Les citations suivantes concernant Israël sont extraites de «The Jerusalem Report» du 19.3.1998. Voici ce qu'y disait Iz al-Din al-Qassam de l'aile armée du Hamas à Gaza:
Nous ne resterons pas les bras croisés, quand des militaires US attaqueront le peuple irakien et ses enfants ou un quelconque Arabe ou musulman. Nous y répondrons d'une manière bien particulière: nous frapperons l'affreux être sioniste.
Yasser Arafat a brandi la menace d'une nouvelle Intifada, si le processus de paix devait échouer: «Si la chose s'avère nécessaire, nous interromprons le processus de paix pour redémarrer l'Intifada.» La réponse de Benjamin Netanyahou n'a pas tardé: «Si telle est sa menace, Oslo ne sera pas seulement interrompu, mais annulé.»
La dernière crise du Golfe, avec la réaction israélienne empreinte de peur, a révélé deux éléments bien durs: la population israélienne doit continuellement être prête à faire face à une attaque par fusées, et cette menace affaiblit la détermination de l'ensemble du peuple. Les ennemis ont maintenant trouvé une méthode sûre pour mettre Israël sur les genoux. C'est ainsi qu'il est encore écrit dans le même «Jerusalem Report»:
Des dépenses considérables pour une guerre qui n'a pas eu lieu Une firme pharmaceutique qui a produit sans interruption des antibiotiques anti-anthrax et les usines qui fabriquent des feuilles en plastique et des bandes adhésives pour isoler les pièces des maisons en cas d'attaques par gaz toxiques ont toutes fait d'excellentes affaires grâce à la guerre du Golfe, laquelle n'a pas eu lieu. Par contre, le mois de février a été calamiteux pour les autres domaines de l'économie.
Ainsi par exemple, le tourisme a connu le marasme: un effondrement radical! «Nous avions des réservations pour 320 personnes; 60 seulement sont venues», a affirmé Marc Feldman, organisateur des «Tours de Sion», à Jérusalem.
Dans une autre rubrique du journal, nous pouvons lire: «De graves menaces pèsent sur les réservoirs d'eau d'Israël en cas de guerre biologique.» La peur est bien réelle sur ce point également. Ce peuple est sans cesse tenu pour coupable. Que les USA s'en prennent à un Etat musulman, et l'on se venge sur Israël. Voici qu'Arafat veut 'Interrompre le processus de paix, qui a été démarré par Israël; et il brandit la menace d'une nouvelle Intifada. La production d'antibiotiques anti-anthrax a battu son plein pour que soit protégée la population israélienne, musulmans et chrétiens inclus. L'Etat hébreu est continuellement la cible toute désignée de paroles et de résolutions désobligeantes, d'une politique tendancieuse, de jets de pierres et du bruit des armes. Oui, une menace de tous les instants! Pourquoi en est-il ainsi? Parce qu'il est le pays et le peuple où Jésus est né comme Sauveur et où Il reviendra. L'existence de l'Etat juif fait inévitablement penser à Son imminent retour. C'est le peuple que Dieu s'est choisi pour apporter le salut au monde. Nul ne hait Israël plus que «le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan» (Apoc. 12, 9), qui gouverne ce monde et veut à tout prix empêcher la réalisation du plan divin. Cette situation ira s'aggravant jusqu'au retour en gloire du Seigneur Jésus, qui mettra un terme à ces activités diaboliques.
Voici un récit qu'a fait le pasteur Wilhelm Busch (1897-1966); il a pour cadre la Deuxième Guerre mondiale:
Ce petit épisode en marge de la guerre s'est déroulé dans un chemin de campagne en Pologne. Des soldats allemands se trouvaient là, regardant avec curiosité un long cortège de fugitifs juifs.
Sans doute plusieurs d'entre eux avaient bien envie de se moquer, mais les paroles de ricanement leur restèrent dans la gorge à la vue de toute cette misère. Certainement aussi, il s'en trouvait parmi eux qui avaient la rage et la honte au coeur, mais n'osaient pas s'exprimer; c'eût été dangereux de prendre position pour ces gens traqués.
