Nouvelles d'Israël

Décembre 1999
Texte intégral

.

LE MINISTRE CHINOIS DE LA DÉFENSE EN ISRAEL

Le petit Etat d'Israël (6 millions d'habitants) aide la grande République de Chine (plus d'un milliard d'habitants)

La Chine et Israël poursuivent des négociations concernant des livraisons d'armes à concurrence de plusieurs milliards de dollars. Les détails concernant ce marché ont été révélés au public dans le cadre de la visite historique que le général Xian Tien, ministre chinois de la Défense, a rendue à Israël.

Au cours de sa visite, le dignitaire chinois a rencontré son homologue israélien, Ehud Barak, également Premier ministre. Les deux hommes se sont entretenus du commerce des armements. La conversation a permis à Israël de demander à la Chine de signer un contrat proscrivant toute fourniture de technologie à l'Iran en matière de missiles sol-sol.

D'après les commentaires de la presse internationale, le commerce des armements entre Israël et la Chine devrait porter sur un montant global de deux milliards de dollars US. La Chine souhaite notamment acquérir des avions de reconnaissance de production israélienne. Ces appareils se composent de différents types d'avions russes équipés d'appareillages électroniques israéliens extrêmement avancés.

Les deux pays ont commence par signer un contrat portant sur l'acquisition d'un seul de ces avions, qui coûtent 250 millions de dollars US pièce.

La presse internationale a également évoqué un autre marché concernant le développement d'un avion de combat chinois produit en Israël.

Cet avion, baptisé «F-10», devrait être opérationnel en 2005. D'après les services secrets occidentaux, il s'agit d'un appareil extrêmement moderne de classe équivalente à celle des chasseurs russes dernier cri. Il sera équipé de missiles israéliens qui, dans le monde entier, ont la réputation d'être les plus avancés. Le pilote disposera également d'un casque, produit en Israël, permettant de lancer des missiles tout en pilotant l'appareil.

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Décembre 1999
Texte intégral

.

LA RUSSIE VEUT LA TECHNOLOGIE ISRAÉLIENNE

Soudain, des intérêts communs...

La Russie évalue actuellement les possibilités d'acquérir de la technologie anti-terroriste israélienne afin d'empêcher les attentats qui, de l'avis des dirigeants russes, vont être commis à travers tout le pays par des terroristes tchétchènes.

En Russie, on part du principe que les attentats terroristes vont continuer à se multiplier et que les forces de sécurité doivent donc prendre les mesures qui s'imposent. Les Russes s'intéressent principalement à des systèmes israéliens de reconnaissance et à une technologie permettant de découvrir les objets suspects non identifiables, autorisant une meilleure surveillance des points d'entrée dans le pays. Ces manifestations d'intérêt ont déjà été transmises aux services compétents au sein des forces armées israéliennes.

Le terrorisme tchétchène est soutenu par des organisations islamistes extrémistes. Dans ce contexte, Moscou a clairement fait comprendre qu'Israël pourrait lui aussi trouver avantage à collaborer avec la Russie dans le domaine de la lutte anti-terroriste.

D'autres sources proches des services de sécurité israéliens ont fait savoir que l'existence d'un potentiel de rapprochement dans ce domaine n'est pas exclue. Toutefois, elles ont également souligné avec insistance le fait qu'Israël n'avait pas la moindre intention d'être impliqué dans le conflit tchétchéno-russe.

Commentaire:

Bien que l'antisémitisme soit très répandu parmi la population russe et que, pendant de nombreuses années, la Russie ait soutenu massivement les Arabes sur tous les plans, elle veut à présent acquérir de la technologie israélienne. Non pas suite à un changement de mentalité parmi les dirigeants de ce gigantesque pays, mais tout simplement parce qu'Israël possède ce qui se fait de mieux en la matière. Cependant, la haine contre Israël demeure. Mais le compte est loin d'être réglé, comme on peut d'ailleurs le lire dans la Bible. Nul ne peut revendiquer ce qui lui est utile tout en continuant à refuser de se commettre avec l'Etat hébreu...

Malheureusement, il en va de même pour bien des amis chrétiens d'Israël: tout à coup, il n'est plus opportun d'«aimer» Israël - et chacun de prendre ses distances avec l'Etat hébreu. Leur amour pour Israël n'a jamais été authentique, mais cérébral et superficiel. C'est exactement la même chose pour les disciples de Jésus: «Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple» (Luc 14,33). Ces paroles du Seigneur sont d'une parfaite limpidité. Elles concernent chacun d'entre nous. Et celui-là qui suit le Seigneur Jésus avec détermination est aussi un véritable ami d'Israël!

© Nouvelles d'Israël

CM


Nouvelles d'Israël

Décembre 1999
Texte intégral

.

