Nouvelles d'Israël
Septembre 1989
|
.
L'Attente du Messie
L'article publié
ci-après a paru le 12 juillet 1989 dans le quotidien
israélien à grand tirage «Jeditoh
Achronoth» et il a été traduit par mes
enfants qui habitent en Israël. Cet article nous prouve
que l'Esprit de Dieu agit actuellement en Israël,
conformément à la prophétie qui se
trouve en Ezéchiel 37, 9. Les Israéliens qui
adhèrent au mouvement messianique le font pour la
même raison que les 3000 Juifs qui se sont convertis
le jour de la Pentecôte: ils reconnaissent que
Jésus est le Messie! Et comme les convertis de la
Pentecôte ont seulement par la suite compris que
Jésus était mort pour leurs
péchés, les Juifs messianiques
reconnaîtront aussi seulement à Son
avènement que Jésus est celui qui a
porté leurs péchés comme le dit
Esaïe: «Cependant, ce sont nos souffrances qu'Il a
portés, c'est de nos douleurs qu'Il s'est
chargé, et nous L'avons considéré comme
puni, frappé de Dieu, et humilié.
Mais Il était blessé
pour nos péchés, brisé pour nos
iniquités, le châtiment qui nous donne la paix
est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que
nous sommes guéris» (53, 4-5).
Les auteurs de cet article ont
utilisé un vocabulaire profane et par ailleurs, ils
ne cachent pas leur désapprobation face à
cette action du Saint-Esprit. Quant à nous, louons le
Seigneur qui fait ces merveilles!
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Septembre 1989
Texte intégral
|
.
«New Age» et les
Juifs
Alice Anne Balley, idéologue
responsable du mouvement du «New Age» s'est
prononcée ainsi au sujet des juifs: «J'ai depuis
toujours considéré la question juive comme un
problème insoluble. Et encore aujourd'hui, je n'y
vois pas d'autre solution que le long processus
évolutif de la rééducation. La pratique
des mariages mixtes me parait être la meilleure
méthode pour forcer les Juifs à renoncer
à leur judaïcité, car leur grand handicap
est leur foi.»
Le verdict de la Cour suprême au
sujet de la requête que lui avaient adressée 9
prosélytes (personne converties au judaïsme), en
demandant que la mention «Juif» figure sur leur
carte d'identité, a failli provoquer une crise
gouvernementale. Selon ce verdict, toute personne qui se
présente à l'immigration en se
déclarant «Juive» doit être
enregistrée comme telle. Le ministre de
l'Intérieur, Arye Der'l, membre du parti religieux
(SHASS), s'est farouchement opposé à cette
décision en menaçant d'appliquer sur toutes
ces pièces d'identité un autocollant portant
la mention: «Identité non prouvée».
Et tous les partis d'obédience religieuse ont
déclenché une vague de protestation en arguant
que ces conversions pratiquées à
l'étranger n'étaient pas toujours conformes
«aux normes prescrites par l'orthodoxie». En
revanche, la gauche israélienne a
déclaré: «Israël n'est pas un Etat
théocratique mais démocratique!». Un
compromis de dernière minute entre le pouvoir
judiciaire et le pouvoir exécutif a permis
d'éviter une crise gouvernementale. Selon cet accord,
les rubriques concernant la nationalité et
l'état civil, des citoyens ne figureront plus sur les
nouvelles cartes d'identité.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Mai
1990
Texte intégral
|
.
Les Chrétiens en
Israël
M. Jacob Ariel, du David Institute de
Jérusalem, a publié une étude dans
laquelle il a comparé les enseignements et les
pronostics d'avenir des Juifs orthodoxes, tels que Rav Kook,
avec ceux des fondamentalistes chrétiens, et est
arrivé à la conclusion que dans leurs
considérations au sujet de l'histoire sainte et de
l'avenir d'Israël, les deux tendances arrivent à
une remarquable identité de vues, même si
celles-ci paraissent contradictoires au premier abord. Les
deux groupes attendent respectivement, chronomètre
à la main, l'arrivée du Messie et le retour du
Messie-Christ.