Tous gardaient le silence en regardant se traîner ces malheureux: des hommes essayant de sauver leurs misérables possessions mises dans des brouettes qu'ils poussaient, des enfants en pleurs s'accrochant à la jupe de leur mère. De temps en temps, une charrette passait, tirée péniblement par un cheval poussif.
Soudain, une roue d'un de ces véhicules se rompit; l'homme qui marchait à côté du cheval ne pouvait que considérer les dégâts. Enlevant son veston, il tenta de réparer la roue.
Cette besogne était manifestement beaucoup trop dure pour un seul homme; ahanant, il s'arc-bouta contre la charrette. Deux soldats vinrent alors à son secours: mon frère et un autre qui lui était inconnu. Tous deux étaient disciples de Jésus, et le commandement de Dieu était pour eux plus important que les suites possibles de leur acte. Certainement, l'information était déjà acheminée vers les autorités: deux soldats allemands étaient venus en aide à des juifs détestés. Le trio s'affaira donc en silence autour de cette charrette, tandis que les autres regardaient sans dire un mot.
La chose se serait terminée ainsi, si une femme n'avait pas pris la parole tout à coup pour ouvrir une conversation qui devait rester incompréhensible pour tous ceux qui ne connaissaient pas la Bible.
Cette personne âgée, couchée dans la charrette, tenait péniblement le paquetage. Elle se redressa et se mit à accuser d'une voix criarde. C'était comme si un désespoir sans fond éclatait:
«Pourquoi nous, juifs, devons-nous constamment errer?! ... Toujours errer! ... Pas de patrie! ... Dès que nous en avons trouvé une, elle nous est retirée! ... Nous devons errer, errer sans fin! ... Nos ancêtres étaient pourchassés, nos pères aussi nous-mêmes.... nos fils, . . toujours errer sans patrie, ... sans arrêt, ... toujours errer! ... Quand trouverons-nous enfin une patrie? ... »
Le soldat inconnu se redressa et déclara solennellement: «Ce sera quand le Seigneur vous rassemblera en Canaan, le pays de vos pères!»
Et la vieille personne de dire avec agressivité: «Comment cela se fera-t-il, que notre peuple dispersé puisse être rassemblé de tous les pays?»
Tranquillement et sérieusement, le soldat répondit: «Comment cela se passera? Exactement comme jadis, quand l'Eternel fit sortir les Israélites de l'esclavage en Egypte à main forte et à bras étendu!
Recherchez votre Dieu et attendez-vous à Lui!»
Et il reprit le travail. Les dégâts furent bientôt réparés et le véhicule put continuer.
Toujours en silence, les soldats regardaient leur camarade. Ils semblaient avoir compris que ce ne sont pas les hommes qui font l'histoire du monde, mais qu'une main cachée exécute un plan secret.
Le Vainqueur est du côté d'Israël. Il étendra de nouveau Sa main puissante sur le peuple de Son premier amour: c'est celle de Jésus-Christ, le Messie d'Israël. Il reviendra et la victoire sera avec Lui. Il sera dit un jour au sujet de ce peuple que Dieu a rassemblé de toutes les nations: (je te rétablirai encore, et tu seras rétablie, vierge d'Israël! Tu auras encore tes tambourins pour parure, et tu sortiras au milieu des danses joyeuses. Tu planteras encore des vignes sur les montagnes de Samarie; les planteurs planteront et cueilleront les fruits. Car le jour vient où les gardes crieront sur la montagne d'Ephraïm: Levez-vous, montons à Sion, vers l'Eternel, notre Dieu! Car ainsi parle l'Eternel: Poussez des cris de joie sur Jacob, éclatez d'allégresse à la tête des nations! Elevez vos voix, chantez des louanges, et dites: Eternel, délivre ton peuple, le reste d'Israël!» (Jér. 31,4-7).
Et nous, nous tenons-nous muets sur le bord du chemin? Ou prenons-nous parti pour Israël en le bénissant et, conséquemment, pour Celui qui, depuis longtemps, a opté pour ce peuple?
Appel de Minuit 06 / 1999