Que nous réserve l'année 1988 ?
Cette question nous préoccupe tous et, pour autant que nous croyions en Jésus-Christ, nous espérons vivement Son retour cette année. Nous souhaitons que la promesse du Seigneur en Esaïe 63, 4b: «... l'année de mes rachetés est venue», s'accomplisse très bientôt. L'année 1988 sera sans doute aussi une année de jugements de Dieu, terribles comme jamais auparavant. C'est ce qui ressort du verset 4:
«Car un jour de vengeance était dans mon coeur, et l'année de mes rachetés est venue». Nous voyons ici la dialectique divine (à ce sujet voir AM avril 88). En Esaïe 61, 2, nous trouvons le parallèle exact dans le sens inverse:
«... pour publier une année de grâce de l'Eternel, et un jour de vengeance de notre Dieu; pour consoler tous les affligés ... ». Pourquoi cette suite inversée? Le verset 1 de ce chapitre 61 est absolument significatif. «L'esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, car l'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ... ». Cette déclaration prophétique d'Esaïe se rapporte au Seigneur Jésus, et à Sa première venue. Huit cents ans plus tard, Il en parle Lui-même à la synagogue de Nazareth. Nous lisons en Luc 4, 16-21:
«Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit: L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie».
L'année «de grâce» a commencé lors de la première venue du Seigneur et prendra fin lors de Sa seconde venue. Voici une question brûlante:
Cette «année de grâce» s'accomplira-t-elle en 1988?
Le Seigneur reviendra-t-Il cette année? D'abord, nous constatons que le temps passe plus vite! Ce n'est pas une illusion, c'est une réalité. Nous venons de fêter Noël - et bientôt, ce sera de nouveau Noël. Le phénomène s'explique par le fait que le Dieu éternel agit dans le temps particulièrement aujourd'hui! Ainsi, le temps est comme englouti par l'éternité. Du reste, le SEIGNEUR Lui-même fait déjà allusion à cette caractéristique inexplicable de la fin des temps, en Esaïe 60, 22, lorsqu'Il dit:
«Le plus petit deviendra un millier, et le moindre une nation puissante. Moi, l'Eternel, je hâterai ces choses en leur temps». Par là, le Seigneur donne une description concrète de ce symptôme, qui, dans notre contexte, concerne le rétablissement d'Israël. Le développement de ce peuple choisi par Dieu s'effectue à une telle rapidité du point de vue spirituel et éternel, que l'homme moderne ne peut plus suivre. Sa réaction est alors de courir, de se dépêcher, voire s'enfuir devant le Dieu éternel, insaisissable qui, en accomplissant de nos jours Sa parole éternelle, agit avec efficacité dans l'histoire du monde. Nous lisons en Nombres 23, 19:
«Dieu n'est point un homme pour mentir, ni fils de l'homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t-il Pas?» Or, si Dieu accomplit aujourd'hui ce qu'Il a prédit il y a des siècles, voire des millénaires, n'entrez pas dans la course folle de l'homme moderne, toujours plus pressé. Allez au même pas que le Seigneur, obéissant à la parole d'Esaïe 52, 11-12:
«Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d'impur! Sortez du milieu d'elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Eternel!» - c'est précisément aujourd'hui, en 1988, que la sanctification et la purification sont urgentes - «ne sortez pas avec précipitation, ne partez pas en fuyant; car l'Eternel ira devant vous, et le Dieu d'Israël fermera votre marche».
Il nous faut aujourd'hui entrer dans ce que Dieu est en train de faire
Le Seigneur déclare en Esaïe 46, 13:
«Je fais approcher ma justice: elle n'est pas loin; et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai mon salut à Sion, et ma gloire sur Israël». La nature même, la végétation en Israël nous enseignent que Dieu agit aujourd'hui de façon accélérée. Il est écrit, en Jérémie 1, 11 - 12:
«La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: Que vois-tu, Jérémie? Je répondis: Je vois une branche d'amandier. Et l'Eternel me dit: Tu as bien vu; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter».
Une note explicative concernant l'amandier nous apprend que le mot amandier est le symbole, en hébreu, de la vigilance et de l'activité. On sait qu'au printemps l'amandier est le premier à fleurir de tous les arbres, ce qui rejoint la signification de ce mot en hébreu: «Etre vigilant».
