«Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le Maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; craignez qu'Il ne vous trouve endormis, à Son arrivée soudaine. Ce que Je vous dis, Je le dis à tous: Veillez! »(Marc 13, 35-37).
Il est frappant de voir combien de fois notre Seigneur Jésus a prononcé le mot: « Veillez!» Et ici, au verset 37, Il souligne encore une fois toute l'importance de la vigilance: «Ce que Je vous dis, Je le dis à tous: Veillez!» En ces jours d'hiver, nous ressentons une fatigue particulière. Une fatigue inhérente aux conditions atmosphériques, au surplus de travail et à la tension que ce dernier occasionne. Et, lorsqu'on s'assied, ne serait-ce que pour quelques minutes, alors le sommeil s'empare de nous. Et combien le risque est plus grand de s'endormir au niveau spirituel! Pensons aux disciples les plus proches de Jésus qui, à l'heure la plus difficile de la vie de leur Maître, se sont endormis.
Le Seigneur Jésus parle en Marc 13,35 de quatre périodes de l'Avent: « Veuillez donc, car vous ne savez quand viendra le Maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant de coq, ou le matin. » Ce verset nous donne une définition des quatre différentes périodes de l'Avent. Ainsi donc, le Seigneur nous dit :
1. Je peux venir le soir.
2. Je peux venir au milieu de la nuit.
3. Je peux venir au chant du coq.
4. Je peux venir le matin.
Il nous exhorte à l'attendre à chacune de ces périodes. Deux de ces périodes appartiennent au passé, elles font partie de l'histoire. Il s'agit, en l'occurence, de la période du soir et de celle du milieu de la nuit. Les deux périodes en question se rapportent sans aucun doute à Israël qui, après avoir rejeté le Messie, a été plongé dans l'obscurité du soir et de la nuit. Et le peuple juif a vécu une époque de dispersion. Nous savons tous que le soir commence à 18 heures et que le milieu de la nuit se situe à 24 heures. Ainsi que le laps de temps qui s'étend entre le soir et le milieu de la nuit est long, ainsi fut longue la période durant laquelle Israël erra dans la nuit de l'aveuglement. Et, à ce même instant de l'histoire du Salut, où Israël entra dans l'obscurité, commença à briller la lumière de l'Evangile pour les nations. Ainsi, la période du soir et celle du milieu de la nuit ont été des périodes de l'Avent pendant lesquelles les premiers chrétiens attendaient déjà avec impatience l'avènement du Seigneur Jésus. Mais, Il ne vint pas.
Nous sommes actuellement, dans la troisième, voire la quatrième, période de l'Avent, c'est-à-dire, celles «du chant du coq et du matin». Tandis que le laps de temps qui se situe entre le soir et le milieu de la nuit est long, celui qui se trouve entre le chant du coq et l'aube du jour nouveau est court, car le chant du coq et la levée du jour sont des événements étroitement liés. Cela nous indique que nous osons attendre, à chaque instant, l'avènement de notre Seigneur Jésus. Et voici les raisons qui justifient notre espérance : Israël, est retourné trois fois dans la Terre promise. En ce qui concerne Israël, on peut résumer l'histoire du Salut en trois périodes de l'Avent, dont l'accomplissement de chacune est le retour au pays de Pères. Par ailleurs, il est intéressant de constater que chacun de ces retours d'Israël au pays a été aussi accompagné d'une grande bénédiction pour le monde. Lors du premier retour d'Israël, celui de l'esclavage en Egypte, le monde a reçu l'Ancien Testament, la révélation de l'existence de Dieu. Une réalité encore inconnue avant le retour d'Israël. Mais, après le retour d'Israël dans son pays, Dieu lui-même s'est révélé à Son peuple et ce faisant, Il nous a donné la loi et ainsi l'Ancien Testament.
Et 1500 ans plus tard, Israël retournait pour la deuxième fois dans son pays. Ce retour de l'exil à Babylone devint la base des événements de Bethléhem. Car, par la naissance de Jésus-Christ, nous avons reçu le Nouveau Testament. Ce fut l'accomplissement du deuxième avent.
