Nouvelles d'Israël

Juin 2000
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ECHEC DES NÉGOCIATIONS AVEC LA SYRIE

Barak un stratège intelligent

De milieux bien informés gravitant autour du Premier ministre Ehud Barak, on apprend que les négociations ratées avec les Syriens se seraient déroulées selon «un plan prévu», Barak sachant dès le début que le Président syrien Hafiz el-Assad ne conclurait la paix avec Israël en aucun cas en raison de difficultés au sein de son gouvernement. C'est pourquoi, au cours des négociations, Barak put se montrer extrêmement flexible avec les Syriens et même admettre des concessions globales dans l'optique du retrait du plateau du Golan ainsi que pour d'autres clauses d'un éventuel traité de paix. Apparemment, il a simplement soumis ses offres pour ne pas passer comme le «bouc émissaire» aux yeux de l'Europe et des USA.

Effectivement, Assad s'est comporté exactement comme Barak l'avait prévu. Le chef d'Etat syrien se montra particulièrement obstiné et ne céda sur aucun point, ce qui irrita beaucoup le Président américain. Ainsi, Assad se rendit à Genève pour un entretien de plusieurs heures avec Bill Clinton sans vouloir avancer de nouvelles propositions. Le résultat avait été intelligemment prévu par Barak. Le monde entier tient à présent Assad comme responsable de l'échec des négociations; la pression sur Israël s'est ainsi relâchée. Pendant le sommet Clinton-Barak à Washington, le Président américain affirma que les négociations pour la paix étaient «gelées» et que le statu quo était garanti pour les hauteurs du Golan.

L'attitude des Syriens a entraîné la décision du gouvernement israélien de ne pas retarder davantage la mise en exploitation du plateau du Golan, jusque là stoppé. C'est ainsi qu'un hôtel devrait être construit à proximité des sources chaudes de Hamat Gader et que le tourisme devrait se développer dans la région de la rive orientale du lac de Génézareth. D'autres mesures sont envisagées dans les domaines de l'économie et du développement industriel.

Commentaire:

Les colons du Golan peuvent maintenant respirer. Il se peut que cette évolution soit le résultat des nombreuses prières des amis d'Israël un peu partout dans le monde. Quoi qu'il puisse arriver, la Parole de Dieu s'accomplit!

Quand on voyage sur le Golan et que l'on voit tout ce qu'Israël a réalisé là, on ose à peine imaginer que ce territoire puisse être cédé un jour. De plus, il est une chose intéressante à cet égard: des fouilles récentes ont permis de constater que des Juifs ont habité sur le Golan il y a 2000 ans déjà, donc au temps de Jésus. Dieu voit tout, sait tout, et Il ne commet aucune erreur! CM

Nouvelles d'Israël Juin 2000

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Nouvelles d'Israël

Juin 2000
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INTERVIEW ÉTONNANTE AVEC SHIMON PERES

Israël puissance nucléaire?

Le ministre Shimon Peres a confirmé lors d'une interview qu'Israël dispose d'un potentiel de combat nucléaire et qu'en cas d'urgence, son pays en ferait également usage. Peres a émis ces propos lors d'une interview accordée au journaliste Patrick Sil, attaché au journal «Al Hayat» publié à Londres et diffusé en Europe, ainsi que dans les pays arabes.

Peres fut, au cours de son mandat en tant que directeur général du ministère de la Défense, l'auteur du projet de construction d'une centrale nucléaire à Dimona. Ses commentaires à ce propos sont les suivants: «Mon but dans l'élaboration d'une option nucléaire n'était pas de permettre une destruction potentielle, mais de déjà créer les conditions préalables à un accord, qui est finalement devenu l'accord d'Oslo. On pourrait également dire que mon parcours politique vers Oslo a commencé il y a 40 ans déjà. »

Par ailleurs, Peres a mentionné qu'Israël ne voulait pas avoir recours à son potentiel nucléaire. «Nous avons d'autres objectifs. Nous désirons ainsi progresser dans les domaines de la science et de la recherche et constituer un modèle sur le plan de l'éthique et de la morale. Il ne faut toutefois pas s'y méprendre: Si nous nous voyons forcés d'utiliser ce potentiel, nous le ferons!» En outre, Peres a attaqué le président syrien, Hafiz el-Assad, en déclarant: «Il est le seul chef d'Etat d'un pays arabe à se refuser à reconnaître les Israéliens en tant qu'êtres humains.» Peres a exigé d'Assad qu'il se tienne à l'écart du lac de Genezareth. Il estime toutefois possible de reprendre les négociations avec la Syrie et de trouver une solution, «si toutefois Assad n'intervient pas personnellement et directement.»

