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Les travaux menés par les musulmans sur le Mont du Temple suscitent une inquiétude croissante en Israël Dans une brochure publiée cette semaine sur cent ans de fouilles sur le Mont du Temple, l'Office israélien des antiquités confirme que les travaux menés par les musulmans sur ce site depuis 1996 ont causé des dégâts irréparables. Les archéologues israéliens n'ayant pas accès au Mont du Temple à ce site depuis le début de la seconde Intifada, l'Etat hébreu n'a plus la possibilité d'exercer le moindre contrôle sérieux sur ce qui s'y passe et les dommages occasionnés au cours de la dernière année seraient particulièrement graves. (Aroutz 7) ajouté le 3/1/2002 |
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Les musulmans accusent le pape d'empêcher la construction d'une mosquée Les musulmans de Nazareth sont furieux de la décision d'Ariel Sharon d'arrêter la construction d'une mosquée tout près de la basilique de l'Annonciation. Ils accusent son gouvernement de vouloir déclarer la guerre aux musulmans d'Israël et d'avoir cédé aux pressions du monde chrétien, notamment du pape Jean Paul II et du patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah. ''Nous sommes très surpris de voir le pape s'opposer à notre droit de construire cette mosquée'', a déclaré jeudi Salman Abou Ahmed, chef du Mouvement islamique à Nazareth. ''Il n'y a pas de problèmes entre les chrétiens et les musulmans à Nazareth. Ce sont seulement des dirigeants chrétiens comme le pape et comme Michel Sabbah qui ont un problème avec la construction de la mosquée.'' La construction de cette mosquée avait démarré il y a plusieurs semaines à proximité immédiate de la basilique de l'Annonciation, plus grande église du Moyen-Orient, bâtie sur le site où, selon la tradition chrétienne, l'archange Gabriel est apparu à Marie pour lui annoncer la future naissance de Jésus. De leur côté, les musulmans expliquent que sur ce site est également enterré un sage musulman, Shahib al-Din, neveu de Saladin, le sultan qui à la tête d'une puissante armée réussit à battre les Croisés en 1187. Par le passé, l'endroit avait déjà accueilli une école et un lieu de prière musulmans. Les autorités chrétiennes, qui estimaient que bâtir une mosquée si près d'un lieu saint chrétien de cette importance -site de l'Annonciation et de l'enfance de Jésus- était irrespectueux, avaient organisé des manifestations au début des travaux. Mercredi, conformément à une décision de justice, le cabinet de sécurité israélien décidait de stopper la construction de la mosquée. Pour autant, les autorités de l'Etat hébreu semblaient embarrassées par l'affaire et s'interrogeaient sur la façon de faire appliquer cette décision. Ainsi, Arie Mekel, porte-parole du gouvernement israélien, a expliqué qu'un comité ministériel avait été chargé de trouver une solution d'ici deux semaines. ''Nous avons reçu de nombreuses plaintes et de nombreuses exigences de la part du monde chrétien et de nombreux dirigeants à travers le monde, mais nous reconnaissons aussi les droits de la communauté musulmane en Israël et nous tentons de faire ce qu'il convient'', a dit le porte-parole. Une solution pourrait consister à bâtir une mosquée plus grande, mais dans un endroit différent de l'actuel qui ''reste en travers de la gorge des chrétiens'', selon l'expression d'un responsable israélien. Après la décision israélienne, la police s'attendait à de possibles manifestations à Nazareth, ville de 70.000 habitants en majorité musulmans, qui, contrairement à Bethléem -lieu de naissance de Jésus-, ne se situe pas en territoire palestinien mais israélien. Le chef du Mouvement islamique à Nazareth a qualifié l'arrêt de la construction de ''déclaration de guerre''. Un porte-parole de Mgr Sabbah s'est félicité de la décision du gouvernement israélien mais s'est dit préoccupé par l'absence pour l'instant de proposition alternative de la part de l'Etat hébreu pour les musulmans. ''Nous ne sommes pas contre la construction d'une mosquée, une plus grande et une plus belle, mais celle-ci est construite près de la basilique'', a expliqué le porte-parole, Raed Abou Sahlieh. La décision israélienne d'arrêter la construction de la mosquée pourrait apaiser les tensions entre l'Etat hébreu et le monde chrétien qui ont connu un regain fin décembre avec l'interdiction faite par Ariel Sharon à Yasser Arafat d'assister aux célébrations de Noël à Bethléem. Jamie Tarabay Remarque : l'une comme l'autre sont promises à disparaître un jour devant la réalité du Seigneur. Ce ne sont pas les bâtiments que le Seigneur veut, mais c'est habiter dans les coeurs ! Un corps édifié de chrétiens se tenant dans Sa victoire pour que Son royaume s'installe sur la terre ! (AP) ajouté le 11/1/2002 |
Avril 2000
