«David rassembla encore toute l'élite d'Israël, au nombre de trente mille hommes. Et David, avec tout le peuple qui était auprès de lui, se mit en marche depuis Baalé Juda, pour faire monter de là l'arche de Dieu, devant laquelle est invoque le nom de l'Eternel des années qui réside entre les chérubins au-dessus de l'arche. Ils mirent sur un char neuf l'arche de Dieu, et l'emportèrent de la maison d'Abinadab sur la colline; Uzza et Achjo, fils d'Abinadab, conduisaient le char neuf. Ils l'emportèrent donc de la maison d'Abinadab sur la colline; Uzza marchait a côté de l'arche de Dieu, et Achjo allait devant l'arche. David et toute la maison d'Israël jouaient devant l'Eternel de toutes sortes d'instruments de bois de cyprès, des harpes, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales. Lorsqu'ils furent arrives a l'aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l'arche de Dieu et la saisit, parce que les boeufs la faisaient pencher La colère de l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place a cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l'arche de Dieu. David fut irrité de ce que l'Eternel avait frappe Uzza d'un tel châtiment. Et ce lieu a été appelé jusqu'à ce jour 'Pèrets Uzza' David eut peur de l'Eternel en ce jour-là, et il dit. Comment l'arche de l'Eternel entrerait-elle chez moi?»
(2 SAM. 6, 1-9.)
Le baron von der Ropp, un ingénieur et géologue qui a beaucoup voyagé en Afrique, a dit un jour:
Cette parole: «Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel comme sur la terre» m'a incité à me pencher sur toute l'histoire du monde, depuis les Egyptiens jusqu'à ce jour ... Un fait s'impose: Jésus-Christ est de loin la personnalité la plus influente. Mon étude m'a conduit à cette conclusion: les temps anciens et les nouveaux trouvent effectivement leur sens en Lui, Lui seul étant la clef du déroulement de l'histoire, qui, sans Lui, n'a aucune signification évidente.
En 1948, l'année où l'Etat d'Israël fat fondé, Ben Gourion, le Premier ministre, accorda une interview:
«Croyez-le ou non», dit-il, «notre peuple revient en Palestine pour préparer la venue de son Messie! Nous vivons actuellement aux jours du Messie.»
Le but essentiel du Programme de Bâle étant maintenant atteint, il proposa à l'Organisation sioniste de se transformer en une société biblique judaïque mondiale. Ben Gourion pensait que la mission principale des sionistes dans le monde entier consistait dorénavant à donner au peuple juif la connaissance et la langue de la Bible. L'Organisation sioniste, dit-il, a besoin d'un nouveau but; elle devrait se concentrer sur ce point: sensibiliser les juifs à la Parole prophétique.
(Petrus Huigens: «Israël, pays de la Bible et de l'avenir», p. 74 et 75)
Dans une autre interview accordée par la suite, Ben Gourion, encore Premier ministre, s'entendit poser cette question:
«Pensez-vous que l'Etat d'Israël actuel constitue un accomplissement de la prophétie?»
Ben Gourion donna l'impression d'éprouver de la peine à formuler une réponse, manifestement non pas par manque de connaissance, mais parce qu'il était tellement rempli de ses opinions qu'il cherchait les mots capables de les exprimer avec précision.
Et il répondit enfin: «L'Etat n'aurait pas vu le jour. je ne puis concevoir comment il aurait pu naître autrement - des Juifs venant d'Irak, de l'ancienne Babylone, de l'Inde, du Yemen, du monde entier. Comment sont-ils venus? Qu'est-ce qui les a incités à venir? La réponse: le Livre! Ce fut le premier facteur, absolument essentiel. »
«Avez-vous étudié l'Ancien Testament sous l'angle prophétique?»
«La Bible a été le premier livre que j'ai appris à connaître. Elle est le livre, par lequel ma formation a débuté et je l'étudie aujourd'hui encore.»
(Même source, p. 76 et 77)
Ben Gourion savait qu'Israël n'était pas un produit du hasard, mais bien un solide élément de la Parole prophétique de Dieu; et il considérait constamment les événements se produisant dans son pays sous l'angle de la prophétie. Il insistait sur le fait qu'Israël est l'aiguille de l'horloge divine du monde. Extrêmement important, cela; car si nous voulons savoir où nous en sommes aujourd'hui, il faut que nous regardions à Israël.
1. L'arche de l'alliance dans le passé
Avant de décider d'amener l'arche de l'alliance à Jérusalem, David s'était emparé de cette ville, qu'il déclara capitale éternelle d'Israël. Elle devint le siège de son gouvernement. Il est écrit en 2 Samuel 5, 7 et 9: «Mais David s'empara de la forteresse de Sion: c'est la cité de David ... David s'établit dans la forteresse, qu'il appela cité de David. Il fit de tous côtés des constructions, en dehors et en dedans de Millo. » Et voici que 3.000 ans plus tard, Jérusalem est de nouveau aux mains des Israéliens, essentiellement pour cette raison: Jésus-Christ, le céleste David, entrera bientôt dans la ville pour faire d'elle Sa ville. Nous sommes aujourd'hui à la veille de la réalisation de ce que les anges avaient déclaré aux bergers, à Bethléhem: «C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur» (Luc 2,11).
