ECHEC DES NÉGOCIATIONS AVEC
LA SYRIE Barak un stratège
intelligent De milieux bien informés
gravitant autour du Premier ministre Ehud Barak, on apprend
que les négociations ratées avec les Syriens
se seraient déroulées selon «un plan
prévu», Barak sachant dès le début
que le Président syrien Hafiz el-Assad ne conclurait
la paix avec Israël en aucun cas en raison de
difficultés au sein de son gouvernement. C'est
pourquoi, au cours des négociations, Barak put se
montrer extrêmement flexible avec les Syriens et
même admettre des concessions globales dans l'optique
du retrait du plateau du Golan ainsi que pour d'autres
clauses d'un éventuel traité de paix.
Apparemment, il a simplement soumis ses offres pour ne pas
passer comme le «bouc émissaire» aux yeux
de l'Europe et des USA. Effectivement, Assad s'est
comporté exactement comme Barak l'avait prévu.
Le chef d'Etat syrien se montra particulièrement
obstiné et ne céda sur aucun point, ce qui
irrita beaucoup le Président américain. Ainsi,
Assad se rendit à Genève pour un entretien de
plusieurs heures avec Bill Clinton sans vouloir avancer de
nouvelles propositions. Le résultat avait
été intelligemment prévu par Barak. Le
monde entier tient à présent Assad comme
responsable de l'échec des négociations; la
pression sur Israël s'est ainsi relâchée.
Pendant le sommet Clinton-Barak à Washington, le
Président américain affirma que les
négociations pour la paix étaient
«gelées» et que le statu quo était
garanti pour les hauteurs du Golan. L'attitude des Syriens a
entraîné la décision du gouvernement
israélien de ne pas retarder davantage la mise en
exploitation du plateau du Golan, jusque là
stoppé. C'est ainsi qu'un hôtel devrait
être construit à proximité des sources
chaudes de Hamat Gader et que le tourisme devrait se
développer dans la région de la rive orientale
du lac de Génézareth. D'autres mesures sont
envisagées dans les domaines de l'économie et
du développement industriel. Commentaire: Les colons du Golan peuvent maintenant
respirer. Il se peut que cette évolution soit le
résultat des nombreuses prières des amis
d'Israël un peu partout dans le monde. Quoi qu'il
puisse arriver, la Parole de Dieu s'accomplit! Quand on voyage sur le Golan et que
l'on voit tout ce qu'Israël a réalisé
là, on ose à peine imaginer que ce territoire
puisse être cédé un jour. De plus, il
est une chose intéressante à cet égard:
des fouilles récentes ont permis de constater que des
Juifs ont habité sur le Golan il y a 2000 ans
déjà, donc au temps de Jésus. Dieu voit
tout, sait tout, et Il ne commet aucune erreur! CM
Nouvelles
d'Israël Juin 2000
INTERVIEW ÉTONNANTE AVEC
SHIMON PERES Israël puissance
nucléaire? Le ministre Shimon Peres a
confirmé lors d'une interview qu'Israël dispose
d'un potentiel de combat nucléaire et qu'en cas
d'urgence, son pays en ferait également usage. Peres
a émis ces propos lors d'une interview
accordée au journaliste Patrick Sil, attaché
au journal «Al Hayat» publié à
Londres et diffusé en Europe, ainsi que dans les pays
arabes. Peres fut, au cours de son mandat en
tant que directeur général du ministère
de la Défense, l'auteur du projet de construction
d'une centrale nucléaire à Dimona. Ses
commentaires à ce propos sont les suivants: «Mon
but dans l'élaboration d'une option nucléaire
n'était pas de permettre une destruction potentielle,
mais de déjà créer les conditions
préalables à un accord, qui est finalement
devenu l'accord d'Oslo. On pourrait également dire
que mon parcours politique vers Oslo a commencé il y
a 40 ans déjà. » Par ailleurs, Peres a mentionné
qu'Israël ne voulait pas avoir recours à son
potentiel nucléaire. «Nous avons d'autres
objectifs. Nous désirons ainsi progresser dans les
domaines de la science et de la recherche et constituer un
modèle sur le plan de l'éthique et de la
morale. Il ne faut toutefois pas s'y méprendre: Si
nous nous voyons forcés d'utiliser ce potentiel, nous
le ferons!» En outre, Peres a attaqué le
président syrien, Hafiz el-Assad, en
déclarant: «Il est le seul chef d'Etat d'un pays
arabe à se refuser à reconnaître les
Israéliens en tant qu'êtres humains.»