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RENCONTRE D'EL-ASSAD AVEC CLINTON À GENÈVE SANS RÉSULTAT Les exigences de la Syrie inacceptables pour Israël La rencontre à Genève, fixée à, court terme, entre le président américain, Bill Clinton, et son homologue syrien el-Assad, avait comme but de relancer les entretiens israélo-syriens, bloqués depuis janvier. Bien que le but n'ait pas été atteint, Clinton qualifia cette rencontre d'utile. Assad, dans son entêtement, a sans aucun doute confirmé le déroulement des approches israélo-palestiniennes. Le retrait des troupes du Sud-Liban, décidé par Israël, est imminent. Il ne dépend pas d'Israël et du Liban seuls que tout se déroule sans heurts. Damas, qui s'est attribué un râle de «gardien de l'ordre au Liban, souhaitera certainement avoir voix au chapitre - ce qui pourrait présenter une dernière chance à se mettre d'accord sur le Golan. A cette rencontre au sommet à Genève, le président Assad a une nouvelle fois exigé d'Israël un retrait global du Golan. Au point de vue syrien, le président américain n'a pas présenté de nouvelles propositions, mais il a réclamé de l'aide pour le Premier ministre israélien, Ehud Barak. Damas considère Israël comme trouble-fête et espère un dernier effort de la part de Clinton. «Nous ne pouvons pas parler d'échec ni de succès pour la rencontre au sommet de Genève.» C'est ainsi qu'a résumé, pour le journal libanais «As-Safir», le ministre syrien des Affaires étrangères, Charéa, l'entrevue à Genève des présidents Clinton et el-Assad. Après la conférence, Radio Damas a relevé dans son journal parlé que le président el-Assad avait souligné le souhait de la Syrie de reprendre le processus de paix; il faudrait pour commencer qu' Israël se retire jusqu'aux lignes d'avant le 4 juin 1967 pour établir les frontières sur cette base. En outre, les liens syriens et libanais des négociations seraient étroitement noués, et une solution juste de la question palestinienne serait importante. Le commentateur politique couvrait Israël de reproches, car, en créant des obstacles, il aurait empêché le succès de ce sommet, et il aurait raté une occasion en or. A travers les remarques syriennes, on peut voir qu'Assad pense que l'invitation à un sommet de la part de Clinton suppose une concession de Barak. D'après d'intensifs sondages derrières les coulisses depuis l'interruption des négociations bilatérales, la chose pourrait être possible. A cette occasion, Damas exigeait un engagement formel de la part de Barak pour la ligne 67. L'acceptation israélienne d'un retrait, comme déjà l'ancien Premier ministre Rabin en avait donné l'assurance, ne put satisfaire le président syrien. C'est ainsi qu'Assad se fit accompagner à Genève des membres de sa délégation chargée des négociations, ainsi que du chef du groupe de travail qui s'occupe des questions relatives à l'eau, Riad Daoudi, afin de régler immédiatement les détails d'un tracé de la frontière près du lac de Génézareth et des sources du Jourdain. Clinton voulant exercer une pression sur les participants en faisant allusion à la fin prochaine de sa présidence, Assad répondit calmement, à l'instigation de sa délégation, que la Syrie peut attendre quelques générations encore la reprise du processus de paix. Pour commencer, Assad a tenu a atténuer l'impression qu'il aurait hâte de parvenir à un compromis en raison de son âge. Dans la même optique, à Damas, le congrès du parti Baath, constamment reporté depuis des années, viendrait maintenant à échéance; il devrait installer , comme signal de la continuité de la politique d'Assad, son fils Bachar dans une position de meneur. Il ne faut donc pas compter avec une prochaine reprise des négociations directes entre Israël et la Syrie, comme le porte-parole de la Maison-Blanche, Joe Lockhart, l'avait déclaré après la rencontre au sommet, de plusieurs heures, à une conférence de presse à Genève. Comme Lockhart l'a dit ensuite, il existe comme par le passé des grandes différences dans les positions des deux parties, de sorte que, du point de vue des Etats-Unis, d'autres négociations directes n'auraient actuellement aucun sens. Lockhart a également affirmé que, peu de temps avant le début de la rencontre au sommet, Clinton avait téléphoné au Premier ministre israélien afin de préparer les conversations avec Assad. Un autre coup de fil aurait été donné à Barak après la rencontre. Le processus de paix entre Israël et la Syrie serait extrêmement compliqué et demanderait énormément de temps. Commentaire: Quoi qu'il en soit du processus de paix entre Israël et la Syrie, Dieu a toutes choses sous Son contrôle! Il se peut même que la paix forcée entre les deux pays ne se réalise qu'au temps de l'Antichrist. CM Nouvelles d'Israël Avril 2000 |
