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Les huit survivants de l'ancien monde
Seules huit personnes survécurent au terrible déluge. Ce fait saisissant montre que ce n'est pas la masse qui a raison, mais ceux qui prennent la Parole de Dieu au sérieux.
Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra» (Matth. 24, 36-42).
«S'il n'a pas épargné l'ancien monde, mais s'il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu'il fit venir le déluge sur un monde d'impies... » (2 Pierre 2, 5).
Dans le célèbre sermon de Jésus sur le mont des Oliviers (Matth. 24; Marc 13; Luc 2 1), il ne s'agit pas prioritairement de l'Église, mais bien d'Israël et de la grande tribulation, laquelle débouchera sur le retour du Seigneur en gloire.
Les disciples de Christ doivent manifestement être considérés comme juifs, étant donné qu'à ce moment-là, l'Église n'était pas un sujet de la révélation. Ils n'avaient jusqu'alors que des connaissances relatives au merveilleux règne futur du Messie, et non pas à la venue de Jésus pour l'enlèvement. C'est sur cela que portait la question qu'ils adressèrent au Seigneur: « ... quel sera le signe de ton avènement» (= retour visible), car ils n'avaient jusqu'alors jamais parlé de rien d'autre, «et de la fin du monde?» (Matth. 24, 3), c'est-à-dire pour l'établissement du royaume messianique.
De quoi s'agit-il dans l'exemple du temps de Noé?
«Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous. il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme» (Matth. 24, 37-39).
1. Il s'agit du retour de Jésus-Christ pour Israël
C'est dans ce sens qu'il faut aussi considérer l'exemple cité par Jésus, concernant le temps de Noé. Selon moi, on l'assimile souvent erronément à l'enlèvement de l'Église. Il n'est pas question ici de l'enlèvement, mais d'un récit des événements de la grande tribulation, à la fin de laquelle le Fils de l'homme reviendra pour établir Son royaume.
L'expression «Fils de l'homme» est essentiellement retenue en rapport avec le peuple juif: «Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire» (Matth. 24, 30). De quelle venue le Seigneur parle-t-Il? De Son retour comme Fils de l'homme pour le salut du peuple juif. Il est écrit au sujet du temps de Noé:
«Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme» (Matth. 24,37). Comme il est de nouveau question ici du Fils de l'homme, il s'agit du même retour qu'au verset 30. C'est ce que précise également Daniel (l'Église n'était pas encore révélée dans l'Ancien Testament): «Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit» (Dan. 7, 13-14).
Il ressort aussi de Matthieu 10, 21-23 que Son retour comme Fils de l'homme se rapporte à Israël: «Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant, les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir, vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le Fils de l'homme sera venu» (voir également Apoc. 14, 14). Le retour du Fils de l'homme est toujours en rapport avec Israël: « ... vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le Fils de l'homme sera venu. » Il ne peut donc pas s'agir, en Matthieu 24/25, de l'enlèvement.
2. Il s'agit de la période de la grande tribulation et de la dernière opportunité de salut
Le sermon sur le mont des Oliviers interpelle les juifs qui devront passer par la grande tribulation, car ce sera alors que se décidera qui d'entre eux pourra entrer dans le règne millénaire.
Immédiatement après l'enlèvement, lors de la première moitié de la dernière semaine d'années, les Juifs venus à Jésus-Christ par la foi annonceront l'Évangile du royaume ainsi que Son imminent retour.
Les 144.000 d'Israël seront élus et scellés (Apoc. 7, 4ss), et les deux témoins entreront en scène (Apoc. 13, 3ss). Un résidu messianique se constituera. Les croyants juifs, face aux catastrophes menaçantes, inviteront les gens à accepter le salut en Jésus-Christ, comme le fit Noé en son temps, lui le prédicateur de la justice. Bon nombre de personnes en Israël se convertiront et entreront dans le salut de leur Messie, Jésus. Mais une partie des Juifs restera attachée à l'alliance avec l'Antichrist et acceptera son nombre, «un nombre d'homme» (Apoc. 13, 18). Beaucoup en Israël seront persécutés, se trahiront et se livreront les uns les autres (Matth. 10, 21-23).
