Qui sont les 144000 marqués du sceau dont parle Apocalypse 7?

 

Beaucoup de gens se demandent qui sont les 144 000, marqués du sceau, d'autant plus qu'il existe beaucoup d'explications à ce sujet. Plusieurs interprètes ne veulent pas accepter ce que dit si clairement le verset 4 du chapitre 7: «Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël».

Au lieu de parler des tribus d'Israël, ces commentateurs parlent des «tribus des chrétiens fidèles» ou de l'Eglise de Jésus-Christ, ou encore de leur propre dénomination. N'est-il pas étrange de constater que beaucoup de chrétiens ont un préjugé maladif chronique face à tout ce qui est juif? Ils partent du principe que toutes les grâces promises au peuple d'Israël sont à comprendre différemment, c'est-à-dire qu'il faut les prendre pour l'Eglise. Bien entendu, lorsqu'il s'agit de jugements ou de menaces, cela ne les concerne plus. C'est du moins ce qu'ils pensent. A leurs yeux, c'est pour Israël. Or, l'Apocalypse distingue très clairement entre l'Eglise (par ex. les lettres aux Eglises), les nations (par ex. la grande foule que personne ne peut compter, (ch. 7, 9) et Israël (par ex. ch. 7, 4). Les cent quarante-quatre mille scellés sont donc des Israélites qui se sont convertis à Jésus-Christ pendant la grande tribulation, après notre enlèvement.

 

Israël verra et expérimentera beaucoup de choses pendant la grande tribulation. Par exemple, les deux témoins se manifesteront (ch. 11), investis d'une grande autorité, et ils rendront témoignage. Après mille deux cent soixante jours, ils seront tués, et on exposera leur cadavre à Jérusalem. Ils ressusciteront le troisième jour. Et à cette même heure, il y aura un grand tremblement de terre et beaucoup mourront. Sur l'ordre de la puissante voix venant du ciel, ils monteront au ciel. Ensuite, beaucoup donneront gloire à Dieu (ch. 11, 13). Tout cela se passera après l'enlèvement.

Il y a cependant quelque chose qui frappe: La tribu de Dan manque parmi ces cent quarante-quatre mille. Dan était le cinquième fils de Jacob, né de Bilha, servante de Rachel. Lorsque Dan vint en Egypte avec son père et ses frères, il avait, selon Genèse 46, 23, un seul fils. Il est à peine mentionné: «Fils de Dan ... ». Mais il n'est suivi que d'un seul nom: «Huschim». Par contre, Benjamin, le plus jeune frère, avait à l'époque déjà dix enfants. Cependant, deux cents ans plus tard, Dan était, quant au nombre, la tribu la plus grande après Juda (Nb. 1, 27 et 39). Juda avait soixante-quatorze mille six cents hommes de combat et Dan soixante-deux mille sept cents. La tribu de Dan était donc très importante. Selon Nombres 10, 25, il occupait une place éminente dans le camp d'Israël. Il devait porter l'une des quatre bannières principales et protéger avec puissance l'arrière-garde de l'armée lorsqu'elle était en marche.

Mais ici en Apocalypse 7, Dan manque; il n'est pas parmi les scellés. Il est important de trouver la raison de l'absence de Dan, car - peut-être sera-ce bientôt - beaucoup de chrétiens manqueront lorsque la multitude de l'Eglise sera enlevée. «Mais», demanderont plusieurs, «ceux qui font partie de l'Eglise de Jésus-Christ, ne seront-ils donc pas enlevés?». «Certes, nous le croyons! Mais nous savons qu'il y en a beaucoup qui n'appartiennent pas réellement à l'Eglise, ils suivent apparemment. Le coeur n'y est pas, bien qu'ils se disent chrétiens». Fait curieux, il manque encore une autre tribu, celle d'Ephraïm. C'est Joseph qui figure à sa place (v. 8), et à la place de Dan figure Lévi, la tribu sacerdotale, qui ne possédait pas en Israël de terrain tribal, d'héritage. Le Seigneur Lui-même était l'héritage de Lévi (Jos. 13, 14). Cette absence et ce changement - même la succession des noms est différente, elle est spirituelle et non naturelle - ont une merveilleuse signification prophétique.