Peu de temps après qu'il eut pris Jérusalem et en eut chassé les Jébusiens, les Philistins se levèrent pour faire la guerre à David et à la ville: «Les Philistins apprirent qu'on avait oint David pour roi sur Israël, et ils montèrent tous à sa recherche. David, qui en fut informé, descendit à la forteresse» (2 Sam. 5, 17). David fit là quelque chose de tout à fait merveilleux: David consulta l'Eternel, en disant Monterai-je contre les Philistins? Les livreras-tu entre mes mains? Et l'Eternel dit à David. Monte, car je livrerai les Philistins entre tes mains» (v. 19). David ne s'engagea pas dans des discussions avec les Philistins; non, il s'informa auprès de l'Eternel, et remporta la victoire. Les Philistins s'étant une fois encore mobilisés contre lui, David réagit de la même manière: «David fit ce que l'Eternel lui avait ordonné, et il battit les Philistins depuis Guéba jusqu'à Guézer» (v. 25).
Le secret d'une vie triomphante réside dans notre dépendance de Dieu. Israël a toujours remporté la victoire, quand, dans ses combats contre ses ennemis, il interrogeait l'Eternel et se confiait en Lui, même au début de son histoire. Mais dès qu'il s'asseyait avec eux à la table des négociations, la défaite s'ensuivait. C'est encore le cas de nos jours.
Alors que David avait fait de Jérusalem la capitale du pays et y avait établi le siège de son gouvernement, il voulait maintenant couronner cette oeuvre en y transférant l'arche de l'alliance. Il est écrit en 1 Chroniques 13, 1-3: «David tint conseil avec les chefs de milliers et de centaines, avec tous les princes. Et David dit à toute l'assemblée d'Israël. Si vous le trouvez bon, et si cela vient de l'Eternel, notre Dieu, envoyons de tous côtés vers nos frères qui restent dans toutes les contrées d'Israël, et aussi vers les sacrificateurs et les Lévites dans les villes où sont leurs banlieues, afin qu'ils se réunissent à nous, et ramenons auprès de nous l'arche de notre Dieu, car nous ne nous en sommes pas occupés du temps de Saül. » Il ressort de ces versets que David établit soudainement, avec le peuple, un régime démocratique. Il envisagea, sur ce principe, de ramener l'arche à Jérusalem; et l'Eternel qui, jusque là, avait toujours été à la première place, fut relégué au second rang - Il ne fut pas consulté!
Le plus important événement de la vie de David fut certainement le fait de ramener l'arche à Jérusalem (1 Sam. 6), laquelle était tombée aux mains des Philistins lors d'un combat précédent (1 Sam. 4). L'arche de l'alliance devait rentrer dans la ville conquise par lui. Vu prophétiquement, cela constitue une belle image du retour de Jésus-Christ à Jérusalem en puissance et avec gloire. Il est manifeste que Yahvé voulait établir Sa demeure sur le mont Sion.
Quelle est la signification de l'arche de l'alliance?
- Le nom de l'Eternel était là où elle se trouvait; Il était là personnellement avec Sa gloire. Tant qu'elle n'était pas à Sion, Il n'y était pas non plus. Bien que Jérusalem eût été prise et fût devenue la capitale du pays et le siège du gouvernement, Dieu n'y demeurait pas en l'absence de l'arche.
- Elle constituait le signe de l'alliance de Dieu avec Son peuple Israël.
- Elle était le garant du «salut», de la «miséricorde» et de la «grâce». Elle était d'ailleurs appelée le «propitiatoire». Son sens symbolique était: «être parvenu au but», «avoir trouvé le repos».
- Elle représentait la victoire de Dieu avec Son peuple sur tous les ennemis.
- Elle garantissait la paix en Israël.
- On répandait sur elle le sang de l'expiation; au grand jour du Yom Kippour, le peuple recevait le pardon de ses péchés.
- Elle symbolise prophétiquement le temps des nations. La ramener et l'installer à Jérusalem était le grand but de David et de tout citoyen de la ville; cela signifiait la fin du temps des païens (Philistins), qui, comme déjà dit, avaient pris l'arche pour un temps.
- Elle est un type merveilleux du Seigneur Jésus-Christ, le Messie d'Israël.