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Ariel Sharon : Jérusalem capitale éternelle et indivisible Au lendemain du raz-de-marée électoral en sa faveur, le Premier ministre-élu Ariel Sharon s'est rendu mercredi au Mur des Lamentations à Jérusalem, qu'il a proclamée ''capitale éternelle et indivisible d'Israël''. Il est de tradition pour les nouveaux chefs de gouvernement en Israël de se rendre au Mur des Lamentations, vestige de l'ancien Temple détruit en 70 de notre ère et lieu le plus saint du judaïsme. ''Je me rends à Jérusalem, capitale du peuple juif depuis 3.000 ans, et capitale éternelle et indivisible d'Israël avec en son centre le Mont du Temple pour toute l'éternité'', a déclaré le nouveau chef du gouvernement, entouré de nombreux gardes du corps. La visite de M. Sharon au Mont du Temple, que les Musulmans appellent Esplanade des Mosquées, le 28 septembre dernier avait été l'un des éléments déclencheurs de la nouvelle Intifida. (AFP) ajouté le 7/02/2001 |
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Ariel Sharon favorable à un état palestinien. Dans une interview accordée au Figaro, Ariel Sharon a déclaré qu'il accepterait la création d'un état palestinien sous certaines conditions. Tout d'abord, la création de cet état devra être le résultat de consultations communes et non d'une déclaration unilatérale. Ensuite, la garantie de la sécurité d'Israël et de ses intérêts devront être sauvegardés avant tout. Cet état devra être totalement démilitarisé. Et enfin, Les Palestiniens devront proclamer clairement la fin du conflit avant d'entamer des négociations devant aboutir a la proclamation d'un état palestinien. Dans une autre interview, publiée celle-ci par le journal grec "Alpatrotifia", Sharon a déclaré: "Je n'ai pas l'intention de mener la moindre négociation dans une atmosphère de violence et de terreur. Jérusalem restera unifiée et maintenue sous souveraineté israélienne. Afin de protéger Israël, le plateau du Golan et la vallée du Jourdain resteront sous contrôle israélien, aucun habitant des localités de Judée-Samarie ne sera évacué et nous ne permettrons pas le retour des réfugiés palestiniens." (Aroutz7) ajouté le 5/02/2001 |
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Explications de Sharon : Israël n'a pas de maître Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a réaffirmé, dans un entretien publié par le ''Figaro'' de samedi, que ''jamais les Américains n'ont exercé de pression pour qu'Israël se retire'' des territoires sous administration palestinienne de Gaza que ses chars avaient brièvement réoccupés en début de semaine. ''Nous avions prévu que l'opération durerait moins de 24 heures et que nous repartirions aussitôt'', ajoute Ariel Sharon. Si les Etats-Unis sont ''de vrais alliés'', ''Israël n'a pas de maître'' et ''n'obéit à personne'', martèle-t-il. L'Etat hébreu, ''seule démocratie du Proche-Orient'', ''veut la paix mais se défendra toujours'', affirme M. Sharon. Pour Ariel Sharon, en condamnant Israël, ''les gouvernements étrangers ne font qu'encourager Arafat à recommencer les tirs contre les populations civiles d'Israël''. Se disant ''fatigué'' d'entendre dire que l'Etat hébreu fait un usage excessif de la force, il demande ''quelle est votre définition d'une provocation justifiant une riposte? Un juif tué, c'est une provocation suffisante? (...) Jamais ce genre d'exigence n'est imposé à d'autres pays (...) Quand il s'agit des juifs, les critères semblent tout à coup différents, on ne cesse de leur demander de quel droit ils défendent leur vie''. Sur cette incursion qui a déclenché la condamnation internationale, riposte aux tirs de mortiers palestiniens, le Premier ministre juge qu'elle a été ''un excellent message pour tous ceux qui ne veulent pas voir que certains actes sont irréversibles'': ''désormais, ils savent quelles sont les lignes rouges à ne pas dépasser'', note-t-il. Interrogé sur Yasser Arafat, il estime que le président de l'Autorité palestinienne est bien celui ''qui contrôle tout''. ''Comment peut-on avoir comme partenaire quelqu'un qui cherche à vous tuer?'', demande-t-il, ajoutant que ''quand Arafat mettra fin à la terreur, il sera un partenaire''. Et ''si les Palestiniens veulent négocier, ils doivent commencer par se tenir tranquilles'', lance-t-il, appelant la France et tous les pays intéressés par la paix à ''faire pression sur Arafat'' pour qu'il arrête le terrorisme. Disant ne pas croire du tout au risque d'une guerre générale avec les pays arabes, Ariel Sharon a ajouté: ''nous sommes très prudents, nous faisons tout nos efforts pour éviter l'escalade. Notre intérêt, c'est de préserver la stabilité du Proche-Orient''. ''Israël va faire venir encore un million de juifs et s'il le faut nous garderons l'épée à la main'', a-t-il conclu. (AP) ajouté le 21/04/2001 |
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