Nouvelles d'Israël

Octobre 1991

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Même le Congo cherche à se rapprocher d'Israël

Israël et le Congo ont établi des relations diplomatiques à la mi-juillet. Une convention pour la reprise des relations a été signée à Paris par le ministre des Affaires étrangères congolais et l'Ambassadeur israélien en France. Après la signature, le chef du gouvernement du Congo, Andrej Milango, a publié un communiqué, dans lequel il souligne que les deux pays vont approfondir leurs relations amicales et leur collaboration. Le Congo, qui a reçu son indépendance de la France en 1960, a pu se libérer, ces dernières années, d'une dictature marxiste. Le pays se trouve dans de sérieuses difficultés économiques et espère qu'Israël pourrait le soutenir lors du passage à l'économie de marché libre.

Le Congo est le neuvième pays africain à avoir repris des relations diplomatiques avec Israël. Les huit autres pays sont: la Côte d'Ivoire, le Zaïre, le Caméroun, La République centrafricaine, l'Ethiopie, le Kenya, le Libéria et le Togo. (ZL)

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Nouvelles d'Israël

Octobre 1991
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Les Philippines veulent acheter des avions de combat israéliens

L'armée de l'air philippine est intéressée à l'achat de l'avion de combat israélien le «Kfir». Un porte-parole de l'armée a publié fin juillet à Manille que le commandant de l'armée de l'air, le général de brigade Luban Abadieh, s'était rendu en Israël afin d'examiner l'exécution du «Kfir». Les Philippines s'intéressent à cet avion surtout pour son rapport qualité-prix. (ZL) 

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Octobre 1991
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Processus politiques

Durant son existence de 43 ans, Israël a vécu plusieurs moments historiques qui annonçaient un changement dramatique ou un tournant de son histoire. La population a vécu un tel moment à la mi-juin, lorsque, un matin à son réveil, elle a pu entendre les informations précisant que la Syrie se déclarait prête à se mettre à la table des négociations et à parler de la paix avec Israël. Cette nouvelle, venant de l'ennemi No 1 de l'Etat, a surpris les politiciens du pays. A cet effet de surprise s'est joint un deuxième étonnement, lorsque presque tous les Etats arabes se sont déclarés prêts à lever immédiatement le boycott, à condition qu'Israël gèle la colonisation des régions pendant une période déterminée. Le ministre des Affaires étrangères américain, James Baker, était arrivé à Jérusalem, muni de ces deux déclarations, et a exigé du gouvernement israélien d'accepter l'invitation américaine et d'adhérer au processus de paix.

Au vu de cette évolution, les réactions en Israël ont été partagées. D'une part, on pouvait déjà rencontrer des partisans enthousiastes qui parlaient d'une invitation unique et historique. Certains allaient même plus loin en parlant de l'arrivée du Messie et de la prophétie d'Esaïe «Un loup vit avec un mouton.» D'autre part, on rencontrait autant de personnes redoutant un piège de la Syrie, afin de récupérer le Golan et d'entamer une guerre contre Israël. La réaction du gouvernement israélien fut équilibrée. Une première communication de Jérusalem a rejeté toute relation entre les colonies et le boycott arabe. En ce qui concerne les négociations avec la Syrie, le Premier ministre Shamir a déclaré qu'Israël n'a pas l'intention de discuter paix en cédant le Golan, mais paix contre paix. De propos semblables ont également été tenus par les dirigeants de l'opposition, Shimon Peres et Yitzhak Rabin, pour lesquels un abandon des collines du Golan aux Syriens est hors de question. Yitzhak Shamir s'est laissé convaincre, au vu de la situation actuelle, que les Syriens ont principalement changé leur position et que, pour la première fois de l'histoire, ils sont prêts à reconnaître Israël en tant qu'entité existante au Proche-Orient.

Selon quelques journaux américains, le Premier ministre israélien est arrivé à cette conclusion suite aux écoutes, par le Mossad, de plusieurs discussions entre le Président syrien, Hafez el-Assad et l'armée. Entre-temps, le ministre des Affaires étrangères israélien, David Levi, a été invité à visiter l'Egypte afin d'amener Israël à changer d'avis. Levi est le premier ministre à être invité en Egypte depuis 1989. La visite a eu lieu le 31 juillet; il a eu deux longues discussions avec le Président égyptien Mubarak, dans le but de préparer une rencontre entre Mubarak et Shamir.