Pierre fut l'apôtre des juifs; c'est pourquoi ses deux Épîtres s'adressent à eux (1 Pierre 1, 1). À eux précisément, il rappelle: « ... sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant. Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que Par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau» (2 Pierre 3, 3-6). Ce terme «les pères» fait manifestement référence aux pères juifs de la foi, qui regardaient prophétiquement vers la venue du Messie et Son règne. Lors de la grande tribulation, ce sujet d'espérance sera de nouveau présenté en Israël, mais beaucoup hocheront la tête avec incrédulité et se moqueront. Alors viendront comme une inondation sur Israël les jugements de la deuxième moitié du temps de la tribulation; ils frapperont aussi le monde entier. Le prophète Daniel a écrit: « ... sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre» (Dan. 9, 26).
3. Il s'agit du jugement consécutif au retour de Jésus
Ici sera déterminé qui pourra entrer dans le règne millénaire et qui ne le pourra pas: «Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée» (Matth. 24, 37-41).
Le «déluge» de la grande tribulation, contrairement au temps de Noé, n'emportera pas tous les individus; un tri s'opérera: «Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris (c'est-à-dire: fauché durant le jugement) et l'autre laissé» (pour entrer dans le règne de mille ans). «De deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise (fauchée) et l'autre laissée» (pour entrer dans le royaume de Jésus-Christ). L'évangéliste Luc ajoute: «En cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit (des époux); l'une sera prise (fauchée) et l'autre laissée» (Luc 17, 34), également pour entrer dans le royaume messianique. Ces déclarations de Jésus sont en accord avec l'Ancien Testament; déjà le prophète Sophonie avait parlé de ce jugement: «En ce jour-là, tu n'auras plus à rougir de toutes tes actions par lesquelles tu as péché contre moi; car alors j'ôterai du milieu de toi ceux qui triomphaient avec arrogance, et tu ne t'enorgueilliras plus sur ma montagne sainte. je laisserai au milieu de toi un peuple humble et petit, qui trouvera son refuge dans le nom de l'Éternel. Les restes d'Israël ne commettront point d'iniquité, ils ne diront point de mensonges, et il ne se trouvera pas dans leur bouche une langue trompeuse; mais ils paîtront, ils se reposeront, et personne ne les troublera» (Soph. 3, 11-13). L'Éternel s'est exprimé de la même manière par le prophète Ezéchiel: «Comme je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d'Égypte, ainsi j'entrerai en jugement avec vous, dit le Seigneur, l'Éternel. Je vous ferai passer sous la verge, et je vous mettrai dans les liens de l'alliance. je séparerai de vous les rebelles et ceux qui me sont infidèles; je les tirerai du pays où ils sont étrangers, mais ils n'iront pas au pays d'Israël. Et vous saurez que je suis l'Éternel), (Ezéch. 20, 36-38). Et le prophète Malachie d'écrire: «Alors ceux qui craignent l'Éternel se parlèrent l'un à l'autre; l'Éternel fut attentif, et il écouta; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l'Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l'Éternel des armées, ils m'appartiendront, au jour que je prépare; j'aurai compassion d'eux, comme un homme à compassion de son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; le jour qui vient les embrasera, dit l'Éternel des armées; il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable» (Mal. 3,16-4,2).
Le Seigneur Jésus a affirmé: «Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison» (Matth. 10, 35-36). Peut-être un père et son fils, travaillant aux champs, seront-ils séparés par le jugement. Il est également possible que belle-mère et belle-fille, occupées à la même besogne, connaîtront la même séparation.
L'application au temps actuel
En dépit du fait que le sermon prononcé par Jésus sur le mont des Oliviers se rapporte premièrement à Israël et à la grande tribulation, nous voulons aussi l'appliquer à notre époque, car déjà les événements futurs projettent leur ombre. Ce n'est pas sans raison qu'il est fait référence au temps de Noé dans le Nouveau Testament, tout particulièrement dans les Épîtres doctrinales, et cela en avertissement.