Nouvelles d'Israël Juin 2000

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Juin 2000
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Le Kazakhstan veut resserrer ses liens avec Israël

Au cours de sa visite en Israël, le président kazakh, Nursultan Nazarbayer, a appelé à une collaboration renforcée avec l'Etat juif, en particulier au niveau de la lutte contre le terrorisme. Nazarbayer s'est montré inquiet en raison du terrorisme islamique croissant dans son pays. Celui-ci trouverait, selon lui, ses origines en Afghanistan et en Tchétchénie. Le danger ne ferait que s'accroître, car des volontaires arabes prennent part aux combats en Tchétchénie. En outre, des extrémistes musulmans avanceraient du Caucase vers l'Ouzbékistan, pour y créer un mouvement fondamentaliste islamique et proclamer la «Guerre sainte» contre le président ouzbek.

Selon les dires du président kazakh, les Etats d'Asie centrale envisagent de fonder un centre pour la lutte contre le terrorisme. De nombreuses nations, et en particulier Israël, pourraient aider ces pays dans cette tâche, et ce tant par la recherche des terroristes que par le démantèlement du trafic de drogue, qui permet aux groupes terroristes de financer leurs achats d'armes. Le Kazakhstan, situé en Asie centrale, est, du point de vue de la superficie, l'un des plus grands Etats du monde et fait également partie des puissances nucléaires. Il est, en effet, en possession de 1.100 ogives nucléaires. Le président kazakh a souligné que toutes les installations nucléaires se trouveraient sous surveillance internationale. En outre, son gouvernement interdirait sévèrement toute forme de transfert de technologie vers l'Iran.

Le président kazakh a également profité de sa visite pour approfondir les relations commerciales avec Israël, en particulier dans les secteurs de l'agriculture, de la distribution d'eau et d'énergie.

Nouvelles d'Israël Juin 2000

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Nouvelles d'Israël

Juin 2000
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LE MOUVEMENT DU TEMPLE POSE UN SIGNE

Cérémonie pour l'introduction du sacrifice

Aux extrémités du quartier de Jérusalem Abu Tor, se trouve une colline du nom de Hanina, appelée ainsi d'après le grand sacrificateur Hanina. Celui-ci vivait au temps du deuxième Temple et, selon la tradition, il aurait été enterré là. La veille de la fête de la Pâque, plusieurs dizaines d'adeptes du Mouvement du Temple se rassemblèrent sur cette colline, avec vue sur le mont du Temple, pour la cérémonie du sacrifice de la Pâque; ils devaient porter leurs regards vers le mont du Temple.

Un bouc fut sacrifié et, selon la Halacha, la loi judaïque, sa peau ainsi que ses restes furent brûlés dans un four spécial d'une hauteur de plus de deux mètres. Pour ce rite, qualifié de «cérémonie à l'introduction du sacrifice», on construisit expressément un four semblable. Les adeptes du Mouvement du Temple insistèrent sur le fait qu'il s'agissait simplement d'une préparation au sacrifice proprement dit, et qu'ils ne voulaient nullement instaurer un sacrifice en dehors du mont du Temple, le véritable autel (des sacrifices) devant se trouver là. Pour enlever immédiatement tout malentendu, le bouc destiné au sacrifice fut choisi «ayant un défaut». La cérémonie du sacrifice était ainsi rendue caduque; elle n'avait qu'une signification symbolique. En outre, la mise à mort rituelle eut lieu avant le moment prescrit. Le bouc tué sur la colline Hanina doit simplement remettre en mémoire le véritable sacrifice de la Pâque. C'est pourquoi la viande de cet animal fut servie sur la table des adeptes du Mouvement pour célébrer la soirée Seder, pour ainsi dire en remplacement des cuisses de poulet présentées, selon la tradition, en mémoire du sacrifice de la Pâque.