TENSIONS AVEC L'EGYPTE - Des mouvements de troupes dans le Sinaï ?

Le traité de paix formel entre Israël et l'Egypte repose sur un fondement très sensible et fragile, qui, rien qu'en raison des différences d'opinions, peut être solidement ébranlé. C'est ce qu'ont dû constater une fois de plus les citoyens et les responsables de l'Etat hébreu en novembre dernier. Suite à un communiqué de presse qui, par la suite, s'est avéré faux, des tensions militaires, entre autres choses, se produisirent.

L'affaire commença par un article paru dans un journal israélien, lequel laissait sous-entendre qu'il émanait du ministre de la Défense égyptien, le général Mohammed Hussein Tantawi. On pouvait y lire que l'Egypte devrait se préparer à la guerre avec Israël.

Suite à ce communiqué, le ministre des Affaires étrangères israélien, David Levy, convoqua l'ambassadeur égyptien auprès de qui il protesta contre cette affirmation. Ce diplomate égyptien, l'ancien général chargé des services secrets de son pays, nia cette déclaration, ajoutant qu'il ignorait totalement d'où provenait cette citation. Et effectivement, une enquête menée par l'ambassade israélienne au Caire révéla que la presse égyptienne n'avait publié aucun communiqué de ce genre.

Il n'en reste pas moins que cet article a soulevé de fortes vagues. Le ministre israélien des Sciences, Matan Vilnai, qui avait lu ce communiqué dans un journal alors qu'il était en visite à Washington, réagit promptement. Il déclara qu'Israël devrait rester constamment fort et être toujours prêt à combattre l'Egypte. Parallèlement, la presse israélienne a fait état de mouvements de troupes égyptiennes dans le Sinaï.

Ces tensions d'envergure sont nées d'une citation, qui, en réalité, n'avait jamais été faite. Finalement, le Premier ministre israélien s'est vu contraint d'intervenir et de faire paraître un communiqué officiel de son gouvernement; sa teneur: «Israël entretient des relations pacifiques de bon voisinage avec l'Egypte; entre nos deux pays, il existe un dialogue permanent tant politique qu'étatique.» La glace fut ainsi rompue et la tension désamorcée. Mais le danger que recèle ce fondement fragile s'est fait fort bien sentir.

Commentaire:

Ce communiqué de presse a-t-il été inventé de toutes pièces, la question reste en suspens. Quoi qu'il en soit, il a été prouvé une fois de plus combien une fausse paix peut être fragile et montré tout ce à quoi Israël peut s'attendre avec la Syrie, l'OLP et le Liban. La haine à l'encontre d'Israël est toujours bien présente en Egypte. Seul Jésus-Christ peut amener une véritable réconciliation, et Il le fera (Esaïe 19, 22-25).

© Nouvelles d'Israël

CM


Nouvelles d'Israël

01 / 1998
Texte intégral

.

Chrétiens persécutés en Judée et en Samarie

Un communiqué officiel présenté au Premier ministre Netanyahou rapporte que suite aux persécutions croissantes dont ils sont victimes, de nombreux chrétiens du territoire de l'Autonomie palestinienne vivent comme une minorité opprimée.

Ces chrétiens sont constamment exposés à des persécutions de type social et religieux: cimetières dévastés, raccordements téléphoniques des monastères coupés, etc.

Selon le rapport, rares sont les chrétiens qui demeurent encore dans les zones soumises à l'Autorité. Tous cela qui le peuvent émigrent. Bientôt, ils seront tous partis. La ville de Bethléhem est citée en exemple.

A l'époque des Anglais, les chrétiens y étaient en majorité (80% de la population). Aujourd'hui, sous l'Autonomie, la ville compte une majorité de 80% de musulmans.

L'Autonomie palestinienne rejette vivement l'ensemble des allégations du rapport. Dans un tract, quelques chrétiens de Bethléhem opprimés par l'Autorité ont nié l'existence de ces prétendues persécutions.

Commentaire:

Il est clair que l'islam - et, par conséquent, les Palestiniens - s'opposent non seulement aux Juifs, mais aussi aux chrétiens, bien que quelques-uns d'entre eux=, sans doute sous la contrainte, se soient laissés persuader de le nier.

Car il faut voir le problème sous l'angle spirituel: derrière l'islam se trouvent de puissantes forces des ténèbres, qui luttent contre Dieu et ceux= qu'Il a oints, y compris bien entendu Israël et l'Eglise.

