Nouvelles d'Israël

Mai 2000
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SOMMET ENTRE CLINTON ET BARAK À WASHINGTON

«Solidarité» entre les USA et Israël

L'entretien entre le président US Bill Clinton et le Premier ministre israélien Ehud Barak, dans la nuit du 12 avril, a duré quatre heures, plus longtemps que prévu. L'entrevue fut considérée comme une réussite, de part et d'autre. Après l'échec du sommet de Genève, entre Clinton et le président syrien, el-Assad, Barak fit une visite éclair de 18 heures à Washington. Au programme: outre les négociations avec les Palestiniens, il y eut au centre des entretiens le retrait des troupes israéliennes du Liban, prévu pour le mois de juillet. Clinton ainsi que la ministre des Affaires étrangères, Madeleine Albright, exprimèrent leur accord en faveur de cette opération.

Cette «solidarité» entre les Américains et les Israéliens pourrait être une tentative de mettre la Syrie sous pression. Après leur entretien, Barak et Clinton ont annoncé que la disponibilité à négocier avec Damas existait toujours. Par contre, dans des communiqués de presse de la Syrie-presse dirigée par l'Etat - Barak est désigné comme le responsable de la stagnation du processus de paix; en même temps, il est demandé un engagement plus ferme de la part des Américains. Tout particulièrement virulentes furent les réactions syriennes au déblocage, accordé par le gouvernement israélien, de tous les projets de construction interrompus sur les hauteurs du Golan. Entre autres, il existe un projet semblable pour Hamat Gader, une région qui, en principe, devrait revenir à la Syrie, en échange de la rive nord-est du lac de Génézareth. Mais à Genève, Assad aurait réclamé une partie des rivages pour la Syrie.

Une seule ombre assombrit la «joie» consécutive au déroulement positif de ce sommet entre Clinton et Barak: l'affaire des armements entre Israël et la république populaire de Chine. Le Premier ministre Barak a certes montré de la compréhension pour les réactions, parfois violentes, du côté américain, mais aucune disposition à laisser éclater le commerce avec la Chine.

Commentaire:

En fin de compte, l'Amérique n'agit pas pour les intérêts d'Israël, mais bien pour les siens. Comme on peut le voir dans l'article suivant, Clinton essaye de toutes ses forces de faire naître un Etat palestinien, encore pendant la période de son mandat. Mais ce faisant, il amènera le partage du pays d'Israël, ce qui aura comme suite des jugements de Dieu très graves, selon Joël 3, 2.

Si Clinton, d'une part, a fait bien plus en faveur d'Israël que tous les autres présidents US avant lui, d'un autre côté, il lui a peut-être fait plus de tort que les autres; en effet, sous sa responsabilité, un Etat palestinien est pratiquement né. Le président américain est donc une image type du chrétien, qui cloche des deux côtés. De tels individus font, finalement, plus de tort que de bien au royaume de Dieu. Plus que jamais la devise «tout entier pour Jésus et tout entier du côté d'Israël» est de mise! CM

Nouvelles d'Israël Mai 2000

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Mai 2000
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ARAFAT RÉCLAME AUSSI JÉRUSALEM-EST

70-80% de la Judée et de la Samarie pour un Etat palestinien (!?)

Etant donné que les négociations avec la Syrie sont actuellement au point mort, Clinton et Barak ont exprimé leur volonté commune de faire avancer les entretiens avec les Palestiniens. Clinton a propose une rencontre avec Yasser Arafat. A ce «sommet à trois» prévu pour le mois de mai, les obstacles encore existants sur la voie d'un accord cadre bilatéral doivent être mis de côté. Un tel accord, prévu comme base d'une solution de paix durable, doit être prêt pour la fin mai. Clinton a proposé que soit signé l'accord cadre en conclusion de la rencontre des trois politiciens, car, d'après lui, une nouvelle escalade de la situation au Proche-Orient menace de dégénérer en guerre.

Un élément important de l'accord entre Israël et les Palestiniens est l'extension de la superficie du futur Etat palestinien. Selon des milieux bien informés, Barak aurait dit au président américain qu'Israël était prêt, dans le cadre d'un statut d'accord définitif, a reconnaître à un Etat palestinien une superficie de 70-80% de la Cisjordanie. Il n'a pas été fait mention de la possibilité d'une déclaration unilatérale d'un Etat palestinien, car «tant Barak que Clinton ont confiance dans l'aptitude d'Arafat à patienter jusqu'à la signature d'un traité». Le texte complet de l'accord avec une clause portant sur la fondation de l'Etat doit être prêt en septembre. C'est à ce moment-là qu'Arafat se propose de proclamer son Etat.