Quand les temps furent accomplis, Dieu envoya Son Fils, pour ainsi dire l'arche de l'alliance personnifiée. Sa croix est le propitiatoire, Son sang celui de l'expiation. C'est en Lui qu'est l'espérance d'Israël. Paul a écrit à Son égard:
«C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience» (Rom. 3, 2 5). Pour Israël et les nations, Jésus est, dans Sa personne, tout ce que l'arche de l'alliance symbolise. Nous lisons en Hébreux 4, 16: «Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Lorsque l'apôtre Jean reçut la fameuse révélation sur l'île de Patmos, il put jeter un regard dans le ciel où il vit l'arche de l'alliance; ce fut le signe visible que le Seigneur reviendrait pour Israël, le temps des nations allant à sa fin: «Les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts ... Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre et une forte grêle» (Apoc. 11, 18-19). C'est par cette arche de l'alliance, qui symbolise le retour de Jésus, que le salut définitif doit venir sur Israël, pour qu'il trouve la grâce, le repos et la paix de Dieu. Oui, l'alliance de l'Eternel avec son peuple doit avoir son parfait accomplissement dans le Messie.
Revenons-en à David! Lui qui avait toujours demandé l'avis de Dieu en toutes choses, voulait ramener l'arche de l'alliance à Jérusalem pour un motif certainement pur. Ce faisant, il commit deux fautes tragiques:
1. Il fit transporter l'arche sur un chariot: «Ils mirent sur un char neuf l'arche de Dieu» (2 Sam. 6,3a), une chose interdite par la loi divine! Elle devait être portée par des lévites au moyen de barres prévues à cet effet (cf. Nomb. 4, 15; 1 Chron. 15, 2.13-15.26).
2. David se servit des moyens de transport des Philistins.
Deux hommes conduisirent le chariot: Ils mirent sur un char neuf l'arche de Dieu, qu'ils emportèrent de la maison d'Abinadab: Uzza et Achjo conduisaient le char» (1 Chron, 13, 7). Cela marcha un certain temps. La plupart des gens se réjouirent et dansèrent même. Mais sur l'aire de Nacon, les boeufs glissèrent et l'arche faillit tomber. Uzza tendit la main, et il mourut à l'instant même: «Lorsqu'ils furent arrivés à l'aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l'arche de Dieu et la saisit, parce que les boeufs la faisaient pencher. La colère de l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l'arche de Dieu» (2 Sam. 6, 6-7). Cet incident effraya tellement David qu'il appela ce lieu Pérets-Uzza, ce qui signifie «brèche», parce que Uzza avait été retranché par Dieu; et il se demanda s'il fallait continuer. Il est écrit: «David fut irrité de ce que l'Eternel avait frappé Uzza d'un tel châtiment. Et ce lieu a été appelé jusqu'à ce jour 'Pèrets Uzza' . David eut peur de l'Eternel en ce jour-là, et il dit. Comment l'arche de l'Eternel entrerait-elle chez moi?» (v. 8-9). Tout avait été si parfaitement pensé et organisé et le but de l'opération était merveilleux: avoir enfin Dieu à Jérusalem.
L'effroi provoqué par cette déchirure fut à la base de l'entrée triomphale, trois mois plus tard, de l'arche à Jérusalem, mais cette fois de la manière correcte.
Le gouvernement de David et le peuple n'étaient-ils pas animés de bonnes intentions? Peut-il être reproché à Uzza d'avoir voulu retenir l'arche, quand elle menaça de tomber? Il est dit de cet homme: «Uzza mourut là, devant Dieu» (1 Chron. 13, 10). Pourquoi l'arche glissa-t-elle? Pourquoi ce revers et la mort d'Uzza? Humainement parlant, ce comportement pouvait s'expliquer. Il ne nous est pas permis de porter un jugement! Ces gens faisaient pourtant quelque chose de bien. Oui, mais ils eurent recours à de mauvais moyens, sans Dieu, et non pas de la façon indiquée par Lui: ils étaient en contradiction avec la parole de l'Eternel. Le «bien» n'est pas nécessairement bien, en ce sens que ce qui nous paraît bon est parfois loin de l'être aux yeux du Seigneur. Ils voulaient établir la paix d'une manière qui ne plaisait pas à Dieu, Lequel était exclu de leurs agissements. Auparavant, «David consulta l'Eternel» et «David fit ce que l'Eternel lui avait ordonné» (2 Sam. 5, 19.25); mais ce ne fut pas le cas ici, car il agit de façon démocratique - sans Dieu. La conséquence en fut: «La colère de l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute» (2 Sam.6, 7). Et en 1 Chroniques 15, 13 et 15, David dit, lorsqu'il fit amener l'arche à Jérusalem, mais cette fois, de la bonne manière: «Parce que vous (les Lévites) n'y étiez pas la Première fois, l'Eternel, notre Dieu, nous a frappés; car nous ne l'avons pas cherché selon la loi ... Les fils des Lévites portèrent l'arche de Dieu sur leurs épaules avec des barres, comme Moïse l'avait ordonné d'après la parole de l'Eternel. »
II. Les événements actuels W.J. Ouweneel écrit dans son livre «L'avenir de la ville du grand Roi», à la page 22:
Les principes que nous trouvons dans les livres de Samüel jusqu'aux Chroniques sont fondamentaux et généraux; ils parlent très clairement de l'avenir, Dieu nous donnant ainsi une esquisse frappante des événements futurs.