 

Considérons cette succession et la signification des noms des tribus scellées d'Israël. Ce sont douze mille de chaque tribu, douze fois mille - une multitude.

 

- Juda = «Louange». Il n'est pas le premier-né, mais il est le premier mentionné. Jacob déjà s'exclama: «Toi Juda» (Ge. 49, 8; vers. Darby), ou «Juda, c'est toi». Notre Seigneur vient de Juda. «Le salut vient des Juifs» (Jn. 4,22).

- Ruben = «Voyez un fils». Ruben est le premier-né.

- Gad = «Des multitudes le pousseront». Genèse 49, 19 dit: «Il sera assailli par des bandes armées».

- Aser = «Heureux» - Nephtali = «Le combattant».

- Manassé = «Rétablissement de l'équilibre intérieur, bien que séparé d'une existence habituelle et appréciée».

- Siméon = «Cadeau de l'exaucement».

- Lévi = «Unis».

- Issacar = «Dieu m'a donné mon salaire».

- Zabulon = «Habitation». - Joseph = «Il ajoutera».

- Benjamin = «Fils de ma droite».

 

Nous voyons ici clairement l'écriture du Saint-Esprit. Dans l'Apocalypse, il s'agit toujours de Jésus-Christ. Dans la succession des tribus et des noms des cent quarante-quatre mille scellés, le Fils de Dieu et Son oeuvre sans égale sont glorifiés. Vu sous cet angle, voici ce que nous pouvons discerner:

 

- «Louange» (Juda): Jésus-Christ est la louange de Dieu. Il a une seule passion, l'honneur du Père.

- «Voyez le Fils» (Ruben): Nos regards fixés sur Jésus!

- «Des multitudes le pousseront» (Gad): Là, nous voyons le Seigneur Jésus-Christ marcher sur la terre, entouré d'une grande multitude de personnes. - «Heureux» (Aser): Ici, nous pensons au Seigneur prononçant les béatitudes.

- «Le combattant» (Nephtali): A la croix de Golgotha, Il lutta à cause de nos péchés. Que voulait-Il atteindre par là? Le nom qui suit nous le dit.

- «Rétablissement de l'équilibre intérieur, bien que séparé d'une existence habituelle et appréciée» (Manassé): Il quitta la gloire auprès du Père pour rétablir l'équilibre intérieur, la paix avec Dieu.

- «Cadeau de l'exaucement» (Siméon): Dieu a exaucé Jésus lorsqu'Il cria à Lui: «C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété» (Hé. 5, 7).

- «Unis» (Lévi): Jésus-Christ, le Grand Souverain Sacrificateur, le Grand Lévite de la tribu de Juda a de nouveau réuni Dieu avec l'homme (Ep. 1, 10). A présent, il peut dire ce qu'exprime le nom suivant:

- «Dieu m'a donné mon salaire» (Issacar, cp. Es. 53, 11-12).

- «Habitation» (Zabulon): Jésus-Christ est monté au ciel. Il a dit: «Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si ce n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi» (Jn. 14, 2-3).

- «Il ajoutera» (Joseph): Le Seigneur Jésus veut encore ajouter beaucoup d'âmes à Son Eglise. Beaucoup doivent encore être sauvées.

- «Fils de ma droite» (Benjamin): Jésus-Christ est assis à la droite de la majesté divine (Ep. 1, 20; Hé. 1, 3b, etc.) Mais ces noms décrivent aussi d'une façon unique la situation des cent quarante-quatre mille pendant la grande tribulation. Les cent quarante-quatre mille Israélites croyant au Seigneur Jésus seront Ses témoins au sein de cette horrible période antichrétienne, où le diable, dans la personne de l'antichrist, dévastera la terre. Ils rayonneront alors de la gloire de Jésus. Et là, nous avons un point de contact avec eux, concernant notre vocation: «... être semblables à l'image de son Fils, afin que son .Fils fût le premier-né entre plusieurs frères» (Ro. 8, 29). C'est pourquoi ces noms de tribus se rapportent également à eux-mêmes:

- «Louange» (Juda): Ils sont devenus des Juifs qui louent et qui glorifient Dieu, car:

- «Voyez un fils» (Ruben): Ils voient maintenant le Fils comme leur Messie, tandis qu'auparavant, ils ne voulaient ni ne pouvaient voir.