Barak est confiant que ces échéances seront respectées. D'après lui, Arafat détient encore beaucoup d'atouts. A une prochaine rencontre avec le président Clinton, il ne manquera pas de soumettre ses propres propositions. Le prochain cycle de négociations sur l'accord d'un statut final doit avoir lieu en Israël au mois de mai, ensemble avec le négociateur américain Dennis Ross et des membres de son «team pour la paix». L'implication renforcée de l'Amérique dans les négociations s'inscrit dans les visées proposées lors du sommet Clinton Barak.

Le 15 avril, lors d'une conférence de presse à Bethléhem, Arafat a déclaré que, comme par le passé, les Palestiniens insistent sur un retrait d'Israël de l'ensemble de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est. A la veille du sommet Clinton Arafat, en réponse à un document établi par le Conseil des colons juifs, l'Autorité palestinienne (AP) a adopté un écrit portant le titre «Cinq fois NON». On y exige qu'Israël se retire jusqu'aux frontières du 4 juin 1967 et de Jérusalem-Est. La légalisation des colonies juives est rejetée comme étant une parenthèse du problème des réfugiés et de la question de Jérusalem. En outre, l'AP se prononce contre une intégration des réfugiés palestiniens «en dehors de leur patrie» ainsi que contre une présence de l'armée israélienne sur les territoires de l'Etat palestinien. Le président du Conseil de l'Autonomie a affirmé que l'AP peut accorder aux Israéliens au maximum 10% de la Cisjordanie.

Aux négociations se tenant, parallèlement au sommet Clinton-Barak, entre les Palestiniens et les Israéliens, on est parvenu à des résultats concrets; et après un accord transitoire, les milieux palestiniens obtiendront en juin 10% supplémentaires de la Cisjordanie, parmi lesquels notamment quelques villages dans les environs immédiats de Jérusalem. Ce développement a conduit à de nouvelles actions des colons juifs. C'est ainsi qu'avec l'établissement de points d'appui illégaux, il y a eu des mouvements de protestation contre l'interdiction de construire décrétée par le gouvernement israélien.

Commentaire:

Si cette évolution autour d'un Etat palestinien nous cause beaucoup de souci, à nous chrétiens croyants et vrais amis d'Israël, on ne peut cependant perdre de vue qu'il s'agit de l'accomplissement de la Parole prophétique à pas de géant et du retour de plus en plus imminent de Jésus-Christ. CM

Nouvelles d'Israël Mai 2000

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Mai 2000
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PARÉS POUR LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES?

Première visite du Président chinois en Israël

Le 12 avril, le Président chinois Yang Zemin est arrivé en Israël pour une visite officielle d'une durée de six jours, accompagné de fonctionnaires du gouvernement et du parti, de spécialistes militaires et économiques ainsi que de représentants des médias. Il s'agissait de la première visite au sein de l'Etat juif d'un chef d'Etat chinois. À cette occasion, Yang Zemin a été reçu par le Président israélien Ezer Weizman et son épouse. Il s'est ensuite rendu au mémorial des Déportés Yad Vashem, à Jérusalem, où il a inscrit cette phrase dans le livre d'or: «A la mémoire des victimes juives et de leurs souffrances subies durant la Deuxième Guerre mondiale». Il a en outre salué le peuple juif «qui a donné naissance à de grandes figures telles que Karl Marx et Albert Einstein».

Au cours d'une rencontre d'une heure et demie avec le Premier ministre israélien Ehud Barak, rencontre dont l'atmosphère a été qualifiée dans un communiqué de presse de «particulièrement amicale et détendue», les deux hommes ont discuté de sujets divers, parmi lesquels le processus de paix au Proche-Orient, le procès ouvert en Iran contre treize juifs pour espionnage et la vente de technologies chinoises à l'Iran. D'après des cercles bien informés, le projet de vente à la Chine du système israélien ultra-moderne de reconnaissance et d'alerte avancée (AWACS) aurait simplement été évoqué de manière succincte.