Peres a exigé d'Assad qu'il se tienne à
l'écart du lac de Genezareth. Il estime toutefois
possible de reprendre les négociations avec la Syrie
et de trouver une solution, «si toutefois Assad
n'intervient pas personnellement et directement.»
Nouvelles
d'Israël Juin 2000
Le Kazakhstan veut resserrer ses
liens avec Israël Au cours de sa visite en Israël,
le président kazakh, Nursultan Nazarbayer, a
appelé à une collaboration renforcée
avec l'Etat juif, en particulier au niveau de la lutte
contre le terrorisme. Nazarbayer s'est montré inquiet
en raison du terrorisme islamique croissant dans son pays.
Celui-ci trouverait, selon lui, ses origines en Afghanistan
et en Tchétchénie. Le danger ne ferait que
s'accroître, car des volontaires arabes prennent part
aux combats en Tchétchénie. En outre, des
extrémistes musulmans avanceraient du Caucase vers
l'Ouzbékistan, pour y créer un mouvement
fondamentaliste islamique et proclamer la «Guerre
sainte» contre le président ouzbek. Selon les dires du président
kazakh, les Etats d'Asie centrale envisagent de fonder un
centre pour la lutte contre le terrorisme. De nombreuses
nations, et en particulier Israël, pourraient aider ces
pays dans cette tâche, et ce tant par la recherche des
terroristes que par le démantèlement du trafic
de drogue, qui permet aux groupes terroristes de financer
leurs achats d'armes. Le Kazakhstan, situé en Asie
centrale, est, du point de vue de la superficie, l'un des
plus grands Etats du monde et fait également partie
des puissances nucléaires. Il est, en effet, en
possession de 1.100 ogives nucléaires. Le
président kazakh a souligné que toutes les
installations nucléaires se trouveraient sous
surveillance internationale. En outre, son gouvernement
interdirait sévèrement toute forme de
transfert de technologie vers l'Iran. Le président kazakh a
également profité de sa visite pour
approfondir les relations commerciales avec Israël, en
particulier dans les secteurs de l'agriculture, de la
distribution d'eau et d'énergie. Nouvelles
d'Israël Juin 2000
LE MOUVEMENT DU TEMPLE POSE UN
SIGNE Cérémonie pour
l'introduction du sacrifice Aux extrémités du
quartier de Jérusalem Abu Tor, se trouve une colline
du nom de Hanina, appelée ainsi d'après le
grand sacrificateur Hanina. Celui-ci vivait au temps du
deuxième Temple et, selon la tradition, il aurait
été enterré là. La veille de la
fête de la Pâque, plusieurs dizaines d'adeptes
du Mouvement du Temple se rassemblèrent sur cette
colline, avec vue sur le mont du Temple, pour la
cérémonie du sacrifice de la Pâque; ils
devaient porter leurs regards vers le mont du Temple.
Un bouc fut sacrifié et, selon
la Halacha, la loi judaïque, sa peau ainsi que ses
restes furent brûlés dans un four
spécial d'une hauteur de plus de deux mètres.
Pour ce rite, qualifié de
«cérémonie à l'introduction du
sacrifice», on construisit expressément un four
semblable. Les adeptes du Mouvement du Temple
insistèrent sur le fait qu'il s'agissait simplement
d'une préparation au sacrifice proprement dit, et
qu'ils ne voulaient nullement instaurer un sacrifice en
dehors du mont du Temple, le véritable autel (des
sacrifices) devant se trouver là. Pour enlever
immédiatement tout malentendu, le bouc destiné
au sacrifice fut choisi «ayant un défaut».