Léa Rabin, la veuve du Premier ministre assassiné, a déclaré dans un communiqué CNN au sujet de la mort de son mari: «Seuls les juifs pourraient comprendre que certaines choses spirituelles devraient se matérialiser.» Nous ne savons pas ce qu'elle entendait par là, mais il est exact que des vérités spirituelles se réalisent dans la vie, et que l'histoire se répète souvent. Comme nous sommes aujourd'hui en plein dans l'accomplissement de la prophétie biblique, le Prof. Dr Werner Gitt a déclaré dernièrement: «Nous vivons aujourd'hui la prophétie en direct» il se pourrait que 2 Samüel 6 (concernant l'arche de l'alliance) se répète dans les récents événements survenus dans le cadre du processus de paix en Israël. Dans la feuille d'informations «Chrétiens pour Israël» (CPI), de décembre 1995, on a pu lire ceci:
Yigal Amir exécuta finalement l'attentat. Ses coreligionnaires l'approuvèrent. Ce faisant, ils abandonnèrent non seulement le terrain de l'humanité, mais ils firent aussi un mauvais usage de la Parole de Dieu pour justifier leur acte insensé. . . . Israël est le peuple de Dieu. Rien ne lui arrive qui soit contre les desseins divins. Il a permis ce geste atroce. Cela ne devrait-il pas constituer un avertissement pour les politiciens d'Israël quant à la voie qu'ils suivent présentement?
Quel est l'aspect de l'histoire actuelle? Il y a 30 ans environ, les Israéliens ont vaincu les Arabes et pris Jérusalem, dont ils ont fait, comme jadis, leur capitale éternelle. Après que la chose se fut réalisée, les Palestiniens (Philistins) s'engagèrent résolument dans un combat pour reconquérir la ville. Mais le peuple d'Israël, dans les premières années qui suivirent la fondation de l'Etat, s'appuyait sur son Dieu. Pas de discussions avec les adversaires! Lorsque, au cours de la guerre des Six jours, Jérusalem fut reprise, Rabin et Dayan se rendirent près du Mur des Lamentations. Dayan écrivit sur un billet les mots que voici: «Que la paix soit sur tout Israël!»
Que veut Israël aujourd'hui? Malgré toutes les démarches que font les dirigeants de ce pays, il est une chose que nous ne pouvons pas oublier: Israël est le peuple de la Bible, un peuple prophétique. C'est pourquoi, consciemment ou pas, il parviendra au grand but ultime que l'Eternel s'est fixé: le retour de Son Messie et la paix en Israël. Les Israéliens veulent ramener «l'arche de l'alliance» à Jérusalem. Ils désirent arriver au but, mais, malheureusement, sans Dieu. Celui-ci a lié le salut et la paix d'Israël et de Jérusalem à la Parole, qui établit pour l'éternité les promesses faites à Abraham, aux pères, aux prophètes et à leur postérité. Cette rédemption se trouve en une personne, celle du Seigneur Jésus-Christ. Israël veut atteindre le but, la paix, mais par une voie autre que celle de Dieu et «sur un mauvais chariot». La nation juive commet ainsi actuellement les mêmes erreurs que par le passé. David avait fait transporter l'arche de la mauvaise manière et par des moyens utilisés par des Philistins. C'est exactement ce qui se produit aujourd'hui. Israël a conclu un traité avec les Palestiniens; il se sert du chariot avancé par Arafat, l'OLP et les Syriens; et il y charge sa paix. Bethléhem, Hébron, Jéricho, la Cisjordanie et, peut-être bientôt, les hauteurs du Golan - des territoires en échange de la paix? Deux hommes conduisaient le chariot: Uzza et son frère. Ce prénom signifie «force». Actuellement, deux hommes tirent le «chariot de la paix»: Rabin et Peres. Ils ont, tous deux, obtenu le prix Nobel de la paix; Rabin symbolisait la puissance. C'est lui qui, à l'extérieur, a réalisé la paix. Cela alla même fort bien tout un temps. Nombreux furent ceux qui se réjouirent. La force de Rabin (Uzza) semblait avoir le dessus. Il est écrit: «David et tout Israël dansaient devant Dieu de toute leur force» (1 Chron. 13, 8). La dernière grande manifestation pour la paix, à Tel-Aviv, se déroula devant la chambre du Conseil sur la «Place des rois». Elle devait être un triomphe. Des centaines de milliers d'individus se réjouirent avec Rabin. A l'unisson, ils crièrent: «La paix maintenant!» Sur une banderole géante, figurait ce slogan: «Oui à la paix! Non à la violence!» (CPI.) Rabin, lui-même, a déclaré que ce jour-là était le plus heureux de sa vie. Mais ce fut celui de sa mort. «L'aire de Nacon» signifie «l'aire préparée» ou aussi «l'aire du javelot». Tout Israël et, avec lui, le monde entier furent aussi effrayés par l'assassinat de Rabin que David jadis, et les Israéliens se demandèrent comme alors: «Comment l'arche de l'Eternel entrerait-elle chez moi?» (2 Sam. 6, 9). Que faut-il faire maintenant du processus de paix? Voici ce que nous pouvons lire dans un autre communiqué du CPI:
Israël est comme paralysé après le lâche assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin. Une tristesse profonde et la stupéfaction marquent les individus. Le député religieux au Parlement Zevulun Hammer a qualifié l'attentat de traumatisme à la mesure de la guerre du Yom-Kippour, en 1973.
