Nouvelles d'Israël
06 /
1982
Texte
intégral
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Israël a-t-il
été dupé par l'Egypte ?
Malgré le fait
qu'Israël ait rendu le reste du Sinaï à
l'Egypte, il ne se laisse pas duper par les Egyptiens. Le
gouvernement promet qu'Israël sera très prudent
et sur ses gardes face à l'Egypte.
Déjà le
20 avril, le journal «Washington Post» publia ce
qui suit:
Washington -
«L'Arabie
Saoudite, l'Irak et les Etats du Golfe Persique
annonçaient à l'Egypte qu'ils avaient
résolu de rétablir les relations
diplomatiques, interrompues depuis la signature des accords
de Camp David, juste après le retrait des
Israéliens.»
Cette nouvelle a
été transmise au «Washington Post»
par un diplomate arabe qui avait participé à
la conférence des Etats non-engagés à
Koweit. Le diplomate ajouta que, pendant une certaine
période, les relations diplomatiques ne pourront
certainement pas être reprises dans toute leur
ampleur, mais que cela ne serait qu'une «question de
temps».
L'Egypte exprima sa
satisfaction du fait que le chef de l'OLP Yasser Arafat
n'avait parlé qu'une seule fois des accords de Camp
David, lors de son discours au congrès. Pendant les
réunions, la politique israélienne dans les
régions occupées était manifestement
critiquée.
Pourtant, la
résolution du congrès des «Etats
non-engagés» fut jugée - aussi par des
observateurs occidentaux - «bien modérée
à l'égard d'Israël » .
L'Eternel
Lui-même tient sa main sur Israël !
«Il prend les
sages dans leur propre ruse> et les desseins des hommes
artificieux sont renversés» (Job 5 >
13).
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06 /
1982
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Les derniers jours
de Yamit
Les
israéliens ont quitté leur implantation dans
le nord du Sinaï
Les Egyptiens
reprennent une ville complètement démolie:
«Du sable net», comme jadis.
A Yamit, on ne
connaissait plus le repos du sabbat, ni celui de la nuit,
les derniers jours.
On démolissait
sans interruption, on chargeait et on évacuait. Il
fallait réaliser, avant le 25 avril, la promesse du
professeur Raanan Weitz, chef du département des
implantations de la «Jewish Agency et de l'office
compétent pour l'action d'évacuation: rendre
à l'Egypte ce qui lui a été
enlevé - «du sable net», synonyme de terre
brûlée. Manifestement, les Israéliens ne
désirent pas que les régions à
proximité de leur frontière soient
habitées par des Egyptiens.
L'ambiance fut peu
réjouissante à Yamit, cette ville dans le nord
du Sinaï. Les dernières familles
chargèrent leurs biens, firent la tournée
cérémonielle des adieux à travers la
ville, s'essuyèrent les yeux et s'en allèrent.
Ce qui resta était l'image de la dévastation.
Des câbles électriques enroulés, des
réverbères cassés, des trottoirs et des
pelouses démolis par les camions. Ce qui ne fut pas
détruit devint la proie des pillards. Des pierres
à paver furent chargées sur des camions et
emportées par des «entrepreneurs»
rusés. Même les Bédouins de la
région pillèrent le coin ou
«achetèrent» à des prix
dérisoires des affaires utilitaires. Ils ne
manquèrent pas d'argent puisqu'ils étaient
engagés dans le travail de démontage pour un
salaire quadruple. Ils aidèrent à porter des
tuiles et des volets, ou chargèrent des camions et
des containers. On pouvait voir sur les visages que leurs
jours étaient comptés à Yamit. Partout,
on aperçut des voisins faire leurs adieux,
après avoir partagé pendant six ans joies et
peines. Les hommes cherchèrent à faire bonne
contenance, se serrant les mains sans parler, ou
s'encourageant mutuellement. Les femmes et les enfants
s'embrassèrent, échangèrent leurs
adresses et leurs numéros de
téléphones. A la vue de ces scènes, on
avait le sentiment désagréable de jouer un
rôle involontaire de spectateur. Au centre commercial
de la ville, des journalistes, pourtant endurcis, ont
préféré détourner leurs regards
lorsque deux associés fermèrent pour la
dernière fois leur magasin vide et se jetèrent
au cou l'un de l'autre en pleurant.
Ces lignes mettent en
évidence l'absurdité totale de ce drame:
beaucoup de familles israéliennes ont perdu ce
qu'elles avaient de plus précieux: maison, ferme,
etc. Malgré tout, Dieu est la consolation
d'Israël !
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06 /
1982
Texte
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Qu'ils
décampent - Révérences à
l'ONU
Gitta Bauer, New
York
Yehuda Blum a
piqué dans un guêpier. L'ambassadeur
israélien aux Nations Unies exigea,à la fin de
la séance traitant de l'annexion du Golan, que la
ville de New York supprime «l'inscription tirée
d'Esaïe (affichée sur le mur en face de l'ONU),
pour exprimer les sentiments de répugnance des
peuples civilisés, en raison de l'abaissement
systématique des Nations Unies, provoqué par
des racistes, hypocrites et menteurs». L'inscription
mentionnée parle d'épées
transformées en socs de charrues.
