Avec cette série d'articles du pasteur Stuart Olyott à Lausanne, nous ouvrons une nouvelle rubrique. L'ensemble de ces articles évoque les aspects fondamentaux de la doctrine chrétienne présentée, sous forme de courts chapitres, d'une manière concise et facile à retenir. Ayez votre Bible ouverte pendant la lecture, car les passages indiqués vous aideront à saisir toute la portée de ce qui est avancé. Nous savons gré au pasteur Olyott d'avoir mis ce matériel, rédigé en anglais, à notre disposition.
1. LA BIBLE
A. Ce que dit la Bible
Dieu a parlé
L'univers parle de Dieu. Ps 19.1-3. Avant la chute, l'homme en comprenait le sens profond. Gen 2.19-20.
Même aujourd'hui, quiconque considère la création doit y découvrir Dieu. Rom 1.18-32; 2.14-15.
Cependant l'homme a tendance à refouler la vérité qu'il entrevoit. Rom 1. 18, 21-25,28.
Pourtant, tout cela laisse l'homme dans l'incapacité de se mettre en ordre avec Dieu ou de le servir de bon coeur. Mais Dieu s'est plu de lui révéler progressivement, en lui adressant la parole, comment s'y prendre. Ces paroles capables de sauver l'homme nous sont maintenant accessibles dans la Bible.
Tirons une première conclusion: Au lieu de débattre la question de l'existence de Dieu, déclarons la vérité. Tout homme a une conscience qui lui dit que Dieu existe.
Dieu parle dans un livre
Nous pouvons savoir sans l'ombre d'un doute que la Bible est la Parole de Dieu : L'AT déclare être Parole de Dieu, ce qui est expressément affirmé par Jésus-Christ et les auteurs du NT. 2 Sam 23.2; Jean 10.35; Act 4.25; 2 Tim 3.16-17; 2 Pi 1.21.
Christ a promis aux apôtres qu'ils seraient divinement inspirés, inspiration qu'ils revendiquent. Jean 14.26; 15.26-27; 1 Cor 2.12; 2 Pi 3.16.
La Bible enseigne des vérités qui dépassent notre compréhension et notre capacité d'invention.
Les prophéties qu'elle contient s'accomplissent.
Bien que composée de 66 livres, la Bible présente une unité parfaite. La Bible a été conservée d'une manière miraculeuse.
La Bible a résisté à toutes les attaques. Toujours à nouveau, la Bible a prouvé qu'elle a raison.
La Bible est la Parole de Dieu d'une manière intrinsèque; en cela, elle a besoin ni du témoignage de l'Eglise ni de "preuves" quelconques. Mais tout le monde ne peut pas saisir cela, car tout le monde n'en a pas reçu le discernement spirituel nécessaire. 1 Cor 2.14; Eph 4.18. Pourtant la Bible est ce qu'elle est, que nous le percevions ou non.
Tirons une deuxième conclusion: Ne vous excusez pas de prendre la Bible au mot. Proclamez-la !
Mais Dieu ne parle pas dans tous les livres
Seuls les 66 livres du Nouveau et de l'Ancien Testament sont Paroles de Dieu, à l'exclusion de tout autre livre.
Il n'y a aucune contestation quant aux 27 livres du NT. L'Eglise chrétienne a reconnu avec unanimité quels sont les livres qui portent la marque de l'inspiration divine et a exclu les autres.
Cependant, les livres dits apocryphes, qui n'ont pas été admis dans le canon biblique, sauf par l'Eglise catholique, doivent être considérés comme n'ayant pas plus d'autorité que n'importe quel autre écrit humain. En voici les raisons :
1. Les Ecritures du temps du Seigneur Jésus formaient une collection de 39 livres (I'AT sans les Apocryphes), collection que le Seigneur et ses apôtres approuvaient comme étant la Parole de Dieu. Marc 14.49; Luc 24.44; Jean 5.39. Christ a souvent reproché aux Juifs de désobéir aux Ecritures, mais jamais de les falsifier ou de les altérer. Mat 22.29.
2. Ni le Seigneur ni les apôtres n'ont jamais cité les Apocryphes, qui ne furent jamais acceptés par l'Eglise primitive et que même l'Eglise catholique n'intégra dans le canon de FAT qu'au 16e siècle.
3. Non seulement aucun des livres apocryphes ne se réclame d'être divinement inspiré, mais plusieurs s'en défendent. Certains des livres apocryphes contiennent des fables puériles et encouragent à l'immoralité.
Troisième conclusion : Le respect et la soumission que nous devons à la Parole de Dieu ne doivent jamais être étendus à d'autres écrits.