- «Des multitudes le pousseront» (Gad): Ils seront opprimés par leurs persécuteurs, mais:

- «Heureux» (Aser): Car ils seront du côté du vainqueur.

- «Le combattant» (Nephtali): Ils combattront le bon combat de la foi.

- «Rétablissement de l'équilibre intérieur, bien que séparé d'une existence habituelle et appréciée» (Manassé): Après une longue séparation et un rétablissement difficile, ils auront la paix avec Dieu.

- «Cadeau de l'exaucement» (Siméon): Ils expérimenteront ce cadeau de l'exaucement et désireront être

- «Unis» (Lévi): à leur Seigneur. Ils sauront que

- «Dieu m'a donné mon salaire» (Issacar), mais ils aspireront à

- «Une habitation» (Zabulon), une habitation céleste, bien qu'ils n'appartiennent pas à l'Eglise de Jésus-Christ.

- «Il ajoutera» (Joseph): Ils seront rassemblés,

- «Fils de ma droite» (Benjamin): Ils seront ajoutés au Fils de Dieu qui est à la droite de la majesté dans les cieux.

 

D'une manière toute naturelle, tout se juxtapose pour former un tout. Cette vision nous explique aussi pourquoi les deux noms de Dan et d'Ephraïm furent substitués par Lévi et par Joseph. Car Dan signifie «juge» ou «celui qui exécute un jugement». Les cent quarante-quatre mille n'exerceront jamais cette fonction. Par contre, Ephraïm signifie «fécond». Toutefois, ces cent quarante-quatre mille sont un nombre déterminé, bien que seul le nombre des hommes soit indiqué, comme c'est souvent le cas dans la Bible. Dans la multiplication des pains par exemple, il est écrit: «... ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants» (Mt. 14, 2 1). Si l'on ajoute les femmes et les enfants, ils auront été plus de dix mille personnes. Si, par rapport aux cent quarante-quatre mille, il ne devait s'agir que d'hommes en état de porter les armes dans les différentes tribus, on pourrait compter près de sept cent mille âmes, y compris les femmes et les enfants. Cependant il s'agit d'un chiffre déterminé et non pas symbolique.

Nous trouvons aussi les cent quarante-quatre mille au chapitre 14, 1-5. Il est vrai qu'ils ont des ascendants, mais pas sur le plan spirituel. Ils sont plutôt appelés les prémices de Dieu et de l'Agneau, car ils n'ont pas non plus de descendants spirituels. Le verset 4 du chapitre 14 les caractérise comme des «vierges». Or, cela est aussi valable pour nous, car Dieu n'a pas de petits enfants, mais des enfants. La conversion n'est pas un héritage. Si vous avez une mère ou un père chrétien, vous ne pouvez pas vous cacher derrière ce fait. Que vous soyez enfant de Dieu dépend uniquement de ce que vous acceptiez Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur personnel.

Maintenant, avons-nous expliqué par ces déductions l'absence des deux tribus de Dan et d'Ephraïm? Non! Nous n'en avons éclairé que le côté positif et prophétique. Il y a aussi un côté obscur. L'Ancien Testament décrit ces deux tribus comme étant celles qui se sont le plus livrées à l'idolâtrie. Elles étaient une malédiction pour le peuple. Suivons par exemple la trace de Dan. Contrairement à Ephraïm, dont la ligne reste présente d'une manière ou d'une autre par Joseph, Dan est totalement absent, comme Judas manque parmi les douze disciples. Les péchés de Dan sont épouvantables.

Premièrement: Sa consécration au Seigneur ne fut jamais inconditionnelle.