La cérémonie du sacrifice n'est qu'un des plusieurs usages nouvellement pratiqués par les adeptes du Mouvement du Temple ainsi que par d'autres organisations, qui s'impliquent dans l'érection du troisième Temple. Il y a aussi, par exemple, «la coutume de l'hommage du mois après l'observation», déjà appliquée au 13 ème siècle, et qui datait de l'Antiquité pour les réunions du sanhédrin juif. On ne connaissait alors pas encore de calendrier précis de l'année; c'est pourquoi on devait fixer à des jours déterminés le début de chaque nouveau mois. Chaque fois le 29 ème jour du mois, les membres dudit sanhédrin se réunissaient à Jérusalem et attendaient que les guetteurs désignés à cette fin annoncent le jour de la nouvelle lune. C'est alors que les membres du sanhédrin faisaient connaître au peuple le début du nouveau mois. Cette cérémonie est maintenant observée depuis un an. Mois après mois, les membres du Mouvement du Temple se réunissent à cette occasion aux portes de Hulda, les anciennes entrées du Temple.

Pour observer un ancien rite, des juifs se réunissent au bord du terrain du Temple, et ils font le tour des portes du mont du Temple, auprès de chacune desquelles ils disent des prières spéciales. La relance de cet usage est due au rabbin Israël Ariel, un des responsables de l'Institut du Temple à Jérusalem. Les adeptes du Mouvement pour la reconstruction du Temple voient leurs activités comme une préparation du terrain pour la venue du Messie et le rétablissement du Temple. Comme déjà écrit dans plusieurs de nos journaux, les responsables de ces mouvements ont réintroduit la pièce d'un demi-shekel, une espèce d'impôt du Temple. Dernièrement, cette pièce a été imprimée à plusieurs milliers d'exemplaires; elles a été vendue au prix de 20 NIS, environ 5 dollars US. Le produit de cette vente doit financer les activités des mouvements pour la construction du Temple.

Nouvelles d'Israël Juin 2000

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Nouvelles d'Israël

Décembre 1986
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Shimon Peres rencontre Hassan - ça bouge

Les politiciens occidentaux qualifient la spectaculaire rencontre - éclair entre le Premier ministre Shimon Peres et le roi Hassan Il du Maroc de «bon début». Les spécialistes, cependant, conseillent de ne pas surestimer la portée de cette rencontre, dont les entretiens n'avaient pas valeur de traité. Le roi Hassan Il n'était nullement mandaté par les Etats arabes. Pour lui, comme pour Peres, il s'agissait de «trouver une issue à l'actuelle impasse au Proche-Orient». C'est ainsi que du 22 au 23 juillet, le roi Hassan Il et le Premier ministre israélien Peres s'entretenaient en toute franchise et de façon détaillée, à la résidence royale d'été près d'Ifrane. Le roi exigea, «au nom d'Allah», le retrait d'Israël de toutes les régions arabes occupées depuis 1967. En revanche, les Etats arabes devraient - selon le roi Hassan - «reconnaître Israël en lui garantissant une existence sûre à l'intérieur de ses frontières».

Du point de vue juridique, le roi Hassan ne risquait rien, puisqu'il se trouvait sur le sol diplomatique du sommet de Fez de 1982. Même l'Egypte a dû reconnaître que la «démarche courageuse de Hassan était positive». En Israël, on jugea cette rencontre de trop précipitée «pour servir de jalon important sur le chemin d'un règlement de paix durable au Proche-Orient». Comme il fallait s'y attendre, la fraction gauche de la Knesseth rejeta la rencontre comme une «illusion bon marché». Les Syriens et les Libyens condamnèrent le roi, lui reprochant d'avoir «trahi les Etats arabes». En ce qui concerne l'OLP, elle se montra étonnée, comme si elle venait seulement d'apprendre l'événement par la presse. Quant à Israël, malgré une certaine satisfaction, les mises en garde ne manquent pas: Ben-Ellisar, par exemple, député du Likoud et expert dans les affaires arabes, manifeste une certaine crainte. «Ce n'est pas ce que dit Hassan qui nous inquiète, mais plutôt ce que le parti travailliste, sous la direction de Peres, serait prêt à céder lors d'éventuelles négociations avec l'OLP», dit-il. Le Premier ministre Peres remit au roi un mémorandum dans lequel on peut lire, entre autres: «Le principe d'Israël est de négocier avec tous ceux qui, parmi les Arabes et les Palestiniens, recherchent la paix, à condition que chacun rejette le terrorisme et tout acte de violence».

