Nouvelles d'Israël
Avril 2000
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SUÉDOIS
EXEMPLAIRES
Efforts internationaux en souvenir
de l'Holocauste
Sur fond de l'aspiration de David
Irving et d'autres personnalités à nier
l'Holocauste, des efforts ont été consentis,
à la fin janvier, dans le sens du souvenir dans le
cadre d'une Conférence internationale de
l'Holocauste. La Conférence «Missions de la
collaboration internationale pour la communication
pédagogique, le souvenir et la recherche sur
l'Holocauste», qui s'est tenue en Suède, est due
à l'initiative de neuf Etats. Les gouvernements de
ces pays se sont donné pour but de ne pas passer sous
silence les enseignements et les conséquences de
l'Holocauste.
La rencontre a eu lieu à
Stockholm. 46 Etats y étaient
représentés, parmi lesquels l'Argentine, la
Tchéquie, la Hongrie, la Pologne, la Slovénie
et la Lettonie. Il y avait également les chefs de
gouvernement d'Allemagne, d'Autriche, de France, d'Italie,
du Danemark, de Finlande et naturellement
d'Israël.
L'idée de cette
Conférence est à attribuer au Premier ministre
de Suède, Goran Person, qui a initié la
rédaction d'un livre intitulé «Raconte-le
à tes enfants». Ce livre essaie d'exposer ce que
fut l'Holocauste avec ses conséquences d'une
manière très accessible. Le Premier
suédois prit cette initiative sur
l'arrière-plan de la restitution des anciens biens
juifs.
Le livre a fait sensation. Plus d'un
million des neuf millions d'habitants que compte la
Suède voulaient absolument se le procurer. Sur quoi,
le Premier ministre suédois, qui avait compris qu'il
s'agissait là d'une cause très importante, fit
un pas supplémentaire. Avec le Président US
Bill Clinton et le Premier ministre britannique, Tony Blair,
il convoqua cette conférence internationale. Un peu
plus tard, le gouvernement d'Israël se joignit aux
organisateurs.
Dans le cadre de cette
Conférence, il fut décidé de traduire
le livre suédois en d'autres langues. En outre, toute
une série de projets doivent être introduits;
ils auront trait à l'Holocauste, comme, par exemple,
des mesures pédagogiques pour faire obstacle à
la négation de l'Holocauste.
Commentaire:
On peut retenir l'Holocauste comme
thème comme on le veut; ces efforts sont certainement
bien pensés. Mais il faut prendre le mal à la
racine: la haine du monde à l'égard des juifs
et, dès lors, de Dieu. Jésus l'avait
prédit, entre autres, en Matthieu 24,9: «Vous
serez haïs de toutes les nations à cause de mon
nom. » Le petit groupe de vrais chrétiens et
d'amis d'Israël constitue un rempart efficace contre
l'antisémitisme.
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CRISE DES NÉGOCIATIONS DE
PAIX ISRAÉLO-SYRIENNES
Le comportement énigmatique
d'Assad
La crise que connaissent les
négociations pour la paix entre Israël et la
Syrie se poursuit. Officiellement, plus aucune conversation
ne s'est tenue entre les représentants de ces deux
pays depuis la fin janvier et les deux premières
semaines de février. Vu de l'extérieur, il
semble que les négociations soient dans une
impasse.
Jusqu'à présent, il n'y
a pas eu d'informations officielles pour expliquer cette
attitude tout à fait curieuse de la Syrie, qui
immobilisa les négociations. Une des raisons - mais
on ne fait que spéculer - semble être qu'Assad
s'est effrayé de l'avancement en un premier temps
rapide des négociations. Cela s'inscrit sur cet
arrière-plan: dans ce pays, le peuple et, en
particulier, les militaires de haut rang ne sont pas encore
prêts pour un traité de paix avec Israël.
