Nouvelles d'Israël Texte intégral
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DES ENNEMIS D'ISRAËL S'ARMENT Bientôt 1.100 fusées pointées vers Israël Environ 500 fusées à longue portée menacent actuellement l'Etat d'Israël. En peu d'années seulement, le nombre de ces engins menaçants pour Israël passera à 1. 100: une estimation faite et communiquée par Uzi Rubin, le directeur du service de l'extension des armes et de la technologie à la Commission de sécurité nationale de l'Etat d'Israël. Rubin a présenté le programme «Chetz» dans le cadre de la conférence israélienne annuelle pour la navigation aérienne et spatiale, conférence organisée par le Technion de Haïfa. Il affirma que les fusées qui représentent une menace pour Israël ont une portée de 300 à 2000 kilomètres et que la Syrie, la Libye, l'Iran et l'Irak en posséderont. Commentaire: Si Dieu ne veillait pas sur Son peuple, il est évident qu'il aurait disparu. Face à ces énormes menaces, les systèmes d'armement de haute technologie israéliens ne pourraient être d'une grande utilité. Ce pays est tout à fait tributaire de la grâce divine, même si, pour la majorité de ses habitants, il refuse encore de l'admettre. Il en est exactement de même pour nous, enfants de Dieu: Si l'Eternel devait, ne serait-ce qu'un peu, retirer Sa main de nous, nous tomberions misérablement dans l'opprobre. Nos propres efforts ne serviraient pas. Tout tient à la grâce et à la bénédiction de Dieu! CM Nouvelles d'Israël Mai 2000 |
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DONATION POUR LA CONSTRUCTION DU TEMPLE Le mouvement pour la construction du Temple de plus en plus fort Six mouvements différents qui s'occupent du mont du Temple ont dernièrement créé la fondation «Ozar Ha-Mikdash» (trésor du Temple). Son but est de bâtir le troisième Temple et de devenir active dans tous les domaines nécessaires pour cela et en particulier dans celui des préparatifs. Cette fondation a pour président le professeur Hillel Weiss de la colonie Alkana, en Samarie. Les mouvements qui participent à l'institution de cette fondation sont: «L'Institut du Temple», «Le Mouvement pour la construction du Temple», «Vie et Existence», «Le mont Morija», «Su Arzenu» (C'est notre pays) ainsi que le mouvement «Femmes pour le Temple». La fondation a été légalement enregistrée auprès du ministère de la justice; entre-temps, elle a commencé ses activités. Sa première action a été la production d'une pièce de monnaie d'un «demi-shekel», qui était en usage au temps des premiers et deuxième Temples, et qui était surtout utilisée pour des dons. A cette époque-là, cette pièce d'argent avait une valeur de vingt shekels actuels (environ 5 dollars US). En outre, «Ozar Ha-Mikdash» a l'intention. d'ouvrir aux architectes la possibilité de déposer un projet concernant l'aménagement de l'environnement du Temple. Commentaire: Tout tourne de plus en plus autour de la question du Temple qui, selon de nombreux exégètes de la Bible, doit être construit pour que l'Antichrist puisse s'y asseoir. CM Nouvelles d'Israël Mai 2000 |
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LA LUTTE POUR LE RÉFÉRENDUM La fin de Barak? Ehud Barak se trouve dans une situation périlleuse. Moins d'un an après avoir été élu Premier ministre, alors acclamé comme porteur d'espoir de l'Etat d'Israël, le nombre d'électeurs déçus par le personnage et sa politique dépasse celui de ses partisans. Aucune des promesses qu'il avait faites durant sa campagne électorale et lors de son discours d'accession au pouvoir, ne se profile à l'horizon, pour ne pas dire ne s'accomplira jamais. L'Etat nage en plein marasme économique; le nombre de chômeurs a augmenté; la promesse d'un gouvernement intègre et non corrompu se révèle sans fondement au vu du rôle qu'il a joué dans les affaires de financement de sa campagne électorale; les négociations politiques avec la Syrie annoncées par des discours remplis d'espoir semblent être tombées dans l'impasse en raison d'un fossé profond séparant les parties; le Liban, duquel il veut que l'armée israélienne se retire d'ici juillet 2000, a entre-temps réclamé la vie d'autres soldats des forces de défense israéliennes (IDF) et de l'armée du Sud-Liban (SLA) et reste