La conférence régionale et les négociations suivantes auront lieu à la fin septembre ou au début octobre. Mais jusque là, beaucoup de problèmes doivent encore être résolus. L'un d'eux concerne la délégation palestinienne qui devrait participer à la conférence. Il est extrêmement important pour le gouvernement israélien qu'aucun Palestinien de Jérusalem-Est n'y participe en tant que «représentation palestino-jordanienne». L'acceptation d'un tel délégué signifierait qu'Israël admet que la réunification de Jérusalem puisse constituer un sujet de négociations. Ceci n'est qu'un exemple de tous les problèmes qui peuvent surgir avant et durant ces discussions. L'assentiment des Syriens de se mettre à la table des négociations avec Israël est une nouvelle ouverture; mais jusqu'à ce que quelque chose de concret en ressorte, un chemin long, très complexe et parsemé d'obstacles attend tous les partenaires. (ZL)

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Octobre 1991
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Sept soldats israéliens sont portes disparus au Liban

Le gouvernement israélien a reçu des informations sûres selon lesquelles Ron Arad, le copilote israélien qui est porté disparu depuis 1986, est encore vivant et retenu prisonnier par «la garde révolutionnaire iranienne».

Ces indications ont été données, en juillet, par l'épouse de Ron, Tami Arad, au moment d'entreprendre, en éclaireur, un voyage aux USA pour essayer de gagner le soutien du public mondial dans le but de pouvoir, éventuellement, mettre en route la libération de son époux.

L'avion d'Arad a été abattu sur le Liban durant un vol éclair. Lui-même et le pilote ont réussi à s'éjecter de l'avion, mais ils ont été capturés par des paysans libanais qui les ont maltraités; le pilote en est mort. A la télévision, on a pu voir Ron Arad vivant se faisant emmener par des miliciens inconnus. Depuis lors, il est porté disparu. Les Iraniens nient l'avoir en leurs mains; pour cette raison, les droits de la Convention de Genève pour les prisonniers de guerre ne s'appliquent pas pour lui.

Madame Arad a annoncé, durant une conférence de presse à New York, que son mari est, pour autant que l'on puisse le savoir, en mauvais état de santé. Les dirigeants des organisations juives aux Etats-Unis lui ont promis de tout entreprendre pour sa libération. Ils veulent, entre autres, rencontrer les représentants officiels iraniens aux USA.

Arad est l'un des sept Israéliens qui se trouvent aujourd'hui aux mains ennemies; la plupart dans la région du Liban. Israël entreprend des efforts soutenus afin de les libérer. Pour ce faire, il existe une section spéciale au sein du ministère de la Défense. Durant les dernières semaines, plusieurs nouvelles ont été publiées annonçant un prochain échange de prisonniers: Israël libérera des milliers de prisonniers palestiniens contre plusieurs Juifs. Mais à ce jour, à la mi-août, rien ne s'est encore passé. (ZL)

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Octobre 1991
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Les services secrets israéliens soutiennent l'Espagne

L'Espagne est soutenue par les services secrets israéliens dans sa préparation des jeux Olympiques, qui auront lieu en 1992, à Barcelone. Afin de parer à d'éventuelles attaques terroristes durant ces jeux, le gouverneur civil de Barcelone a affirmé, en parlant des mesures de sécurité à prendre durant l'Olympiade, que son pays recevait l'aide des experts de sécurité des villes ayant déjà hébergé les JO. «Mais la plupart des informations des services secrets nous parviennent d'Israël et des USA.» Les mesures adéquates à prendre pour l'Olympiade coûteront au gouvernement espagnol environ 550 millions de dollars. (ZL)

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Octobre 1991
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«La solution finale» était aussi programmée en Palestine