Il en sera de même à l'enlèvement. Le Seigneur viendra soudainement pour enlever Son Église et l'introduire dans le ciel. Ce sera un événement sans pareil, avec une séparation rapide et visible s'opérant parmi les habitants des pays, des villes, des villages, en rue et dans les maisons, dans toutes les couches de la société et dans toutes les circonstances. Tout à coup, il sera révélé qui appartenait réellement à Jésus et qui pas.
Si les individus peuvent se ressembler extérieurement, la différence qui a toujours existé dans les coeurs apparaîtra tragiquement. Durant des années, on a pu vivre et travailler avec d'autres personnes; mais voici que d'un coup, tout va changer radicalement. Les uns s'en iront avec Jésus dans le ciel, les autres resteront pour le jugement. Pourquoi? À cause de l'énorme différence au niveau des coeurs: les uns croyaient en Jésus et Le suivaient, les autres pas.
1. Ils vivaient sans Dieu
Le Seigneur Jésus a précisé la chose par ces mots: «Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme» (Matth. 24, 38-39).
Les gens d'alors n'avaient qu'un seul souci: «J'entends vivre». «Je veux profiter de la vie» - «Je désire tout avoir» - «Je veux tâter de tout». Tout tournait autour de ce qui était de la terre. Ils ne pensaient pas à la parole de Dieu, que Ses promesses se réaliseraient et que l'existence ici-bas n'est pas tout.
Jésus ne mentionne pas ici les plus graves péchés du temps de Noé, bien réels sans nul doute (Cf. Gen. 6); non, mais Il fait état de ceci bien plus tragique que tout péché: l'indifférence quant à Dieu. On ne L'introduisait plus dans sa vie; on vivait sans Lui, alors que Son Esprit agissait dans les coeurs; il est écrit: «Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l'homme» (Gen. 6, 3; version Darby). Le pire de tous les péchés consiste à vivre sa vie sans penser qu'il y a un Dieu, de qui procèdent toutes choses et à qui tout est destiné. Il parle avec amour, miséricorde, un profond sérieux; mais on refuse de L'écouter: « ... et ils ne se doutèrent de rien... »
Le Seigneur Jésus a prié ainsi: «Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ» (Jean 17, 3). Connaître Dieu, c'est vivre; ne pas Le connaître, c'est la mort. Nous soucier de la vie éternelle devrait être notre toute grande préoccupation. On peut faire la perte de beaucoup de choses ici-bas, mais il y a infiniment plus grave encore: la perte de la vie éternelle et de la gloire éternelle au retour de Jésus.
J'ai écrit que les événements de la grande tribulation projettent déjà leur ombre. Un exemple actuel: la crise de l'ESB - une énorme préoccupation, largement exposée dans les médias. Depuis le plus important politicien jusqu'au simple citoyen, nul en Europe ne reste indifférent face à cette «peste». (Lisez, dans le journal «Appel de Minuit» de mars, l'article intitulé «Crise de la vache folle: folie de notre temps ou sens d'une prophétie?») De nos jours, le souci pour la nourriture a pris des proportions considérables, ce qui a été prédit par Jésus pour le temps de la fin: «Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme» (Luc 21, 34-36). Par contre, il est écrit au sujet de Noé: «C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi» (Hébr. 11, 7). Cet homme voulait survivre avec toute sa famille. Il prit au sérieux les avertissements divins et en tint compte très pratiquement. Notre vie devrait être dominée par la pensée de pouvoir paraître un jour devant le Fils de l'homme.
2. Ils ne croyaient pas à l'Évangile de Jésus-Christ
Nous lisons en 1 Pierre 3, 18-20: Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers Veau.» L'Esprit Saint agissait déjà chez Noé, qui fut pour sa génération «prédicateur de la justice» (2 Pierre 2, 5). Comme ils restèrent fermés à la prédication de Noé, de même le Seigneur Jésus ne fut pas cru. Ils furent désobéissants à ce qu'ils entendirent, ce qui les mena à la perdition.
Le temps de Noé est aussi appelé «le monde des impies», car les gens refusaient de prêter attention à l'Esprit Saint. C'est ainsi qu'il ne resta de la population d'alors que huit personnes.
