Dans un communiqué de presse, la revue «Ethos» (n° 6/1998) signale que le ministère du Tourisme du gouvernement autonome palestinien a publié une brochure pour guides touristiques qui contient une carte géographique sur laquelle Israël ne figure pas.
La carte géographique de Dieu est la Bible, et celle-ci est tout à fait différente. Parlant de l'ancien pays de Canaan, elle dit que l'Eternel avait promis cette terre à Abraham et à sa descendance. Pour exprimer sa reconnaissance, le patriarche y a dressé un autel. A ce propos, nous lisons dans Gen. 12. 7: «L'Eternel apparut à Abram, et dit. Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Eternel, qui lui était apparu. « Un peu plus tard, Dieu a réitéré cette promesse en y ajoutant un élément important qui ne permet plus aucun doute: «. . . car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours» (Gen. 13, 15). Par la suite, la promesse a été confirmée devant les enfants d'Abraham, qui sont les patriarches d'Israël à savoir Isaac et Jacob (Gen. 26. 2-5; 28,12-15). Quelques siècles plus tard, après que le peuple d'Israël eut quitté l'Egypte et reçu la loi de Dieu sur le mont Sinaï, le Seigneur les avertit que la désobéissance à Ses commandements entraînerait leur expulsion hors de ce pays.
Cela ne signifie cependant pas qu'ils perdraient aussi leurs droits éternels sur cette terre que Dieu avait promise à Abraham. Sous la domination des Assyriens, les dix tribus du Nord furent déportées. Par la suite, les Babyloniens réservèrent le même sort aux tribus du Sud. Mais après quelques siècles, Dieu les ramena dans leur pays. En 70 après J.-C., une quarantaine d'années après la crucifixion de Jésus, les Juifs furent dispersés dans le monde entier, sans perdre toutefois leurs droits éternels sur leur pays. Le Nouveau Testament ne dit d'ailleurs nulle part qu'ils perdraient leur terre. Au contraire: les Actes des apôtres parlent clairement de la promesse que Dieu a faite à Abraham:
«Etienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charan; et il lui dit (Gen. 12,1): "Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai". Il sortit alors du pays des Chaldéens et s'établit à Charan. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant; il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant. Dieu parla ainsi (Gen. 15, 13-14): Sa postérité séjournera dans un pays étranger, on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans. Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront et ils me serviront dans ce lieu-ci» (Actes 7, 2-7).
En Romains 9, 26 également, nous lisons que les Juifs n'ont pas définitivement perdu le pays qui leur avait été promis et qu'ils y retourneront un jour: «Là où on leur disait:
Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.» Autrement dit, dans le pays où Dieu, en raison de leur désobéissance, leur avait dit «vous n'êtes pas mon peuple», ils seront de nouveau appelés un jour «fils du Dieu vivant». Ce revirement se produira lors de l'avènement de Jésus. Les Juifs L'accepteront alors comme leur Messie, et Il régnera souverainement sur toute la terre depuis le pays d'Israël. En Ezéchiel 48, nous voyons d'ailleurs que les frontières futures d'Israël se situeront bien au-delà des limites de l'Etat actuel.
La terre juive appartient aux Israéliens parce que Dieu la leur a promise, n'en déplaise aux dirigeants politiques de notre monde. Car les dons de Dieu sont irrévocables ( Rom. 11 , 29 ).
Le retour des Juifs du monde entier dans leur pays est une étape importante en vue de l'avènement de Jésus et de la fondation de Son royaume. Telle est la raison pour laquelle ce retour est si violemment contesté.
Depuis la dispersion des Juifs en dehors de la Palestine par les Romains et jusqu'à la fondation d'Israël, Jérusalem était une ville principalement juive.
Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, il y avait, longtemps déjà avant 1948, plus de Juifs que d'Arabes à Jérusalem.
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Ces chiffres sont extraits de l'«Encyclopaedia Britannica» (Grande-Bretagne, 1844), de l'«Indicateur de la Terre sainte» (France, 1876), du «Calendrier palestinien» (1896) et de recensements officiels et semi-officiels qui ont été effectués à Jérusalem et dans les environs. Ces données sont parfois étrangement précises et ne peuvent certes pas être comparées aux résultats des recensements modernes. Cela ne les empêche cependant pas de réfuter l'allégation arabe actuelle voulant que Jérusalem fût une ville principalement arabe et qu'elle ne soit devenue juive qu'à la fondation de l'Etat d'Israël.
(Extrait du «Lexique des erreurs populaires», Eichborn Verlag, 11e édition, 1996 - en allemand.)
N.L.
Appel de Minuit Août 1998