ainsi le cauchemar de tous les parents; le travail du gouvernement manque clairement d'harmonie; la coalition gouvernementale vacille, car les partenaires de la coalition sont divisés et votent même parfois contre des décisions gouvernementales. Cette crise insidieuse a atteint son sommet au début du mois de mars lorsque l'opposition a fait adopter en première lecture une proposition de loi à la Knesset. La conséquence: plus de 50% des voix de tous les citoyens votants d'Israël sont nécessaires pour prendre une décision valable sur le destin du Golan dans le cadre d'un référendum. Malgré le rejet de la part du gouvernement, la loi a été adoptée en première lecture. Le gouvernement prétendait, par contre, que dans le cadre d'un référendum, une simple majorité suffirait pour une décision claire. Les observateurs politiques ont déclaré que si cette proposition de loi passe par tous les processus nécessaires et est finalement votée, le gouvernement n'a pratiquement aucune chance d'obtenir par référendum la majorité des voix pour un retrait du Golan. Cette analyse repose sur les faits suivants: actuellement sont repris dans les registres d'électeurs israéliens environ 4,5 millions de citoyens votants. En vertu de la proposition de loi susmentionnée, au moins la moitié de ces électeurs enregistrés, c.-à-d. environ 2,25 millions de personnes, devrait se montrer en faveur d'un retrait. Cependant, environ 10% de ces Israéliens résident à l'étranger et quelque 10.000 autres doivent être considérés comme voyageant à l'étranger au moment du référendum. C'est pourquoi le nombre des électeurs potentiels doit être estimé à environ 4 millions. De ce fait, en cas d'adoption de cette proposition de loi, une majorité largement supérieure à 50% des voix données est nécessaire et la chance d'obtenir une telle majorité est très mince. Commentaire: Même s'il semble que les rênes glissent des mains de Barak, le Tout-Puissant, qui sait tout, qui voit tout et qui dirige tout, les tient bien en mains. Cette récente évolution n'échappe pas à Dieu; Il la permet. CM Nouvelles d'Israël Mai 2000 |
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UN ETAT ÉTRANGER EN ERETZ ISRAËL: BIENTÔT UNE RÉALITÉ? Proclamation de l"Etat palestinien en septembre En septembre prochain, les Palestiniens auront un Etat autonome. Il s'agit apparemment du résultat de discussions officielles et officieuses entre les représentants israéliens, palestiniens et américains qui se sont tenues dans le cadre du processus de négociations entre Israéliens et Palestiniens. Les frontières du nouvel Etat palestinien ne sont pas encore tracées. Ce sujet ne sera abordé que dans le courant de ce mois lors de négociations à Washington, où les représentants des deux parties se rencontreront après une phase de silence irritante et tendue. La décision de reprendre les négociations est tombée en mars, après trois rencontres successives entre le Premier ministre israélien, Ehud Barak, et le président de l'Autorité autonome palestinienne, Yasser Arafat. La troisième rencontre, qui fut décisive, a eu lieu à Sharm el-Sheik sous le patronage du président égyptien Hosni Moubarak. Les discussions entre Barak et Arafat ont porté sur tous les thèmes à l'origine de désaccords entre les parties et, selon le président égyptien, «la plupart des problèmes ont été résolus». Cependant, les points réellement très contestés subsistent encore dans leur entièreté. Le problème actuellement le plus épineux réside dans l'exigence palestinienne d'obtenir la souveraineté sur quelques villages de la banlieue de Jérusalem, à savoir AI-Azarieh, Abu Dis et AlRa'am. D'un point de vue géographique, ainsi qu'au ni veau de la thématique de la ville, Abu Dis appartient à Jérusalem, mais les Palestiniens envisagent d'affirmer qu'une souveraineté israélienne sur Abu Dis peut au fond être assimilée à une souveraineté sur Jérusalem-Est. En outre, les Palestiniens sont actuellement occupés à construire à Abu Dis un bâtiment qui servira plus tard de siège au parlement palestinien (voir édition d'avril, p. 18). Subissant une forte pression des Etats occidentaux et des Etats-Unis, Barak est prêt à accepter au moins une partie des exigences palestiniennes et à