Après cette rencontre au sommet avec Peres, le roi Hassan déposa ses fonctions de président de la Ligue Arabe, tout en déclarant dans une Interview «qu'il commanderait avec succès, en cas de guerre, les forces armées arabes contre Israël».

Comparé aux autres chefs d'Etats arabes, Hassan est un roi courageux. Cependant, la vague de haine et les murmures de désapprobation auxquels il est confronté le font reculer. Il me fait penser à l'homme dont Jésus parle dans une parabole en Matthieu 21, 30:

«S'adressant à l'autre, 9 dît la même chose ('... va travailler aujourd'hui dans ma vigne'). Et ce Fils répondit. Je veux bien, seigneur. Et il n'alla pas».

Nouvelles d'Israël Décembre 1986

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Nouvelles d'Israël

Décembre 1986
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La Côte d'Ivoire ouvre une ambassade à Jérusalem

La Côte d'Ivoire est la première nation africaine à établir une ambassade à Jérusalem. Il est trop tôt pour savoir si c'est le commencement d'un lent retour des ambassadeurs à la capitale israélienne. Mais jusqu'à présent, les actions d'Houphouët-Boigny, le vieux président de la Côte d'Ivoire, ont toujours servi d'exemples à d'autres Etats africains.

A la suite de la guerre de Yom Kippour en 1973, tous les Etats, excepté Costa Rica, avaient plié bagages à Jérusalem pour installer leur ambassade à Tel Aviv, y compris les nations africaines. Or, depuis quelques mois, plusieurs pays d'Afrique, la Côte d'Ivoire en tête, et récemment aussi le Cameroun, ont renoué leurs relations diplomatiques avec Israël. Maintenant, la Côte d'Ivoire vient de faire un pas de plus. Comme le confirme le ministère de l'Extérieur israélien, un chargé d'affaires d'Abidjan est installé depuis quelques semaines à Jérusalem. On attend encore, pour ces prochains jours, l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en Israël qui, lui aussi, vivra dans la capitale. A propos, c'est l'ambassade de Suisse qui a géré les bâtiments de la Côte d'Ivoire à Tel Aviv depuis 1973.

Avec la réouverture de l'ambassade ivoirienne à Jérusalem, un processus commencé par la reprise, en octobre 1985, des relations diplomatiques entre Jérusalem et Abidjan, a abouti à un résultat positif. A présent, on n'exclut pas que le pas fait par le président âgé de la Côte d'Ivoire, Felix Houphouët-Boigny, serve d'exemple à d'autres, comme ce fut souvent le cas. Cependant, dans certains milieux compétents à Jérusalem, on met en garde contre un espoir exagéré, tout en admettant qu'entre autres, le Cameroun pourrait suivre cet exemple. Tout drapeau étranger flottant à Jérusalem est un succès prestigieux pour Israël.

J.U.

Ces nouvelles nous incitent à penser à Matthieu 19, 30. où nous lisons: -Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers».

Cela signifie que beaucoup de pays occidentaux entretiennent des relations diplomatiques avec Israël mais, pour des raisons politiques ou d'opportunité, sont trop lâches pour établir leurs ambassades à Jérusalem. Et voilà que ce petit Etat d'Afrique, la Côte d'ivoire, a le courage d'être conséquent et d'installer son ambassade à Jérusalem, la capitale éternelle d'Israël. Or, la bénédiction promise dans le Psaume 122, 6 est aussi valable pour cet Etat: «Que ceux qui t'aiment jouissent du repos. . .».

(Note de la rédaction: Entre-temps, la Côte d'Ivoire a décidé le transfert à Tel Aviv de son ambassade installée récemment à Jérusalem, en raison d'une résolution de la ligue arabe qui menace la Côte d'Ivoire de rupture des relations.)