Application:
Du fait que la Bible est la Parole de Dieu découle une double implication pour nous :
1. Etudions les Ecritures avec diligence et soin. Vouons notre vie à comprendre exactement ce que Dieu a dit.
2. Par amour pour le Seigneur, soumettons notre vie entière aux impératifs de la Bible, à savoir notre vie personnelle, familiale, ecclésiastique...
B. Comment étudier la Bible
La Bible est complète
Il est strictement défendu d'ajouter quoi que ce soit à la Bible. Deut 4.2; 13.1; Pr 30.5-6; Apoc 22.18-19.
Aucun complément n'est d'ailleurs nécessaire. 2 Tim 3.15-17; Act 20.27; Jude 1.3.
Nous avons à appliquer les Ecritures à notre situation propre, sans pourtant y changer, y ajouter ou en retrancher quoi que ce soit.
Première conclusion: N'ayez rien à faire avec des groupes qui enseignent que la Bible seule ne suffit pas.
La Bible est claire
Certaines matières sont difficiles à comprendre, mais non pas les Ecritures elles-mêmes. 2 Pi 3.15-16.
Tout homme peut étudier la Bible. Act 17.11.
Tout chrétien peut la comprendre. Rom 1.7; 1 Cor 1.12. Tout parent peut l'enseigner. Deut 6.4-9.
Quiconque peut s'y conformer. Ps 119.105, 130.
Tout chrétien a reçu le Saint-Esprit, et il ouvrira sa compréhension à la vérité. 1 Jean 2.20, 27.
Deuxième conclusion: Etudiez vous-même la Bible, et ne manquez pas de contrôler tout ce que vous entendez.
La Bible a été préservée
Il n'y a qu'une seule Bible, composée des écrits originaux rédigés par les auteurs sacrés en hébreu, araméen et grec. Ces textes sont les seuls à avoir été inspirés de Dieu. 2 Tim 3.16.
Seules des copies de ces textes nous sont parvenues, mais les erreurs qu'elles contiennent se situent en différents endroits, de sorte qu'il est possible, en comparant les copies, d'élaborer les textes originaux avec une certitude quasi totale.
Aucun autre livre de l'antiquité a été préservé aussi pur que la Bible. Dans toute la littérature mondiale, c'est un cas unique qui tient du miraculeux. Car Dieu lui-même a veillé à sa Parole écrite, tout comme il veille sur le déroulement de toute l'histoire humaine.
Troisième conclusion : Lisez votre Bible avec toute confiance, en vous rappelant toujours que votre texte est une traduction et non l'original.
Il faut interpréter la Bible avec exactitude
L'Eglise catholique romaine et les sectes déclarent qu'elles sont les seules à savoir interpréter la Bible comme il faut. En annulant ainsi l'affirmation du Ps 119.105: Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier, elles font de la lumière des ténèbres.
En fait, la Bible s'interprète par elle-même, sinon ce qui précède serait faux. Les passages difficiles sont éclaircis par d'autres, de sorte qu'en comparant les textes tout devient clair.
Nous pouvons aussi constater qu'une seule voix nous parle par la Bible, et non plusieurs. Cela nous permet de formuler ce que la Bible déclare d'une manière dogmatique, par des confessions de foi et des catéchismes.
Quatrième conclusion: Apprenez à connaître la Bible entière, de sorte que vous puissiez étudier chacune des parties en relation avec le tout.
La Bible, notre autorité suprême
Ce n'est que dans la Bible que se trouve la Parole infaillible de Dieu. Elle seule nous révèle ce qu'il nous faut croire et comment il faut nous comporter.
Nous ne sommes donc pas tenus d'accepter l'autorité d'une personne ou d'un conseil, à moins qu'ils soient fidèles à la Bible. Dans ce cas, nous les apprécierons et nous soumettrons à eux chaque fois qu'ils nous rendront attentifs à la vérité contenue dans la Parole de Dieu. Marc 7.6-7, 9, 13.
Cinquième conclusion : Ne croyez rien et n'agissez jamais sous pression, à moins que vous en soyez convaincu par le texte même de la Bible.
2. DIEU
A. La trinité
Dieu est
Cela est déjà ressorti de nos considérations sur la Bible. Ce n'est pas un fait qui devrait être prouvé. Cependant, personne ne peut s'approcher de Dieu à moins qu'il ne croie qu'il existe. Héb 11.6.
Dieu est Esprit
C'est ce qu'enseigne clairement Jean 4.24. Dieu est invisible. 1 Tim 6.15-16. Il est pourtant souvent parlé de Dieu en termes physiques. On nomme ce procédé "anthropomorphisme" du grec "anthropos" = homme et "morphé" = forme : Dieu décrit sous des traits humains. Dieu est quelqu'un et non quelque chose. Ex 33.11 ; Jac 2.23.
