Nouvelles d'Israël Texte intégral |
DIASPORA Moins de Juifs dans le monde Dans trente ans, le nombre des juifs de la Diaspora aura diminué de moitié. Au lieu des 8,6 millions vivant actuellement hors d'Israël, il n'y en aura plus que 4,4. C'est ce qui ressort d'une enquête de l'Institut du Congrès juif mondial. Celle-ci part du principe que l'assimilation des juifs ne se modifiera pas. Mais un changement dans ce processus se répercutera sur les chiffres. La communauté juive des Etats-Unis reste, avec ses 5,6 millions de membres, la plus importante. D'après l'étude, Israël prendra la place des Etats-Unis dans les dix prochaines années. La majorité des juifs vivront alors en Israël. La troisième communauté juive en importance vit actuellement en France et compte 600.000 membres. D'autres grandes communautés se trouvent en Russie (400.000), au Canada (360.000), en Ukraine et en Grande-Bretagne (280.000 chacune) et en Argentine (220.000). Selon les sondages, l'ensemble des communautés juives connaissent une croissance de leur population très négative: le nombre des naissances est moindre que celui des décès. La communauté juive d'Allemagne est l'une des rares à augmenter, grâce à l'arrivée de plusieurs milliers de juifs venus d'ex-Union soviétique. En moyenne, un Juif sur deux se marie avec une personne qui n'est pas juive. Le pourcentage le plus élevé de ces mariages mixtes (90%) est relevé en Finlande. Selon les chiffres de l'Institut, le monde compte environ un million de juifs orthodoxes, dont 350.000 ultra-orthodoxes. Cette augmentation inclut le nombre des ultra-orthodoxes, du fait de la croissance naturelle de la population ainsi que du retour massif à la religion. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
L'HOLOCAUSTE Le passé resurgi au sommet économique de Jérusalem Plus de 1200 hommes d'affaires, principalement en provenance d'Israël mais aussi d'autres parties du monde, se sont rendus au sommet économique de Jérusalem organisé par le Premier ministre. Ce sommet était placé cette année sous le signe de l'anniversaire de l'Etat d'Israël. A cette occasion, Netanyahou a remis une «distinction jubilaire» à 53 représentants de diverses institutions étrangères ayant investi plus de 50 millions de dollars en Israël. Les représentants de l'importante compagnie d'assurance italienne «Generali» auraient dû aussi recevoir cette distinction puisque cette société a récemment racheté la compagnie d'assurance israélienne «Migdal». Toutefois, après une dernière consultation, Netanyahou a décidé de ne pas remettre pour l'instant cette distinction au président de la firme en raison de l'attitude de la société face aux polices d'assurance souscrites avant la Seconde Guerre mondiale en Europe de l'Est principalement par des juifs victimes de l'Holocauste. Jusqu'il y a deux ans, «Generali» avait affirmé ne disposer d'aucune information sur les assurés est-européens de cette époque. Selon elle, tous les documents officiels se trouvaient de l'autre côté du rideau de fer et avaient disparu. Sous l'effet de pressions, «Generali» avait ensuite admis que des archives se trouvaient à Trieste et contenaient les copies de toutes les polices souscrites entre 1920 et 1945. Après le rachat de la société israélienne «Migdal», «Generali» a consenti - à la suite de pressions parlementaires et d'un boycott des consommateurs - à fournir à Yad Vashem, le centre de commémoration de l'Holocauste, les documents d'archives ainsi qu'une liste des assurés à condition que cette liste soit exclusivement utilisée à des fins de recherche et ne soit transmise à aucune autre institution. Cette liste contient environ 330.000 noms de personnes ayant souscrit plus de 560.000 polices d'assurance. Il est toutefois apparu que les informations obtenues par Yad Vashem étaient incomplètes et que la société possède également une liste de tous les ayants droit. Sur l'insistance de la population, la société a récemment ouvert un bureau de requêtes publiques. Via ce bureau, il est maintenant