Le Conseil des Eglises du Moyen-Orient
(CEMO), dirigé par M. Gabriel, a appelé toutes
les Eglises à une «offensive de
prières» en vue d'appuyer de cette
manière l'Intifada des Palestiniens. Selon la
nouvelle «théologie palestinienne», qui
fait de Jésus un révolutionnaire (feda'i)
palestinien (Geries Khoury), l'actuelle révolte des
Palestiniens est qualifiée d'«Intifada du Ciel
et de la Terre». L'«offensive de
prières» devrait commencer le dimanche des
Rameaux, le 8 avril, et prendre fin à
Pentecôte, le 3 juin. Au cours de cette
«offensive de prières», la
«théologie palestinienne» devra être
proclamée en tant qu'«Intifada
théologique» contre les interprétations
de la Bible justifiant la politique de peuplement
d'Israël au moyen d'affirmations des Prophètes
de l'Ancien Testament.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Juillet 1990
Texte intégral
|
.
Les chrétiens en
Israël
Par rapport aux années
précédentes 1988 et 89, la participation
à la procession du dimanche des Rameaux de Bethphage
au Saint-Sépulcre a été très
fréquentée et s'est déroulée
dans la paix. Plus de 2.000 pèlerins sont
entrés dans la Ville Sainte en chantant et en
brandissant des palmes.
Le 7.4.90, le chef de l'OLP Arafat a
été reçu pour la troisième fois
au Vatican, en audience privée (1982 & 1988), par
le Pape Jean Paul Il. Israël a pris connaissance avec
consternation de la «prière» en commun
à Assise, avec Yasser Arafat (musulman)
«priant» armé d'un revolver entre
l'évêque Hilarlon Capucci tenant une image de
Marie (rappelons que Capucci a été
condamné en 1973 à 53 ans d'emprisonnement
pour actes de terrorisme) et l'évêque Sergio
Goretti brandissant une croix. Une scène que l'on a
baptisé «malsainte Trinité» en
Israël.
Selon mandat de l'ICEJ de
Jérusalem, des chrétiens ont entrepris une
tournée de concerts en Union soviétique, avec
un grand succès. Le chant israélien «Am
Israel Chai» («Le peuple d'Israël vit!»)
en particulier a enthousiasmé les auditeurs
juifs.
Le nouveau patriarche arménien
Torkom Manooglan a aménagé un bureau de presse
moderne dans son patriarchat de Jérusalem; il diffuse
des nouvelles du monde arménien en anglais.
Des chrétiens croyant à
la parole biblique, venant de diverses églises et
cercles ont protesté par l'intermédiaire des
médias contre la «Prière de
Jérusalem» diffamant Israël,
recommandée aux églises par le Conseil des
églises du Moyen-Orient (M.E.C.C.) dans le contexte
de «l'offensive de la prière»
(8.4.-3.6.90). La teneur des protestations: «Cette
prière ne s'aligne aucunement sur la parole biblique;
en sa qualité d'enseignement de libération
politico-palestinienne, il importe de la refuser.» L.
S.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
03 /
1990
Texte intégral
|
.
Nes Ammim et la
judéité
on a posé à un ancien
collaborateur de Nes Ammim la question suivante:
«Pourquoi avez-vous quitté
Nes Ammim ? Cela ne vous plaisait-il plus là-bas
?» «J'ai travaillé là-bas pendant 11
ans avec une grande joie et un engagement profond; mais tout
à coup j'ai remarqué qu'un groupe
déterminé d'habitants de Nes Ammim n'acceptait
pas ma christianité. C'est justement à la
suite de cette croissance de ma foi que j'ai remarqué
que beaucoup de choses n'allaient pas comme il faut à
Nes Ammim. Beaucoup de gens y sont en train de perdre leurs
racines. Moi aussi j'ai éprouvé beaucoup de
peine. Ainsi me disait-on par exemple: ,Si tu continues
à considérer le Seigneur Jésus comme
ton messie et ton rédempteur personnel, c'est que tu
n'as pas encore assez appris a Nes Ammim.'»
Après la réception de cette nouvelle, j'ai
demandé à notre collaborateur Fredi Winkler si
ceci pouvait être vrai. Il m'a écrit à
ce propos ce qui suit:
«J'ai fait connaissance avec cet
homme par hasard, il y a trois ans. Il doit bien s'agir de
lui. Il m'a alors conduit à travers un kibboutz. Il
m'a dit qu'il y travaillait depuis huit ans et qu'il
était le seul à être resté aussi
longtemps à Nes Ammim avec sa famille. La plupart
repartent après deux ou trois ans. Il m'a fait une
bonne impression, mais j'ai également ressenti chez
lui l'influence désagrégatrice du
judaïsme. De façon très significative,
Daniel Rossing (le responsable des affaires
chrétiennes au ministère israélien des
affaires religieuses) a affirmé dans un discours que
Nes Ammim était la seule organisation
chrétienne en Israël dans laquelle il avait
pleine confiance, car elle ne possédait aucune
intention cachée de déployer des
activités missionnaires auprès des
Juifs.