Dieu est très grand
Quant à l'espace, Dieu est partout (il est omniprésent). Jér 23.24. Quant au temps, Dieu est éternel. Ps 90.2. Quant à la connaissance, Dieu sait tout (il est omniscient). Ps 147.5. Quant à la puissance, Dieu peut faire tout ce qu'il a décidé de faire (il est omnipotent). Ps 115.3.
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- un Esprit. - Il est infini - éternel i- mmuable |
- sage - puissant - saint - juste - bon - vrai |
-une âme vivante -Il est limité - temporel - changeant |
Dieu a une existence Indépendante
Il ne dépend d'aucune créature. Il est la source de son être et de tout ce qui existe. Tout est de lui, par lui et pour lui. Rom 11.33-36.
Dieu est un
C'est l'enseignement le plus fondamental de la Bible. Deut 6.4; 4.35. Ce Dieu qui est un est d'essence foncièrement indivisible. Deut 6.4.
Dieu est une unité triple
Déjà l'AT nous prépare à la vérité que Dieu est une divinité en trois personnes. Gen 1.26: Dieu dit: Faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance.
Le Père est Dieu.Mat 6.9.
Le Seigneur Jésus-Christ, le Fils, est Dieu. Jean 20.28-29 ; 5.18 ; 2 Cor 5.19 Tite 2.13; Héb 1.8; 1 Jean 5.20.
Le Saint-Esprit est Dieu. Act 5.3-4 (mentir au Saint-Esprit = mentir à Dieu).
Pourtant, ces trois personnes de la divinité indivisible se distinguent l'une de l'autre. Jean 15.26; 16.13-15.
Les caractéristiques de chacune des trois personnes divinessont exprimées ainsi par le Catéchisme de Westminster: "Il est le propre du Père de concevoir le Fils, et du Fils d'être conçu par le Père, et du Saint-Esprit de provenir du Père et du Fils depuis les temps éternels."
Conclusion:
Nous pouvons énoncer ce qu'est la vérité sur Dieu. Par contre, nous ne pouvons pas expliquer comment cela se trouve être ainsi. Il n'y a qu'une seule réaction qui s'impose : l'adoration respectueuse.
B. Le plan éternel de Dieu
La plupart des gens ne sont pas d'accord avec ce que nous déclarons ici. Mais nous nous sentons tenus d'enseigner cette vérité telle que nous la trouvons dans la parole de Dieu. Nous tâcherons de le faire avec toute la sagesse à notre disposition.
Dieu est Dieu
Nous entendons par là qu'il n'existe strictement rien, où que ce soit, qui ne soit pas soumis à l'autorité absolue de Dieu. Ps.103.19; Eph 1.11.
Cet axiome s'applique aux actes libres de l'homme. La prédestination divine les rend certains, alors même que ceux qui les exécutent exercent leurs actes librement. Mat 26.24; Act 2.23; 4.27-28; Phil 2.12-13.
Extérieurement, l'homme est libre de la coercition, intérieurement il ne peut se soustraire aux exigences de sa propre nature. Mat 7.17-19. Mais retenons que c'est grâce au conseil éternel de Dieu que les choses se passent d'une certaine manière et non pas autrement, et non pas seulement parce que Dieu en a connaissance à l'avance. Eph 1.4-5.
Première conclusion:Courage ! Dieu est encore et toujours sur le trône.
Dieu est souverain au-dessus des hommes et des anges
Dieu détermine qui sera et qui ne sera pas sauvé. Rom 9.15-16.
Dieu donne aux uns la damnation qu'ils méritent et aux autres le salut qu'ils n'ont nullement mérité. Rom 9.22-23.
Dieu lui-même différencie les uns des autres, de sorte que sa décision n'est pas conditionnée par quelque chose d'inhérent à la créature, mais à lui-même. Rom 9.10-21 ; Ex 11.7. Dieu agit ainsi par raison de sa propre gloire. Rom 11.36; Eph 1.4-5.
Deuxième conclusion: Réjouissons-nous, car le ciel sera rempli
Dieu est le Souverain des élus
Dieu nous donne notre pain journalier, mais utilise des moyens et des agents complexes pour ce faire. Il en va de même pour notre salut, qui est un don de Dieu. Rom 6.23.
Dieu donne le salut par son Fils, par son Saint-Esprit. 1 Pi 1.2. Dieu le Père choisit qui sera sauvé. Jean 10.26-29; Act 2.47b. Dieu le Fils est mort pour eux. Jean 10.11.
Dieu le Saint-Esprit leur fait faire l'expérience de ce qu'il a préparé pour eux et leur en donne la jouissance. 1 Cor 1. 18-2.5.