Le troisième et dernier retour d'Israël, qui se déroule aujourd'hui devant nos yeux, fera connaître au monde et à l'Eglise l'avènement du Seigneur, en gloire et dans Sa toute-puissance. Ce sera l'accomplissement du troisième avent.
Chacune de ces trois périodes de l'avent a été marquée par l'action de Satan, avant qu'elle ne s'accomplisse.
Quarante ans avant le premier retour d'Israël, qui a conduit à la première création de l'Etat juif, Satan a cherché par l'intermédiaire du Pharaon antisémite à éliminer Israël. Sachant que la création de l'Etat hébreu était imminente, il mit tout en oeuvre afin qu'Israël disparaisse. Mais il ne parvint pas à ses fins, car plus il s'efforçait à décimer le peuple d'Israël, plus celui-ci multipliait et s'accroissait (Exode 1, 12). Les Israélites quittèrent triomphalement l'Egypte et se rendirent au pays de Canaan, tandis que Pharaon périt. Et peu de temps avant le deuxième retour, ce fut Haman qui, par vengeance, imagina une stratégie visant l'extermination de tous les Juifs. Mais cet ennemi d'Israël tomba aussi dans la honte, et il fut pendu. Israël, en revanche, retourna au pays des Pères. Et c'est à la suite de cette deuxième création de l'Etat juif que se situe la première venue de notre Seigneur Jésus.
Et, qui , peu de temps avant la troisième et dernière création de l'Etat hébreu, s'opposa, avec véhémence, à l'accomplissement du troisième avent? Hitler, l'assassin des Juifs! Le plan de la «solution finale», mis en application par les Nazis, est à mettre en relation avec l'histoire du Salut. Satan savait que c'était sa dernière chance.
Nous vivons à une époque passionnante, tous les événements ont une profonde signification prophétique. Et les trois périodes de l'avent, nous les retrouvons aussi en relation avec la venue de notre Seigneur Jésus.
La première de ces périodes de l'avent de l'histoire du Salut a été accomplie avec la naissance de notre Seigneur Jésus. Il est né dans une étable, dépouillé de toute majesté et de toute puissance humaines, ainsi que nous le lisons en Philippiens 2, 7: «Mais Il s'est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et Il a paru comme un vrai homme.» L'accomplissement du deuxième avent est un événement à venir, mais il peut déjà se produire aujourd'hui. Alors notre Seigneur reviendra, caché aux yeux du monde, pour l'enlèvement de tous ceux qu'Il a rachetés par Son sang. Paul nous a annoncé cet événement avec les paroles suivantes: «Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette.» (Corinthiens 15, 51-52 et cf aussi 1 Thessaloniciens 4, 16). Ce sera l'accomplissement de l'avent de l'Eglise, l'événement que nous attendons.
La troisième période de l'avent sera accomplie lorsque notre Seigneur Jésus viendra, en gloire et dans Sa toute-puissance, avec Son Eglise pour instaurer Son règne de paix sur la terre. Et le quatrième avent, dont je me limite à faire mention, sera accompli après le règne millénaire lorsque la puissance de Satan sera définitivement brisée.
Nous devons être constamment conscients que nous sommes déjà entrés dans la période du troisième avent de l'histoire du Salut. Cela signifie que l'accomplissement du deuxième avent, la venue de notre Seigneur Jésus pour les Siens, peut littéralement se produire à chaque instant. Cette situation nous rappelle en mémoire les propos fascinants que Jacques a tenus au Concile de Jérusalem, en parlant de l'Eglise: «Simon a raconte comment Dieu a d'abord Jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui porte Son nom.» (Actes 15, 14). Et il ajouta. en citant le prophète Amos: «Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit.
Après cela, Je reviendrai, et Je relèverai de sa chute la tente de David, J'en réparerai les ruines, et Je la redresserai. » (versets 15-16). Lorsque nous réfléchissons à ce rassemblement de l'Eglise parmi les nations, alors nous découvrons. avec étonnement, la merveilleuse concordance des prophéties bibliques.