possible de déterminer si certaines personnes disposent ou non d'une police d'assurance. jusqu'à présent, les appels à publier ces listes ont été systématiquement rejetés. C'est la raison pour laquelle Bobby Brown, conseiller de Netanyahou représentant la Diaspora, a conseillé de ne pas honorer le président de «Generali» lors du sommet économique. Celui-ci s'en est plaint, ne voyant pas en quoi la publication de cette liste avait un lien avec cette distinction. Récemment, un mémorandum a été signé aux Etats-Unis avec le soutien du Premier ministre et de la fédération des assurances. Ce mémorandum stipule qu'une commission internationale doit déterminer les conditions de la publication de la liste. Dans une lettre ouverte, le président de «Generali» a affirmé que le fait que sa société n'ait pas reçu de distinction contrairement aux autres lauréats était une honte. Selon lui, «Generali» a pourtant fait le maximum pour dédommager les assurés durant l'Holocauste ainsi que leurs héritiers. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Israël produit de l'uranium à partir des phosphates. M. Gideon Shavit, haut fonctionnaire du Centre de recherches nucléaires de Dimona, l'a fait savoir au cours d'une interview radiophonique. M. Shavit est le directeur de la division marketing du centre de recherches, et cette interview a offert l'occasion, fort rare, d'y jeter un bref regard et d'obtenir des informations sur ce qui se passe dans les réacteurs nucléaires de Dimona, considéré comme le plus sévèrement surveillé des centres israéliens de recherche et de développement. Selon les affirmations de M. Shavit, on emploie dans ce réacteur un processus particulier de traitement de l'uranium obtenu à partir des phosphates présents en grandes quantités dans la région de la Mer Morte. Il a également déclaré qu'on procède également, au centre de Dimona, à des recherches visant à la fabrication d'appareils laser ainsi qu'à la mise au point d'appareils permettant de localiser les rayonnements radioactifs. M. Shavit n'a pas voulu s'exprimer à propos d'une question de reporter au sujet d'éventuels projets de sécurité. Comme on le sait, il a été plusieurs fois affirmé dans le passé que le réacteur nucléaire de Dimona servait également à la fabrication de bombes atomiques. Il y a quelques années, un journal londonien publia même des photos qui avaient été prises à l'intérieur du terrain de recherches atomiques. Ces photos avaient été prises par un employé du centre, Mordechaï Vanunu, qui avait affirmé qu'Israël possédait un dépôt d'armes atomiques, et les avait fait sortir clandestinement du pays. Vanunu, qui s'enfuit ultérieurement d'Israël pour se cacher en Europe, fut prélevé par le service de sécurité israélien et ramené au pays, où il fut traduit devant un tribunal et condamné à une longue peine d'emprisonnement pour haute trahison. Z.L. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Séminaire scientifique soviéto-israélien Dix éminents scientifiques de l'Union soviétique ont pris part à un séminaire israélo-soviétique consacré au thème «Les blocs moléculaires», et puis s'est tenu début janvier à l'Institut Weizmann de Rehovot. L'un de ces scientifiques, le Pr Maxim D. Frank Kamnetskii, de l'Institut de génétique moléculaire de Moscou, a déclaré au terme du séminaire que la semaine de discussions représentait «une étape fondamentale des rapports israélo-soviétiques». Il a en outre affirmé que, à son avis, la nouvelle de cette rencontre atteindrait l'ensemble du public scientifique de l'Union Soviétique et éveillerait «un important écho politique», car elle caractérisait un nouveau niveau de la collaboration israélo-soviétique. Le professeur a en outre affirmé que «les succès d'Israël dans de nombreux domaines, entre autres, de l'agriculture, de l'électronique et des technologies industrielles modernes jouissaient d'un grand prestige, et que l'Union Soviétique s'ouvrait à la possibilité de réaliser des projets communs. L'amélioration constante des relations entre les deux Etats apportera de notables avantages à chacune des parties.» Z. L. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Découverte israélienne concernant les ordinateurs Une nouvelle méthode de compression des données, mise au point par deux professeurs de l'Ecole Supérieure Technique de Haïfa, a été reprise dans la liste standard internationale des communications par ordinateur. La communication par ordinateur est aujourd'hui le genre le plus répandu et le plus rapide de transmission de données, de rapports et d'informations. La méthode Slev-Lampel, appelée ainsi de par les noms des deux professeurs Jacob Slev et Abraham Lampel, traduit les données existantes en un court langage de signes. L'ordinateur recevant les renseignements effectue la manoeuvre inverse: il décompresse, déchiffre les signes et reconstruit le texte original communiqué. Il y aura de cette manière un très précieux gain de temps et, donc, d'argent. Cette nouvelle méthode de compression des données présente un autre avantage: l'économie de place sur la disquette de l'ordinateur. La méthode Slev-Lampel a été admise dans le répertoire international officiel lors d'une session du Comité international de l'Organisation des Téléphones et Télégraphes (COTT) à Genève. Cette décision du Comité oblige les firmes qui fabriquent des équipements pour ordinateurs à reprendre l'invention israélienne dans leurs catalogues. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Le génie juif et le zèle japonais Un énorme groupe industriel japonais a fondé une nouvelle grande usine dans la petite ville de Carmel. L'usine de la maison «Nemik Lamda» engagera déjà 200 personnes durant la première année, et devra exporter ses produits aux USA et en Europe. Elle est la première grande usine construite par un groupe japonais en Israël. La maison «Nemik Lamda» possède de nombreuses usines au Japon, à Singapour et à Taïwan. On a demandé au président du groupe, le moine bouddhiste Rikkuhuru Madaraina: «Pourquoi Israël?». Il a répondu qu'il s'attendait à un grand succès grâce à l'association du zèle japonais au génie juif. Apparemment on manque d'ingénieurs au Japon, et c'est ainsi que le groupe est intéressé d'engager des spécialistes venus de Russie pour améliorer la programmation. Cela permettra de réduire les frais de production de 30 pour cent. (ZL) |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Israël cultive une nouvelle espèce de coton: la Chine est déjà intéressée «HaSera» est une entreprise israélienne qui s'est spécialisée dans la fabrication de graines de légumes. Elle a cultivé une nouvelle espèce de coton qui produit, sans arrosage, une grande récolte. Ces recherches ont été accélérées par le flagrant manque d'eau de ce pays. La diminution de la distribution d'eau pour l'agriculture a ramené les champs de coton de 30'000 à 12'000 hectares. En raison du succès de cette nouvelle espèce de coton, le gouvernement chinois pose une demande pour l'établissement d'un projet d'essai de culture de ce coton à ladite société. L'essai sera effectué à l'est de la Chine, dans les environs de Pékin, dans une région pauvre en eau. (ZL) |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Israël développe le «microchip» (la «puce») le plus rapide du monde En juin, on a présenté en Israël le «microchip» le plus rapide du monde. Ce «microchip» a été développé par les programmeurs de la société «Intel» à Haïfa, il contient plus de 2,5 millions de transistors. Il est, à ce jour, le plus condensé. D'autres «microchips» contiennent moins de 1,5 million de transistors. Ce nouveau «chip» doit être installé dans des ordinateurs extrêmement rapides. Avec sa capacité, allant jusqu'à 100 millions de calculs par seconde, il jouera un rôle important dans la nouvelle génération des «super-ordinateurs». (ZL) |
Nouvelles d'Israël |