Le salut est donc l'oeuvre du Dieu trinitaire.
Troisième conclusion:Lancez-vous dans l'évangélisation en vous attendant à de grandes choses. Les résultats ne peuvent manquer!
Dieu est souverain sur le reste de l'humanité
Dieu a décidé de les ignorer, de ne pas les sauver, ce qui peut s'exprimer par le terme théologique de "prétérition" (omission de compter parmi les élus), non pas parce qu'ils seraient plus ou moins pécheurs que les élus, car la prétérition dépend entièrement de Dieu. Rom 9.10-16.
Dieu les traite selon la stricte justice, de sorte qu'ils ne reçoivent que ce qu'ils méritent (en théologie "réprobation" = jugement de Dieu à l'encontre des pécheurs impénitents Petit Robert). Rom 9.22 ; Jude v.4.
Dieu est l'arbitre suprême. Etant Dieu, il n'est jamais injuste et ne fait que ce qui est juste. Rom 9.14,20-21 ; Ps 145.17.
Quatrième conclusion: Tous ceux qui sont sauvés ne le sont que par la seule grâce de Dieu.
Stuart OLYOTT
Quelques considérations dans le contexte de LA PREDESTINATION
Les réflexions qui suivent, loin d'invalider ce qu'enseigne Stuart Olyott, contiennent matière à réflexion qui doit permettre de mieux cerner sa pensée et en éviter une fausse compréhension.
1.Il est évident qu'Adam et Eve n'ont pas été dans l'obligation de désobéir à l'ordre de Dieu, car ils n'étaient pas davantage des robots que l'humanité qui en descend. Avoir été créés à l'image de Dieu exclut un mécanisme psychique à la marionnette.
2.Dans Deut 30.19-20, Dieu dit au peuple d'Israël par Moïse: J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l'Eternel ton Dieu, pour obéir à sa voix et t'attacher à lui... Cela implique le libre arbitre, donc la faculté de faire un choix sans contrainte. Dieu donne à l'homme la faculté de choisir pour ou contre lui, de l'aimer ou non, de lui obéir ou non, de s'attacher à lui ou non. Autrement ces paroles seraient vides de sens. Si l'homme n'était pas responsable de ses choix, Dieu, qui est la justice même, ne pourrait le condamner pour avoir fait un mauvais choix.
Le Pharaon du temps de Moïse est un exemple parlant. Lors de chacune des cinq premières plaies, nous lisons que son coeur S'endurcit ou qu'il endurcit son coeur. Dans la suite, il est dit que l'Eternel endurcit le coeur du Pharaon lors des plaies suivantes (à l'exception de la septième plaie). Le refus huit fois répété du Pharaon est l'expression de son faux choix; dès lors, Dieu exerce un jugement sur le Pharaon en endurcissant son coeur cinq fois. Par sa prescience, Dieu a choisi ce Pharaon-là Pour faire éclater sa gloire. Cela nous mène au point suivant:
3.Comment comprendre la prédestination, le fait donc que Dieu fixe le destin à l'avance ? On peut constater que l'idée d'élection et de prédestination est souvent complétée par des termes comme connaître d'avance (Rom 8.29; 11.2) et prescience (Act 2.23; 1 Pi 1.2). A propos de Rom 829, la NIV Study Bible note: "Certains pensent que non seulement Dieu nous connaissait avant que nous ayons eu connaissance de lui, mais qu'il nous connaissait aussi, en fonction de son choix par grâce, avant la fondation du monde. D'autres pensent que Paul se réfère ici au fait que, dans l'éternité passée, Dieu connaissait ceux qui deviendraient son peuple par la foi. " En d'autres termes : Dieu a élu d'avance ceux dont il savait qu'ils feraient le bon choix.
4.Notre intelligence et notre logique humaines ne sauraient résoudre l'apparente divergence qu'il y a entre, d'une part, la souveraineté absolue de Dieu qui sauve qui il veut, et, d'autre part, le choix responsable de l'homme face à l'invitation de croire en Jésus-Christ (quiconque croit en lui est sauvé et a la vie éternelle : Jean 3.16,36). La Bible nous dit, d'une part, que Dieu notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim 2.4), et d'autre part que beaucoup d'hommes ne seront pas sauvés mais seront perdus et même châtiés éternellement (2 Thes 1. 9; Mat 25.41,46; Apoc 20.15). Jésus se lamentant sur Jérusalem s'écrie: ... combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants,... et vous ne l'avez pas voulu ! (Mat 23.37) L'homme peut donc choisir de ne pas vouloir ce que Dieu veut. Dieu ne viole pas l'homme qu'il a créé à son image. Il l'in vite et respecte son choix, même si dans son coeur de Père il en souffre (Es 63.9: ... leurs détresses qui étaient pour lui [Dieu] aussi une détresse.).