Le Seigneur veille vraiment sur Sa parole, et IL se hâte de l'exécuter. C'est ce que nous voyons aujourd'hui, entre autres, aussi aux amandiers qui refleurissent. Récemment on pouvait lire dans le «Jerusalem Post» que l'année dernière en Israël, les amandiers étaient en fleurs deux mois (!) plus tôt que d'habitude, à cause de la température inhabituelle. Ainsi, si la parole mentionnée plus haut nous permet de discerner ces choses, les agissements de Dieu dans Sa création, tout comme les notes explicatives précitées à ce sujet, nous aident aussi à les distinguer clairement.
Des parallèles indéniables entre Jésus et Israël
Il y a quelque temps, à la salle de Sion, nous avons médité sur les tentations de Jésus par Satan (voir AM mars 88). Leur signification prophétique peut indiquer entre autres, l'année 1988. On ne saurait s'y méprendre, car elles sont d'actualité brûlante. Matthieu et Luc décrivent les quarante jours et les quarante nuits de Jésus dans le désert comme une préparation à la première tentation. La tentation elle-même semble s'être déroulée en un seul jour. Immédiatement après, Jésus-Christ, le vainqueur, commença Son ministère comme Messie d'Israël. Nous lisons en Marc 1, 15:
«Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle». Voilà donc les paroles de Jésus après son jeûne de quarante jours dans le désert et ses tentations sataniques.
En pensant que tous les deux, le Seigneur Jésus et Israël, sont appelés «serviteurs de l'Eternel», il n'est pas difficile de constater, prophétiquement, des parallèles entre le Messie et Son peuple. Car, comme le Seigneur a été tenté par le diable après quarante jours dans le désert, Israël aussi se trouvera dans une situation semblable. C'est pourquoi, le 14 mai de cette année, où Israël aura été tenté pendant quarante ans dans le désert des peuples, un délai déterminant pour les nations touchera sans doute aussi à sa fin. Nous avons la tendance de croire que les quarante ans depuis la création de l'Etat d'Israël le 14 mai 1948 était un délai pour Israël. Il n'en est pas ainsi, cependant. Pour Israël, il s'agit au contraire d'un commencement! Ces quarante années sont plutôt la fin d'un délai pour les nations, exactement comme à l'époque où Israël dut subir, par décision divine, les tentations dans le désert pendant quarante ans. En Deutéronome 8, 2-3, nous trouvons un parallèle étrange par rapport à Jésus, lorsque Moïse dit au peuple d'Israël:
«Souviens-toi de tout le chemin que l'Eternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel». Ces dernières paroles ont été la réponse de Jésus à Satan lorsque ce dernier le tentait après quarante jours de jeûne dans le désert (Mt. 4, 4). Ici, le parallèle prophétique ressort nettement (Jésus 40 jours - Israël 40 ans). A la suite de ces quarante ans de tentations divines pour Israël, la fin irrévocable des nations d'alors était arrivée. C'est ce qu'exprime avec beaucoup d'évidence le cantique de Moïse en Exode 15, 13-16:
«Par ta miséricorde, tu as conduit, tu as délivré ce peuple; par ta puissance tu le diriges vers la demeure de ta sainteté. Les peuples l'apprennent, et ils tremblent; la terreur s'empare des Philistins; les chefs d'Edom s'épouvantent; un tremblement saisit les guerriers de Moab; tous les habitants de Canaan tombent en défaillance. La crainte et la frayeur les surprendront; par la grandeur de ton bras ils deviendront muets comme une pierre, jusqu'à ce que ton peuple soit passé, ô Eternel! Jusqu'à ce qu'il soit passé, le peuple que tu as acquis». Pour les peuples de ce temps-là, ce fut une explosion d'angoisse. Ces choses avaient lieu au bout des quarante ans de tentation d'Israël. Tout un chacun sait combien, aujourd'hui, l'angoisse a saisi le monde - les quarante ans de tentations d'Israël dans le désert des nations sont en voie de prendre fin!
Le Seigneur Lui-même parle de cette «angoisse du temps de la fin», en Luc 21, 25-28:
«Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche». Les hommes rendent l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra sur la terre - jusqu'à ce qu'Israël soit passé, comme autrefois.
Une question s'impose: Que nous réserve l'année 1988, puisque le 14 mal, Israël célébrera ses quarante ans?
