«Tout le monde dit: Le diable n'existe pas»

 

En regardant la photo ci-contre qui fut faite pendant le «Tour de Suisse» 1998, j'ai pensé au grand sérieux du symbole qui s'y cache. Quelqu'un constate dans une chanson mondaine:

Tout le monde le dit: Le diable n'existe pas, le diable n'existe pas. - Pouvez-vous me dire d'où vient l'angoisse - la nuit, quand on sonne à la porte? - Chaque nuit la peur est ma compagne. Je ne puis m'en défendre. Je suis comme paralysé! Celui qui a peur, en est-il honteux? - Mais tout le monde dit qu'il n'y a pas de diable, pas de diable! - Pouvez-vous me dire d'où vient le désir de s'enivrer, d'oublier, de s'enrichir... ?

Pouvez-vous me dire d'où vient la luxure, quand le sang se met à brûler? Pouvez-vous me dire d'où vient cette luxure, quand elle prend possession de votre être? Et vous pensez à la fidélité sans pouvoir vous y tenir. Et vous remarquez alors comment votre main échappe à votre contrôle.

Mais tout le monde dit que le diable n'existe pas, que le diable n'existe pas ...

N'en est-il pas ainsi? Très rares sont ceux qui, aujourd'hui, croient encore à l'existence du diable. On le présente comme un personnage qui prête à rire plutôt que ce qu'il est vraiment: une affreuse réalité. Le seul qui peut rire de tout cela, c'est le diable lui-même. Jésus-Christ a parlé de lui avec le plus grand sérieux; et Il a dit entre autres: «L'ennemi qui l'a semée (l'ivraie), c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges» (Matth. 13, 39). Le Seigneur a également parlé de la fin qui serait réservée au diable ainsi qu'à ceux qui se laisseraient détourner par Satan de la foi en Lui: «Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche.'Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges» (Matth 25, 41).

Le diable pousse les êtres humains dans toutes les directions possibles, afin qu'ils ne connaissent pas le calme intérieur qui leur permettrait de venir à Jésus par la foi. Ce «meurtrier dès le commencement» (Jean 8, 44) dirige les enfants de ce monde vers des buts et des réalisations qui, en fin de compte, peuvent leur coûter la vie mais qui ne leur apportent rien. Il incite les individus à vouloir gagner des lauriers qui se fanent. Une très grande partie de l'humanité

se précipite dans des milliers d'activités, avec pour conséquence qu'elle est continuellement détournée de l'essentiel. La profession stresse; dans la vie privée, des échéances, des rendez-vous et des tâches de toutes sortes remplissent nos journées. Alors que jadis, on rentrait à la maison pour se retrouver en famille ou pour lire un bon livre, il y a maintenant au premier plan la télévision, la vidéo et la stéréo. Et à côté de toutes les activités et de toutes les manifestations sportives, que d'offres sont faites pour meubler les loisirs! C'est ainsi que l'on ne trouve jamais le temps de se reposer et de réfléchir. Le pouvoir sur «les royaumes de ce monde et leur gloire» a été donné au diable. Il s'en est servi pour tenter Jésus: «Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit. je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été donnée, et le la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi» (Luc 4, 5-7). Mais le Seigneur n'a pas cédé à cette tentation. Il l'a repoussée par la foi en Son Père (v. 8). Mais l'humanité y a succombé. Les gens veulent obtenir le plus possible de ce monde et se griser de sa gloire. De plus, la plupart se donnent l'illusion d'être libres; ils ne remarquent pas qu'ils sont esclaves de Satan. L'homme pense que le diable n'existe pas; il ne réalise pas qu'il le suit de très près.

En rapport avec la photo reproduite, je pense aux attaques sournoises du diable, auxquelles nous devons résister: «Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.» (Ephés. 6, 11). Comment lui résister le mieux? En entrant dans la communion avec Jésus et en y restant! Un jeune étudiant avait été élevé dans une famille chrétienne, mais il n'avait jamais considéré la question de la foi avec sérieux. Il loua un «kot» (chambre d'étudiant). Son prédécesseur avait laissé aux murs des images, certaines correctes, mais d'autres douteuses. Sans réfléchir plus loin, il les y laissa. Lors d'une visite, son père lui offrit une image du Christ crucifié et l'accrocha au mur. Que se passa-t-il ensuite? Après quelques jours, tous les posters indécents avaient disparu; ils étaient remplacés par d'autres, irréprochables. Quand Jésus obtient de la place en nous et que notre vie est mise sous Son influence, tout ce qui est diabolique disparaît.

La photo reproduite me fait penser à ce passage de la première Epître de Pierre: « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme. . .,» (1 Pierre 5, 8-9).

 

En regardant cette photo, je pense surtout à Celui qui a vaincu Satan:Jésus-Christ. Il est dit de Lui et de Sa première venue sur cette terre:«Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable» (1 Jean 3, 8). Ce n'est pas encore visible dans tous les domaines, mais à Son retour en gloire s'accomplira ce qui est écrit en Romains 16, 20: «Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous!

 

A quiconque est encore sous la puissance du péché, de la mort et du diable, est offerte la possibilité d'aller à Jésus avec toute sa vie, et il sera arraché au pouvoir des ténèbres sataniques pour se retrouver dans la pleine lumière de Christ, car: «Quiconque croit en lui ne sera point confus... Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» (Rom. 10, 11.13).

N.L.

Appel Minuit 09-98