Cant. des Cant. 4:16)
«Lève-toi, aquilon! viens, autant! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits excellents!» (Cantique 4, 16).
Quand le vent de l'Esprit souffle sur le jardin alors les parfums en exhalent et les fruits deviennent excellents! Le vent du Nord «l'aquilon», symbolise le Saint-Esprit et «le bien-aimé» de la fiancée est Jésus-Christ, l'action du Saint-Esprit consiste à glorifier le Fils de Dieu.
L'événement et le message de la Pentecôte
«Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.» (Actes 2, 1-4). Et, inspirés par le Saint-Esprit, ils proclamèrent: «Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.» (Actes 2, 36).
La première prophétie de l'Ancien Testament au sujet de la Pentecôte
«Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d'autre la gerbe devant l'Eternel, afin qu'elle soit agréée; le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat.» (Lévitique 23, 10-11).
La fête des prémices nous rappelle la Pâque, la résurrection de notre Seigneur Jésus: «Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts»
Et l'Eternel dit à Moïse: «Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe qui sera agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat; et vous ferez à l'Eternel une offrande nouvelle. Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu'ils soient agités de côté et d'autre; ils seront fait avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain: ce sont les prémices à l'Eternel.» (Lévitique 23, 15-17). Les deux pains cuits avec du levain sont une image de l'Eglise de Jésus-Christ qui se compose de Juifs et de païens. Cette fête juive, jour d'action de grâce après la première récolte, est la première prophétie de l'Ecriture au sujet de la Pentecôte (événement biblique de l'Histoire du peuple d'Israël).
Deuxième prophétie de l'Ancien Testament au sujet de la Pentecôte
«Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Je ferai paraître mes prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu, et des colonnes de fumée; le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l'arrivée du jour de l'Eternel, de ce jour grand et terrible. Alors quiconque invoquera le nom de l'Eternel sera sauvé le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme a dit l'Eternel, et parmi les réchappés que l'Eternel appellera.» (Joël 2, 28-32).
Cette prophétie date probablement du neuvième siècle avant Jésus-Christ et elle se rapporte à la dernière Pentecôte, celle qui aura lieu lorsque les Juifs dispersés parmi les nations seront tous rassemblés en Israël.
Jésus-Christ apparaîtra à son peuple
Le Seigneur apparaîtra à son peuple à l'instant où le Saint-Esprit sera répandu sur toute la maison d'Israël: «En ce jour-là, je m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique. Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.» (Zacharie 12, 9-10).
La première prophétie de l'Ancien Testament au sujet de la Pentecôte (événement biblique de l'Histoire du peuple d'Israël) s'est accomplie le jour de la naissance de l'Eglise de Jésus-Christ:
«Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d'environ trois mille âmes.» (Actes 2,41). Ces trois mille baptisés sont des Juifs (le premier des deux pains cuits avec du levain); ils sont la base de l'Eglise naissante. Entre l'accomplissement des deux prophéties (première et dernière Pentecôte) se trouve le temps de l'Eglise (composée de Juifs et de païens).
La période de la dernière Pentecôte (repentance nationale d'Israël) a commencé le jour de la naissance de l'Eglise de Jésus-Christ. Et, dans son discours, Pierre se réfère au prophète Joël (chapitre 2): «Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes: Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci et prêtez l'oreille à mes paroles! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c'est la troisième heure du jour, Mais c'est ici qui a été dit par le prophète Joël: Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes.» (Actes 2, 14-17).
Les deux volets de la prophétie en Joël 2 s'accompliront simultanément: le jour où l'Eternel répandra le Saint-Esprit sur toute la maison d'Israël (dernière Pentecôte) sera aussi le jour où il jugera les nations: le «grand et terrible jour» de l'Eternel. Toutes les nations qui s'opposent à l'action du Saint-Esprit et qui rejettent Jésus-Christ, le Sauveur, seront anéanties.
Chaque fois que les hommes se moquent du Père et du Fils, Dieu intervient! Paul nous met en garde: «Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle.» (Galates 6, 7-8).
Chers amis, quelle est la place que vous réservez au Saint-Esprit dans votre vie?
