Lorsque l'on étouffe l'objectivité dans l'oeuf!

 

Le magazine allemand «DER SPIEGEL» a sorti dans son édition du 25 juin 1990 l'article à sensation «Feu sur ordre - Une nouvelle documentation dévoilant l'étendue des sévices israéliens contre les enfants palestiniens». La sociologue américaine Anne Elizabeth Nixon a vendu sa propre version des choses à la feuille allemande de «façonnement d'opinion», sous le couvert d'une documentation de 1000 pages. «DER SPIEGEL» en reproduit des extraits sur cinq pages et illustre la haine envers les enfants déployés par le militaire israélien.

Madame Nixon prend à témoin les collaborateurs de l'organisation d'aide aux réfugiés UNWRA. On oublie de mentionner que les 4.500 collaborateurs de l'UNWRA sont des Palestiniens, dont 55 % font partie des fondamentalistes islamiques, donc des radicaux, et que les autres sont des adeptes du FLP. Sans cacher son émotion, Madame Nixon relève que 159 enfants palestiniens de moins de 16 ans ont perdu leur vie depuis l'éclatement des troubles de l'Intifada (7.12.1987).

Elle se garde de mentionner que de 90 % de tous les manifestants, armés de pierres, de cocktails Molotow, de frondes métalliques et de bombes à essence n'avaient qu'une moyenne d'âge de 14 ans seulement, donc qu'ils avaient été dépêchés au front à titre de propagande.

Au moyen âge, on a rencontré des croisades d'enfants. Plus tard, nous voyons Hitler avec ses jeunesses hitlériennes comme «dernière bouée de sauvetage» et Khomeini envoyant 40.0000 enfants de son propre peuple sur les champs parsemés de mines mortelles. Les chefs de l'Intifada ont procédé de même, le manifeste de février 1989 encourageant les enfants à lutter avec tous les moyens possibles et imaginables à disposition.

Sans se soucier de leur absence totale de véracité, Madame Nixon et le «SPIEGEL» propagent des histoires à dormir debout rapportées par certains Palestiniens. Dans sa «documentation», aucun mot sur le fait que les lutteurs de l'Intifada ont perpétré, en 29 mois, 89.796 attaques brutales contre d'autres, dont les 77 % contre leurs propres semblables palestiniens.

Aucune mention dans le «SPIEGEL» des victimes abattues brutalement par l'Intifada, par exemple Benjamin Kachalon (38) assassiné de manière horrifiante; Ibrahim Fahmawi (37) fut étêté et son tronc jeté à sa famille devant la porte; Mukhtar Lutfi Khalaf (58) abattu devant les yeux de ses enfants; Ziad Hamdan (25) haché jusqu'à ce que mort s'ensuive par ses meurtriers de l'Intifada; Hamdan Jadrawi (72) fut tout d'abord torturé dans sa maison et ensuite assassiné un Palestinien de 15 ans a été contraint par des chefs de l'Intifada de hisser un drapeau palestinien à un pylône d'électricité, avec électrocution consécutive par courant fort; Ilan Misrachi de 12 ans a reçu un couteau dans le dos de la part d'une Arabe alors qu'il jouait et qu'il s'était penché en avant; sur le chemin du mur des Lamentations, l'étudiant jeschiva Jossi Edrî (17) a été assailli par des jeunes arabes et transpercé des héros de l'Intifada ont disposé des engins infernaux entre des récipients de gaz du quartier d'habitation Musrara de Jérusalem, dans la zone passante très fréquentée Ben-Jehuda de Jérusalem et également sur la côte de la mer Noire près de En Gedi, le touriste allemand G. M. Bode ayant également été blessé entre autre. Tout cela est arrivé en un seul mois - «DER SPIEGEL» reste muet comme carpe.

Le journaliste Sama'um Huri (41), condamné à trois ans de prison par les autorités israéliennes de sécurité, a formulé et financé les tracts de l'Intifada, dans lesquels on incite les Palestiniens à lutter contre les Israéliens à coups de couteau et de bombes. Lorsque l'on fait appel à de tels lavements comme sources d'information pour de telles documentations 'à la Nixon', il vaut mieux ne pas s'étonner du contenu.

On peut tout de même s'étonner et être choqué que «DER SPIEGEL», la «bible» de nombreux Allemands, soit à la dérive du «Bulletin palestinien» paraissant également en Allemagne, dont l'article de fond du 11.5.90 porte en vedette le titre: «Je les hais tous» en entendant par là les Juifs d'aujourd'hui. D'anciens réflexes antisémites sont ravivés: autrefois, on accusait les juifs de sucer le sang des enfants chrétiens.

Aujourd'hui, on actualise en prétendant que les «Israéliens chassent les enfants palestiniens à coups mortels cibles». L. S.

Nouvelles d'Israël Septembre 1990

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