La rencontre entre le Premier ministre israélien et Yang Zemin s'est déroulée au lendemain de la visite de Barak au Président américain Clinton. Ce dernier avait expressément exhorté Barak à abandonner le marché envisagé de vente d'armements à la Chine. Clinton lui a signifié son mécontentement et l'a averti que cette transaction d'une valeur de plusieurs milliards pourrait porter préjudice à l'image d'Israël aux Etats-Unis. C'est pourquoi l'entretien de Barak avec Yang Zemin n'a été suivi d'aucun communiqué de presse univoque, bien qu'il semble que le Président chinois a insisté pour l'aboutissement de cette opération. Barak s'est au contraire exprimé avec réserve sur la fourniture contestée du système AWACS à la République populaire de Chine. Bien qu'Israël accorde une grande importance à la préservation de bonnes relations avec la Chine, il comprend également les préoccupations manifestées par les Etats-Unis.

Lors d'une conférence de presse conjointe des deux hommes d'Etat tenue le 13 avril à Jérusalem, Barak n'a pas hésité à couper la parole au chef d'Etat chinois dès que les journalistes ont abordé la question de la vente d'armement. Aux questions d'un reporter, il a répondu en lieu et place de Yang Zemin: «Nous accordons une grande importance à nos relations vis-à-vis de la Chine et à notre crédibilité. Toutefois, nous avons aussi parfaitement conscience que les Etats-Unis témoignent de certaines craintes. L'Amérique compte bien entendu parmi les amis d'Israël et représente notre principal fournisseur de systèmes d'armement pour la défense de notre pays. Cette question est donc particulièrement épineuse. À mes yeux, le moment opportun n'est pas encore venu pour la formulation d'une quelconque hypothèse ou de questions au Président (chinois). » Barak a affirmé qu'aucun transfert de technologies américaines vers la Chine ne serait rendu possible en Israël. Yang Zemin a une nouvelle fois chanté les louanges d'Israël. Ainsi, il éprouve le plus grand respect pour l'intelligence et le courage du peuple israélien, et il espère un resserrement de la collaboration entre les deux pays. «Bien que nos pays soient séparés par une différence sensible en termes de situation géographique et de superficie, ils sont unis par une longue histoire, empreinte de profondes souffrances; c'est pourquoi nous possédons de nombreux points communs.»

Commentaire:

Le minuscule Etat d'Israël s'apprête à fournir à la superpuissance chinoise des instruments de précision de haute technologie. L'on ne peut s'empêcher de penser à la promesse de Deutéronome 28, 13, bien que celle-ci ne se réalisera tout à fait qu'au moment où Israël obéira à Dieu, ce qui ne sera véritablement le cas que dans le royaume éternel: «Et 1 Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l'Eternel ton Dieu. » Les scientifiques juifs figurent parmi les plus éminents au monde; quelle bénédiction émanera d'Israël lorsqu'il se sera tourné vers Jésus-Christ! CM

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Nouvelles d'Israël

Mai 2000
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L'AMÉRIQUE N'EST PAS D'ACCORD

Projet d'expansion du commerce d'armes avec l'Inde

Bien qu'Israël connaisse déjà des problèmes avec son allié américain en raison de son commerce d'armes fort contesté avec a Chine, l'Etat juif projette d'étendre ses affaires d'armement vers l'Inde, et cela malgré les craintes formulées aux USA relativement à une aggravation des tensions dans le Sud-Est asiatique. Moshe Keret, le président du comité directeur de la firme ,Israël Aircraft Industries», un important constructeur d'avions israélien, s'est exprimé à Washington lors d'une interview avec le journal israélien ,The Jerusalem Post» en ces termes: «Nous faisons des affaires avec l'Inde. Pourquoi pas? Nous ne vendons pas seulement des systèmes de défense, mais aussi des systèmes de communications. Pour notre entreprise, l'Inde est un marché important et un pays comme tout autre pays, offrant des possibilités de collaboration dans le domaine de l'industrie et dans l'échange de programmes. »

Des membres du gouvernement américain ainsi que le ministre de la Défense William Cohen ont déjà exprimé dans le passé leur préoccupation concernant le commerce d'armes des Israéliens avec l'Inde, sujet sur lequel on ne s'étend pas en Israël. Dans les médias en dehors d'Israël, des communiqués ont circulé selon lesquels Israël a, entre autres, livré des objets volants sans pilote ainsi que des appareils électroniques ultramodernes à son partenaire asiatique. L'Inde aimerait aussi, soi-disant, se procurer le système antimissile fabriqué en Israël, appelé Barak, lequel permet de détruire des missiles à partir de navires.