Une autre explication fort intéressante
avancée par un diplomate égyptien a trait
à l'âge et à l'état de
santé du président syrien. Il doit se sentir
offensé de ce que l'on en parle ouvertement dans les
médias israéliens. Par l'interruption des
négociations, il veut prouver qu'il n'est pas du tout
pressé et qu'en aucune manière, il ne se
laissera mettre sous pression pour accepter de quelconques
compromis.
Cependant, des experts et des
commentateurs pensent que les négociations pourront
rapidement reprendre, éventuellement dans quelques
petites semaines déjà. Si Assad n'est pas
pressé, il sait cependant que le président US
Clinton, qui considère la conclusion d'un
traité de paix israélo-syrien comme une de ses
missions, ne dispose plus de beaucoup de temps. Si, à
l'automne prochain, certains accords ne sont pas conclus,
les entretiens seront gelés jusqu'après les
élections présidentielles aux USA. Il se
pourrait même que plus rien ne bouge durant plusieurs
années, si le nouveau président US ne devait
marquer aucun intérêt pour cette
affaire.
Malgré ces explications
rationnelles, il est difficile de comprendre l'attitude des
Syriens. Il semble parfois qu'ils mettent tout en oeuvre
pour que le Premier ministre israélien essuie un
échec lors d'un référendum. Car Barak a
promis que le peuple israélien serait consulté
sur un traité de paix négocié avec les
Syriens. L'exemple typique de la ligne politique de ces
derniers se trouve dans un commentaire du journal du parti
de l'Etat syrien «Al Baath». Cet article,
publié par son rédacteur en chef, attaque
Israël ainsi que le peuple israélien sur
l'arrière-plan de la Conférence de
l'Holocauste, qui s'est tenue en Suède. Le
rédacteur en chef émet des doutes quant
à la réalité d'une forme ciblée
et massive de l'Holocauste, comme les pays occidentaux la
présentent. Selon lui, Israël et le sionisme
exagèrent démesurément pour s'attirer
la compassion du monde et l'exploiter de multiples
façons.
Mais ce n'est là qu'un article
à côté de nombreux autres qui paraissent
dans les journaux syriens officiels et contiennent des
attaques contre Israël. De tels écrits ont
été publiés à l'époque
des négociations aux USA. Cette parution va de pair
avec l'attitude de rejet du ministre syrien des Affaires
étrangères Farouk al-Shara, qui refusa de
serrer la main d'Ehud Barak et qui ne put le regarder droit
dans les yeux durant les entretiens à Shepherdstown.
Cela montre clairement que la Syrie ne fournit pas vraiment
d'efforts pour gagner l'opinion publique en Israël,
mais que plutôt elle érige un front dur contre
«l'ennemi sioniste». Sur cet arrière-plan,
de nombreux Israéliens se demandent si, de l'autre
côté, il existe réellement quelqu'un
avec qui pouvoir parler d'une paix stable qui justifierait
un retrait du Golan.
Commentaire:
Comme le monde est «tordu»!
Les Syriens se comportent comme s'ils étaient
vainqueurs d'Israël, alors que c'est exactement le
contraire: Israël l'a emporté dans ses cinq
guerres contre la Syrie. Où voit-on ailleurs que les
vainqueurs doivent se plier aux conditions des vaincus?
Naturellement, en Israël seulement. Le monde entier
attend de ce dernier qu'il fasse des concessions et qu'il
rencontre presque toutes les exigences des Syriens. Ce
rapport également doit être
considéré sur fond du commentaire de notre
article «Normalisation avec les Arabes
impossible». Il en est de même pour l'article
suivant. CM
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LE CERCLE SE RESSERRE AUTOUR DE
JÉRUSALEM
Nouvelle crise dans les
négociations avec les Palestiniens
Ehud Barak a vraiment la vie dure pour
l'instant, y compris avec les Palestiniens. En cause, le
rejet d'une exigence palestinienne. Les Palestiniens
réclament en effet le contrôle sur le village
d'Abu Dis qui forme en quelque sorte la banlieue sud-ouest
de Jérusalem. L'intention est d'y installer le
siège du gouvernement palestinien ainsi que le
parlement du futur Etat palestinien.