Ce rassemblement de l'Eglise parmi les nations, qui a commencé au début de la période du deuxième avent, durera jusqu'à la fin de celle du troisième avent de l'histoire du Salut. Lorsque nous lisons le verset 16: «Après cela, Je reviendrai, et Je relèverai dé, sa chute la tente de David. J'en réparerai les ruines, et Je la redresserai.» et que, simultanément, nous voyons comment le Seigneur, de nos jours, relève de sa chute la tente de David, signe indiquant que la période du troisième avent a déjà commencé, alors nous savons combien l'enlèvement est proche! La période définie par les paroles: «Après cela .... » a déjà commencé Mais, pourquoi alors notre Seigneur n'est-Il pas encore venu? Parce qu'Il use de patience envers nous! Nous le lisons en 2 Pierre 3, 9: «Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.» Il semble bien que le Seigneur retarde Sa venue pour l'enlèvement afin que soient sauvés tous ceux qui veulent être sauvés.
Nous venons de voir le triple retour d'Israël et la triple venue de notre Seigneur Jésus. Or, j'ai été bouleversé en constatant qu'il y a encore un troisième «triple événement» en vue du troisième avent. Mais, avant de porter notre réflexion sur ce troisième événement, récapitulons les deux premiers: Le premier retour d'Israël nous a apporté la loi qui nous révèle l'existence de Dieu le Père. Le deuxième retour d'Israël nous a révélé l'existence du Fils. Et entre le deuxième et le troisième retour d'Israël, le Saint-Esprit agit sur terre, en glorifiant l'Agneau de Dieu et en sauvant des millions d'hommes qu'Il réunit en l'Eglise de Jésus-Christ.
Quant au troisième retour d'Israël, celui qui se déroule actuellement, il nous révélera l'avènement en gloire du Fils de Dieu. Mais, au cours de cette troisième période de l'avent, le Saint-Esprit se retira de l'occident chrétien. On observe aujourd'hui, à bien des endroits, un réveil spirituel parmi la jeunesse. Il semble que l'Esprit de Dieu s'adresse aujourd'hui particulièrement aux jeunes, car plus une personne prend de l'âge, plus elle a de la peine de sortir des sentiers battus qui la conduisent dans la mauvaise direction. Les jeunes, en revanche, sont ouverts au renouveau spirituel, et il semble que le Saint-Esprit veuille faire une dernière moisson, avant qu'Il ne se retire définitivement. Nous sommes aujourd'hui, aussi au niveau de la vie spirituelle, à la veille de l'hiver. Une situation dont Ezéchiel nous dit: «Esprit viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent!»
L'ensemble des morts, dont il est question en Ezéchiel 37, 9, est le peuple d'Israël. De nos jours, l'Esprit de Dieu se retire et ainsi, commence à s'accomplir la prophétie d'Amos: « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Eternel, où J'enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l'eau, mais la faim et la soif d'entendre les paroles de l'Eternel. Ils seront alors errants d'une mer à l'autre, du septentrion à l'orient, ils iront çà et là pour chercher la parole de l'Eternel, et ils ne la trouveront pas.» (8, 11-12). Quelle réalité bouleversante!
L'accomplissement littéral de cette prophétie se mesure, de nos jours, au grand nombre d'hommes et de femmes qui, dans les églises et aussi déjà dans certaines communautés libres, ne trouvent plus la nourriture spirituelle qu'ils cherchent. On leur offre de plus en plus des pierres en lieu et place du pain de vie qu'ils attendent. L'annonce de la Parole devient de plus en plus rare. Nous nous en apercevons particulièrement lors de nos rencontres en Allemagne, où nos frères et soeurs de ce pays parcourent souvent des centaines de kilomètres pour assister à ces rencontres. Il le font parce que, là où ils habitent, ils n'ont plus la possibilité d'entendre la vraie parole de l'Eternel. Heureux celui qui aujourd'hui se laisse encore guider par le Saint-Esprit, car bientôt l'Esprit de Dieu se retira pour souffler sur les morts d'Israël!