Judaïsme et christianisme sont identiques dans leur essence. En tant que chrétiens nés de nouveau, nous avons été greffés sur l'olivier d'Israël (voir Rom. 11,17-18) . Et Jésus Christ n'a pas modifié Sa nationalité terrestre: Il est toujours juif. Les premiers milliers de fidèles de la nouvelle Alliance étaient tous des Juifs; l'Eglise trouve son origine en Israël, d'où est venu Jésus Christ. L'Eglise primitive s'est d'ailleurs cristallisée à partir d'Israël. C'est exclusivement en Jésus Christ que tant Israël que l'Assemblée trouvent leur salut et leur raison d'être. Il est la pierre de touche et le libérateur de tous ceux= qui croient en Lui, qu'ils soient ou non juifs. CM

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

01 / 1998
Texte intégral

.

Démêlés autour de Netanyahou

Peu avant son cinquantième anniversaire, fin 1997, Israël est une société gravement malade, profondément divisée et - du moins à en croire quelques-uns - à la veille d'une guerre civile. Le danger s'exprime de plusieurs manières. Les esprits se sont à nouveau enflammés à la lumière de l'assassinat d'Yitzahk Rabin, mais ce n'est qu'un symptôme parmi bien d'autres. Intérieurement, Israël est divisé sur tous les plans: droite contre gauche, ultra-religieux contre laïcs.

Cette situation se reflète notamment dans la presse du mois de novembre. Les journaux se sont transformés en champ de bataille entre la gauche et la droite.

Les critiques de Netanyahou n'ont pas mâché leurs mots.

Dans une annonce parue le jour du Yom Kippour, la prière traditionnelle était suivie de ces mots: «Nous avons péché. Nous avons élu Netanyahou». Le texte d'une autre annonce, visiblement insérée par les adversaires religieux du Premier ministre, citait le livre de Kohelet (= l'Ecclésiaste). On pouvait notamment y lire: «Malheur au pays régi par un jeune».

Et le collectif de ceux que Netanyahou a déçus s'est contenté de poser une question: «Qu'allons-nous encore devoir subir?» D'autres annonces appelaient les pouvoirs publics à protester contre la politique gouvernementale, à s'exprimer sur les ondes, à émettre des critiques et à écrire au Président, de manière à le noyer sous les demandes exigeant le départ de Netanyahou.

Mais ce dernier a aussi des partisans. La veille de son 48 ème anniversaire, il a reçu un cadeau sous la forme d'annonces géantes le soutenant, parues dans les plus grands journaux du pays, et disant: «Bibi, le peuple entier te dit continue! » Netanyahou lui-même a également mis de l'huile sur le feu. A l'occasion de l'inauguration solennelle d'un nouveau rouleau de la Thora chez le rabbin Kaduri, kabbaliste chenu, Netanyahou s'est penché vers lui pour lui murmurer à l'oreille: «La gauche a oublié ce que c'est qu'être Juif. Ils laissent les Arabes s'occuper de notre sécurité. Ensuite, les Arabes s'occuperont de nous. Nous leur donnons une partie du pays, et que vont-ils faire pour nous? A-t-on jamais vu cela?»

Ces propos ont été captés par un microphone de la radio. Leur diffusion a déclenché un violent débat. La tentative de Netanyahou pour présenter les gens de gauche comme des non-Juifs a été ressentie comme une incitation à la révolte, et de nombreux laïcs ont fait mouvement contre Netanyahou. Ainsi, à l'ouverture de la session hivernale de la Knesset, on a vu de nombreux représentants du parti travailliste arriver en brandissant des affiches de protestation contre le Premier ministre l'accusant de ne pas s'être montré solidaire du peuple juif. De nombreux membres du très estimé état-major général, dans lequel tant Barak que Netanyahou ont servi, en ont fait autant. Des soldats du corps militaire ont également fait irruption à la Knesset pendant les débats, munis de pancartes protestant contre Netanyahou. On pouvait y lire que, n'étant plus juifs à ses yeux, ils ne pouvaient plus être comptés parmi ses camarades.

Réalisant la bourde commise à l'encontre de la gauche, Netanyahou s'est efforcé de ramener le calme par des paroles apaisantes.

Mais, forcé de constater que la critique ne désarmait pas, il s'est vu contraint de faire un pas supplémentaire et a entamé son discours à l'occasion du congrès du Likoud par un appel à la réconciliation nationale, précisant par la suite qu'il tendait à tous ses adversaires internes une main pacifique et les appelait à l'unité. Cette démarche a décontenancé ses opposants. Tandis que certains d'entre eux étaient prêts à saisir la main tendue, d'autres dénonçaient son appel comme une diversion, ramenant sa démarche à une manoeuvre de propagande par laquelle le Premier ministre espérait regagner la faveur de l'opinion publique après ses récents mouvements. Les débats au sein de la gauche ont toutefois eu un résultat positif concernant Netanyahou: le parti travailliste, qui avait menacé de boycotter son discours à la Knesset à l'occasion du deuxième anniversaire de la mort de Rabin,a décidé de le laisser s'exprimer. Il a mis l'occasion à profit pour lancer un nouvel appel à la réconciliation populaire. Mais cet appel, suivi d'une tentative d'Ehud Barak, n'a pu éviter le partage de l'opinion. Un sondage du week-end paru dans un des plus grands quotidiens israéliens après la commémoration a révélé que 56% des Israéliens pensent qu'Israël est aujourd'hui plus près de la guerre civile que de la réconciliation. L'avertissement est clair . . .