Quand Israël devait faire la guerre aux Cananéens à l'époque où Débora était juge en Israël, et qu'il remporta une éclatante victoire sur l'armée cananéenne et son chef Sisera qui fut tué par Jaël, une amie d'Israël (Jg. 4 et 5), Débora entonna un cantique de victoire. Tout à coup, elle interrompt son chant et demande: «Et Dan pourquoi a-t-il séjourné sur les navires?» (Jg. 5, 17, vers. Darby). La version Segond dit: «Pourquoi Dan s'est-il tenu sur les navires»? Et le chant de victoire continue en décrivant la déroute définitive des Cananéens. Débora jubile en Juges 5, 20: «Des cieux on combattit». Quelle merveilleuse opportunité pour tout le peuple d'Israël que d'effectuer et d'expérimenter la victoire du Seigneur! Mais la tribu de Dan manquait! Elle qui était si puissante, (comme mentionné plus haut, c'était la deuxième tribu en puissance), elle se tenait sur les navires pendant la bataille.

Il est terrible de voir combien de chrétiens se tiennent aujourd'hui à l'écart et fléchissent dans le combat de la foi qui nous est ordonné, combat qu'il nous est donné de réaliser victorieusement. Mais le Seigneur dit dans Hébreux 10, 38: «... s'il se retire, mon âme ne prend point plaisir en lui». Se retirer de l'arène du combat signifie entrer dans l'apostasie. L'Ecriture nous exhorte à trois reprises dans le Nouveau Testament à combattre le bon combat de la foi. «Combats le bon combat de la foi» (I Ti. 6, 12). «Et l'athlète n'est pas couronné s'il n'a combattu suivant les règles» (2 Ti. 2, 5). «... et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte» (Hé. 12, 1). Et Paul témoigne: «J'ai combattu le bon combat» (2 Ti. 4, 7). La victoire de Jésus-Christ concerne le monde entier, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Voulez-vous rester indifférent et laisser ces millions d'âmes dans les griffes de Satan? Alors, vous avez fait le premier pas pour devenir un apostat. Ne voulez-vous pas descendre aujourd'hui dans l'arène du Seigneur?

Pour Dan, les choses allaient de mal en pis. Une autre calamité fut le résultat de sa consécration partielle: Il ne prit pas possession du territoire qui lui fut attribué. Josué avait eu la charge de répartir les héritages: «Josué, fils de Nun ton serviteur, y entrera (dans le pays de la promesse) -,.fortifie-le, car c'est lui qui mettra Israël en possession de ce pays» (De. 1, 38). Selon Josué 19, 40-48, il attribua aussi l'héritage à Dan. Mais Dan n'en prit pas possession. Les conséquences furent de terribles échecs et de nouvelles erreurs. Finalement, il prit possession d'un faux héritage. Le résultat final de son coeur partagé est terrible, et nous fait pressentir pourquoi cette tribu n'est pas parmi les cent quarante-quatre mille: «Ils dressèrent pour eux l'image taillée» (Jg. 18, 30).

Par cette idolâtrie, Dan fut celui qui prépara le chemin de la chute des dix tribus. Car, des siècles plus tard, Jéroboam continua à pratiquer l'idolâtrie au même endroit (I R. 12, 29). Ainsi s'accomplit en Dan et pour Israël, la prophétie de Jacob mourant: «Dan sera un serpent sur le chemin, une vipère sur le sentier, mordant les talons du cheval pour que le cavalier tombe à la renverse» (Ge. 49,17). D'aucuns pécheront pendant longtemps en cachette, comme Dan, mais finalement, ils seront des séducteurs et des antichrists. Nous pouvons alors nous poser la question suivante: l'antichrist sortira-t-il de la tribu de Dan? Ce n'est pas exclu, car l'antichrist doit être un Juif, et par conséquent, il doit appartenir à l'une des douze tribus. Dan a tous les traits de l'antichrist en plus du fait qu'il est appelé serpent et vipère dans la prophétie de Jacob.