Le côté particulièrement intéressant de la chose est que David appela le lieu où Uzza mourut: «Pérets-Uzza» - brêche d'Uzza (cf. 2 Sam. 6, 8). Il s'est passé exactement la même chose sur la Place des rois: Rabin y fut retranché, et Peres est resté. Il continue après la mort de Rabin. Un porte-parole du Hamas a dit que l'attentat montre combien la société israélienne est divisée. Et CPI d'écrire encore:
La déchirure et la confrontation en Israël - l'acceptation ou le rejet de cette politique - ne font que s'accentuer.
Nous nous demandons ceci: Le gouvernement d'Israël n'est-il pas animé de bonnes intentions? Rabin n'était-il pas sincère dans ses efforts pour la paix? Etait-il juste de lui souhaiter la mort? Certainement pas! Il était réellement un grand pacifiste, et c'est avec raison qu'il avait obtenu le prix Nobel de la paix. Il était prêt à assumer beaucoup de choses pour la paix au Proche-Orient. Du point de vue humain, nous pouvons comprendre son comportement. Mais pourquoi ce douloureux revers? Pourquoi cette déchirure et l'effroi qu'elle provoque dans le monde entier? Oui, pourquoi? La réponse: Parce qu'il y a réellement un Dieu vivant, et que l'on ne peut traiter avec négligence Sa Parole vivante. Rabin ne croyait pas en cette Parole. Voici ce qu'écrit Ludwig Schneider:
La nuit du grand débat à la Knesset (le 6 octobre 1995) sur le second Accord d'Oslo, débat qui fut suivi d'un vote dont le résultat fut de 61 voix en faveur du traité, le chef de l'opposition, Benjamin Netanjahu, attaqua le Premier ministre Rabin par ces mots: «Toi, Rabin, tu as déclaré que la Bible n'était plus le livre sur lequel il faut se fonder pour diriger le pays. Mais moi, je te dis: la parole des prophètes valait jadis; elle reste valable aujourd'hui et il en sera ainsi toute l'éternité, que cela te plaise ou non! »
Israël s'efforce d'établir un royaume de paix, mais en se passant du Messie. Les dirigeants de la nation chargent «l'arche de la paix» sur le «chariot» des Palestiniens. Ce n'est pas qu'ils ne soient pas animés de bonnes intentions. Ils désirent réellement la paix, le règne millénaire. Mais ils veulent l'établir sur une base humaine, sans tenir compte des Ecritures. On dirait qu'Israël s'est égaré. Le prophète Jérémie de se plaindre: «Oui, le bruit qui vient des collines et des montagnes n'est que mensonge; oui, c'est en l'Eternel, notre Dieu, qu'est le salut d'Israël» (Jér. 3, 23). L'accord avec la Syrie ne peut se faire qu'en cédant le Golan. Décidément, cette «paix» n'en est pas une. Dans son livre «Jérusalem - obstacle pour la paix mondiale?», Roger Liebi écrit (p. 147):
Les discours sur la «paix et la sécurité»
Les négociations fréquentes et surprenantes sur la paix - en l'absence du Prince de paix - recèlent un danger. Il est écrit en 1 Thessaloniciens 5, 3 à propos des événements du temps de la fin: «Quand ils diront 'Pair et sûreté!' alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n'échapperont point» (version Darby).
Cette proposition «Quand ils diront» pourrait se traduire, au départ du texte grec original, par: «Quand ils diront toujours tout à nouveau ... »
L'époque où surviendra la plus grande catastrophe du temps de la fin sera marquée par des négociations sur la paix. Même si elles devaient aboutir à un excellent résultat, il ne s'agirait en fin de compte que d'un semblant de paix. Mais plus dramatique encore: les nombreux entretiens sur la paix et la sécurité avec les accords sur lesquels ils débouchent sont autant de pas qui rapprochent les hommes de la catastrophe finale!
Il semble que, depuis l'éternité, Dieu veuille lancer un appel pressant à Israël par les prophètes, alors que Son peuple est plongé dans la politique. Il est dit au Psaume 95, 10: «... ils ne connaissent pas mes voies», et à la fin du Psaume 96: «Car il vient, car il vient pour juger la terre; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité» (v. 13). Cette année 1996 nous rapproche de l'heure où Dieu, par les ultimes événements, jugera les nations. La Parole prophétique nous dit ce qui doit encore se produire dans un proche avenir en Israël et dans le monde entier, avant que le Seigneur n'établisse Son règne de paix. Le problème de Jérusalem va être mis, en 1996, sur la table des négociations; cette parole du prophète Zacharie va bientôt prendre tout son sens: «Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une Pierre Pesante Pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle» (Zach. 12, 2-3). Nous ne pouvons avancer aucune date, car nous ne savons quand Jésus viendra. Mais nous pouvons observer les signes du temps. Trois choses méritent d'être relevées dans les événements actuels.