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

01 / 1998
Texte intégral

.

Inauguration du centre Peres pour la paix

En présence de 140 invités internationaux, dont des scientifiques mondialement célèbres, le Centre Peres pour la Paix a été inauguré à Tel-Aviv. Fonctionnant grâce à des dons, il a pour objet de mener des études sur la paix et de promouvoir celle-ci au Proche-orient et dans le monde entier. La liste des invités était impressionnante: représentants de nombreux Etats arabes, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères américain, français, colombien, norvégien, suédois, mexicain, costaricain, bolivien, sud-coréen, etc. Un point commun à ces personnalités: la volonté de s'engager en faveur de la paix.

C'est aussi le thème de la paix qui a fait l'objet de tous les discours et entretiens.

Amir Moussa, ministre égyptien des Affaires étrangères> s'est montré le plus pessimiste. Dans un discours inhabituellement sévère, il a attiré l'attention sur la situation critique au Moyen-Orient, affirmant que le processus de paix ne s'était jamais trouvé à ce point compromis.

Le Président israélien Ezer Weizmann également présent pour l'occasion, s'est pour sa part déclaré optimiste, et a fait part de son espoir de voir la paix se réaliser avant la fin du siècle. «Espérons que pour cette échéance, nous aurons également signé des traités de pair avec les Palestiniens, les Syriens et les Libanais».

Pour l'ex-ministre américain des Affaires étrangères Warren Christopher, le fossé pourra être franchi «si les leaders politiques font preuve de courage et de bon sens».

Dans un discours solennel en point d'orgue de la manifestation, Shimon Peres a évoqué l'espoir «qu'après cette soirée, nous nous éveillions à la paix le lendemain».

Commentaire: Peres, dont le nom signifie «division», «scission», fait partie des principaux acteurs du «théâtre de la paix» au Proche-Orient. Il porte d'ailleurs très bien son nom depuis que, par la duperie du Traité d'Oslo, il a divisé le peuple d'Israël en partisans et adversaires. Et le fait qu'aujourd'hui, un centre pour la paix au nom de Peres soit inauguré en grande pompe internationale, ne fait que confirmer que tout le processus continue à faire fausse route comme cela a été le cas jusqu'à présent: la fausse paix qui fera tomber Israël doit être cimentée encore plus étroitement. Et, selon sa louable habitude, Peres s'y attelle. Les ennemis d'Israël ont dû penser que pour la circonstance, ils enverraient toutes leurs éminences afin d'accentuer encore la pression sur Israël. Toute cette évolution s'inscrit dans la stratégie de l'ennemi pour faire tomber Israël. Mais cela ne sera que dans la mesure où le Seigneur l'autorisera. Au moment adéquat, Il reviendra et délivrera Son peuple.

Alors, tout Israël se tournera vers Lui et le royaume de pair de mille ans s'ouvrira sous le règne béni de Jésus Christ à Jérusalem. CM

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

01 / 1998
Texte intégral

.

Le chef d'état-major général en Turquie

Le commandant suprême Amnon Lipkin Shachak s'est rendu, début novembre, en Turquie. Il y a rencontré de hauts responsables du gouvernement ainsi que des officiers supérieurs, parmi lesquels son homologue turc, le général Ismaïl Kàravaï.

A son arrivée, le chef d'état-major israélien a déposé une couronne sur la tombe du fondateur de la République turque, Ataturk.

Il eut ensuite des entretiens avec le terrier ministre et le Président Suleiman Demiral.

La partie principale de sa visite fut consacrée à l'alliance militaire et à la collaboration stratégique entre les deux pays. Shahak parla, entre autres, des dernières manoeuvres communes effectuées par les deux armées. En outre, on discuta de la possibilité de vente d'équipement militaire à la Turquie.

Les médias arabes ont donné un très grand écho à la visite du général israélien, affirmant qu'il essaie de promouvoir la vente à la Turquie d'armes israéliennes, de quelques blindés Merkava et de diverses fusées. L'industrie militaire de l'Etat hébreu, ont écrit de nombreux journaux turcs, est engagée dans une concurrence avec les Américains, les Italiens, les Français, les Allemands et les Russes. Voilà pourquoi le chef d'état-major israélien veut aider l'industrie militaire de son pays dans cette lutte.

© Nouvelles d'Israël

ACCUEIL

 

Israël, Netanyahou, chrétiens, israélien