Après les essais atomiques réalisés par l'Inde et le Pakistan en 1988, les tensions se sont accentuées entre ces deux ennemis héréditaires. Sur ce, les USA ont mis un embargo sur toute collaboration au plan militaire et sur la vente d'armes tant à l'Inde qu'au Pakistan. Ces mesures ont accentué les sanctions déjà en cours contre ces deux nations. «Les USA veulent empêcher un accroissement du potentiel de guerre des deux côtés ainsi qu'une déstabilisation de l'équilibre des forces dans la région », c'est ce qu'a déclaré un expert militaire à Washington sur la situation en Inde et au Pakistan. Mais Keret a insisté sur le fait que, comme pour le commerce d'armes avec la Chine, les livraisons d'armes israéliennes à l'Inde ne contiennent aucun élément fabriqué en Amérique et que, dès lors, elles ne tombent pas sous le coup de sanctions prévues aux USA. Selon lui, le commerce d'armes avec la Chine est devenu un problème politique, il ne faut dès lors pas faire d'une souris un éléphant. Cependant, Israël doit prendre au sérieux les préoccupations exprimées aux USA.

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Voxdei

11-04-2001
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Les blindés de Tsahal pénètrent en territoire palestinien

Nouveau palier dans l'escalade de la violence au Proche-Orient: pour la première fois depuis le début du soulèvement en septembre dernier, les forces israéliennes ont pénétré mercredi dans un territoire sous total contrôle palestinien.

Peu après minuit, des blindés et bulldozers de Tsahal sont entrés dans le camp de réfugiés de Khan Younis, dans la bande de Gaza, où ils ont détruit ou gravement endommagé une trentaine d'habitations selon un responsable local.

Cet assaut israélien, mené en représailles à des tirs de mortier palestiniens sur une colonie juive de ce territoire, a déclenché des échange de tirs dans lesquels deux Palestiniens ont été tués et plus de 20 autres blessés. Les blindés israéliens sont repartis après une intervention de plusieurs heures.

Le ministre israélien de la Défense, Binyamin Ben-Eliezer, a immédiatement souligné que l'Etat hébreu n'avait nullement l'intention de réoccuper des territoires palestiniens. Dans le cadre d'un accord intérimaire de paix, les troupes de Tsahal s'étaient retirées des deux-tiers de la bande de Gaza en 1994.

Mais les responsables palestiniens en ont appelé à l'intervention internationale. L'un des principaux conseillers de Yasser Arafat a estimé qu'une ''ligne rouge avait été franchie'' avec l'entrée en action des blindés de Tsahal.

En tout cas, cette nouvelle aggravation de la violence menaçait la tenue d'une rencontre prévue mercredi soir entre responsables palestiniens et israéliens de la sécurité, à l'initiative des Américains.

Selon l'armée israélienne, 11 bâtiments inoccupés servant aux tireurs qui visent les colonies juives ont été détruits par les forces de Tsahal, entrées avec chars et bulldozers vers minuit et demie dans le camp de réfugiés de Khan Younis. Le maire du camp, Osama Fara, affirme, lui, que 15 maisons ont été rasées et 15 autres gravement endommagées, faisant plusieurs centaines de sans-abri.

Un policier et un civil ont été tués par des éclats d'obus et 27 autres personnes, dont trois journalistes, ont été blessées, selon les médecins palestiniens. Par ailleurs, deux Palestinien de 15 et 19 ans ont succombé mercredi à des blessures par balles subies la semaine dernière.

Depuis le début du conflit en septembre dernier, 467 personnes ont été tuées (384 Palestiniens, 64 juifs israéliens et 19 autres).

''L'ordre était d'aller détruire les postes depuis lesquels notre communauté est bombardée. Il y a des endroits où nous ne voulons pas que les Palestiniens retournent. C'est sans ambiguïté un acte de défense'', a affirmé à la radio M. Ben-Eliezer.

Selon des habitants du camp, les chars et bulldozers sont entrés et ont commencé à bombarder avec le renfort d'hélicoptères, entraînant la riposte des Palestiniens. ''Nous avons commencé à nous enfuir de chez nous pendant qu'ils nous tiraient dessus et qu'ils détruisaient nos maisons sans avertissement, sans nous donner une chance d'emporter des vêtements ou des meubles'', raconte Imad Abou Namous, 42 ans, père de sept enfants. A l'aube, il ne restait plus que des ruines.

Les forces israéliennes ont décidé de frapper fort depuis plusieurs semaines, lançant hélicoptères et roquettes contre la garde rapprochée de Yasser Arafat, les commissariats ou les postes de la police palestinienne, en réponse aux tirs de mortiers contre les colonies de peuplement juives à Gaza et alentour.

(AP) ajouté le 11/04/2001

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.

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