L'ambassadeur Blum ne
pouvait entrevoir les conséquences de sa demande. Le
maire de New York donna immédiatement son accord et
cherche actuellement un passage biblique plutôt
critique à l'égard de l'ONU. Au sein des
Nations Unies, Clovis Maksound, observateur de la ligue
arabe, fit remarquer qu'une telle intervention pourrait
inciter les Nations Unies à quitter la ville de New
York. Koch répondit:
«Alors>
décampez ! » Les média
s'emparèrent avec un succès grandissant de
cette polémique. Elle apparut en gros titres dans le
«New York Times» et attira les caméras de
la télévision. Hans Janitschek, ancien
secrétaire de la «Sozialistischen
Internationale» et coordinateur de la recherche
spatiale, un des «survivants» de l'ère de
Waldheim, s'était présenté comme
«haut fonctionnaire» de l'ONU.
«Koch est
allé trop loin» disait Janitschek à la
NBC de New York. «Nous ne pouvons y consentir. S'il
veut que nous partions, il nous faut partir.» Ed. Koch
écumait de rage à Gracie Mansion: «L'ONU
doit savoir elle-même si elle se sent à l'aise
ici. L'ONU est hypocrite et lâche, que m'importe si
elle quitte la ville.» Koch, connu pour avoir la langue
bien pendue ne pouvait retenir une raillerie: «Si elle
quittait New York, plus personne n'en entendrait parler. Les
remarques de Hans Janitschek touchent au
chantage.»
Pour Janitschek, son
apparition à la télévision eut de
mauvais résultats. Le secrétaire
général Javier Perez de Cuellar fit annoncer
que Janitschek n'était «pas un haut
fonctionnaire de I'ONU», qu'il ne le connaissait pas et
que Janitschek ne reflétait pas les idées du
secrétaire général. Perez chargea le
nouveau chef du personnel. Lelia Doss, de faire un sondage
concernant l'interview qui s'était
déroulée devant le mur d'Esaïe. «Les
membres du secrétariat ne sont pas autorisés
à se rendre dans la rue comme il leur plaît,
pour parler au nom du secrétaire
général», ajouta le porte-parole,
François Giuliani, devant les reporters. Il n'y a pas
de doute que Janitschek est en train de suivre les traces du
Hollandais Theo van Boven, en désaccord avec Perez,
et est arrivé au point de devoir quitter sa position
de directeur du département des droits de l'homme
à Genève.
Pendant ce temps, on
cherche à New York, avec beaucoup de zèle, des
textes pour ce mur si souvent mentionné. Un autre
passage d'Esaïe pourrait convenir, pense le «New
York Post». Il cite, entre autres, Esaïe 5, 20:
«Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le
bien mal, qui changent les ténèbres en
lumière, et la lumière en
ténèbres, qui changent !'amertume en douceur,
et la douceur en amertume. . .»
Ces textes
révèlent avec force que toutes les nations -
représentées ici par l'ONU seront
démasquées à travers Israël
à cause de leur fausseté et de leur haine
contre Dieu et contre Son Oint !
Comment pourrait-il en
être autrement, puisqu'Israël représente
une partie de la vérité de Dieu sur la terre!
Nous lisons dans la Psaume 2 5: 3b: «. . .
ceux-là seront confondus qui sont infidèles
sans cause.»
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10 /
1982
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Guerre au Liban
Dernier
communiqué d'Israël de Wim Malgo
Haïfa, fin
juillet 1982 Malgré une certaine victoire dans cette
guerre, il règne beaucoup de tristesse en
Israël. Le vice-directeur de l'hôpital Tel
Hashomer, le Dr Modai, vous remercie tous pour tout ce que
vous avez fait jusqu'à présent! Il y a encore
120 soldats grièvement blessés dans son
hôpital, et ceux auxquels on a dû amputer un
membre. Actuellement, notre institut de prothèses est
en pleine fonction. D'autre part, il s'y trouve des soldats
syriens blessés et 18 enfants libanais. Le
gouvernement n'a pas d'argent pour les instruments
médicaux si nécessaires. Ce qui est le plus
urgent en ce moment, c'est un appareil de radiographie (voir
le rapport intermédiaire de l'action d'aide
immédiate «Panser les plaies» en page 16 du
numéro 94). Cet instrument coûte un
demi-million de US-dollars.
Hier, nous avons vu
une exposition à Tel-Aviv, montrant une
quantité gigantesque d'armes
récupérées. En lisant les inscriptions
sur tous ces chars blindés, fusées, fusils,
etc., nous nous rendions compte avec une clarté
bouleversante que le texte de Zacharie 14, 2 a
déjà commencé à se
réaliser: «Je rassemblerai toutes les nations
pour qu'elles attaquent Jérusalem.» La
fausseté des nations est démasquée une
fois de plus face à l'action d'Israël au
Liban:
Les Israéliens
y trouvèrent des documents conformément
auxquels les troupes norvégiennes de l'ONU permirent
aux terroristes de l'OLP de traverser la région
contrôlée par l'ONU, c'est-à-dire
d'utiliser le terrain. Lorsque Israël demanda des
explications, le gouvernement norvégien
répondit simplement: «C'était une
nécessité, sinon les troupes de l'ONU
n'auraient pas pu accomplir leur devoir.» Les USA, de
leur côté, affirment toujours que leurs armes
modernes fournies à l'Arabie Saoudite ne seraient
jamais utilisées contre Israël. Ces armes se
trouvent actuellement en Israël, encore dans leur
emballage d'origine.
