir soigneusement pesé le pour et le contre. Nous lisons dans l'introduction à cet Evangile: «Il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus» (Luc 1, 3-4). Quant à la résurrection de Jésus, il écrit entre autres: «Après qu'il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu» (Actes 1, 3). D'autres traduisent ce membre de phrase: «il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves.» par «avec plusieurs preuves assurées», «en le leur prouvant de bien des manières».
Inspiré par l'Esprit Saint, Paul également s'est insurgé contre la thèse selon laquelle Jésus n'est pas ressuscité des morts: «Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts?» (1 Cor. 15, 12). Dans ce chapitre, il rapporte comment, après Sa résurrection, le Seigneur est apparu à Pierre et ensuite aux autres apôtres (v. 5.7). Et il écrit aux versets ô et 8: «Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants (et lesquels pouvaient être interrogés) ... Ensuite, il est apparu à Jacques ... Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi,» (v. 6-8). Et Pierre d'informer ses lecteurs«.. ayant été témoins oculaires de sa majesté») (1 Pierre l, 1 6). Et l'apôtre Jean d'écrire au sujet de Jésus-Christ: «Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi (1 Jean 1, 1-3).
2. L'information historique
C'est un fait prouvé bibliquement et historiquement: le tombeau de Jésus était vide et Son cadavre n'a pas été retrouvé. Même les adversaires de Christ n'ont pas nié que Sa tombe était vide et que Son corps était introuvable. Le fait même que les soldats de la garde romaine furent soudoyés afin qu'ils déclarent que le cadavre avait été dérobé, prouve clairement qu'il n'était plus là et que le grand sacrificateur et les anciens en étaient extrêmement troublés (Matth. 28, 11-13).
Dans son livre «Cela, je ne puis le croire», Josh McDowell écrit à la page 61: «Il est heureux que la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts soit un des événements les mieux établis du monde antique.» Ni Bouddha, ni Mahomet, ni Confucius, ni personne d'autre - excepté Jésus-Christ, le plus humble de tous ne purent annoncer à l'avance qu'ils ressusciteraient des morts.
Frank Morrison était un journaliste agnostique (l'agnosticisme = doctrine philosophique théologique qui rejette la connaissance rationnelle du Divin ou du surnaturel). Il se proposait d'écrire un livre dans lequel il voulait nier la résurrection de Christ. Après de longues recherches, il changea d'opinion et se mit à croire en Jésus. Par la suite, il rédigea un livre intitulé «Qui a déplacé la pierre?» (disponible en anglais seulement), qui établit la résurrection du Seigneur. Et il déclara qu'il avait été contraint par la simple force des circonstances à écrire cette oeuvre (extrait de «Cela, je ne puis le croire», Josh McDowell, pages 62-63).
3. L'information logique s'appuyant sur des indices
Des gens connaissant l'affaire en sont venus à la conclusion suivante:
a) Les Romains n'avaient aucune raison de voler le cadavre de Jésus, car ils avaient intérêt à maintenir la province juive aussi calme que possible. Dérober le corps de Christ aurait été totalement à l'encontre de ce désir. Ils avaient donc accepté de mettre une garde devant le tombeau (Matth. 27, 62-66).
b) Les Juifs religieux étaient tout aussi intéressés à ce que le cadavre de Jésus ne disparaisse pas. Craignant cette éventualité, ils souhaitaient placer une garde devant le tombeau (Matth. 27, 62-66).
c) Les disciples de Jésus n'avaient non plus aucune raison d'enlever le corps. Cela n'aurait en rien servi leur doctrine. Eux-mêmes avaient eu au début bien des difficultés à croire à la résurrection du Seigneur (Marc 16, 14; Luc 24, 11). De plus, ces questions viennent se poser: Auraient-ils été disposés à mourir pour quelque chose dont ils savaient qu'il s'agissait d'une tromperie ? N'auraient-ils pas dû confesser tôt ou tard que tout avait été inventé? Ils avaient cette certitude: Christ est ressuscité! Ils répandirent un message qui, dans leur doctrine, attribuait la plus grande valeur à la vérité.