La cérémonie du sacrifice était ainsi
rendue caduque; elle n'avait qu'une signification
symbolique. En outre, la mise à mort rituelle eut
lieu avant le moment prescrit. Le bouc tué sur la
colline Hanina doit simplement remettre en mémoire le
véritable sacrifice de la Pâque. C'est pourquoi
la viande de cet animal fut servie sur la table des adeptes
du Mouvement pour célébrer la soirée
Seder, pour ainsi dire en remplacement des cuisses de poulet
présentées, selon la tradition, en
mémoire du sacrifice de la Pâque. La cérémonie du
sacrifice n'est qu'un des plusieurs usages nouvellement
pratiqués par les adeptes du Mouvement du Temple
ainsi que par d'autres organisations, qui s'impliquent dans
l'érection du troisième Temple. Il y a aussi,
par exemple, «la coutume de l'hommage du mois
après l'observation», déjà
appliquée au 13 ème siècle, et qui
datait de l'Antiquité pour les réunions du
sanhédrin juif. On ne connaissait alors pas encore de
calendrier précis de l'année; c'est pourquoi
on devait fixer à des jours déterminés
le début de chaque nouveau mois. Chaque fois le 29
ème jour du mois, les membres dudit sanhédrin
se réunissaient à Jérusalem et
attendaient que les guetteurs désignés
à cette fin annoncent le jour de la nouvelle lune.
C'est alors que les membres du sanhédrin faisaient
connaître au peuple le début du nouveau mois.
Cette cérémonie est maintenant observée
depuis un an. Mois après mois, les membres du
Mouvement du Temple se réunissent à cette
occasion aux portes de Hulda, les anciennes entrées
du Temple. Pour observer un ancien rite, des
juifs se réunissent au bord du terrain du Temple, et
ils font le tour des portes du mont du Temple, auprès
de chacune desquelles ils disent des prières
spéciales. La relance de cet usage est due au rabbin
Israël Ariel, un des responsables de l'Institut du
Temple à Jérusalem. Les adeptes du Mouvement
pour la reconstruction du Temple voient leurs
activités comme une préparation du terrain
pour la venue du Messie et le rétablissement du
Temple. Comme déjà écrit dans plusieurs
de nos journaux, les responsables de ces mouvements ont
réintroduit la pièce d'un demi-shekel, une
espèce d'impôt du Temple. Dernièrement,
cette pièce a été imprimée
à plusieurs milliers d'exemplaires; elles a
été vendue au prix de 20 NIS, environ 5
dollars US. Le produit de cette vente doit financer les
activités des mouvements pour la construction du
Temple. Nouvelles
d'Israël Juin 2000
Shimon Peres rencontre Hassan -
ça bouge Les politiciens occidentaux qualifient
la spectaculaire rencontre - éclair entre le Premier
ministre Shimon Peres et le roi Hassan Il du Maroc de
«bon début». Les spécialistes,
cependant, conseillent de ne pas surestimer la portée
de cette rencontre, dont les entretiens n'avaient pas valeur
de traité. Le roi Hassan Il n'était nullement
mandaté par les Etats arabes. Pour lui, comme pour
Peres, il s'agissait de «trouver une issue à
l'actuelle impasse au Proche-Orient». C'est ainsi que
du 22 au 23 juillet, le roi Hassan Il et le Premier ministre
israélien Peres s'entretenaient en toute franchise et
de façon détaillée, à la
résidence royale d'été près
d'Ifrane. Le roi exigea, «au nom d'Allah», le
retrait d'Israël de toutes les régions arabes
occupées depuis 1967. En revanche, les Etats arabes
devraient - selon le roi Hassan - «reconnaître
Israël en lui garantissant une existence sûre
à l'intérieur de ses
frontières». Du point de vue juridique, le roi
Hassan ne risquait rien, puisqu'il se trouvait sur le sol
diplomatique du sommet de Fez de 1982. Même l'Egypte a
dû reconnaître que la «démarche
courageuse de Hassan était positive». En
Israël, on jugea cette rencontre de trop
précipitée «pour servir de jalon
important sur le chemin d'un règlement de paix
durable au Proche-Orient». Comme il fallait s'y
attendre, la fraction gauche de la Knesseth rejeta la
rencontre comme une «illusion bon marché».