Israël trouve du pétrole! Les géologues qui recherchent du pétrole en Israël ont trouvé des signes de présence de ce précieux liquide à un nouveau puits, «Kochav 32», situé près du champ pétrolifère Cheletz. Les experts estiment que ce nouveau forage permettra d'extraire environ 350'000 barils, relativement peu par rapport au marché mondial. Le champ pétrolifère Cheletz, où l'on a trouvé du pétrole en 1955, est composé de plusieurs petits réservoirs séparés. Environ 17 millions de barils, pour 55 forages, ont pu en être extraits jusqu'à présent. Les experts sont d'avis que deux millions de barils supplémentaires peuvent en être extraits. (ZL) |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
L'offre «bon marché» d'un nouveau super-avion de combat israélien L'armée de l'air israélienne a effectué les premiers vols d'essai du nouvel avion de combat «Namer» (léopard). Le «Namer» est un avion de combat d'après le modèle du «Kfir» avec une nouvelle conception de guidage. A l'origine, ce système avait été élaboré pour l'avion de combat «Lavi», mais la construction de cet avion a dû être interrompue pour des raisons budgétaires. L'idée d'utiliser le «Kfir» en tant qu'avion de combat n'est pas nouvelle. De plus, il serait attractif pour des Etats plus «pauvres». Malgré cela, les efforts en vue de vendre cet avion viennent seulement d'être entrepris. Dans l'industrie aéronautique, on part du principe qu'une commande de 80 modèles justifierait une production en chaîne de cet avion. Dans le «Namer» sont incorporés des systèmes électroniques de combat hautement raffinés. L'avion atteint une vitesse de vol de 2, 2 fois la vitesse du son et peut porter des missiles ainsi que des bombes pour une attaque au sol. Selon des sources militaires, le «Namer» aura des qualités semblables à l'avion américain «F-16 A» ou au Mirage 2000 français. Par contre, il sera de moitié moins cher. (ZL) |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Brevet israélien pour la circulation routière Israël veut vendre des pièces détachées à l'industrie automobile japonaise. Bizarre, mais vrai! Le groupe nippon «Mitzui» est intéressé par l'acquisition d'un brevet israélien déposé par une société sise à Beer-Sheba et qui permettrait d'accroître la sécurité de la circulation routière. L'objet du brevet s'appelle «Makdimor». Il s'agit d'une invention particulière qui allume plus tôt les feux stop du véhicule, à savoir dès que le conducteur ôte son pied de l'accélérateur pour freiner. Le «Makdimor» est recommandé par le ministère israélien des Transports, car le chauffeur de la voiture suivante est prévenu avant que le conducteur de celle qui le précède ne freine brusquement. Les tests réalisés en la matière montrent que chaque fraction de seconde est capitale, surtout à vitesse élevée, pour éviter les accidents. Le prix relativement abordable de l'appareil israélien est d'environ 170 nouveaux shekels israéliens, soit 110, SFr (410.- FF). (ZL) |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Gouttes sous enveloppe», une éponge et du papier comestibles. Un scientifique de la faculté agronomique de l'Université hébraïque de Jérusalem (Département de biochimie et de diététique) est parvenu à mettre au point trois nouveaux aliments: des «gouttes sous enveloppe», une éponge et du papier comestibles. Un brevet international sera bientôt déposé pour ces trois inventions attribuées à M. Amos Nissanovitz. Les «gouttes sous enveloppe» permettent de cuire des gâteaux tout en préservant la forme initiale de liquides tels que le vin, le jus, le café, etc. Les gouttes se présentent avant la cuisson dans une enveloppe spéciale constituée d'une membrane empêchant leur évaporation ou leur absorption par le gâteau. L'ensemble de l'enveloppe ne se désagrège que dans la bouche où le liquide se mélange au gâteau. La deuxième innovation est une éponge comestible à partir de laquelle on produit des biscuits à faible teneur en calories. La troisième découverte révolutionnaire est un papier comestible particulier. Il devrait remplacer le papier ordinaire qui enrobe les bonbons et autres aliments collants. De la sorte, les bonbons pourront être mangés avec leur emballage. (ZL) |
|
|