Il ne peut donc en être qu'ainsi: Jésus est réellement ressuscité des morts; l'apôtre Paul en témoigne: «Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures; qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures,» (1 Cor. 15, 3-4). Si telle n'avait pas été la vérité, Paul n'aurait pas fait état du mystère de l'enlèvement à la fin de son argumentation sur la résurrection de Jésus. C'est comme si son propos était de dire: «Non seulement Jésus est ressuscité des morts et non seulement il y a une résurrection des morts, mais il y a aussi quelque chose de plus merveilleux», à savoir: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles; et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalités (1 Cor. 15, 51-53).
Quand la mort des membres de l'Eglise du Seigneur cessera-t-elle enfin? Quand Jésus reviendra, les transmuera et les enlèvera vers Lui!
«Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et lés morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 51-52).
Le mystère de la résurrection
Dans la Bible, un mystère est une vérité restée cachée, que l'homme ne peut saisir par son intelligence, mais que Dieu révèle au moment voulu (Ephés. 3, 5). Le Nouveau Testament compte au moins treize grands mystères qui nous sont dévoilés. I!un d'eux est celui de l'enlèvement que nous trouvons dans ces passages remarquables
Il y a une résurrection d'entre les morts «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 51-52). Il est très important de noter que l'apôtre, en parlant de cette résurrection, de ce changement, utilise le pronom «nous», signifiant par là que ce qui est écrit ici ne concerne que les croyants en Jésus, qui, dès lors, font partie de l'Assemblée (cf. 1 Thess. 4, 13-18). «Nous», non pas les autres, qui resteront dans la tombe pour ressusciter au jour du jugement dernier et être condamnés à la damnation éternelle (Apoc. 20, 11-15). Ce «nous» concerne ceux qui ressusciteront d'entre les morts pour la vie éternelle, un événement qui se produira au moins mille ans avant la seconde résurrection (Luc 14, 14; Matth. 17, 9). La Bible fait donc état d'une première et d'une deuxième résurrection. Et elle déclare heureux ceux qui auront part à la première résurrection, car la seconde mort n'aura aucun pouvoir sur eux (Apoc. 20, 5-6).
Sept groupes de personnes participeront à cette première résurrection. Paul écrit que tous revivront en Christ, mais chacun en son propre rang (1 Cor. 15, 22-23). Ce mot «rang» (en grec: tagma) vient du langage militaire; il est utilisé pour des troupes différentes en importance: division, bataillon, unité. Voyons ces sept catégories de personnes ayant part à la première résurrection:
1. La résurrection de Christ comme prémices. (1 Cor.15,23).
2. La résurrection des saints à Jérusalem, après celle de Jésus (Matth. 27, 50-53).
3. La résurrection de l'Eglise (1 Thess. 4, 16-18; 1 Cor. 15, 51-53).
4. La résurrection des deux témoins lors de la grande tribulation (Apoc. 11, 11-12).
5. La résurrection des martyrs qui viendront de la grande tribulation et revivront pour le règne millénaire (Apoc. 20, 4).
6. La résurrection des croyants de l'Ancien Testament au retour du Seigneur (Dan. 12, 1-2; Esaïe 26, 19-21).
7. La résurrection des saints du règne millénaire, morts pendant cette période (Esaïe 65, 20), et qui entreront sur la nouvelle terre de Dieu (Apoc. 21, 1.22-27).
A mon sens, la première résurrection, qui se fera en sept étapes, est annoncée prophétiquement dans l'Ancien Testament:
- Par l'histoire du général syrien Naaman, qui était lépreux. Une image du péché et de la mort. De la bouche d'une très jeune esclave juive, il apprit qu'il pourrait trouver la guérison chez le prophète habitant en Samarie. Porteur d'une lettre de recommandation du roi de Syrie, il se rendit donc chez le roi d'Israël. Celui-ci, après avoir lu l'écrit, s'écria désespéré: «Suis-je Dieu pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre?» (2 Rois 5, 7). Avec sa suite, Naaman alla alors chez le prophète Elisée, qui lui ordonna par son serviteur de se plonger sept fois dans le Jourdain (v. 1 0) - ce que fit finalement le général pour être enfin guéri de sa lèpre (v. 14). Que voilà une belle image de la résurrection en sept étapes d'entre les morts!