Et, quand nous parlons de l'influence
juive, nous devons distinguer ici clairement entre la
judéité biblique et les enseignements
judaïques actuels. Je suis convaincu que la
théologie actuelle a été
influencée de manière décisive, au
cours des 100 dernières années, par ce qu'on
pourrait appeler les néo-testamentaires juifs. Ils
ont dépouillé le Nouveau Testament et
Jésus de leur caractère divin, de sorte que,
en définitive, il ne reste de Jésus pas
beaucoup plus qu'un aimable fantaisiste religieux. Et celui
qui y croit encore à l'heure actuelle est lui aussi
digne de pitié. Le contenu de l'article à
propos de Nes Ammim est tout le simplement le
résultat de cette foi séculière.
Voilà pourquoi la direction
spirituelle juive manque de force d'expression
spirituelle.
(Pensons ici à des
personnalités juives réputées qui sont
également des rabbins: lorsqu'on les confronte
directement avec des affirmations bibliques, ils fournissent
toujours des échappatoires qui dépouillent la
question de tout contenu spirituel. ) Shalom Ben Horin
écrit dans un article comment une femme
chrétienne lui a affirmé savoir qui
était le Messie. Il rétorque à ce
propos:
«On ne peut pas répondre
à une telle bigoterie chrétienne! Ceci
signifie que la foi vivante, c'est de la bigoterie et de la
tartuferie !»
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Mai
1990
Texte intégral
|
.
Les dix tribus: au
Pérou?
La recherche des descendants des Dix
Tribus qui furent chassées d'Israël pendant la
période du Premier Temple compte parmi les
thèmes fondamentaux de la culture et de l'histoire
juives; et le nombre de théories
énoncées au sujet de ce mystère est
immense. Certains chercheurs défendent la
thèse selon laquelle les Juifs éthiopiens
(appelés aussi «Falasha») doivent
être considérés comme les survivants
effectifs des Dix Tribus. D'autres signalent des traces de
la culture juive en Inde, et d'autres encore vont plus loin
en citant les tribus sauvages vivant dans les montagnes de
l'Afghanistan comme les authentiques descendants. Un nombre
non négligeable de savants tendaient
également, dans le passé, à citer
également l'Amérique du Sud comme lieu
possible de refuge des descendants de la tribu de
Jacob.
Le mois passé, justement, cette
thèse a trouvé un argument en sa faveur,
lorsqu'on a appris que plusieurs Amérindiens du
Pérou s'étaient installés en
Israël. Ces nouveaux immigrants avaient
été rencontrés il y a environ 4 ans par
un Israélien qui s'était rendu pour affaires
dans les villes de Cajamarca et Tarochio et y
découvrit, à son grand étonnement, que
les Amérindiens y connaissaient les Ecritures et que
leur patrimoine culturel contenait de nombreux symboles
juifs.
La poursuite des contacts mena
finalement à une procédure formelle de
conversion à la suite de laquelle environ 60
Amérindiens immigrèrent en Israël et
s'installèrent à Eilon More, en Samarie.
Z.L.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Juillet 1991
Texte intégral
|
.
Circoncision pour les
OLIM
Pour la première fois en
Israël, un cours de préparation en vue de la
circoncision a été ouvert. Il se donne
à Natania, et environ 50 OLIM, âgés de
14 à 50 ans, s'y sont inscrits. Dans le cadre de ce
cours, ils assisteront à des conférences et
recevront des explications concernant les aspects
médicaux et religieux de la circoncision dans le
judaïsme. Sous la dictature communiste, il
n'était pas permis aux Juifs de pratiquer leur devoir
religieux; de ce fait, beaucoup d'OLIM d'URSS n'ont pas
été circoncis à l'âge de huit
jours. Leur immigration en Israël leur ouvre la
possibilité d'adhérer à l'alliance
d'Abraham. Le cours qui a débuté en avril doit
aider à faire disparaître la peur
qu'éprouvent les OLIM face à la
circoncision.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
03 /
1991
Texte intégral
|
.