La crise a atteint son paroxysme
lorsqu'Arafat a brusquement quitté une réunion
organisée à l'instigation du Premier ministre
Barak à la frontière entre Israël et la
bande de Gaza. Barak y présentait la carte
israélienne du nouveau retrait de l'armée
israélienne de 6,1 pour cent des territoires de
Cisjordanie. La majorité des zones qui seront
évacuées se trouvent dans la région
montagneuse de Hébron au sud, ainsi que dans la
région de Naplouse. Du fait de ce retrait
israélien, six colonies - Nagohoth, Carmi Zur,
Etniel, Ganim, Cadim et Beit Hagai - vont se trouver dans
des zones entièrement sous contrôle
palestinien. Seule une voie étroite mais libre
permettra d'y accéder.
Mais cette proposition n'a pas eu
l'heur de plaire à Arafat qui a exigé que des
zones proches de Jérusalem soient également
évacuées. Barak a refusé
d'accéder à sa demande et a
déclaré qu'il entendait garder pour la fin la
question du statut de Jérusalem, véritable
casse-tête chinois. Très irrité par ces
propos, Arafat a purement et simplement quitté les
lieux en plein milieu de la réunion avec
Barak.
Le roi de Jordanie
Abdullah II est intervenu dans cette
crise. Avec d'autres représentants arabes, il tente
actuellement de jouer les médiateurs entre
Israéliens et Palestiniens afin de relancer le
processus de négociation. Entre-temps, le climat
s'est légèrement amélioré entre
les participants aux négociations. En mars
déjà, Israël s'est retiré de
plusieurs régions.
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L'AUTRICHE SUR LA VOIE DU
NAZISME?
Israël et Haider
Jörg Haider, qui a
démissionné fin février de son poste de
président du parti national-libéral autrichien
(FPO), a auparavant tenté de donner une
légitimation à son parti en raison de sa
participation au gouvernement.
Aux yeux de nombreux
Israéliens, il incarne cependant les affres du
nazisme.
C'est la raison pour laquelle l'Etat
d'Israël est politiquement et moralement obligé
de se joindre au mouvement international de protestations
contre la légitimation de cet homme politique
autrichien de droite.
Lorsqu'il est apparu début
février que Haider allait malgré tout
réussir à faire entrer son parti dans la
coalition gouvernementale, le Premier ministre Ehud Barak a
contacté les chefs de gouvernement d'autres Etats
européens. Son objectif était que les pays
voisins de l'Autriche fassent pression pour empêcher
la présence du FPO dans la coalition gouvernementale.
Au cours de ces contacts, diverses manières de Mettre
l'Autriche au ban des nations et de l'isoler au sein de
l'Europe ont également été
envisagées.
Les discussions menées par
Barak ont porté leurs fruits puisque la
majorité des pays européens se sont
ralliés à l'objectif israélien. L'Union
européenne, qui compte 15 Etats, a notamment
décidé d'isoler l'Autriche et de prendre des
sanctions à son égard.
L'Autriche ne s'est cependant pas
laissée intimider par ces menaces et le parti de
Haider est entré dans la coalition gouvernementale.
L'Etat d'Israël, toujours guidé par ses
objectifs, n'a pas hésité à
réagir immédiatement. Dans les heures qui ont
suivi, l'ambassadeur israélien à Vienne,
Nathan Meron, a été rappelé. Le soir
même, les journaux télévisés
autrichiens ont d'ailleurs commencé leurs
émissions en montrant l'image de l'avion de la
compagnie El AL avec l'ambassadeur israélien à
son bord.
Dans l'intervalle, une vaste
discussion a éclaté en Israël autour de
la question de savoir si le rappel de l'ambassadeur
était ou non une bonne et sage
décision.
