Le service secret israélien MOSSAD contre le KGB soviétique:

Israël met la main sur un centre clandestin soviétique

 

Ce communiqué bouleversant et révélateur parlant du centre clandestin soviétique découvert à Sidon, est une nouvelle preuve convaincante - ajoutée à celles déjà mentionnée.l. (voir nos deux derniers Nos des« Nouvelles d'Israël) de l'urgente nécessaire de la guerre au Liban. L'armée d'Israël est arrivée juste au bon moment à Sidon pour occuper la région. Vous pourrez lire dans cet article provenant de Jérusalem, ce qu Israël y a trouvé. (Officiellement, cette découverte est encore démentie comme c'est le cas dans ce genre de communiqués):

«Sésame, ouvre-toi !» Une légère pression sur un bouton d'un sous-marin soviétique, et doucement le lourd portail (d'acier) sous-marin se lève. C'est avec les foreuses les plus perfectionnées que les Soviétiques construisirent l'une des plus grandes bases militaires souterraines clandestines. Dans les différents puits en béton armé, les Israéliens trouvèrent - à côté des salles de commandement équipées de tableaux d'ordinateurs des immenses halles bourrées d'armes ultramodernes et des dispositifs pour des armes atomiques, installés par des techniciens allemands (selon le dernier appel venant de Beyrouth). chacun des compartiments, séparés hermétiquement l'un de l'autre par des portes d'acier dont l'ouverture nécessite la connaissance de codes, réserve une multitude de surprises... et tout avait commencé un mardi pluvieux, le 13 novembre 1979, à Moscou. Le chef de l'OLP Yasser Arafat `s'entretint avec le ministre des Affaires étrangères d'URSS, A. Gromyko: «Je n'ai que des armes à main pour l'OLP face à Israël; par contre, les Israéliens ont obtenu les armes les plus sophistiquées des Américains . . . notre combat a certainement quelque importance pour vous, car si vous réarmez, le combat portera en réalité sur l'Amérique... je suppose que notre but est le même . . .» (tiré des notes H. et B.).

Comme d'habitude, Gromyko prit à coeur, sans sourciller, les paroles d'Arafat, soumit cette requête à son bureau politique et remit ensuite un «Plan-express» à l'état-major général de l'armée rouge pour son élaboration.

Et puis, tout se déroula plus vite que l'eut espéré Arafat. Depuis lors, presque chaque jour et pour le moins 3 à 4 fois par semaine (ce que nous savons avec certitude), l'OLP avait des contacts militaires avec les Soviets.

Alors arriva le jour J, le 6 juin 1982. Israël submergea en l'espace de 72 heures, le sud du Liban. Tout le monde jugea cette invasion comme une agression injustifiée. Mais le monde n'avait pas la moindre idée des recherches du service israélien MOSSAD qui, dans la course avec le KGB, poussa à l'action car, selon le calcul du MOSSAD, le Kremlin aurait éventuellement pu, par cet hyper-centre clandestin, organiser un holocauste au Proche-Orient déjà au mois d'août. Or, le mot holocauste aurait été trop faible pour l'horreur qui s'en serait suivie.

Selon des informations absolument sûres, il est établi qu'un tel effort de Moscou n'était pas destiné aux Palestiniens et à leur désir d'un Etat autonome. Les Soviétiques utilisaient plutôt les terroristes palestiniens et ceux d'origines internationales, pleins de haine et prêts à tous risques comme jonction afin de se préparer un tremplin au Liban, en vue d'une offensive contre les superpuissances arabes du pétrole.

Le MOSSAD d'Israël, à cause de la solidarité mondiale des Juifs (base religieuse), est supérieur au KGB, dont les agents ne procèdent que par l'idée de la lutte des classes. Le MOSSAD informa le gouvernement israélien juste à temps. Celui-ci ne voulait cependant pas croire cette histoire du «Sésame, ouvre-toi». Mais aujourd'hui des experts affirment que:«Israël s'est trouvé à la veille de la ,solution finale prévue par l'OLP, dont le chef Arafat était déjà fêté comme étant le ,nouvel Hitler'.»

En ce qui concerne le monde occidental, il frisa la troisième guerre mondiale. La plaque tournante pour ces deux catastrophes fut le nord d'Israël, le Liban. Mais la «guerre éclair» d'Israël a devancé, une fois encore,le désastre et a réussi à paralyser au dernier moment la base clandestine qui n'était pas encore prête pour l'action.

Les agents secrets d'Israël déchiffrent actuellement une quantité innombrable de documents,tous en langue russe,tous méthodiquement rangés derrière des portes d'acier, avec tout ce que l'on peut imaginer comme plans d'opération et de régions militaires; des cartes géographiques de régions occupées ou à occuper, des documentations au sujet des ports et des notes précises concernant les conditions sous-marines - on évente actuellement un point névralgique militaire extrêmement sensible. Parmi les dossiers se trouvent des listes avec plus de 2000 noms d'Européens et d'Américains qui avaient servi la «légion étrangère palestinienne».

Des personnes d'entreprises de chantage, qui soutenaient financièrement cette affaire politique soviétique-OLP y figurent - à l'étonnement de tous: La plupart sont des Américains. D'autre part, on découvrit une bibliothèque remplie de documentations sur les activités du terrorisme international sous la direction de Moscou. .

Les plus alarmants sont les renseignements sur les fusées et les dispositifs pour les armes nucléaires. . .

Dehors, c'est-à-dire à la surface de la côte, des combattants de l'OLP surveillaient avec fierté les entrées dans le rocher... Sous l'eau, des sous-marins soviétiques pouvaient circuler sans être aperçus, car le coeur de ce centre clandestin était ignoré de l'OLP. Des installations spéciales de radars et un système électrique secret de communications surveillaient le complexe qui, en tout temps, pouvait recevoir des ordres par télécommande.

Pourquoi Moscou s'en détacha-t-il alors aussi subitement et resta-t-il visiblement dans la passivité? Cette question préoccupe sérieusement les militaires occidentaux car

1. Le conflit ne concernait pas seulement Israël et les Palestiniens, mais les puissances du pétrole et les USA.

2. Il faudra tenir compte de la possibilité que d'autres bases clandestines soviétiques existent, par exemple en Syrie, en Norvège ou ailleurs... Qui sait où? Tous les pays ne possèdent pas un service secret MOSSAD !

 

Partout dans le monde, des experts commencent à comprendre pourquoi Israël prit des mesures aussi énergiques et, sans s'arrêter à la ligne des 40 km, ne lâcha pas prise même à Beyrouth avec ses bombardements jusqu'à avoir tout sous son contrôle, pour repousser de quelques années, grâce à cette action, une guerre mondiale.

Lors de sa visite en Israël, le ministre de la Défense américain Weinberger chercha activement à visiter le centre clandestin soviétique. Mais les Israéliens ne le lui permirent pas, ce qui est un indice de l'importance de cette découverte israélienne.

Les pertes au Liban - aussi regrettables qu'elles soient - ont préservé Israël et le monde d'un massacre atomique collectif.

Chaque jour, de nouvelles révélations arrivent de Sidon et de Beyrouth, et font taire les opposants les plus endurcis de cette guerre.

Ludwig Schneider

Nouvelles d'Israël 12 / 1982

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