- En Lévitique 14, 4-7, il est fait mention de deux oiseaux pour une complète guérison d'un lépreux. Un de ces oiseaux devait être égorgé et l'autre trempé dans le sang de la bête sacrifiée pour qu'il serve à asperger sept fois le malade. On laissait ensuite s'envoler dans les champs l'oiseau vivant. Assurément, un type de la mort, de la résurrection et de l'ascension de Jésus et aussi de la résurrection en sept étapes dans le Nouveau Testament! - Quand le prophète Elisée ressuscita le fils de la Sunamite, il est dit: «L'enfant éternua sept fois et il ouvrit les yeux) (2 Rois 4, 35).
Tous ne mourront pas «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés» (1 Cor. 1 5, 5 1). Le mystère consiste en ceci: si les croyants en Jésus ne mourront pas tous, tous seront cependant changés. Ce changement se fera lors de l'enlèvement, quand les enfants de Dieu encore vivants seront arrachés à cette terre pour s'en aller à la rencontre du Seigneur dans les airs. La notion de l'enlèvement figurait déjà dans l'Ancien Testament. Mais que tous ne mourraient pas, cela n'est révélé qu'ici.
Par le mensonge des ovnis, le diable prépare l'humanité en vue du jour de l'enlèvement. Des gens versés dans l'ésotérisme et l'occultisme répandent dès aujourd'hui le conte selon lequel de nombreuses personnes vivantes disparaîtront de la surface de la terre, enlevées qu'elles seront par des «vaisseaux@) pour être «rééduquées» sur une autre planète. Absolument blasphématoire quant à la transmutation et à l'enlèvement de tous les vrais croyants en Jésus!
La totalité de l'Église sera enlevée après résurrection ou transmutation «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés» (1 Cor. 15, 51). Ce petit mot «tous» indique clairement qu'il n'y aura pas d'enlèvement d'une soi-disant élite ou d'enlèvement partiel; tous les croyants seront changés. Ce «tous» inclut donc chaque croyant et n'en exclut aucun.
N'est-il pas remarquable que la doctrine de l'enlèvement ait été précisément révélée aux Corinthiens? Ils formaient une assemblée qui, bien que possédant de nombreux dons, étaient de disposition mondaine; elle tolérait l'idolâtrie et la fornication. Quelques-uns de ses membres prenaient même la Cène en étant saouls, ce qui était vraiment scandaleux. Pourtant, inspiré par l'Esprit Saint, Paul écrit aux croyants de Corinthe: «Nous ne mourrons pas tous mais tous nous serons changés.» Ainsi donc, tous les croyants en Jésus seront changés (ressuscités ou transmués) lors de l'enlèvement, même si, à ce moment-là, ils ne seront pas en étroite communion avec leur Seigneur (2 Cor. 5, 1 0; voir aussi 1 Cor. 3, 11-15). Pour la première fois l'Eglise sera alors dans sa totalité pour voir Jésus-Christ, son Sauveur et Seigneur, tel qu'Il est (1 Jean 3, 2).
La chronologie de l'enlèvement L'enlèvement ne se fera pas peu à peu; il se produira en une seconde: «En un instant, en un clin d'oeil» (1 Cor. 15, 52). En grec, cette expression «en un instant» signifie «en un atome», c'est-à-dire l'espace de temps le plus court. Les mots «en un clin d'oeil» se rapportent au mouvement d'une paupière, à un moment très fugitif.