Selon l'Evangile de Marc (13, 35), nous nous trouvons actuellement dans la troisième période de l'avent, c'est-à-dire «au chant du coq» la période qui précède celle du matin. Par ailleurs, l'expression «au chant du coq» nous rappelle Pierre, et il nous semble entendre le Seigneur dire à ce disciple qui se croyait si sûr de lui: «Pierre, Je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd'hui que tu n'aies nié trois fois de Me connaître,»
(Luc 22, 34). De nouveau le chiffre Y Et lorsque nous mettons ce triple reniement de Pierre en rapport avec les événements de notre époque, alors nous constatons une effrayante similitude. Je vous le dis encore une fois: nous vivons dans l'heure qui précède l'enlèvement! Ainsi la corruption des nations a été mise au grand jour par le rétablissement d'Israël, ainsi apparaît aujourd'hui, au grand jour, le reniement du Rédempteur par tous ceux qui se disent chrétiens et qui, en réalité, ne le sont qu'en apparence. Car plus Son avènement approche, plus l'apostasie est apparente. Nombreux seront les croyants qui, surpris par le chant du coq, devront prendre conscience de leur reniement lorsque le Seigneur jettera Ses regards sur eux comme Il le fit sur Pierre. Dans l'Ancien Testament, il est trois fois question du reniement du Seigneur:
1. Une des causes du reniement est l'avidité, c'est-à-dire l'importance excessive que l'homme attribue aux valeurs matérielles. A ce sujet, nous lisons en Proverbes 30, 8-9:
«Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire, de peur que, dans l'abondance, je ne Te renie et ne dise :Qui est l'Eternel?»
N'est-ce pas un signe typique de notre époque? Nous vivons dans une société de prospérité qui est manipulée, une société de consommation avide de bien-être, de nouveautés, de luxe et qui, avec ironie, demande: «Qui est l'Eternel?» En attribuant une importance excessive à la nourriture et aux biens matériels, nous anéantissons nos capacités de prier et ainsi, nous commençons à renier l'Eternel.
2. Une deuxième cause qui conduit au reniement du Seigneur est le mensonge. J'ai lu en Esaïe 59, 13 une réponse qui explique pourquoi il y a parmi les croyants tant de personnes qui mentent sans scrupules, pourquoi le menteur ne poursuit qu'un seul but, celui de se tirer d'affaire par ses propres moyens, et pourquoi, après son forfait, le menteur se comporte et prie le Seigneur comme si rien ne s'était passé. Voici ce qu'est le reniement du Seigneur par le mensonge:
«Nous avons été coupables et infidèles envers l'Eternel. Nous avons abandonné notre Dieu; nous avons proféré la violence et la révolte, conçu et médité dans le coeur des paroles de mensonge.» Nombreux sont aujourd'hui ceux dont la conscience est indifférente et insensible. On trouve aussi dans l'Eglise de Jésus-Christ des comédiens, des simulateurs qui, certes, se présentent avec le sourire aux lèvres, mais qui, au fond de leur coeur, blasphèment. Et ce sont les mêmes qui, les larmes aux yeux, disent: «Seigneur, je t'offre tout mon coeur!» et qui, ensuite, passent à l'ordre du jour, obnubilés par la seule idée de réaliser leurs propres projets. Une telle attitude est l'expression du reniement de l'Eternel par le mensonge.
3. La troisième cause du reniement résulte des deux premières, c'est-à-dire la négation de la sainteté et de la justice de Dieu. Nous le lisons en Jérémie 5, 12: «Ils renient l'Eternel, ils disent: Il n'existe pas! Et le malheur ne viendra pas sur nous, nous ne verrons ni l'épée ni la famine.» Autrement dit: «Il n'y a pas de souci à se faire et il n'y a aucune raison de peindre le diable à la muraille. Tout cela n'est pas si grave!» Mais, soudainement, il sera trop tard pour une prise de conscience.
Ce triple reniement du Seigneur caractérise la période dite «au chant du coq», période à laquelle nous vivons aujourd'hui. Le chant du coq, qui retentit après que Pierre eut renié trois fois le Seigneur, annonça le jour le plus grand de l'histoire du monde. Le jour où Dieu a réconcilié le monde avec Lui, le jour où Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, a porté le péché du monde et où, à la croix de Golgotha, Il a vaincu Satan, la mort et l'enfer.