Elles avaient
passé par l'Arabie Saoudite et le Liban, soit par
l'OLP, pour aboutir en Israël. La grande
quantité que nous avons vue représente moins
que le 5% de toutes les armes saisies par
Israël.
L'OLP et la Syrie ont
utilisé des armes défendues. Le fils de l'un
de nos amis israéliens avait été
blessé légèrement à la main par
un éclat de grenade. L'opération a
révélé que ce n'était pas un
éclat ordinaire, mais provenait d'une grenade
contenant du poison. Comme on le sait, de telles armes
empoisonnées sont défendues
internationalement.
Priez avec nous pour
que le Seigneur accomplisse Son oeuvre à Beyrouth, et
ne vous lassez pas de nous aider à secourir
Israël pendant ces jours de détresse, dans ses
efforts de panser ses plaies! Nous vous disons notre
profonde reconnaissance pour tout ce que vous avez fait
jusque-là!
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10 /
1982
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L'arrêt d'Israël
à Beyrouth
«Elisée était
atteint de la maladie dont il mourut; et Joas, roi
d'Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage, et
dit: Mon père !
Mon père."Char d'Israël et
sa cavalerie." Elisée lui dit: Prends un arc et des
flèches.
Puis Elisée dit au roi
d'Israël: Bande l'arc avec ta main. Et quand il l'eut
bandé de sa main, Elisée mit ses mains sur les
mains du roi, et dit: Tire. Et il tira. Elisée dit:
C'est une flèche de délivrance de la part de
l'Eternel, une flèche de délivrance contre les
Syriens; tu battras les Syriens à Aphek
jusqu'à leur extermination. Elisée dit encore:
Prends les flèches. Et il les prit. Elisée dit
au roi d'Israël: Frappe contre terre. Et il frappa
trois fois, et s'arrêta. L'homme de Dieu s 'irrita
contre lui, et dit: Il fallait frapper cinq où six
fois; alors tu aurais battu les Syriens jusqu'à leur
extermination; maintenant tu les battras trois fois» (2
Rois 13, 14-19).
L'arrêt d'Israël en ces
jours est notable: A travers l'accord entre Israël et
l'OLP, une tragédie existant déjà
autrefois en Israël à cause du même
ennemi, se tisse à nouveau.
Le texte cité plus haut est le
reflet de la situation actuelle d'Israël à
Beyrouth.
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10 /
1982
Wim
Malgo
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La victoire
inachevée d'Israël
Eilath, le 22
juillet
La situation d'Eilath
met en évidence la situation d'Israël -
entouré d'ennemis: Devant nous, l'Egypte, 5 km.
à sa gauche, la Jordanie; de l'autre
côté, l'Arabie Saoudite.
Les ennemis
d'Israël sont toujours là, et ne seront pas
totalement éliminés au cours de cette guerre
qu'Israël est forcé de mener.
Toutefois, le Seigneur
a promis d'accorder la pleine victoire, selon ce qui a
été annoncé par Balaam: «Mais
Israël aura la victoire!» (Nombres 24, 8). On
pourrait écrire au sujet de la situation actuelle -
comme mentionné en titre -: La victoire
inachevée d'Israël.
Cependant, ici les
bruits courent que les derniers ennemis seront
éloignés de Beyrouth encore cette semaine -
mais voilà, ce ne sont que des bruits qui courent. La
question se pose: Pourquoi Israël est-il retenu
à ce point avant de pouvoir chasser tous les ennemis
de Beyrouth? Réponse:
C'est la grande
puissance de l'Amérique qui l'en empêche. Il
est facile de voir combien le fait d'être
dépendant d'une autre nation rend incapable d'agir.
Cette dépendance d'Israël des Etats-Unis est un
fait douloureux. Tout le peuple est dans une attente
impatiente et se déchire
intérieurement.
Mais nous croyons que,
selon la parole prophétique, Israël aura
finalement la pleine victoire !
Ce retard, lourd de
conséquences, est aussi un exemple pour nous,
croyants de la nouvelle alliance (1 Cor 10, 6). Si nous
sommes dépendants, d'une manière ou d'une
autre, de la chair ou des opinions humaines, nous serons
alors rendus incapables quant au maintien de la victoire de
Jésus!
Il nous faut nous
exercer à la victoire totale du Seigneur dans notre
vie quotidienne, et non la limiter ou la laisser
inachevée. Le Seigneur désire être
honoré et glorifié par notre mise en pratique
de Sa victoire acquise sur la croix.
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