«Le judaïsme est une
terrible religion»
Le théologien et professeur
John Strungel, un catholique né en Grande-Bretagne,
fut, fin décembre 1990, destitué de son poste
de rédacteur en chef des archives des rouleaux de
l'Ecriture. L'Administration israélienne des
monuments antiques justifia ce licenciement par
l'état de santé du savant, lequel ne lui
permettait plus d'assurer sa mission, et entravait ainsi la
poursuite des travaux de recherche. Mais il semblerait que
cette décision ait été prise en raison
des déclarations faites par le professeur sur le
judaïsme, déclarations qui parurent dans un
quotidien israélien et dans un journal scientifique
américain. Dans une interview avec un journaliste
israélien publiée le 9 novembre, le professeur
Strungel a affirmé: «Je me distancie de l'actuel
Etat hébreu. Nous en avons assez du sionisme. Le
judaïsme est une religion terrible ... Ce qui me
trouble, c'est l'existence d'une communauté juive
autonome. Nous aurions dû vous obliger de vous
convertir.»
Suite à ces
déclarations, l'équipe internationale
d'experts qui étudient les rouleaux de l'Ecriture
décida de relever le professeur Strungel de ses
fonctions. Avant de prendre effet, cette décision dut
être approuvée par l'Administration
israélienne des monuments anciens.
Strungel (60 ans) fut, en 1987, de
nouveau nommé rédacteur en chef des rouleaux
de l'Ecriture. Il y a quelques mois, il épousa une
jeune Arabe de Jérusalem-Est. Quelques-uns de ses
collègues affirmèrent que ses
déclarations anti-juives étaient
vraisemblablement dues aux mauvaises dispositions psychiques
dans lesquelles se trouvait Strungel depuis quelque temps.
Au moment où fut rendue publique la nouvelle de son
licenciement, il se trouvait dans une clinique
américaine; mais aucun de ses collaborateurs ne put
dire de quelle maladie il souffrait.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
05
Mai 1991
Texte intégral
|
.
Le pape et Israël
Au début du mois de
février, le chef de l'église catholique
romaine, le pape Jean-Paul 11, a exprimé son espoir
«qu'un jour les conditions soient remplies pour qu'il
puisse venir à Jérusalem en tant que
pèlerin ... et de là envoyer un message de
paix aux peuples des nations.» Cette nouvelle,
annoncée lors d'une rencontre des patriarches du
Proche-Orient, a été reçue avec
satisfaction par le ministre israélien des religions,
le professeur Avner Shaki. Il exprima son espoir que cette
visite ait effectivement lieu. Quant au fait que le Vatican
n'ait pas encore reconnu l'Etat d'Israël juridiquement,
le ministre déclara qu'il espérait «que
43 ans après la fondation de l'Etat hébreu,
des relations diplomatiques entre le Vatican et Israël
puissent être établies.»
Au cas où une telle visite
aurait lieu, ce serait alors la deuxième fois qu'un
chef de l'église catholique romaine rendrait visite
à l'Etat hébreu. La première date de
1964, lorsque le pape Paul VI vint en Israël. Sa visite
fut, cependant, marquée par une grande
déception et les Israéliens en
gardèrent longtemps un arrière-goût
amer. Malgré un accueil très chaleureux et le
fait que le premier ministre et tout le gouvernement
étaient présents à son arrivée
à Megiddo, le visiteur resta très froid
vis-à-vis de ses hôtes et provoqua la
colère de la population et des politiciens par ses
propos justifiant le comportement du pape Pie XII pendant
l'holocauste. Celui-ci a été critiqué
par l'opinion mondiale pour son attitude passive
vis-à-vis de l'élimination des Juifs. La
colère contre le pape Paul VI monta encore quand,
après sa visite dans le pays, il envoya une lettre de
remerciement au premier ministre
Salman Shasar sans l'appeler par son
titre de «Président de l'Etat
d'Israël». Le fait que cette lettre ait
été envoyée à Tel-Aviv et non
à Jérusalem où siège le premier
ministre israélien, n'a fait qu'augmenter cette
colère.
©
Nouvelles d'Israël
|
|
ACCUEIL
|