Ce chant du coq a deux significations. Il se compose d'un côté lumière et d'un côté ténèbres. Le côté lumière est celui que nous venons de voir: Golgotha. Le côté ténèbres est la résonance du triple reniement de Pierre: «Je ne connais pas cet homme. » (Matth. 26, 72). Mes amis, l'histoire du Salut se répète! N'entendez-vous pas aussi le chant du coq? Il est pour vous, comme il le fut pour Pierre, le rappel d'un triple reniement. Nous lisons en Luc 22, 54-59: «Après avoir saisi Jésus, ils l'emportèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s'assirent. Pierre s'assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le .feu, fixa sur lui les regards, el dit: Cet homme était aussi avec Lui. Mais il le nia, disant: Femme, je ne Le connais pas. Peu après, un autre, l'ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n'en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec Lui, car il est Galiléen. Pierre répondit.Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.»
Et nous entendons Pierre qui se demande: «Pierre, pourquoi as-tu pu faire cela? Toi, qui, avec ardeur, avais dit au Seigneur que tu étais prêt à aller avec Lui à la mort. Toi qui est le plus fervent parmi les disciples! Comment peux-tu, face à une jeune fille, renier trois fois ton Maître, en jurant que tu ne Le connais pas?» Mes chers, examinons notre propre comportement! Je sais que parmi mes lecteurs il y en a qui, quotidiennement, renient le Seigneur. Car tout ce qu'ils font par le mensonge, l'impureté, l'amertume et la haine, ou par attache aux biens matériels ou par mépris pour la sainteté de Dieu, en négligeant les instructions de l'Ecriture, sont des actes qui se traduisent par l'affirmation: «Je ne le connais pas!» Est-ce que vous faites aussi partie de cette catégorie?
Entre les deux significations du chant du coq, c'est-à-dire entre le côté lumière et le côté ténèbres de cet événement, se situe le moment où Pierre a été sauvé et où il s'est convertit. Evénement qui nous est relaté en Luc 22, 61 «Le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dit; Avant que le coq chante aujourd'hui, tu Me renieras trois fois. » Et voici l'instant de la conversion de Pierre, qui, précisément, se situe entre le chant du coq et la levée du jour, le matin: «Et étant sorti, il pleura amèrement.» (verset 62).
Lorsque l'on cherche à analyser le reniement de Pierre, on arrive aux conclusions suivantes: Pierre voulait, à tout prix, appliquer ses propres idées et organiser sa vie selon ses propres projets. Et nombreux sont ceux qui, dans le seul but de manifester leur volonté et de réaliser leurs projets, renient leur Sauveur. Pourquoi Pierre a-t-il renié son Maître? Parce que sa vie dans la foi n'était en réalité qu'un mensonge. Donc, il fallut que ce disciple de Jésus se convertisse. Voici ce que le Seigneur avait dit à Pierre, avant que ce dernier ne Le renie: «Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point: et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.» (Luc 22, 3 1 - 32). Et c'est après le reniement que Pierre, saisi par le regard du Seigneur, se convertit et se repentit: «Et étant sorti, il pleura amèrement.» Les trois événements qui ont motivé la repentance de Pierre se résument ainsi:
1. Il entendit le chant du coq.
2. Il vit le regard de Jésus.
3. Il se souvint de la parole du Seigneur.
La repentance de Pierre était-elle sincère? Une question que je pose en rapport avec le grand nombre de ceux qui se sont repentis, mais dont la repentance ne fut qu'une façade. Pierre a témoigné de la sincérité de sa repentance en confessant par trois fois: «Seigneur, Tu sais toutes choses, Tu sais que je T'aime.» (Jean 21, 17).
Le troisième retour d'Israël au pays des Pères, celui qui nous fera connaître l'avènement de notre Seigneur Jésus, nous indique que nous sommes aujourd'hui dans la période dite «au chant du coq» La repentance de votre péché du reniement est-elle sincère ou faites-vous partie de ces chrétiens dont Paul nous dit: « ... ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là» (2 Timothée 3, 5). Et c'est peut-être, maintenant, la dernière occasion que le Seigneur vous donne pour une repentance sincère!
Wim Malgo
Nouvelles d'Israël Janvier 1990