1. La paix avec la Syrie pourrait entraîner la marche vers Israël de «Gog, du pays de Magog». La Syrie se montre disposée à discuter de la paix depuis la mort de Rabin. Le journal «Die Welt» nous rapporte quelques propos tenus par le Président Bill Clinton; voici, entre autres:
Le martyre de Rabin a créé une nouvelle réalité fondamentale: «Pour triste que cela soit, je pense que le Président syrien et son peuple voient maintenant quel prix extraordinaire l'ancien Premier ministre Rabin et l'actuel Premier Peres étaient prêts à payer dans leur recherche de la paix.,,
Comme nous l'avons déjà dit, l'abandon du plateau du Golan constitue un préalable à la paix. Dans toute l'histoire d'Israël, l'ennemi du nord a toujours été la Syrie, c'est-à-dire l'Assyrie. Mais la Parole de Dieu ne laisse subsister aucun doute à cet égard: derrière cet adversaire, il s'en trouve un autre, bien plus redoutable - «Gog, au pays de Magog» (la Russie). Si Israël concluait la paix avec la Syrie en rendant les hauteurs du Golan, nous entrerions dans une phase particulièrement dangereuse, celle décrite en Ezéchiel 38 et 39. Il est dit en Ezéchiel 38, 8-11: Ils (Israël) seront tous en sécurité dans leurs demeures. Tu (Gog) monteras, tu t'avanceras comme une tempête ... Tu diras: je monterai contre un pays ouvert, je fondrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, tous dans des habitations sans murailles, et n'ayant ni verrous ni portes. » Et Ezéchiel 36, 2: « Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel. Parce que l'ennemi a dit sur vous: 'Ah! ah!' ces hauteurs éternelles (du Golan?) sont devenues notre propriété!» Ezéchiel 39, 2 annonce clairement que Dieu amènera Gog sur les montagnes d'Israël.
En considérant les prochaines échéances à l'Est - des élections en Russie avec les communistes et les nationalistes à l'avant-plan - nous comprenons que les médias parlent d'un vote lourd de conséquences, du fait que les réformateurs ont essuyé un échec cuisant en décembre dernier; et ils affirment que, pour l'Ouest, la situation ne fera que s'aggraver. Nous nous trouvons présentement dans la période symbolisée par le «fer et l'argile» se séparant, dans la statue que présente le prophète Daniel au chapitre 2. L'Est s'est réveillé du jour au lendemain et s'est allié à l'Occident; mais après quelques années, voici que tout semble s'écrouler. La Russie et la Pologne sont redevenues communistes, et la Turquie islamiste. Gog s'établit. Mais selon Daniel, le moment vient où la pierre se détachera du ciel sans le secours d'aucune main et détruira l'édifice des nations (Dan. 2, 33-34). Ce prophète a déclaré au roi Nébucadnetsar ce qui arrivera à la fin des jours (cf. Dan. 2, 28).
2. L'Ouest également se rapproche de la situation annoncée par la Parole prophétique. Nous lisons, entre autres, dans «Die Welt» du 04.12.95:
L'UE et les USA consolident leur partenariat
L'Union européenne (UE) et les USA ont signé un programme d'action global pour une collaboration plus étroite. . . . Gonzalez a qualifié ces décisions de «nouveau pas en avant». . . . Santer a parlé d'un «moment historique dans les relations transatlantiques». Ces accords prouvent que l'Europe et les USA «ont les moyens et la volonté d'établir une direction commune, dont le monde a si grandement besoin». Et Clinton a déclaré: «Aujourd'hui, nous passons du stade des discours à celui de l'action.»
Au programme figure une action concertée dans de nombreux domaines: la diplomatie de la paix au plan international avec les points névralgiques actuels que sont la Bosnie, la politique de sécurité européenne, la lutte contre les crimes internationaux, le terrorisme et la drogue, une réforme des Nations-Unies et le problème de la protection de l'environnement au niveau mondial. Un élément essentiel est aussi l'intention de développer «un nouveau marché transatlantique» par des possibilités élargies de commerce et d'investissement....
A Madrid, les hâtes de Washington ont loué les aptitudes du nouveau Secrétaire général de l'OTAN, Javier Solana; et ils ont couvert de lauriers le ministre des Affaires étrangères de l'Espagne. Clinton a déclaré que Solana sera «la main décidée et la voix forte» de l'OTAN. Cet Espagnol de 53 ans est, à ses yeux, «une des personnalités les plus remarquables de l'Europe». Le ministre des Affaires étrangères US, Warren Christopher, a, lui aussi, dit sa pleine confiance en Solana.