Dernièrement un document, jusqu'à présent secret, a été découvert qui prouve, qu'au temps de l'Holocauste, le dirigeant palestinien le grand Mufti de Jérusalem, Hai Amin El-Husseini, avait convenu avec les Nazis de supprimer les Juifs en Israël et au Proche-Orient. Ce document a été découvert dans les archives des criminels de guerre au centre de l'ONU à New York. Il porte le titre de: «Déclaration officielle des gouvernements de l'Allemagne et de l'Italie concernant les Etats arabes». Le paragraphe sur «la solution finale» déclare: «I'Allemagne et l'Italie ont reconnu l'illégalité d'une patrie juive en Palestine. Ils accordent aux Palestiniens et aux Etats arabes le droit de résoudre la question juive, au mieux des intérêts arabes et selon la méthode utilisée par les Allemands.» Ce document est rédigé en français et contient des commentaires en arabe qui y ont été ajoutés manuellement par le Mufti. Il a été signé le 6 novembre 1941, lors de la rencontre d'Hai Amin El-Husseini avec Hitler en Allemagne. (ZL)

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Octobre 1991
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«Toute arme forgée contre toi sera sans effet»

L'étendue de l'armement irakien, qui a été une menace réelle et extrêmement dangereuse pour Israël, n'apparaît que maintenant, des mois après la fin de la guerre du Golfe. Le bombardement par Israël du réacteur nucléaire irakien en 1981 a bien entravé le développement d'armes nucléaires en Irak, mais ce pays a cherché, par la suite, à obtenir par des moyens plus simples, parfois même primitifs, l'uranium enrichi nécessaire à la fabrication des bombes nucléaires. Selon toutes les estimations, l'Irak se trouvait dans le dernier stade du développement de fabrication de ces armes, afin de détruire Israël, au début de la guerre du Golfe.

Les rapports de la commission d'examen de l'ONU ont démontré que l'Irak disposait des moyens techniques pour lancer les missiles Scud sur Israël, munis de gaz toxiques, biologiques et chimiques. Saddam Hussein redoutait apparemment la réaction israélienne pour ne pas s'en être servi. La dernière découverte étonnante de la commission d'enquête de l'ONU a été publiée dans un communiqué officiel qui informe que l'Irak possédait deux super-canons pointés sur Israël. Jusqu'en juillet de cette année, l'Irak a démenti toutes les informations selon lesquelles il travaillait au développement de ces canons, suivant les plans de l'ingénieur canadien, Gerald Boll. Boll a été assassiné par des inconnus dans son appartement à Bruxelles en mars 1990. Selon certaines rumeurs, il aurait été assassiné par des agents du Mossad après avoir ignoré leurs avertissements le sommant de ne plus aider les Irakiens dans le développement de ces canons. Selon les documents que ces derniers ont soumis à l'ONU, un canon géant, ayant un diamètre de 250 mm et une longueur de plus de 50 m, était prêt à l'emploi. La portée de ce canon, avec lequel on a déjà effectué des essais, est d'environ 500 km, et il était destiné à lancer des bombes nucléaires, chimiques et biologiques. Les raisons pour lesquelles l'Irak ne l'a pas utilisé durant la guerre du Golfe restent obscures.

Le deuxième canon aurait dû avoir un diamètre de 1'000 mm et une portée de 1'500 km. Ceci est le canon le plus grand jamais construit. Toutes les pièces, dont 44 tuyaux en acier spécial pour la construction du tube de lancement, avaient déjà été réunies; mais la construction du canon a été stoppée.

Malgré toutes ces découvertes et la forte pression des grandes puissances et de l'ONU pour dévoiler les plans d'armement, les experts des services secrets estiment que Saddam Hussein non seulement a réussi à rétablir sa position, mais qu'aucun danger ne le menace à l'intérieur de l'Irak. Les dangers pour le monde, comme pour Israël, ne sont pas encore écartés. (ZL) 

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Octobre 1991
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Un cosmonaute israélien dans l'espace a bord d'une navette soviétique?

Bien que les relations diplomatiques entre Israël et l'URSS n'aient pas encore été officiellement rétablies, la collaboration pratique entre les deux pays prend des formes de plus en plus visibles. L'une des preuves est cette proposition faite à la mi-juillet: un astronaute israélien devrait participer au vol d'un vaisseau spatial soviétique. Cette proposition a été discutée lors d'une rencontre internationale des hommes d'affaires à Taschkent (Russie); elle a aussi trouvé un écho positif auprès d'un général soviétique, responsable de l'entraînement des cosmonautes. Les sources israéliennes officielles ne font aucun commentaire à ce sujet, mais notent tout de même que, dans le cadre de la prise de contact entre les deux pays, l'URSS a offert à Israël d'acheter de l'équipement spatial. (ZL)

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