Les Syriens et les Libyens condamnèrent le roi, lui
reprochant d'avoir «trahi les Etats arabes». En ce
qui concerne l'OLP, elle se montra étonnée,
comme si elle venait seulement d'apprendre
l'événement par la presse. Quant à
Israël, malgré une certaine satisfaction, les
mises en garde ne manquent pas: Ben-Ellisar, par exemple,
député du Likoud et expert dans les affaires
arabes, manifeste une certaine crainte. «Ce n'est pas
ce que dit Hassan qui nous inquiète, mais
plutôt ce que le parti travailliste, sous la direction
de Peres, serait prêt à céder lors
d'éventuelles négociations avec l'OLP»,
dit-il. Le Premier ministre Peres remit au roi un
mémorandum dans lequel on peut lire, entre autres:
«Le principe d'Israël est de négocier avec
tous ceux qui, parmi les Arabes et les Palestiniens,
recherchent la paix, à condition que chacun rejette
le terrorisme et tout acte de violence». Après cette rencontre au sommet
avec Peres, le roi Hassan déposa ses fonctions de
président de la Ligue Arabe, tout en déclarant
dans une Interview «qu'il commanderait avec
succès, en cas de guerre, les forces armées
arabes contre Israël». Comparé aux autres chefs
d'Etats arabes, Hassan est un roi courageux. Cependant, la
vague de haine et les murmures de désapprobation
auxquels il est confronté le font reculer. Il me fait
penser à l'homme dont Jésus parle dans une
parabole en Matthieu 21, 30: «S'adressant à l'autre, 9
dît la même chose ('... va travailler
aujourd'hui dans ma vigne'). Et ce Fils répondit. Je
veux bien, seigneur. Et il n'alla pas». Nouvelles
d'Israël Décembre 1986
La Côte d'Ivoire ouvre une
ambassade à Jérusalem La Côte d'Ivoire est la
première nation africaine à établir une
ambassade à Jérusalem. Il est trop tôt
pour savoir si c'est le commencement d'un lent retour des
ambassadeurs à la capitale israélienne. Mais
jusqu'à présent, les actions
d'Houphouët-Boigny, le vieux président de la
Côte d'Ivoire, ont toujours servi d'exemples à
d'autres Etats africains. A la suite de la guerre de Yom Kippour
en 1973, tous les Etats, excepté Costa Rica, avaient
plié bagages à Jérusalem pour installer
leur ambassade à Tel Aviv, y compris les nations
africaines. Or, depuis quelques mois, plusieurs pays
d'Afrique, la Côte d'Ivoire en tête, et
récemment aussi le Cameroun, ont renoué leurs
relations diplomatiques avec Israël. Maintenant, la
Côte d'Ivoire vient de faire un pas de plus. Comme le
confirme le ministère de l'Extérieur
israélien, un chargé d'affaires d'Abidjan est
installé depuis quelques semaines à
Jérusalem. On attend encore, pour ces prochains
jours, l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en
Israël qui, lui aussi, vivra dans la capitale. A
propos, c'est l'ambassade de Suisse qui a géré
les bâtiments de la Côte d'Ivoire à Tel
Aviv depuis 1973. Avec la réouverture de
l'ambassade ivoirienne à Jérusalem, un
processus commencé par la reprise, en octobre 1985,
des relations diplomatiques entre Jérusalem et
Abidjan, a abouti à un résultat positif. A
présent, on n'exclut pas que le pas fait par le
président âgé de la Côte d'Ivoire,
Felix Houphouët-Boigny, serve d'exemple à
d'autres, comme ce fut souvent le cas. Cependant, dans
certains milieux compétents à
Jérusalem, on met en garde contre un espoir
exagéré, tout en admettant qu'entre autres, le
Cameroun pourrait suivre cet exemple. Tout drapeau
étranger flottant à Jérusalem est un
succès prestigieux pour Israël. J.U. Ces nouvelles nous incitent à
penser à Matthieu 19, 30. où nous lisons:
-Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs
des derniers seront les premiers». Cela signifie que beaucoup de pays
occidentaux entretiennent des relations diplomatiques avec
Israël mais, pour des raisons politiques ou
d'opportunité, sont trop lâches pour
établir leurs ambassades à Jérusalem.