5.Dans Rom 9.15-16, Dieu dit qu'il fait miséricorde à qui il veut. Mais il précise aussi à qui il veut faire miséricorde ou grâce: à tous ceux qui croient en Jésus-Christ mort et ressuscité, comme le dit Paul en écrivant aux Romains : Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé. Car en croyant du coeur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : Quiconque croit en lui en sera pas confus (Es 49.23). Rom 10.9-11. Dans Rom 9.14-18, Paul réfute l'idée que Dieu serait injuste, idée qui implique un blasphème. Dieu n'est aucunement tenu de sauver qui que ce soit, car une grâce due n'en est plus une. "Les efforts de l'homme ne sont jamais le principe, la cause première de son salut ", dit la Bible Annotée à propos de ce passage. Et voici ce qu'elle note sur Eph 1. 11 : " ... le chrétien n'a part à l'héritage que par un effet de la libre grâce de Dieu. Et cette participation est expliquée par une double action divine et souveraine : l'une qui s'accomplit en Dieu même, et par laquelle nous sommes prédestinés selon le dessein arrêté de Dieu; l'autre qui s'accomplit dans les croyants, dans lesquels c'est Dieu encore qui opère avec efficace (grec) la foi, la conversion, toutes les choses qui concernent le salut et la vie chrétienne, selon le conseil de sa volonté. (Vers. 4,5,7, 10) "
Conclusion
Dieu le créateur n'a pas à rendre compte à la créature. Parce qu'il l'a décidé souverainement, Dieu veut bien sauver quiconque croit au Seigneur Jésus (Act 16 30) ; mais cela reste une grâce qu'il accorde (Eph 2.8). La souveraineté de Dieu qui "fait miséricorde à qui il veut et endurcit qui il veut" n'est en fait acceptable qu'à la lumière de la justice absolue de Dieu.
Que la question de la prédestination ne nous trouble donc point. Tout ce que Dieu décide est bon et découle de son caractère divin incomparable (Jér 10.6-7): L'Eternel descendit dans la nuée, se tint là auprès de lui (Moïse) et proclama le nom de l'Eternel. L'Eternel passa devant lui en proclamant : L'Eternel, l'Eternel, Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité, qui conserve sa bienveillance jusqu'à mille générations, qui pardonne la faute, le crime et le péché, mais qui ne tient pas (le coupable) pour Innocent, et qui punit la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils jusqu'à la troisième et à la quatrième génération ! Ex 34.5-7
Application
Toi qui lis ces lignes, as-tu décidé de servir ce Dieu-là ? Alors rappelle-toi: Eternel, tu mets en nous la paix, car tout ce que nous faisons, c'est toi qui l'accomplis pour nous. - Seigneur, c'est par tes bontés que l'on vit, c'est par elles que je respire encore. Es 26.12; 38.16. El
3. LA CREATION ET LE CREATEUR
A. La création
En ouvrant notre Bible, nous sommes immédiatement confrontés à la création.
Les faits de base de la création
L'univers n'existe pas par lui-même et il n'est pas éternel. Il dérive son existence de Dieu seul. Gen 1.1 ; 1 Cor 8.6; Apoc 10.6.
Dieu créa toutes choses par la puissance de sa seule Parole. Ps 33.6,9.
Dieu n'était nullement obligé de créer; il l'a fait par un acte de sa libre volonté souveraine et pour sa propre gloire. Act 17.25 ; Apoc 4. 11 ; Col 1. 16 ; Rom 11.33-36.
Quelques considérations à partir de Gen 1. 1 et 2.3.
Certaines choses furent créées dans le sens qu'elles étaient fondamentalement nouvelles et inédites, ce que l'hébreu exprime par le mot "bara" (appeler à l'existence ce qui n'existait pas avant)(1). Ce mot utilisé uniquement par rapport à Dieu se trouve dans Gen 1. 1 (création de la matière dont l'univers est fait), Gen 1.21 (création des animaux aquatiques et des oiseaux), trois fois dans Gen 1.27 (création de l'homme) et dans Gen 2.3, où il est appliqué à toute l'oeuvre de la création. On rencontre encore ce verbe "bara" dans Gen 5.1,2; 6.7; Deut 4.32 - toujours en relation avec la création de l'homme.
Toutes les autres choses ont été faites ("asah" en hébreu) : Gen 1.7, 16 et 25 (la voûte céleste, les astres et les autres animaux).