Etes-vous réellement remplis du Saint-Esprit , afin de pouvoir porter les fruits de l'Esprit de Dieu? Ou êtes-vous de ceux qui s'opposent à l'action du Saint-Esprit et qui sèment pour leur chair? Celui qui sème pour sa chair se moque de Dieu!
Personne ne sait si la fête de la Pentecôte de l'année 1990 a été la dernière Pentecôte de l'Histoire de l'Eglise de Jésus-Christ. En revanche, nous savons ce que Pierre a dit, il y a bientôt deux mille ans, le jour de la première Pentecôte: « Dans les derniers jours, dit Dieu je répandrai mon Esprit sur toute chair ... » (Actes 2, 17a). Et Pierre a cité ensuite le deuxième volet de la prophétie en Joël 2: «Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, du sang, du feu, et une vapeur de fumée; Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» (Actes 2, 19-2 1).
Ce deuxième volet apocalyptique de la prophétie en Joël 2, 30-32 commence à s'accomplir de nos jours!
Une grande peur s'empare des hommes des temps modernes
Les hommes sont inquiets; ils se demandent si notre planète conduira l'humanité saine et sauve à travers le 21ème siècle comme ce fut le cas pour les siècles précédents. Il y a cinquante ans, les scientifiques répondaient à ce genre de question avec un «oui» inconditionnel. Aujourd'hui, les propos des savants à ce sujet sont plus prudents et leurs réponses plus nuancées. Le monde scientifique a découvert que la Terre est un agrégat d'éléments sensibles aux variations de tout genre.
La nature reprend, à intervalles réguliers, le dessus du cours des événements; elle détruit d'anciennes choses et en crée de nouvelles. Des civilisations et des espèces animales disparaissent, sans que l'homme, ni la science, ni la technique et ni le haut niveau de la culture ne puissent s'y opposer.
Le seul domaine où la science a progressé est celui de l'évaluation des menaces potentielles. Les scientifiques savent que les perturbations qui se dessinent au niveau du rythme de la rotation terrestre entraîneront des répercussions de nature géophysique, climatique et biologique. Nous avons d'une part des mers qui, jusqu'à présent recouvertes de glaces et de nuit polaires, se trouvent soudainement exposées à la chaleur solaire et des quantités d'eau qui s'évaporent par ce processus retombent sous forme de pluies diluviennes sur la Terre.
Les scientifiques se demandent si les changements géophysiques et climatiques, les nouvelles éruptions de volcans éteints, la progression de violents séismes et l'affaiblissement du magnétisme terrestre sont les signes précurseurs de catastrophes naturelles qui se produiront sur notre planète. L'inquiétude des hommes est-elle à mettre en relation avec le bouillonnement qui se dégage à l'intérieur de la Terre? A la lumière de l'Ecriture, nous pouvons répondre par l'affirmative, en disant oui. Car, de nos jours, s'accomplissent les paroles en Hébreux 1, 10-12: «Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains; ils périront, mais tu subsistes; ils vieilliront tous comme un vêtement, tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; mais toi, tu reste le même, et tes années ne finiront point.»
Avant le déluge, l'Eternel dit à Noé: «Mon Esprit ne restera pas toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair.» (Genèse 6, 3a).
Et, aujourd'hui, «la fin de toutes choses est proche». (I Pierre 4,7). Le temps du jugement est là le Saint-Esprit, l'Esprit de vie, se retire et se détourne des hommes! Notre époque est comparable à celle qui a précédé le déluge, époque où l'Esprit de Dieu s'est détourné des hommes pour se tourner vers Noé et sa famille.
Aujourd'hui, le Saint-Esprit se détourne des nations et se tourne vers le peuple d'Israël: «Il me dit: Prophétise, et parle à l'esprit! Prophétise, fils de l'homme, et dis à l'esprit: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent! Je prophétisai, selon l'ordre qu'il m'avait donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds; c'était une armée nombreuse, très nombreuse.» (Ezéchiel 37, 9-10).
L'endurcissement croissant des coeurs et la progression des catastrophes naturelles sont le signe que le Saint-Esprit se retire des nations pour souffler sur «ces morts», c'est-à-dire, sur le peuple d'Israël qui rassemble.
Il y a eu ces derniers temps des séismes en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et en Europe. Les pays qui ont été le plus touchés par ces tremblements de terre sont le Pérou, le Mexique, la Roumanie, l'Union Soviétique et la Bulgarie (sans oublier le violent séisme en Iran).