transmettre à Arafat la souveraineté sur un ou deux villages. Mais, en Israël, les intentions de Barak se heurtent à une vive opposition. Même le rabbin Ovadia Josef, le chef spirituel du Shas, qui adopte généralement une position modérée, s'oppose à une telle démarche. Il a clairement affirmé son opinion lors d'une rencontre avec l'ambassadeur américain en Israël, Martin Indyk. Si le rabbin Ovadia Josef n'appuie pas les plans de Barak, ce dernier a peu de chance d'imposer ses projets au gouvernement, à la Knesset et au peuple. Etant donné qu'aucun accord acceptable pour les deux parties ne pourra probablement pas être conclu cette année, Barak espère manifestement avoir au moins établi un accord partiel d'ici septembre. Dans le cadre d'un tel accord partiel, Israël reconnaîtrait un Etat palestinien souverain, qui serait proclamé dans certaines parties de Judée, de Samarie et de Gaza. Par conséquent, Israël obtiendrait 10% de chacune des régions de Judée et de Samarie dans lesquelles la plupart des colons israéliens vivent. Selon cette proposition, les Palestiniens auraient la souveraineté sur quelque 50% des territoires de Judée et de Samarie d'ici septembre 2000. En outre, le plan de Barak prévoit que la solution relative aux autres territoires contestés, c.-à-d. environ 40% de la Cisjordanie, ainsi que la question du statut de Jérusalem soient reportées à des négociations ultérieures, qui seraient par conséquent conduites par deux Etats souverains, Israël et la Palestine. Commentaire: Ce qui semblait impensable il y a quelques années encore, à savoir la naissance d'un Etat palestinien, est aujourd'hui une triste réalité. Israël «s'enfonce», mais cette situation ne durera que tant que le Seigneur le permettra et jusqu'à ce qu'Il revienne pour délivrer Son peuple! CM Nouvelles d'Israël Mai 2000 |
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LE LIBAN ENGENDRE DE NOMBREUX PROBLÈMES Le retrait du Liban Le 7 juillet 2000, les forces armées israéliennes se retireront du Liban, et ce, qu'un accord avec les gouvernements syrien et libanais soit conclu ou non. Cette décision a été prise à l'unanimité par le gouvernement d'Ehud Barak dans le cadre d'un vote historique qui a eu lieu en février. Cette décision inquiète fortement les habitants de la partie Nord d'Israël, car, à partir de juillet 2000, ils seront par conséquent établis près de la frontière réelle séparant le Liban de l'Etat d'Israël. Déjà avant la prise de cette décision, ils avaient expliqué que, selon eux, un retrait sans accord les laisserait sans défense réelle. Ils craignent la venue de groupes terroristes essayant de traverser la frontière en direction d'Israël. En outre, ils redoutent que des terroristes positionnés au Liban aient alors la possibilité de prendre à partie les colonies israéliennes se trouvant à proximité de la frontière. Pour apaiser les craintes des habitants du Nord israélien, les forces de défense israéliennes (IDF) ont présenté le plan militaire élaboré pour un retrait unilatéral. Ce plan de retrait dénommé <,Opération Aube» comprend également de légères modifications au niveau du tracé de la frontière, de sorte qu'aucune colonie juive ne se trouvera à proximité directe de la frontière. En outre, la frontière est généralement tracée de manière rectiligne et des points de surveillance seront établis pour assurer un contrôle sans faille. Ce plan de retrait a été élaboré par l'IDF, malgré la distanciation prise par les chefs dirigeants, dont le chef d'état-major, des forces armées par rapport à un retrait unilatéral. Ces derniers estiment en effet qu'un tel retrait rendra la mission de protection de l'Etat d'Israël par l'IDF encore plus difficile. C'est probablement pour cette raison, mais également dans l'intention de secouer les Arabes que le Premier ministre, Barak, a mis en garde les Etats voisins d'Israël et leur a conseillé de ne mettre à l'épreuve ni la patience israélienne, ni la faculté israélienne à protéger l'Etat et les habitants. Un problème restant non résolu est celui des habitants du Sud-Liban. Leur nombre s'élève à environ 150.000, dont quelques milliers sont des membres de la SLA. De par leur coopération avec l'IDF, ils ont lié leur propre destin à l'Etat d'Israël. Il est à craindre que si aucune solution adéquate ne peut être apportée à ce problème, une partie des soldats de la SLA pourrait rejoindre d'autres milices et, à l'avenir, lever les armes contres les soldats de l'IDF. Les réactions face à cette décision de retrait sont tout à fait absurdes: d'une part, le monde arabe se réjouit qu'Israël veuille enfin se retirer du Liban et, d'autre part, Israël s'attire toutes sortes de critiques de par sa décision. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe avaient convoqué une réunion extraordinaire à Beyrouth et s'étaient entretenus à propos de l'agressivité israélienne». L'assemblée s'est achevée par la rédaction d'une note de protestation à l'encontre de Jérusalem, car, selon eux, Israël manigance un «mauvais plan». En outre, la Syrie et le Liban laissent craindre qu'un retrait unilatéral d'Israël attiserait à nouveau les intentions belliqueuses dans tous les territoires. Les commentateurs et les observateurs politiques sont d'avis que la Syrie est susceptible, après un retrait israélien unilatéral sans accord, de s'imposer au Liban comme seule puissance étrangère résidente. Si c'était le cas, la Syrie ne pourrait pas ignorer les invitations de la Ligue arabe à encourager une «évacuation de toutes les puissances étrangères du Liban», comme elle l'a fait jusqu'à présent. Commentaire: La lutte relative au Liban a une signification profonde: Un jour - on ne peut pas le dire trop fort - le Liban appartiendra également à Israël. Le fait qu'Israël se retire maintenant peut entre-temps être considéré comme une adroite manoeuvre. En effet, les Libanais et les Syriens sont ainsi responsables du fait que la paix revienne dans le Sud-Liban situé à la frontière d'Israël. Si ce n'était pas le cas, Israël pourrait revenir avec plus de détermination, ce qu'il fera certainement. CM Nouvelles d'Israël Mai 2000 |
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ENLISEMENT DU PROCESSUS DE PAIX AVEC LA SYRIE Pas de nouvelles négociations à moins de l'arrivée à Damas d'un nouvel homme fort? Aux yeux du ministre de la Coopération régionale, Shimon Peres, la probabilité de la conclusion d'un accord de paix avec le chef d'Etat syrien Hafiz el-Assad s'amenuise de jour en jour. Ainsi qu'il l'expliquait récemment dans une émission à la radio, les négociations de paix avec la Syrie ne pourraient être rouvertes qu'après un changement de pouvoir à Damas. Assad, qui ne cesse de se prévaloir de l'illégalité de l'implantation dans les territoires occupés, exige pour sa part une étendue de terre située entre la frontière internationale de 1923 et la ligne du 4 juin 1967, que la Syrie a autrefois occupée, ou, en d'autres termes, conquise. Cette revendication est toutefois illicite en vertu de la définition défendue par la partie syrienne elle-même. C'est la Syrie qui est le véritable agresseur, a affirmé à la radio Chaim. Ramon, ministre d'Etat israélien, tout en annonçant par la même occasion que la construction de 200 nouveaux logements à Katzrin, la principale ville du plateau du Golan, avait été autorisée. La tenue de négociations n'aurait à ses yeux aucun sens aussi longtemps que la Syrie persiste dans son attitude inflexible. Les habitants des hauteurs du Golan doivent avoir la possibilité de développer plus avant l'infrastructure de ce territoire. «Si la Syrie nous contraint à accepter une frontière imposée par la force, la totalité du Golan restera la propriété d'Israël», a déclaré David Lévy, le ministre des Affaires extérieures, lors de la 20e Conférence internationale des maires à Jérusalem. James Rubin, le porte-parole du ministère américain des Affaires extérieures, a laissé entendre que la Syrie aurait donné des réponses «insatisfaisantes» aux questions américaines quant à une éventuelle reprise des négociations avec Israël. L'on pouvait lire récemment dans le journal du parti syrien au pouvoir ce qui suit: «L'Etat déplorable du processus de paix exige une intervention internationale de sauvetage rapide. En outre, le Président des Etats-Unis doit intensifier ses efforts pour amener Barak à s'engager sérieusement en faveur de la paix. » Nouvelles d'Israël Mai 2000 |
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