Toute l'oeuvre créatrice fut accomplie en six jours. "L'auteur de la Genèse a pris le plus grand soin de s'exprimer de telle manière que le lecteur comprenne bien qu'il s'agit de jours dans le sens "littéral", donc dans le sens d'une rotation de la terre sur son axe. Le mot "yom" (jour) tel qu'il est employé dans le texte de Genèse 1 exclut toute interprétation symbolique. (2)
Toute la création était parfaite et correspondait exactement à la pensée de Dieu. Gen 1.31. -
La création de l'homme
Elle fut précédée par un conseil divin. L'homme, couronnement de la création, fut créé distinct des animaux. Gen 1.26.
L'homme fut créé "mâle et femelle" dès le début, de sorte que toute la race humaine descend d'un seul couple humain. Gen 1.27 ; 2.4-25.
La bénédiction de Dieu reposait sur l'homme, qui fut investi d'un mandat précis. Gen 1.28.
Dieu institua le mariage en vue de la procréation, le sabbat comme jour de repos en l'honneur de Dieu, et le travail pour gérer la création, sur laquelle l'homme devait dominer. Gen.1.26-2.25.
L'homme, qui connaissait la volonté de Dieu, pouvait aussi bien lui obéir ou tomber dans le péché par la désobéissance. Gen 2.16-17 ; voir aussi Rom 1.19; 2.15; Gen 3.
D'autres passages bibliques sur la création
Tout sans exception fut créé par le Christ, en qui tout l'univers subsiste. Col 1.16-17 ; Jean 1.1,3,10; Héb 1.2-3.
Cependant, le Saint-Esprit est l'agent de la création. Gen 1. 2 ; Job 26.13 ; Ps 104.30.(3)
Dès le commencement, tout ce qui fut créé par Dieu témoignait de sa puissance et de sa divinité éternelles. Rom 1.20.
Deux remarques
1. En dernière analyse, nous ne croyons tout cela que parce que Dieu l'a révélé (Heb 11.3), et nous sommes dans la joie à la pensée que du sein des ténèbres, la lumière a brillé dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ 2 Cor 4.6.
2. Il y a des dizaines de livres sur le marché qui montrent que la théorie dite de l'évolution ne peut être soutenue par aucune preuve basée sur des faits et que seul le récit biblique donne une explication de l'origine de l'univers qui s'accorde avec l'évidence des faits.
DIEU EST LE MAITRE ABSOLU DE TOUTES CHOSES.
Voici 3 passages clés: Dan 4.32 - Ps 135.6 - Eph 1. 11
Voici pourquoi cela ne doit pas nous étonner:
Dieu ayant tout créé, quoi d'étonnant qu'il en ait la maîtrise absolue ? Rien ne peut jamais prendre Dieu au dépourvu puisqu'il connaît tout parfaitement d'avance. Act 15.18 ; 1 Pi 1.11-12.
Comme Dieu est tout-puissant, rien ne peut jamais échapper à son autorité. Ps 115.3.
Dieu étant parfaitement libre (Dan 4.32), rien ne peut jamais l'empêcher d'accomplir toute sa volonté.
Il en découle 2 conclusions :
1. Dieu dominant toutes choses, le "hasard" est exclu. Prov 19.21 ; 21.1. 2. Pour la même raison, il n'y a pas de "sort" aveugle. Ps 103.19.
Réponses à quelques objections.
Première objection: "Si Dieu a tout sous son contrôle, je ne suis donc pas responsable de mes actes".
Réponse: Nous accomplissons notre propre volonté. Mais la souveraineté de Dieu est telle que, tout en nous laissant faire ce qui nous plaît, il s'assure que nos actions soient le moyen par lequel il accomplira son plan. Gen.45.3-8; 50-20.
Deuxième objection : "Si Dieu a tout sous son contrôle, ce qui doit arriver arrivera, quoi que je fasse".
Réponse : Nos actions, loin d'être sans importance, ont tout au contraire une très grande portée. Pour que le but que Dieu a en vue soit atteint (nommons-le D), Dieu fait qu'arrive d'abord A, puis B et C. Néanmoins, ceux qui agissent sont libres, même si par leurs actions le plan de Dieu s'accomplit.
Troisième objection : "Si Dieu a tout sous son contrôle, il doit donc être l'auteur du péché".
Réponse: Dieu n'a aucune part au péché, comme il ressort de Jac 1. 13 ; ses yeux sont même trop purs pour voir (contempler) le mal (Hab 1. 13). Le fait est que nous sommes entièrement responsables du péché que nous commettons, même s'il sert aussi à exécuter les projets de Dieu (Act 4.28). La sainteté de Dieu va de pair avec sa souveraineté absolue (Apo 4.8 ; Deut 32.39).
Quatrième objection : "Si Dieu a tout sous son contrôle, comment expliquer les péchés des justes et la prospérité des méchants ?"