Tout progresse à pas très rapides vers la réalisation de cette parole d'Apocalypse 17, 17: «Car Dieu a mis dans leurs coeurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. » Il est frappant que l'Europe et les USA aspirent à trouver un homme fort à qui ils remettront le pouvoir. La Bible affirme: Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête» (Apoc. 17, 13). Gorbatchev s'investit toujours plus dans la défense et la paix de l'Europe. Au temps de la Noël, il reçut de l'Eglise de la nativité (de Jésus) la «flamme de la paix» pour ses efforts dans ce domaine. L'UE a déjà décidé de supprimer le droit de véto, afin qu'un seul pays ne puisse plus faire opposition à tous les autres.
3. Cette marche la main dans la main, dans les domaines politique et économique, vers l'établissement du dernier Empire romain se constate également au plan religieux. Nous lisons dans un communiqué:
L'heure décisive de l'oecuménisme
L'association des deux grandes Eglises nationales ne va plus tarder, elle se fera vraisemblablement en 1997, en tous cas, avant l'an 2000. Sur ce point, les représentants de l'Eglise catholique romaine et ceux de l'Eglise protestante sont d'accord. Le vrai problème qui se pose encore aux représentants évangéliques tient en ces mots: «Comment le dire à mon enfant?»
Voici ce que nous apprenons d'un communiqué d'une agence de presse ecclésiastique, paru dans des journaux le 28.10.1995: «Une 'heure décisive de l'oecuménisme', voilà ce qu'attend, pour 1997, le rapporteur oecuménique de la Direction de l'Eglise catholique de Rottenburg, Hubert Bour. Devant le synode évangélique, il a affirmé à Stuttgart que la déclaration catholique-luthérienne, rédigée en commun, montre une entente si large et si fondamentale que les différences subsistantes ne peuvent plus séparer les Eglises.
Bour a exhorté l'Eglise évangélique de Württenberg à s'engager à publier la déclaration telle qu'elle est, ce qui sera suivi d'autres démarches dans la voie d'une complète union entre les Eglises. Le point crucial se situe là depuis la Réformation.
(Cri de minuit, No 12/95)
Que cela plaise ou non, c'est une évolution prophétique qui doit se faire avant le retour de Jésus: une Eglise apostate qui devient une «prostituée» et s'assied sur beaucoup d'eaux; elle commet des impuretés avec les rois de la terre et «s'assied sur la bête». Par la suite, elle s'enivrera aussi du sang des saints (cf. Apoc. 17,1-6). Nous constatons comment la prophétie s'accomplit actuellement et combien nettement les contours des événements apocalyptiques se dessinent. Mais les espoirs de paix pour Israël et pour le monde entier reposent uniquement sur Dieu et Ses promesses. Après que David eut échoué à sa première tentative de ramener l'arche de l'alliance à Jérusalem, la Bible nous dit qu'à sa seconde, l'Eternel Lui-même était avec lui; nous lisons en 1 Chroniques 15, 15: «Les fils des Lévites portèrent l'arche de Dieu sur leurs épaules avec des barres, comme Moïse l'avait ordonné d'après la parole de l'Eternel. » Et au verset 26: «Ce fut avec l'assistance de Dieu que les Lévites portèrent l'arche de l'alliance de l'Eternel ... » Alors que l'arche rentrait à Jérusalem, Dieu dit en 2 Samuel 7, 10: «J'ai donné une demeure à mon peuple, à Israël, et je l'ai planté pour qu'il y soit fixé et ne soit Plus agité, pour que les méchants ne l'oppriment plus comme auparavant. » Et nous lisons au verset il: «Je t'ai accordé du repos en te délivrant de tous tes ennemis. Et l'Eternel t'annonce qu'il te créera une maison.), Israël possède une magnifique espérance. Nous voyons en Ezéchiel 37, 26-28 comment, bientôt, l'«arche de l'alliance» s'installera en Israël dans la personne du Messie: «Je traiterai avec eux une alliance de paix, et il y aura une alliance éternelle avec eux; je les établirai, je les multiplierai, et je Placerai mon sanctuaire au milieu d'eux pour toujours. Ma demeure sera parmi eux, je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les nations sauront que je suis l'Eternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d'eux.» Le Seigneur Jésus-Christ vient; Il ne tarde pas! Et tout sera alors bien!
Nous lisons dans le CPI du 12/95:
Ne pas calculer le temps, mais observer les signes du temps de la fin
Un proverbe juif dit: «Le Messie viendra, quand le peuple d'Israël sera très bon et pieux, ou quand il sera extrêmement mauvais.» De ce point de départ, les autorités rabbiniques parlent des événements qui précéderont la venue du Messie:
- Quand la détresse, les souffrances et le mal prendront des dimensions catastrophiques: «Dans la génération qui verra le Fils de David (le Messie) revenir, il y aura une misère indescriptible et des lois iniques. Une forme de mal nouvelle se manifestera dès avant la fin de la précédente.» ... «L'arrogance augmentera, la connaissance dégénérera, la foi en Dieu sera méprisée, la vérité deviendra introuvable, la jeunesse sera éhontée, et les ennemis d'un homme seront les membres de sa propre famille. »
- Quand le 7 ème jour, le grand sabbat de Dieu débutera: Le rabbin Eliayuh Avichail (Jérusalem) a dit: «Je pense que ce jour s'ouvrira bientôt. Il est écrit dans le Talmud que nous devons comprendre ce monde selon les sept jours de la création et comment il faut calculer. Le 6 ème jour est encore de ce monde, mais le 7 ème est déjà celui du monde futur. Nous nous trouvons présentement dans l'après-midi du 6 ème jour. Quand vient l'après-midi du 6 ème jour pour les juifs, ils s'attellent aux préparatifs du sabbat. C'est précisément là que nous sommes aujourd'hui. Le Messie va donc venir bientôt, car Son retour se situe avant le commencement du monde futur. Nous ne savons quand ce sera exactement, mais la chose est imminente.»