Nouvelles d'Israël Décembre 1986

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Voxdei

08-05-2002
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"Israël combattra, Israël triomphera et quand la victoire prévaudra, Israël fera la paix"

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a évoqué mardi à Washington la possibilité de représailles après l'attentat meurtrier près de Tel Aviv, soulignant qu'Israël agirait avec vigueur et que sa lutte contre le terrorisme allait continuer.

Lors d'une conférence de presse tenue juste avant un départ précipité pour Israël, Ariel Sharon a souligné que son pays "ne cédera pas au chantage". "A tous ceux qui tentent d'exercer un chantage contre Israël pour qu'il fasse des concessions, grandes ou petites, avec l'arme du terrorisme et de la peur, (...) je dis aujourd'hui, Israël ne cédera pas au chantage". "Israël exercera son droit à l'autodéfense comme le ferait n'importe quelle autre nation démocratique", a-t-il annoncé.

Il a précisé avoir dit au vice-président américain Dick Cheney, qu'il a rencontré après avoir vu le président George W. Bush, que "cet attentat n'était pas le genre d'événement qu'Israël peut laisser sans réponse". "Nous combattrons jusqu'à ce que ceux qui prônent le terrorisme aient cessé d'exister", a lancé Ariel Sharon. Il a à nouveau dénoncé l'attitude de l'Autorité palestinienne de Yasser Arafat. "Il n'y a aucune possibilité d'avancer dans le processus politique avec une entité terroriste et corrompue".

Le Premier ministre a précisé qu'après l'attentat suicide près de Tel Aviv, qui a fait plus de 15 morts et 50 blessés, il avait décidé d'annuler tous ses rendez-vous aux Etats-Unis et de regagner au plus vite Israël avec, a-t-il dit, "la rage au coeur". Il a précisé qu'il avait convoqué à son retour une réunion du mini-cabinet israélien, une instance qui réunit notamment les chefs des partis politiques représentés au sein de son gouvernement d'union nationale.

Sans donner de détails sur de possibles représailles, le Premier ministre israélien a souligné que son pays "agira avec force". "Israël combattra. Israël triomphera et quand la victoire prévaudra, Israël fera la paix". "Nous devancerons celui qui veut nous abattre, et nous l'abattrons d'abord. Comme nous l'avons déjà prouvé, il n'y a, et il n'y aura jamais de refuge pour les terroristes, ceux qui les encouragent ou ceux qui les envoient, ainsi que pour tous ceux qui sont engagés dans le terrorisme. Il n'y a et il n'y aura jamais de refuge pour les forces du mal", a-t-il martelé.

"Israël continuera à attaquer les infrastructures terroristes", a-t-il aussi dit. L'opération de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens "était un élément vital pour démanteler les infrastructures terroristes. Cette mission a eu des résultats énormes, mais notre travail n'est pas achevé", a ajouté Ariel Sharon. "L'effort continue et continuera", a-t-il promis.

Le Premier ministre israélien a aussi rappelé qu'il était venu aux Etats-Unis pour parler "des chances d'organiser une conférence régionale pour faire avancer la stabilité dans la région". "Aujourd'hui, face à tous nos efforts sincères pour avancer sur la voie politique, nous avons reçu une nouvelle preuve des véritables intentions de la personne dirigeant l'Autorité palestinienne", a-t-il estimé.

Ariel Sharon a enfin appelé l'Arabie Saoudite à cesser de soutenir financièrement le terrorisme et les familles des kamikazes, en conditionnant la participation de Ryad à une conférence de paix à l'arrêt de ces transferts de fonds. "Les transferts de fond saoudiens au Hamas et aux familles des auteurs d'attentats suicide doivent cesser", a-t-il affirmé. "La participation de l'Arabie Saoudite à une conférence régionale est conditionnée à un arrêt de ces transferts de fond", a-t-il ajouté.

Il y a six mois, un double attentat les 1er et 2 décembre, à Jérusalem et Haïfa (nord), avait déjà contraint Ariel Sharon, alors en visite à Washington à écourter son déplacement et à regagner précipitamment Israël.

(AFP) ajouté le 8/5/2002

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.

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