Au temps de la dernière trompette L'enlèvement se produira «.. à la dernière trompette ... » (1 Cor. 15, 52). Il s'agit ici de la trompette de Dieu, identique à celle de 1 Thessaloniciens 4, 1 6. Dans son «Manuel de la prophétie biblique», Arnold Fruchtenbaum a écrit:
Tout cela doit arriver «au temps de la dernière trompette». Ceux qui situent l'enlèvement au milieu et au temps de la tribulation veulent identifier cette trompette avec la septième trompette de l'Apocalypse. Mais la chose ne peut être envisagée ici; quand Paul écrivit la Première Epître aux Corinthiens, l'Apocalypse de Jean n'existait pas encore. Les Corinthiens ne savaient donc rien des sept trompettes. Mais lorsque Paul leur paria de la septième trompette, ils comprirent de quoi il s'agissait. Ils ne connaissaient que les trompettes de l'Ancien Testament, en particulier celles des cérémonies. La dernière trompette concerne la fête des trompettes et la coutume juive de la faire retentir chaque année en cette circonstance. Dans le cadre de la cérémonie, on donnait plusieurs brefs signaux par des trompettes, lesquels se terminaient sur une note tirée en longueur (en hébreu: tekiah gedolah, le «grand son des trompettes»). C'est ce que Paul entend par la dernière trompette; il veut ainsi signifier que l'enlèvement sera l'accomplissement de la fête des trompettes.
Ce qui se passera alors «La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés» (1 Cor. 15, 52). Les morts ressusciteront pour l'immortalité. Le corps que nous avions auparavant et qui était soumis à la mort, sera alors immortel. La mort aura cessé. Et les croyants encore vivants seront transmués pour devenir immortels.
La différence entre la résurrection et la transmutation «Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité» (1 Cor. 15, 53). Cette parole concerne le corps de ceux qui sont morts en Christ. Ils recevront un corps glorieux semblable à celui du Seigneur Jésus, cessant dès lors d'être passager.
Cette expression «il faut» est d'une grande portée. Bien que de nombreux corps se seront trouvés des centaines d'années dans la tombe ou qu'ils auront été brûlés ou jetés au fond des mers, il faut que la chose se produise: aucun ne restera en arrière, tous ressusciteront. La voix du Seigneur Jésus les appellera tous: «En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même» (Jean 5, 25-26). Et en 1 Corinthiens 15, 25, il est écrit: «Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.» Parce que la victoire du Seigneur Jésus est si grande, Il doit régner. D'où cette parole prophétique du Psaume 6, 1 1: «Tous mes ennemis sont confondus, saisis d'épouvante; ils reculent, soudain couverts de honte.» Quel est l'ennemi le plus grand et le plus dangereux pour l'homme? C'est la mort! Mais elle-même devra céder devant la puissance de Jésus: «Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort» (1 Cor. 15, 26).
Au sujet de la transmutation des croyants, j'ai trouvé une autre traduction très exacte du Psaume 6, 11: «Tous mes ennemis seront honteux et fort troublés; ils s'en retourneront, ils seront confus en un moment» Et nous lisons en 1 Corinthiens 15, 5 1 52: «Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant ... »
Que ressentiront les croyants lors de la transmutation et de l'enlèvement, quand ils seront soudainement délivrés de leur corps de mort? Ils seront comme quelqu'un qui fait un rêve merveilleux devenant réalité: «Quand l'Eternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve» (Ps. 126, 1). Je pense ici à une bien faible illustration: la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989. Ce fut alors le tout grand événement mondial dont tous les médias s'emparèrent. Pensez donc: des centaines de milliers de gens purent passer de l'Est à l'Ouest; ils étaient comme ceux qui rêvent. Quelle joie inconcevable pour les membres de l'Eglise au moment de la résurrection, de la transmutation et de l'enlèvement!
La deuxième partie de 1 Corinthiens 15, 53: «Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité» se rapporte aux croyants qui seront encore vivants quand le Seigneur ressuscitera les «morts en Christ». Ils seront transmués pour revêtir en un instant un corps immortel, non soumis à la mort. Alors se réalisera Philippiens 3, 20-21: «Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera le corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.»
La plus grande victoire dans l'histoire du monde
«Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. 10 mort où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?' L'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» (1 Cor. 15, 54-57).