Les pestilences sont à nouveau en progression, ces derniers mois, par exemple, les cas de choléra ont augmenté de 30%.
Ces événements annoncent l'accomplissement du deuxième volet de la prophétie en Joël 2, 30-32: le grand et terrible jour de l'Eternel.
La troisième prophétie de l'Ancien Testament au sujet de la Pentecôte
L'appel de la fiancée en Cantique 4, 16 est un appel prophétique: «Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits excellents!» «J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait. . . - Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour!» (Cantique 4, 16 et 5, 1).
Et le fiancé dit au sujet de sa bien-aimée: ««Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troènes avec le nard; le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, avec tous les arbres qui donnent l'encens; la myrrhe et l'aloès, avec tous les principaux aromates; une fontaine des jardins, une source d'eaux vives, des ruisseaux du Liban. » (Cantique 4, 12-15).
Mais, la fiancée est «un jardin fermé», «une source fermée» et «une fontaine scellée»! Toutes les sources de bénédiction se trouvent en elle, mais elle est «une fontaine scellée»!
Paul dit à notre sujet: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ!» (Ephésiens 1, 3).
Les bénédictions spirituelles que nous recevons devraient profiter à notre entourage, mais souvent elles restent «des sources fermées» et «des fontaines scellées». Et, pourtant, Dieu n'a pas seulement dit à Abraham: «Je te bénirai ... », mais il lui a aussi dit: « ... et tu seras une source de bénédiction!» (Genèse 12,2).
Et le Seigneur dit à la Samaritaine: «Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» (Jean 4, 13-14).
L'eau du Seigneur est source de vie! Les fleuves d'eau vive doivent se répandre partout! Et Jésus dit: «Celui qui croit en moi , des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore (c.-à-d. pas encore répandu comme cela eut lieu a la Pentecôte), parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.» (Jean 7, 38-39).
«Le nombre des personnes réunies étant d'environ cent vingt»
Dans le langage biblique, le chiffre 120 signifie «quantité». Il est mentionné douze fois dans l'Ecriture dont une fois dans le Nouveau Testament: «Le nombre des personnes réunies était d'environ cent vingt.» (Actes 1, 15). Ces 120 personnes réunies à Jérusalem avaient vu et entendu le Christ ressuscité, mais leurs coeurs étaient encore fermés et scellés. Le grand changement s'est produit le jour où ils ont reçu le Saint-Esprit: le jour de la Pentecôte!
«Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.» (Actes 1, 14).
La prière des personnes réunies le matin de la Pentecôte était la même que celle prononcée par la fiancée en Cantique 4, 16 et 5, la: «Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent!
Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits excellents!»
«J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée. »
Quant à nous, chers amis, ne dissocions jamais le Saint-Esprit de la personne de Jésus-Christ. Le Saint-Esprit est celui qui, en nous, glorifie le Seigneur ressuscité!
La signification du vent du nord
L'aquilon, ce vent du nord froid et violent qui réveille les consciences, symbolise le Saint-Esprit dont Jésus dit: «Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi: la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » (Jean 16, 8-11).
L'oeuvre de Jésus-Christ est glorifiée en tout homme qui se laisse guider par le Saint-Esprit.
«Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il a entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.» (Jean 16, 13-15).
Les paroles du Seigneur sont claires et précises; seul celui qui se convertit et qui accepte l'action du Saint-Esprit peut comprendre la portée de l'oeuvre de Jésus-Christ.
L'aquilon, symbole du Saint-Esprit, est un vent vivifiant qui descend du ciel comme est descendu du ciel le vent de la Pentecôte: «Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux , et il remplit toute la maison où ils étaient assis. » (Actes 2, 2).
La signification du vent d'orient
Le vent d'orient symbolise le jugement et la défaite.
Le vent d'orient symbole du châtiment: «Dans les temps à venir, Jacob prendra racine, Israël poussera des fleurs et des rejetons, et il remplira le monde de ses fruits. L'Eternel l'a-t-il frappé comme il a frappé ceux qui le frappaient? L'a-t-il tué comme il a tué ceux qui le tuaient. C'est avec mesure que tu l'as châtié par l'exil, en l'emportant par le souffle impétueux du vent d'orient. Ainsi le crime de Jacob a été expié.» (Esaïe 27, 6-9a). Et au sujet de l'endurcissement de Juda l'Ecriture dit: «Pareil au vent d'orient, je les disperserai devant l'ennemi: je leur tournerai le dos, je ne les regarderai pas au jour de leur détresse.» (Jérémie 18, 17).