III. La signification des événements actuels pour nous
Bien des coeurs sont déchirés et inquiets, et cela parce que l'on cherche la paix ailleurs que dans le Seigneur. Toute paix humaine doit «glisser» si on la charge sur un mauvais «chariot».
Tout ce qui semble bien n'est pas nécessairement bon. L'hindouisme se caractérise par la fidélité à des principes et à des règles, le chintoïsme par la soumission aux forces de la nature, le confucianisme par l'attachement à la tradition. L'islam exige un profond respect à l'égard de tout un ensemble de lois, sans certitude du salut. Le sectarisme implique de dures contraintes. L'Eglise doit accomplir de bonnes oeuvres. Seul le christianisme se fonde sur le sang, la mort et la résurrection du Seigneur.
On ne peut rien reprocher aux gens véridiques. De nombreux humanistes font preuve de sérieux; certainement aussi, la majorité des pacifistes. Les adeptes de religions, d'idéologies et de philosophies aspirent, au fond de leur coeur, au ciel. Mais le «chariot» est mauvais. Il est écrit dans la Bible: «Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4, 12). Et ceci aussi: «Jésus lui dit. Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14, 6).
Pensons à cette femme, qui avait une perte de sang; elle avait consulté beaucoup de médecins, sans succès. Elle avait dépensé tout son argent. Et elle se dit au plus profond d'elle-même: Ah, si je pouvais m'approcher de Jésus et Le toucher! C'est ce qu'elle fit, et à l'instant même, elle fut guérie.
Il y a aussi ce paralytique, qui se trouvait depuis plus de trente ans près de la piscine de Béthesda. Jésus s'approcha de lui et lui demanda: «Veux-tu être guéri?» Il ne put que répondre: «Seigneur, je n'ai personne ... » (Jean 5, 6-7). Le Seigneur lui dit: «Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri, il prit son lit, et marcha» (Jean 5, 8-9). Le vrai homme, mais aussi véritablement Dieu, lui vint en aide.
Vous devez retirer votre vie, vos aspirations et vos efforts du mauvais «chariot» pour les placer sur et en Jésus. Il vous fait une offre, que nul ne peut vous présenter. Il est écrit en Michée 7, 18: «Quel Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l'iniquité?» Nous avons en Jésus non seulement un ami capable de nous secourir, mais aussi quelqu'un qui a pris sur Lui notre culpabilité. Nul autre ne peut le faire. L'être humain peut tout au plus consoler et soutenir, mais il ne pourra jamais Ôter le péché. Prétendre que tous les chemins mènent à Dieu est faux; par contre, de nombreuses voies, en ignorant Christ, conduisent en enfer.
Israël nous montre que faire peu de cas de la Parole de Dieu - même pour de véritables chrétiens - provoque un déchirement des coeurs. L'histoire entière ne nous dit-elle pas que cette Parole a finalement toujours raison? La consécration à Jésus, voilà le secret de la victoire! La cause de la défaite se situe dans le fait que l'on ne s'enquiert plus de la pensée de Dieu, préférant prendre, soi-même, sa vie en mains.
Mical, la femme de David, - qui méprisa son époux dans son coeur, quand elle le vit danser devant l'arche qu'il ramenait pour la seconde fois à Jérusalem (2 Sam. 6, 16) - n'est-elle pas un type de la chrétienté qui mésestime le Seigneur et repousse la pensée de Son retour? Le résultat en fut pour Mical qu'elle resta stérile jusqu'à sa mort.
Ne voulez-vous pas retirer votre vie du mauvais «chariot» et dire à Jésus à cet instant même: «Seigneur, je te la livre»? Pour David, il y eut ceci de merveilleux: sur un nouveau chemin, un nouveau commencement. Ce sera le cas pour Israël en un temps futur. Cela vaut pour vous et pour moi également!
Il y a tant de voies dans ce monde égaré mais une seule, ouverte à tous pour le salut: Golgotha!
Un homme a toujours trouvé, bien que profondément perdu. Jésus l'a délivré de sa dette - à Golgotha!
Et pour qui s'est égaré, il est un bon Berger, qui est allé le chercher sur la croix de Golgotha!
Quiconque peut donc venir; il y a salut pour lui, il peut trouver la vie, là, à Golgotha!
Amen!
NORBERT LIETH
Nouvelles d'Israël 04 Avril 1997