Quand le Seigneur viendra-t-il ?
Le temps de la fin: l'heure de Dieu ou l'oeuvre de personnes détraquées?
Le monde va-t-il sombrer le 31 décembre 1999? Ou cela se passera-t-il seulement le 1er janvier 2000? Le début du nouveau millénaire nous offre un tas de prédictions sur la toute proche fin des temps. Il y a même des chrétiens qui se lancent dans de telles spéculations. Pourtant, la Bible nous l'interdit: «Le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas», a dit le Christ (Matth. 24, 44). Il viendra «comme un voleur., lisons-nous dans le dernier livre de la Sainte Ecriture (Apoc. 3, 3). Mais la raison nous oblige à lutter contre le danger d'une apocalypse mise en scène par des hommes, contre la volonté de Dieu.
Ce danger est actuellement plus grand qu'à l'époque de la guerre froide, lorsque l'instinct de conservation des puissants protégeait le monde d'une catastrophe nucléaire. Un tel instinct, cependant, fait souvent défaut à des terroristes religieux. De ce fait, des spécialistes à Genève, New York et La Haye - dans les sièges de l'ONU et d'autres organisations internationales tiennent sérieusement compte de l'éventualité que des fanatiques de ce genre essaient de provoquer la fin des temps parce que se croyant «appelés par Dieu» à cet effet.
Pas de fiction
Une des préoccupations principales du gouvernement des Etats-Unis et de celui de beaucoup d'autres pays est le danger que des terroristes mettent la main sur des armes chimiques ou biologiques de destruction massive, que ce soit pour punir la «société dépravée» ou pour contraindre les dirigeants à n'importe quelles concessions.
«Plus nous nous approchons du nouveau millénaire, plus cette probabilité devient grande», disait récemment un chargé d'affaires accrédité auprès de l'«Organisation pour la prohibition des armes chimiques» (OPCW), à La Haye. «Pendant la guerre froide, nous nous sommes demandé si de telles armes seraient jamais utilisées. Aujourd'hui, nous nous demandons à quel moment cela se fera.»
En clair, cela signifie qu'un jour d'été où il fait un calme plat, un quelconque quidam peut à l'heure de pointe libérer une grande quantité de cyanogène dans une ville comme New York ou Francfort-sur-le-Main. Des dizaines de milliers de gens connaîtraient une mort atroce. Mais il y a pire: la nuit, un terroriste survole Washington dans un avion de tourisme et y répand une centaine de kilos de l'arme biologique Anthrax, dont les bacilles se multiplient rapidement dans le corps de personnes et d'animaux et provoquent chez des millions de gens des hémorragies internes mortelles.
Un tel scénario est loin d'être imaginaire. Il figure dans une étude du gouvernement américain et a été publié au début de cette année par le magazine «Foreign Affairs», la plus importante revue de politique étrangère du monde. Dans cette revue, le professeur
Richard K. Betta, directeur de l'Institut pour l'étude de la guerre et de la paix de l'université Columbia à New York, a signalé qu'un tel événement provoquerait un changement radical de la société jusqu'alors libre: «Supposons qu'une secte secrète radicale islamique tue 10.000 personnes à l'aide d'une bombe biologique, puis publie un communiqué disant qu'elle continuerait à répéter cette action jusqu'à ce que le gouvernement satisfasse à ses exigences. Dans un tel cas, notre société aurait une réaction de panique. Tous les Américains d'origine arabe seraient aussitôt enfermés dans des camps de concentration, à l'instar des citoyens américains d'origine japonaise lors du début de la Deuxième Guerre mondiale.» (Abendland)
En réalité, Dieu seul connaît le moment de la seconde venue de Jésus. Dans les Actes des Apôtres 1, 7, le Seigneur dit: «Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.»
Nous devons faire une distinction très nette entre le fait, l'hypothèse et la spéculation. Le fait est que Jésus reviendra. L'hypothèse est qu'Il reviendra très bientôt. La spéculation, quant à elle, serait de dire quand Il reviendra, par exemple en l'an 2000.
Nombreux sont ceux qui, dan notre siècle, ont fait de savants calculs afin de fixer la date d l'avènement de Jésus. Ils ont ainsi précisé des jours ou des années pour l'enlèvement. Mais tous s sont grossièrement trompés.
Malgré tous ces calculs erronés dans le passé, beaucoup d commentateurs bibliques et d chrétiens très sérieux constatent - sans qu'ils puissent pour autant donner une date exacte - que de nuages noirs s'amoncellent au-dessus de l'histoire de l'humanité Nous vivons actuellement dan une société qui ne peut être comparée à nulle autre dans le passé. Il se passe des choses dans notre monde, qui nous font clairement penser à l'avènement imminent d Jésus. Les signes de la fin de temps montrent quel est le dernier grand objectif de l'histoire de l'humanité.
Le peuple juif a regagné son propre pays pour accueilli d'abord l'Antichrist. puis pour être conduit à la rencontre du Seigneur qui revient. Des promesses séculaires touchent ainsi à leur accomplissement ultime (Jér. 24, 6-7). situation au Moyen-Orient devient dramatique. L'appel à la paix et la sécurité ne se limite plus à 1 situation actuelle dans cette région, mais il s'étend au monde entier (1 Thess. 5, 3).
Nous vivons à une époque où une seule heure suffit pour anéantir la terre entière. Le scénario apocalyptique se dessine aujourd'hui de mieux e mieux dans tous les domaines, e il devient de plus en plus vraisemblable. On est en train de construire un réseau économique auquel personne ne peut plus échapper; mais il est possible que ce réseau s'effondre d'un coup. Aujourd'hui déjà, une crise qui surgit à un endroit quelconque de notre globe ébranle le monde entier (cf. Apoc. 18, 1 Oss). Les catastrophes environnementales ont atteint des envergures et des intensités effrayantes; elles deviennent de plus en plus dramatiques et se succèdent à des intervalles toujours plus courts (Luc 21, 25ss). Infidélité à Dieu et aux vérités bibliques devient de plus en plus évidente et incomparablement radicale.
Quelqu'un a fait remarquer: «Les gens connaissent actuellement si peu de vérités bibliques qu'ils vivent leur vie comme si Dieu n'existait pas» (cf. 2 Thess. 2, 3; 2 Tim. 3, 1 ss). Dans le domaine de l'occultisme, l'enfer s'est déchaîné: les médias, le cinéma et la télévision enfoncent les gens dans le tonneau immonde de l'occultisme et les inondent de séries de science-fiction.
Alexandre Soljenitsyne disait: «Les puissances du mal ont commencé leur offensive décisive» (cf. 2 Thess. 2, 9; 1 Tim. 4, 1). Ces derniers temps, même le monde Iaïque (séparé de Dieu) est de plus en plus enclin à croire que nous nous approchons de la fin du monde. Le temps semble basculer vers un sinistre coucher de soleil et notre monde ne voit absolument pas le «bout du tunnel» bien au contraire!. Mais les enfants de Dieu ne doivent nullement se laisser décourager. Dans la foi, la lumière brille au bout du tunnel pour eux: Jésus revient. Dans 2 Thessaloniciens 1, 10, nous lisons en effet: «.. lorsqu'il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage auprès de vous a été cru.». En attendant, nous devons profiter du temps qui nous est donné pour accomplir notre tâche: gagner des âmes pour le Seigneur et préparer Son Eglise. En outre, nous possédons la Parole prophétique; et nous avons intérêt à la considérer comme une lumière qui brille dans un lieu obscur (2 Pierre 1,19).
N.L.
Appel de Minuit 01 / 1999