Déjà l'opposition contre Israël se renforce, l'étroit cercle autour d'Israël diminue, se ferme. Le 1er janvier (cp.AM avril 88), nous avons parlé, entre autres, de la conquête de Jérusalem par le général Allenby, et comment, soixante-dix ans plus tard, le 8 décembre 1987, les nations - représentées par les USA - ont été trompées par Gog et Magog. En même temps, aussi le 8 décembre 1987, recommencèrent les combats entre Ismaël et Israël, c'est-à-dire entre Esaü et Jacob. Le géant assoupi de l'Islam, le précurseur de l'antichrist, est en train de se réveiller au coeur même du pays d'Israël où les milliers d'Arabes israéliens se solidarisent - selon leur propre expression - avec leurs frères palestiniens. Cela précisément la quarantième année d'Israël. N'est-il pas remarquable que:
Le monde entier prenne parti contre Israël, même les USA
Ainsi, on reproche aux soldats israéliens de tirer sur les civils. Mais par la suite, le «New York Times» écrit: «Il s'agit d'une guerre civile ... les Palestiniens se considèrent en état de guerre avec les Israéliens ... Les Palestiniens ne sortent pas dans la rue avec l'intention de lancer des balles de tennis. Ils lancent des tuiles et des bombes destinées à donner la mort».
Cependant, Israël est habitué à une information unilatérale. Lors de la guerre du Liban en 1982, les médias annoncèrent des pertes de vies humaines dont les chiffres dépassèrent du double le nombre d'habitants au Sud-Liban. Très rarement un faux communiqué pouvait être reconnu comme tel. Par exemple, une émission télévisée montra la vieille ruine d'une maison soi-disant «détruite par l'artillerie israélienne». Il fallait regarder de très près pour voir que le palmier qui poussait au milieu de ces ruines était de vieille date déjà! En effet, la maison avait été bombardée des années plus tôt, lors des combats entre les milices privées libanaises.
Lorsque, au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, les ambassadeurs de l'Inde, d'Arabie Saoudite et d'Egypte se répandirent en injures contre Israël, l'ambassadeur israélien répondit, entre autres: «L'armée hindoue a abattu 600 sikhs dans le temple, l'Arabie Saoudite a massacré 400 rebelles à la Mosquée de la Mecque, et les Egyptiens tirent sur les foules en train de manifester. Lors des derniers troubles, plus de 20 Palestiniens ont été tués. De leur côté, les sikhs, beaucoup plus nombreux que les Palestiniens, se révoltent contre New Dehli, revendiquant leur propre Etat ... Nous, en Israël, sommes habitués au double standard éthique».
Tout cela rejoint ce que dit le prophète Zacharie, au chapitre 14, 1-2:
« Voici, le jour de l'Eternel arrive, et des dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem ... ». C'est déjà en train de se faire. Les remous vont grandissant.
Les troubles, éclatés le 8 décembre et s'étendant aussi sur la partie arabe de Jérusalem, font partie de ces deux fois soixante-dix années (cp. AM avril). Or, les Arabes, en tête de toutes les nations, s'y déchirent, exactement selon ce qui est écrit en Zacharie 12, 1-3:
«Oracle, parole de l'Eternel sur Israël. Ainsi parle l'Eternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et qui a formé l'esprit de l'homme au-dedans de lui.Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle». Ainsi, nous comprenons que tous ces bouleversements en Israël sont des accrochages précurseurs de ce qui arrivera. Concrètement, cela signifie:
Le feu éclaté le 8 décembre, continuera à brûler lentement jusqu'à embraser le monde entier, cherchant à consumer tout Israël.
Le nom du Seigneur consolation d'Israël
Il est absolument significatif que la nation qui, jusqu'à ce jour, a été la plus favorable à Israël, soit les USA dirigée actuellement par Ronald Reagan, le quarantième président américain, se détourne du peuple juif précisément en la quarantième année d'existence de l'Etat d'Israël.
Cependant, j'aperçois la consolation d'Israël - nous voyons une espérance, une merveilleuse espérance pour Israël dans le chiffre 888 - le 8 décembre de l'année dernière (1987). Que nous réserve l'année 1988? Certes, nous l'ignorons. Cependant, une chose est certaine: il nous faut, plus que jamais, prêter attention à la parole de Jésus en Luc 21, 28:
«Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche».