3. Il n'en resta que huit
Pourquoi seulement huit? Ce nombre de personnes sauvées du déluge est mentionné six fois dans la Bible (Gen. 6, 18; 7, 7.13; 8, 18; 1 Pierre 3, 20; 2 Pierre 2, 5).
a) Il apparaît clairement que seuls furent réellement sauvés ceux qui étaient entrés dans l'arche - personne d'autre.
Il y avait en ce temps-là des gens affreusement impies, qui ne vivaient que pour leurs passions et leurs péchés: haineux, moqueurs et incrédules. Mais il se trouvait parmi eux d'autres personnes aussi: des vieillards qui se déplaçaient à l'aide d'une canne, des enfants qui jouaient, des jeunes sans souci qui chantaient des chansons autour d'un feu de camp, des idéologues, des pacifistes et des gens religieux. Peut-être certains éprouvaient-ils même de la sympathie pour Noé. Celui-ci avait aussi certainement de la parenté. Il y avait sûrement des gens qui avaient pitié de lui. Il s'entendait bien avec certains, moins avec d'autres. Sans doute y a-t-il eu des gens qui l'ont aidé dans son travail. Il se peut également que quelques-uns ont pris parti pour lui et l'ont défendu contre d'autres. Il vaut la peine de noter que l'on n'a pas essayé d'empêcher la construction de l'arche par la violence; on le laissa faire.
Mais tous périrent. Pourquoi? Parce que, bien que se trouvant à proximité de l'arche, ils n'y sont pas entrés. Ce n'est pas la sympathie pour le christianisme qui sauve, ni le comportement social, ni la camaraderie, ni l'appartenance à une famille chrétienne, ni la participation, ni la proximité; c'est seulement le fait d'entrer.
L'arche n'avait qu'une seule porte, laquelle est une image de Jésus-Christ, qui a dit: «Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé» (Jean 10, 9).
L'arche de Noé est un exemple de très sérieuses conséquences et de saint radicalisme: dans l'arche, huit personnes seulement qui furent sauvées. Seul Jésus-Christ sauve!
Sur ordre de Dieu, l'arche fut fermée avec de la poix. Aucune eau ne pouvait donc y entrer. J'ai appris que le terme hébreu utilisé serait venu de la racine «kapar» et signifie couvrir. Plus tard, les péchés des juifs furent couverts par le sang des agneaux et des boucs: une image du pardon par le sang de Jésus. Si vous êtes en Christ, le flot mortel du jugement ne vous engloutira pas; il ne pourra pas vous atteindre. Assurément, une formidable promesse! «Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle création... » (2 Cor. 5, 17)
b) Par le fait que, jadis, huit personnes seulement furent sauvées, nous comprenons que ce n'est pas le grand nombre qui compte pour Dieu. Le temps de Noé était une époque où, à travers le monde, huit personnes seulement eurent raison, toutes les autres étant dans l'erreur.
Pour le monde, Noé se trompait; mais devant Dieu, il avait raison, car il se fondait sur Sa parole. Ici-bas, l'Assemblée a tort, notamment lorsqu'elle annonce l'enlèvement (1 Thess. 4, 16-18; 1 Cor. 15, 51-53). On en rit, comme on se moquait de Noé et de son arche. Pour le monde, l'enlèvement est tellement ridicule que bon nombre de chrétiens ont honte d'en parler. Et qu'en est-il du sang de Jésus, du pardon, du royaume des cieux, du retour de Jésus-Christ? Ce n'est nullement différent!
Mais ce n'est pas le grand nombre qui a raison, ni les docteurs de ce monde, ni les philosophes, ni les scientifiques, ni les politiciens, ni les poètes et les penseurs. L'un d'eux a dit un jour: «Si vous pensez avoir pensé, pensez seulement que vous pensez, car penser des pensées est un penser sans pensées.»
Un seul a raison: Dieu! Jésus-Christ a affirmé: «Je suis... la vérité» (Jean 14, 6). Seul celui qui se met de Son côté aura raison à la fin, et cela parce qu'il est justifié par Dieu. Peut-être êtes-vous proche de Dieu, mais pas en Lui. Ne voulez-vous pas entrer aujourd'hui même? A vous personnellement, Jésus dit maintenant: «Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé!»
NORBERT LIETH