Et voilà que ce petit Etat d'Afrique, la Côte
d'ivoire, a le courage d'être conséquent et
d'installer son ambassade à Jérusalem, la
capitale éternelle d'Israël. Or, la
bénédiction promise dans le Psaume 122, 6 est
aussi valable pour cet Etat: «Que ceux qui t'aiment
jouissent du repos. . .». (Note de la rédaction:
Entre-temps, la Côte d'Ivoire a décidé
le transfert à Tel Aviv de son ambassade
installée récemment à Jérusalem,
en raison d'une résolution de la ligue arabe qui
menace la Côte d'Ivoire de rupture des
relations.) Nouvelles
d'Israël Décembre 1986
"Israël combattra, Israël
triomphera et quand la victoire prévaudra,
Israël fera la paix" Le Premier ministre israélien
Ariel Sharon a évoqué mardi à
Washington la possibilité de représailles
après l'attentat meurtrier près de Tel Aviv,
soulignant qu'Israël agirait avec vigueur et que sa
lutte contre le terrorisme allait continuer. Lors d'une conférence de presse
tenue juste avant un départ précipité
pour Israël, Ariel Sharon a souligné que son
pays "ne cédera pas au chantage". "A tous ceux qui
tentent d'exercer un chantage contre Israël pour qu'il
fasse des concessions, grandes ou petites, avec l'arme du
terrorisme et de la peur, (...) je dis aujourd'hui,
Israël ne cédera pas au chantage". "Israël
exercera son droit à l'autodéfense comme le
ferait n'importe quelle autre nation démocratique",
a-t-il annoncé. Il a précisé avoir dit
au vice-président américain Dick Cheney, qu'il
a rencontré après avoir vu le président
George W. Bush, que "cet attentat n'était pas le
genre d'événement qu'Israël peut laisser
sans réponse". "Nous combattrons jusqu'à ce
que ceux qui prônent le terrorisme aient cessé
d'exister", a lancé Ariel Sharon. Il a à
nouveau dénoncé l'attitude de
l'Autorité palestinienne de Yasser Arafat. "Il n'y a
aucune possibilité d'avancer dans le processus
politique avec une entité terroriste et corrompue".
Le Premier ministre a
précisé qu'après l'attentat suicide
près de Tel Aviv, qui a fait plus de 15 morts et 50
blessés, il avait décidé d'annuler tous
ses rendez-vous aux Etats-Unis et de regagner au plus vite
Israël avec, a-t-il dit, "la rage au coeur". Il a
précisé qu'il avait convoqué à
son retour une réunion du mini-cabinet
israélien, une instance qui réunit notamment
les chefs des partis politiques représentés au
sein de son gouvernement d'union nationale. Sans donner de détails sur de
possibles représailles, le Premier ministre
israélien a souligné que son pays "agira avec
force". "Israël combattra. Israël triomphera et
quand la victoire prévaudra, Israël fera la
paix". "Nous devancerons celui qui veut nous abattre, et
nous l'abattrons d'abord. Comme nous l'avons
déjà prouvé, il n'y a, et il n'y aura
jamais de refuge pour les terroristes, ceux qui les
encouragent ou ceux qui les envoient, ainsi que pour tous
ceux qui sont engagés dans le terrorisme. Il n'y a et
il n'y aura jamais de refuge pour les forces du mal", a-t-il
martelé. "Israël continuera à
attaquer les infrastructures terroristes", a-t-il aussi dit.
L'opération de l'armée israélienne dans
les territoires palestiniens "était un
élément vital pour démanteler les
infrastructures terroristes. Cette mission a eu des
résultats énormes, mais notre travail n'est
pas achevé", a ajouté Ariel Sharon. "L'effort
continue et continuera", a-t-il promis. Le Premier ministre israélien a
aussi rappelé qu'il était venu aux Etats-Unis
pour parler "des chances d'organiser une conférence
régionale pour faire avancer la stabilité dans
la région". "Aujourd'hui, face à tous nos
efforts sincères pour avancer sur la voie politique,
nous avons reçu une nouvelle preuve des
véritables intentions de la personne dirigeant
l'Autorité palestinienne", a-t-il estimé.
Ariel Sharon a enfin appelé
l'Arabie Saoudite à cesser de soutenir
financièrement le terrorisme et les familles des
kamikazes, en conditionnant la participation de Ryad
à une conférence de paix à
l'arrêt de ces transferts de fonds. "Les transferts de
fond saoudiens au Hamas et aux familles des auteurs
d'attentats suicide doivent cesser", a-t-il affirmé.
"La participation de l'Arabie Saoudite à une
conférence régionale est conditionnée
à un arrêt de ces transferts de fond", a-t-il
ajouté. Il y a six mois, un double attentat
les 1er et 2 décembre, à Jérusalem et
Haïfa (nord), avait déjà contraint Ariel
Sharon, alors en visite à Washington à
écourter son déplacement et à regagner
précipitamment Israël. (AFP) ajouté le 8/5/2002
Nouvelles d'Israël
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