Le vent d'orient est le «Khamsin», un vent de sable, que les Israéliens craignent.
Le vent d'orient a été le symbole de la défaite pour les troupes d'élite de Pharaon qui, après l'exode, poursuivaient le peuple juif pour l'anéantir: « Moïse étendit sa main sur la mer. Et l'Eternel refoula la mer par un vent d'orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.» (Exode 14, 21-22).
Voici encore un autre exemple où le vent d'occident a dissipé le jugement (la plaie) amené par le vent d'orient: «Moïse étendit sa verge sur le pays d'Egypte; et l'Eternel fit souffler un vent d'orient sur le pays toute cette journée et toute la nuit. Quand ce fui le matin, le vent d'orient avait apporté les sauterelles. Les sauterelles montèrent sur le pays d'Egypte, et se posèrent dans toute l'étendue de l'Egypte; elles étaient en si grande quantité qu'il n'y avait jamais eu et qu'il n'y aura jamais rien de semblable. Elles couvrirent la surface de toute la terre, et la terre, fut dans l'obscurité elles dévorèrent toute l'herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce que la grêle avait laissé et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l'herbe des champs, dans tout le pays d'Egypte. Aussitôt Pharaon appela Moïse et Aaron, et dit: J'ai péché contre l'Eternel, votre Dieu, et contre vous. Mais pardonne mon péché pour cette fois seulement; et priez l'Eternel; votre Dieu, afin qu'il éloigne de moi encore cette plaie mortelle. Moïse sortit de chez Pharaon et il pria l'Eternel. L'Eternel fit souffler un vent d'occident très fort, qui emporta les sauterelles, et les précipita dans la mer Rouge; il ne resta pas une seule sauterelle dans toute l'étendue de l'Egypte.» (Exode 10 13-19). Ces jugements de Dieu nous servent d'avertissement!
Si vous vous opposez au souffle du vent du nord, au souffle du Saint-Esprit, alors le vent de l'orient , le vent du désert et de la sécheresse, envahira votre coeur! Et si vous attristez le Saint-Esprit de Dieu, le vent céleste, en lui refusant votre coeur, alors les vents du jugement (le vent de l'orient et celui du midi) s'allieront contre vous. Le vent du midi est un vent de chaleur sèche dont Jésus dit:«Et quand vous voyez souffler le vent du midi, vous dites: Il fera chaud. Et cela arrive.» (Luc 12, 55).
Le Saint-Esprit devient notre ennemi si nous ne l'acceptons pas dans notre coeur: «Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, et l'ange qui est devant sa face les a sauvés; il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, et constamment ils les a soutenus et portés, aux anciens jours. Mais ils ont été rebelles, ils on attristé son Esprit saint; et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux.» (Esaïe 63,9-10).
Le Seigneur doit-il combattre contre vous?
Quand enfin appellerez-vous du fond de votre coeur le Saint-Esprit, en lui disant: «Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur mon jardin, et les parfums s'en exhalent! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits excellents!» Alors vous l'entendrez vous dire: «J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée.» (Cantique 4, 16 et 5, 1a).
Et quand accepterez-vous le Saint-Esprit de Dieu dans votre coeur? Tout est sens dessus dessous dans votre vie. Votre coeur est comme un désert. Vous vous sentez seul. Pourquoi? Parce que vous avez attristé le Saint-Esprit de Dieu. Et ce faisant, vous vous êtes éloigné de l'Epoux céleste. Vous vous trouvez dans une situation comparable à celle de la fiancée abandonnée en Cantique 5, 6: «J'ai ouvert à mon bien-aimé mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu. J'avais le souffle coupé, quand il me parlait. Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.»
Mais aujourd'hui le Seigneur est proche de vous! Il vous tend sa main percée. Répondez-lui, en lui disant: Viens Seigneur Jésus, viens dans mon coeur! Amen.
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël Septembre 1990