Certains affirment qu'Israël
n'aurait jamais dû prendre une telle mesure et, en
tout cas, pas en premier, car le phénomène
autrichien dénommé Haider n'est absolument pas
unique. Demain, la Ligue lombarde en Italie pourrait aussi
lancer son Haider et la France pourrait être
confrontée à la participation d'un Jean-Marie
Le Pen au gouvernement. Que ferait alors Israël?
Prendrait-il vis-à-vis de ces Etats importants la
même décision?
D'autres considèrent, par
contre, que le rappel de l'ambassadeur israélien
à Vienne est une décision juste et importante.
Ils estiment qu'il est du devoir d'Israël de se
positionner en tant que leader de la lutte internationale
contre l'antisémitisme. Selon eux, les leçons
de l'Holocauste sont loin d'avoir été
tirées dans le monde entier. L'absence d'une
réaction rapide et sévère d'Israël
aurait donc donné une légitimation à
tous les mouvements extrémistes de droite et
antisémites du même acabit qui tentent
déjà dans pratiquement tous les pays d'Europe
de se placer au centre du pouvoir gouvernemental. C'est une
situation qu'Israël ne pourrait tolérer, ni au
nom de l'Etat d'Israël, ni au nom du peuple juif qu'il
représente.
Commentaire:
Les récents
événements en Autriche ne pouvaient
naturellement que provoquer un choc en Israël. Qui
aurait cru possible, en l'an 2000 et dans un pays d'Europe
occidentale, qu'une telle chose puisse se produire? Avant la
prise de pouvoir par Hitler, personne n'aurait non plus
sérieusement pu croire que six millions de juifs
allaient être exterminés.
Il en sera exactement de même
quand tous les peuples marcheront contre Israël. Qui,
aujourd'hui, peut s'imaginer cela? L'exemple de l'Autriche
nous montre pourtant que les choses peuvent changer
très vite. Mais ces événements
permettent également de lancer un signal à
tous les juifs d'Autriche et d'Europe pour leur dire qu'il
n'y a qu'en Israël qu'ils trouveront la
sécurité. Il faut qu'ils rentrent tous dans ce
pays!
Lors de l'ultime grande tentative de
«solution finale» menée contre le peuple
juif, Dieu ne restera cependant pas silencieux comme
à l'époque des nazis. Il interviendra
personnellement pour défendre Son peuple (cf. Zach.
12, part le verset 9; et Zach. 14, 3 et suiv.) CM
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JÉRUSALEM, POMME DE
DISCORDE
Les Palestiniens réclament
une partie de Jérusalem
Tandis que la crise entre
Israéliens et Palestiniens battait son plein, un
groupe rassemblant des universitaires des deux camps a
publié une proposition intitulée «Plan de
résolution du problème de
Jérusalem».
Aux termes de ce plan,
l'administration de la ville serait partagée entre
deux autorités souveraines, mais son unité
urbaine et territoriale serait préservée. Ceci
n'est certes pas le premier plan élaboré pour
tenter de résoudre le plus épineux des
problèmes, celui du statut de la ville de
Jérusalem. Par contre, l'aspect innovant du plan qui
vient d'être présenté réside dans
le fait qu'il est le résultat d'une collaboration et
d'un processus de réflexion commun entre
universitaires israéliens et palestiniens.
Cela n'a pas empêché des
experts israéliens de la question de critiquer le
plan lui-même, mais aussi la démarche de
recherche d'une solution sur papier. Selon eux, ce plan ne
peut que provoquer des dégâts. Ils
considèrent en effet qu'un problème aussi
complexe et délicat ne peut être résolu
par un plan concocté dans l'absolu et, qu'au
contraire, la solution doit être recherchée sur
le terrain, en tenant compte des réalités
quotidiennes de Jérusalem et en s'appuyant sur un
processus dynamique et des éléments
réalistes.
L'idée d'un droit de regard
israélien sur le quartier arabe de la ville
soulève donc bien des craintes et des questions. Sur
un plan pratique, Israël a déjà
renoncé à un tel contrôle. À cet
égard, une allégation hautement manipulatrice
est avancée et acceptée par la majorité
des Israéliens. Offrir des services à la
population arabe pour plusieurs millions de shekels est,
dès lors, un gaspillage.