 

Rappelons-nous aussi la prophétie de Moïse peu avant sa mort: «Dan est un jeune lion qui s'élance de Basan» (De. 33, 22). Dan, un jeune lion? Comment cela, alors que Juda est appelé un jeune lion (Ge. 49, 9) et, de surcroît, notre Seigneur est de la tribu de Juda: « Voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David a vaincu»? Ap. 5, 5). Comment Dan peut-il être appelé un lion?! Un seul peut être le vrai vainqueur, le vrai lion, le vrai Christ. Or, c'est Jésus-Christ et non pas Dan. Ainsi, on peut supposer que l'antichrist viendra de la tribu de Dan. Néanmoins, nous trouvons à la fin du livre du prophète Ezéchiel une pensée consolatrice. Aux chapitres 47 et 48, toutes les tribus sont à nouveau citées. Elles retrouvent leur territoire et Dan est la première tribu mentionnée. « Voici les noms des tribus. Depuis l'extrémité septentrionale, le long du chemin de Hethlon à Hamath, Hatsar-Enon, la frontière de Damas (la Syrie appartient donc aussi à Israël), au nord vers Hamath, de l'orient à l'occident: Dan une tribu. Sur la limite de Dan, de l'orient à l'occident: Aser, une tribu. Sur la limite d'Aser ... Nephtali ... Sur la limite de Nephtali ... Manassé ... » (Ez. 48, 1 ss). Donc, Dan se repentira. Dans ce cas, la parole du Seigneur, «les derniers seront les premiers» (Mt.20, 16) s'accomplira.

 

Revenons brièvement à ce fait merveilleux d'Apocalypse 7, où sont scellés les cent quarante-quatre mille Israélites. Comme nous l'avons déjà mentionné, l'ange qui porte le sceau du Dieu vivant est, selon notre compréhension des Ecritures, l'Ange de l'Eternel, Jésus-Christ. Car, il y a un fait que nous ignorons facilement. Il n'est pas écrit qu'il avait le sceau du Dieu vivant dans la main, mais: «... et qui tenait le sceau du Dieu vivant» (v. 2). N'est-ce pas ici le Dieu trinitaire Lui-même qui intervient en la personne de Jésus-Christ? «Le sceau» - le Saint-Esprit; «du Dieu vivant» - Dieu le Père; et «l'ange» qui cria d'une voix forte - le Fils, disant au sujet des serviteurs de Dieu: «... jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu». Ce sceau unique du Saint-Esprit posé par l'Ange de l'Eternel, est nécessaire, sinon, personne - de ceux qui sont sur la terre - ne pourrait échapper à la grande tribulation. Ce sceau est aussi visible. Ce qui est extraordinaire, c'est que, contrairement à ceux de l'Eglise de Jésus-Christ qui portent le sceau dans leur coeur, les cent quarante-quatre mille, bien qu'ils soient aussi scellés intérieurement, portent le sceau aussi extérieurement. Toutefois, il faut que dans nos vies aussi, il soit manifeste que le Saint-Esprit habite en nous. L'Esprit veut faire resplendir la gloire de Jésus-Christ sur nos visages.

Les serviteurs mentionnés sont scellés visiblement, pour que l'antichrist ne les touche pas. Ezéchiel déjà, nous parle d'un fait semblable. Au chapitre 9, verset 1, il dit ce qui est aussi écrit dans Apocalypse 7: «Puis il cria d'une voix forte ... ». Ensuite, nous lisons: «... à mes oreilles: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main ... La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. L'Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent ... Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque » (Ez. 9, 1. 3-4 et 6a). Ainsi les cent quarante-quatre mille sont protégés pendant la grande tribulation. Personne ne les touchera. Par contre, Apocalypse 13, 16 nous décrit les personnes marquées du signe de l'antichrist: «Et elle (la bête) fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front».

 

Etes-vous scellé par le Seigneur? Avez-vous l'esprit d'adoption? Si ce n'était pas le cas, vous feriez alors partie de cette catégorie d'hommes mentionnée en Ezéchiel 9, de ceux qui devront passer par le jugement. Ne restez pas misérables et pauvres. Prenez maintenant, en cette dernière heure, la main percée que Jésus vous tend! Acceptez la grâce et laissez-vous sceller par l'esprit d'adoption!

Wim Malgo

Nouvelles d'Israël Avril 1986

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