Oui, nous discernons beaucoup de consolation et d'espoir pour Israël dans le chiffre 888. En grec, la valeur numérique du nom «Jésus» est de 888. C'est le nom d'humiliation de notre Seigneur, nom que portaient d'autres aussi avant sa naissance (cp. Luc 3, 29; Ac. 13, 6; 1 Co. 4, 11). Par contre, il n'existe pas d'autre nom avec cette valeur numérique. Le chiffre 888 est plus qu'un homologue vainqueur du chiffre 666. Il porte le sceau d'une vie entièrement issue de Dieu. Du fait que Dieu fait toutes choses nouvelles par Son Fils (Ap. 21, 5), le Fils a autorité de dire: «Je suis la vie» (cp. Jn. 14, 6).
Que nous réserve l'année 1988? Le chiffre HUIT ressort de telle façon des différents noms du Seigneur que nous allons d'étonnement en étonnement. Rien qu'en considérant huit de ces noms, ou titres, nous rencontrons sans cesse le chiffre de vie, ou du renouveau - HUIT. Voici ce que dit V. Pasedag dans sa «Bibelzahlenkunde»:
1. Oint - Messias: 656 = 82 x 8;
2. Fils - Uios: 680 = 85 x 8;
3. Seigneur - Kurios: 800 = 100 x 8;
4. Roi - Basileus: 848 = 106 x 8;
5. Jésus-lesous: 888 = 111 x 8;
6. Sauveur - Soter: 1408 = 176 x 8;
7. Christ-Khristos: 1480 = 185 x 8;
8. Fils de l'homme - Uiostou anthropon: 2960 = 370 x 8.
Cet ordre pénètre même jusque dans les voyelles et consonnes, car la somme des voyelles du nom «lesous» (iota, éta, omicronn et upsilonn) donnent 488 = 61 x 8, celle de «Khristos» (iota et omicronn) 80 = 10 x 8.
La somme des consonnes de «lesous» (2 x sigma) fait 400 et celle de «Khristos» (ki, rô, sigma, tau et sigma) 1400, c'est-à-dire 50 x 8 et 175 x 8. En outre, non seulement les valeurs numériques de ces noms parlent du chiffre 8, mais aussi le nombre de fois qu'ils sont cités. Ainsi, dans le Nouveau Testament, le Fils (uniquement par rapport à Christ) est mentionné 40 fois = 5 x 8; le Fils de Dieu 80 fois = 10 x 8 et le Fils de l'homme 88 fois = 11 x 8.
Combien ces chiffres aussi confirment que Christ est la lumière du monde, le véritable Fils de l'homme et l'image de Dieu. Vus à cette lumière, ces trois huit deviendront extrêmement importants pour nous en ces temps de la fin. Cependant, en préparant ce message, j'ai réalisé, plus que jamais, le sens profond de 2 Pierre 3, 9:
«Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance». Voilà la patience extraordinaire de Dieu, précisément aussi à l'égard des croyants qui boitent toujours des deux côtés, dont le coeur est partagé face au Seigneur, qui ne portent pas de fruits et qui, de ce fait, trembleront lorsque le Seigneur viendra subitement. Ce sont ceux qui, par un verbiage diabolique, promettent au Seigneur de Le suivre mais qui, en même temps, s'adonnent à leurs vices, auxquels ils avaient tourné le dos - prostitution, jalousie, ivrognerie et des choses semblables - ce qui ne les empêche pas de revenir à des réunions de prières. C'est le genre de personnes, de chrétiens, dont Pierre dit dans sa seconde lettre, au chapitre 2, 20-22: «En effet, si après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de l'avoir connue et de se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier».
Cependant, c'est, envers ces apostats que le Seigneur exerce Sa patience. C'est comme s'Il retardait Sa venue à cause d'eux. Etes-vous un déserteur, «objecteur de conscience» spirituel? Il faut que les déserteurs retournent au Seigneur, et cela rapidement!
Que nous réserve l'année 1988? Sera-ce le retour du Seigneur qui déterminera toutes choses? Nous l'ignorons. Cependant, basés sur le texte déjà mentionné de 2 Pierre 3, 9, j'entrevois les événements dramatiques de Luc 13, 6-9:
«Il dit aussi cette parabole: Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier et je n'en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas».
Sera-ce la dernière année où Dieu, en réponse à la prière de Jésus, notre sacrificateur céleste, vous supporte encore? Hâtez-vous alors de vous donner à Lui entièrement et sans conditions! Dans Sa patience, Il vous attend encore. Peut-être sera-ce pour vous la dernière occasion.
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël Avril 1988