Réponse : Le péché continue à demeurer dans les membres du croyant jusqu'au jour de la résurrection (Rom 7.14-25). D'autres sont ouvertement révoltés (Rom 1.18-32). Mais tout sera redressé au jour du jugement (Rom 2.1-16) CI
Les lecteurs que le sujet intéresse peuvent se documenter dans les ouvrages suivants: J.M. Nicole, "Précis de doctrine chrétienne", p.160-167 (Editions de l'Institut Biblique de Nogent, 1983) "Nouveau dictionnaire biblique", p. 617-618 (Editions Emmaüs, St-Légier, 1961/1979) J.,J. von Allmen, "Vocabulaire biblique", p. 86-90 (Editions Delachaux, Neuchâtel, 1954/1964) JI Packer, "Evangelism and the Sovereignty of God" (IVP, 1961/1979) - Petit livre excellent "Dictionary of New Testament Theology", vol. 1 p. 692-696 ( Paternoster Press, 1975)
4. LE PECHE ET l'ALLIANCE
Adam, la créature la plus accomplie de Dieu, marchait avec Dieu en connaissance, justice et sainteté. Cependant, arriva ce qu'on nomme la chute:
Adam tomba
Ce fait est totalement nié par les "rationalistes", alors que les "néo-orthodoxes", s'ils disent bien qu'il y a eu une chute, n'acceptent pourtant pas l'historicité du récit de Genèse 3, n'y voyant qu'une parabole.
Mais il n'y a aucun doute que Genèse 3 relate des faits historiquement authentiques qu'il y a lieu de traiter littéralement, sans quoi on les dépouille de leur sens véritable. Cela ressort clairement de la manière dont l'apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, en parle dans Rom 5.12-21, 2 Cor 11.3 et 1 Tim 2.14, où le récit de Genèse 3 est repris dans son sens littéral.
Nous pouvons donc affirmer que:
1. Adam et Eve, le premier homme et la première femme créés par Dieu, ont péché en mangeant du fruit défendu. [Le mot "péché" comprend l'idée de "manquer le but".]
2. Ils furent séduits par la subtilité de la tentation de Satan.
3. Dieu le permit pour que cela serve à le glorifier. Rom 11.36.
Voici les résultats de ce premier péché :
1. Adam et Eve perdirent la communion avec Dieu. Gen 3.8,24.
2. Ils perdirent leur état de justice originel. Gen 3.11.
3. Ils moururent dans le péché et furent entièrement souillés, de sorte que toutes leurs facultés physiques et psychiques en furent corrompues et totalement dépravées Gen 2.17 ; 6.5. (Illustration: un peu de poison imprègne toute l'eau d'un verre.)
Nous sommes tombés
Adam représentait toute la race humaine. (Similitudes : le Président représente son pays ; le chef de la famille représente la famille.) Le comportement d'Adam a conditionné nos dispositions et notre destinée. Voici pourquoi:
1. Le nom "Adam " signifie " homme " dans le sens de " être humain ".
2. Toutes les ordonnances, promesses et sanctions que Dieu adressa au premier couple étaient aussi valables pour leurs descendants (p.ex. la terre maudite, la mort, les douleurs de l'enfantement). Gen 3.16-19.
3. Le NT enseigne clairement que par la désobéissance d'un seul (Adam), tous les hommes sont morts, le péché s'étant étendu à tous, entraînant la condamnation de tous (Rom 5.15,18-19).
Ainsi donc, la culpabilité due au péché d'Adam est imputée à tous ses descendants naturels, tous ayant la même nature corrompue. Gen 6.5 ; Ecc 9.3 ; Jér 17.9. C'est un mai universel ; nous sommes tous nés pécheurs, ce qui explique pourquoi nous péchons. Marc 7.21-23.
Etant coupables, la colère et la malédiction de Dieu reposent sur nous
Dieu nous demande d'être saints et d'agir avec justice : être et faire ne peuvent être séparés ! Comme nous ne sommes cependant ni saints ni justes, nous sommes des pécheurs. 1 Pi 1. 16 ; 1 Jean 3.4.
Il est dit du péché qu'il règne sur nous, qu'il nous domine, que nous en sommes les esclaves. Rom 6.12-18 ; Eph 4.18-19.
Par nature, nous sommes des enfants de colère (Eph 2.3)
1. Déjà dans notre vie terrestre, il est évident que la malédiction de Dieu est sur nous. Gen 3.16-19 ; Rom 1. 18-32.
2. L'au-delà réserve à l'homme pécheur un juste châtiment et une ruine éternelle. 2 Thes 1.6-9; Apoc 20.11-15.
Dieu fait alliance
Dieu est Dieu et nous sommes ses créatures : il y a une énorme distance entre lui et nous. Même si nous vivions d'une manière irréprochable, nous n'aurions fait que notre devoir. Rien ne nous permet de jamais faire valoir des "droits" auprès de Dieu.