Ces versets nous montrent que Jésus-Christ est et reste le seul grand «Maître du monde». Il est Celui que Ses disciples ont appelé Maître. Il est Celui qui a dominé le péché, la loi, le monde, la mort et le diable. Sa victoire n'est pas éphémère; Sa gloire retentira d'éternité en éternité. Napoléon a écrit un jour: «Avec toutes mes armées et mes généraux, je n'ai pas pu, ne serait-ce qu'un quart de siècle, soumettre un seul continent à ma volonté. Mais ce Jésus, sans la force des armes, est vainqueur de peuples et de cultures pour des millénaires.» (extrait de «Streng vertraulich» - «Strictement entre nous» de Peter Fischer). Toutes les victoires de ce monde passent, toute gloire se ternit, toute idole pâlit. Mais le triomphe de Jésus demeure et va vers un sommet. Si, déjà dans le ciel, il y a de la joie pour un pécheur qui se repent (Luc 15, 7), quel triomphe ce sera quand, conséquence de la victoire de Christ à Golgotha, tous les croyants de tous les temps seront appelés au ciel et que les myriades de sauvés par grâce entreront dans la gloire!
Il y a ceci de merveilleux dans la victoire de Jésus: Il ne l'a pas remportée pour Lui seul, mais Il en fait profiter tous ceux qui le désirent: «Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» (1 Cor. 15, 57). «Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde» (Jean 16, 33). Ce que Jésus-Christ a accompli sur la croix du Calvaire, ce qu'Il a réalisé par Sa mort et Sa résurrection, tout cela nous est donné.
Jésus-Christ a englouti la mort dans la victoire «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: 'La mort a été engloutie dans la victoire» (1 Cor. 15, 54). La mort cessera donc enfin pour ceux qui croient en Jésus: elle sera contrainte de rendre le corps de chacun de ceux qui Lui appartiennent; elle est vaincue par la puissance de Christ à Golgotha. Face à cette force, la mort, la tombe, la corruptibilité et la mortalité perdent leur pouvoir.
Il a enlevé à la mort son aiguillon «O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?» (1 Cor. 15, 55). Cette promesse prophétique figurait déjà en Osée 13, 14, 800 ans avant Jésus-Christ. Bon nombre d'exégètes considèrent que ce verset tournera la mort en dérision quand les croyants décédés ressusciteront et s'en iront à la rencontre du Seigneur en l'air. A la croix, Jésus a arraché à la mort son aiguillon. Comme une abeille qui pique perd son dard et en meurt, la mort a frappé Jésus sur la croix et elle a perdu son pouvoir.
Il a maîtrisé la loi et apporté la rémission des péchés «L'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi» (1 Con 15, 56). La loi est la puissance du péché. Elle condamne le pécheur et prononce un jugement de damnation. Mais Jésus a accompli la loi à notre place. Parce qu'Il n'avait jamais péché, Il a pu prendre sur Lui nos iniquités. Il a ainsi obtenu le pardon pour tous ceux qui croient en Lui. Grâce à Lui, nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce.
Cette victoire sur la mort est donnée à quiconque veut la recevoir «Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!» Au cours d'une interview, momentanément interrompue, une star de football américain a magnifié la force du nom de Jésus:
Après une lourde défaite subie par son équipe «Philadelphia Eagles», Reggie White s'entendit poser cette question par un reporter: «Que pensez-vous de cette défaite?» White, une véritable montagne de muscles, se retourna et répondit: «Jésus est encore et toujours le Seigneur.» Le reporter ferma immédiatement son micro et les autres journalistes leurs carnets de notes - ces gens des médias laissèrent White seul. Mais celui-ci leur cria: «N'est-ce pas diabolique? Quelqu'un fait mention de Jésus, et tous s'enfuient!» Les journalistes revinrent sur leurs pas et continuèrent l'interview.
Ne fuyez surtout pas Jésus! Retournez à Lui! En Son Fils bien-aimé, Dieu vous donne tout - acceptez ce Don des dons! Celui qui Lui appartient dès ici-bas sera aussi à Dieu dans et pour l'éternité. Quiconque est dès maintenant dans la mort de Jésus vivra éternellement avec Lui.
Réfugiez-vous complètement en Christ, le Vainqueur de Golgotha: près de Lui, vous serez débarrassé de toutes les ombres de votre passé de péchés! Le psalmiste s'est écrié: «Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! A l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge»(Ps.36, 8; cf également Ps. 17, 8; 91,1-2; Cant. 2, 3). Et il est écrit en Osée 14, 7: «Ils reviendront s'asseoir à son ombre.»
(Factum No 6/1998).
NORBERT LIETH
Appel Minuit 09-98
Appel Minuit 10-98