Les autorités
israéliennes ont également mis fin à
leur coopération dans une affaire très
similaire concernant les lieux
saints de l'islam et du christianisme.
Une provocation telle que la réalisation
illégale de fouilles et de travaux sur le mont du
Temple par le conseil religieux musulman (Waqf) s'est
même déroulée dans une relative
indifférence.
Du côté palestinien, le
scepticisme et les questions ne manquent pas non plus.
Nombreux sont ceux qui craignent qu'une subordination de
leur quartier aux autorités palestiniennes ne leur
soit préjudiciable en termes des droits à la
sécurité sociale et aux services de
santé que l'Etat d'Israël garantit à ses
citoyens. Sur ce plan, ils n'ont donc absolument pas envie
de modifier leur situation et leur statut.
Les experts s'accordent en tout cas
pour dire qu'à Jérusalem, une nouvelle
réalité commence à se profiler, qui
apportera la solution au problème de la ville. Cette
évolution demandera toutefois encore du temps et il
pourrait s'avérer que le mieux serait de repousser le
problème et de se borner à attendre.
Commentaire:
Ces développements montrent
clairement comme tout peut aller très vite.
S'agissant de Jérusalem, c'est tout ou rien. On voit
ici à quel point les promesses du Seigneur sont
d'actualité. «Voici, JE ferai de
Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous
les peuples d'alentour... En ce jour-là, JE ferai de
Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples;
tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et
toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle,,
(Zach. 12,2-3). Jérusalem n'est pas seulement au
centre géographique de la terre (Ezéch. 5,5),
elle l'est aussi sur un plan politique et religieux. Nous
assistons aujourd'hui à l'accomplissement de la
Parole prophétique. CM
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EXPORTATION DE PHOTOS D'ESPIONNAGE
RUSSES EN ISRAËL?
Une étonnante proposition de
la Russie
La Russie a proposé à
l'Etat d'Israël de lui racheter des photos ayant
été prises par des satellites de
reconnaissance russes. Cette proposition a été
émise lors d'une rencontre organisée à
Moscou par l'administration aérospatiale russe et a
fortement surpris Israël, car les Etats-Unis refusent
par exemple de vendre les photos prises par leurs satellites
de reconnaissance.
Les Russes sont donc disposés
à vendre à Israël toutes les photos
concernant la région qui se trouvent dans les
archives de l'administration aérospatiale. Parmi
celles-ci figurent des photos datant de l'époque de
l'Union soviétique, lorsque Israël était
considéré comme un Etat ennemi de la Russie
et, par conséquent, «placé sous
surveillance». Les photos sont en noir et blanc, et
leur résolution est très variable (de 20 m
à 1 m), de sorte que l'on peut dans certains cas
identifier les voitures circulant sur les routes. Les Russes
n'ont fait aucun secret de leur motivation à vendre
ces photos: ils traversent une crise financière qui
menace de paralyser au sol tous les avions de
reconnaissance. Le prix d'une bonne photo pouvant atteindre
plusieurs milliers de dollars américains, les Russes
pourraient encaisser une somme appréciable si l'Etat
d'Israël décidait d'en acheter quelques
centaines.
Israël a l'intention
d'étudier sérieusement la proposition de la
Russie, car il ne dispose d'aucune photo de son territoire.
Le satellite de reconnaissance israélien «Ofek
3» n'effectue pas de prises de vue au-dessus du
territoire israélien et, comme nous l'avons dit, les
Américains refusent de vendre les photos prises par
leurs propres satellites.
Commentaire:
Israël a besoin de ce type de
photos pour sa sécurité. Même si les
Américains s'y opposent mais que Dieu le veut, Il
peut ordonner aux ennemis d'aider Israël!
Rappelons-nous à ce sujet la parole de Jésus:
«Tout pouvoir m'a été donné dans
le ciel et sur la terre» (Matth. 28, 18). CM
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