Cependant Dieu veut, à certaines conditions, nous gratifier de certains bienfaits, ce qui est un acte de générosité imméritée de sa part. C'est lui qui choisit les dons et qui décide quelles sont les conditions qui y donnent accès. Il ne s'agit pas d'un contrat entre deux parties égales où chacune impose ses conditions à l'autre. Dieu lui-même se lie envers ses créatures indignes, auxquelles il impose certaines obligations et conditions.
L'alliance de la loi fondée sur les oeuvres
Au début de l'Histoire, Dieu mit Adam devant l'alternative suivante: obéir (et vivre, ce que le texte ne dit pas explicitement), ou désobéir et mourir (Gen 2.15-17). Dieu seul décida des termes. Sans le spécifier, il offrait en fait la vie à Adam, à condition qu'il accomplisse l'oeuvre requise de lui, qui consistait à obéir au commandement de Dieu ; c'est à cette condition que Dieu allait confirmer Adam pour toujours dans son état originel.
Mais nous l'avons vu : Adam désobéit, et les conséquences en furent désastreuses. Si, théoriquement parlant, la promesse de vie sur la base des oeuvres (accomplissement de la loi) est toujours valable, en pratique elle ne nous sert à rien (cf Rom 10.5 et Gal 3.12, qui citent Lév 18.5), car étant toujours pécheurs, nous ne pouvons jamais suffire aux exigences de la loi. Pour avoir accès à la vie éternelle, il nous faut forcément passer par un autre chemin.
L'alliance de la grâce fondée sur la foi
Ce chemin, Dieu l'a ouvert dans sa miséricorde en instituant une nouvelle alliance, une alliance éternelle (Héb 13.20). Par elle, Dieu lui-même remplit les conditions nécessaires au salut des hommes. Dieu n'a pas consulté les hommes pour savoir s'ils étaient d'accord avec cette alliance, car elle ne dépend que de sa décision souveraine, étant l'expression d'un acte de grâce éternel. De là son nom : alliance de grâce.
Tout ce que l'homme doit faire, c'est croire que Dieu dit vrai. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils [ou: qui désobéit au Fils] ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3.36). Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé (Act 16.31). C'est par grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie (Eph 2.8.9). C'est cela, l'Evangile, la Bonne Nouvelle du salut accordé en réponse à notre foi, et non plus sur la base de nos oeuvres, qui ont été accomplies pour nous par Jésus-Christ.
L'alliance dans les deux Testaments
Dans l'AT, l'alliance de Dieu avec l'homme a été annoncée d'une manière ancienne. Les promesses, les prophéties, les sacrifices, les ordonnances et les symboles de l'AT annonçaient tous le Seigneur Jésus-Christ et parlaient du salut en tant qu'oeuvre de Dieu, et non la nôtre.
Dans le NT, l'alliance de Dieu avec l'homme est annoncée d'une manière nouvelle : par la prédication (Rom 10. 14 ; 2 Cor 3.6 ; 4.5) ; par le baptême (Col 2.12-14) ; par la sainte cène (1 Cor 11.23-26). La vérité y est plus clairement apparente, plus simple à saisir, mais accompagnée de moins de gloire perceptible.
Une seule alliance
En fait, les deux alliances - celle basée sur les oeuvres de la loi et celle basée sur la grâce par le moyen de la foi - ne sont pas fondamentalement différentes. Les deux sont des dons dus à la grâce de Dieu. Le Seigneur Jésus-Christ a suffi aux exigences de la loi pour que nous puissions bénéficier de la grâce.
Tant que nous n'avons pas compris le principe de l'alliance, la Bible ne sera jamais qu'un dédale inextricable. Par contre, une fois que nous avons saisi son enseignement sur l'alliance sous sa forme ancienne et nouvelle, le sens de toute la Bible éclate à nos yeux émerveillés.
Je n'ai pas honte de l'Evangile : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du juif premièrement, puis du Grec. En effet, la justice de Dieu s'y révèle par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. Rom 1.16-17.
En aurions-nous honte aujourd'hui, gens du vingtième siècle, de cet Evangile, du seul évangile qui sauve ?
Stuart OLYOTT
(Traduit et adapté par Jean-Pierre Schneider)
1. H.M. Morris, "The Genesis Record" (Baker Book House, Grand Rapids), p.39-40.
2. H.M. Morris, ibid, p.55-56.
3. En hébreu, le mot "ruach" signifie aussi bien "souffle" que "esprit".
Promesses 1986 - 1- 2 - 3 - 4 / No 75