Généalogie de Jésus-Christ. Sa conception miraculeuse dans le sein de Marie fiancée à Joseph.
1.-Verset 25. Et Joseph ne la connût point, jusqu'à ce qu'elle eut enfanté son fils premier-né.
Si l'Évangéliste avait voulu enseigner ce que
l'Église romaine a appelé la virginité, perpétuelle de Marie , - on
s'en serait tenu à la première moitié de ce verset, ou il aurait
ajouté quelque chose à la seconde. Est-ce ainsi que parlerait, sans
autre explication, un historien catholique?
Si la mère de Jésus n'a point eu d'enfants
après lui , si , surtout , la pensée de l'Évangéliste a été qu'elle
ne devait point en avoir, que l'honneur du Christ et le plan de Dieu
l'exigeaient , - aurait-il appelé Jésus son premier-né? Un historien
catholique emploierait-il ce mot ? Saint Luc ( 11, 7.) l'emploie
pourtant aussi. - Voir note
110.
Il est évident, en tout cas, que cette
question de la virginité perpétuelle de Marie, si grave selon
l'Église romaine, ne l'était pas aux yeux des Évangélistes. Ils
auraient en ici une occasion toute naturelle d'en parler, et, plus
loin , beaucoup d'occasions d'y revenir. (01)
Les mages viennent adorer Jésus-Christ. Perfidie d'Hérode. Fuite de Joseph en Egypte, avec Jésus et Marie. Massacre des petits enfants. Mort d'Hérode. Retour de la sainte famille. Elle se fixe à Nazareth.
2. Versets 1 et 2. En ces temps parut
Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, et disant :
Convertissez-vous.
A.Les
versions
catholiques remplacent généralement Se repentir et Se convertir
par Faire pénitence.
On a voulu que les écrivains sacrés eussent
l'air de parler de la Pénitence romaine, du Sacrement de Pénitence,
ou de quelque chose d'approchant , - ce que vous verrez qu'ils ne
font jamais. Exigez donc, avant tout, qu'on traduise bien, qu'on
soit fidèle au sens primitif des mots.
B.
C'est ce que ne fait pas toujours, il s'en faut bien, la version
latine connue sous le nom de Vulgate, celle que l'Église romaine a
adoptée, avec défense de la rejeter jamais. Comme nous aurons
souvent à la citer, en voici l'histoire.
.
Histoire de la Vulgate
La Vulgate s'est formée du mélange de deux
versions, l'une du cinquième siècle, oeuvre de Jérôme, l'autre, plus
ancienne, connue sous le nom d'Italique.
Jusqu'au seizième siècle, aucun décret ne
l'avait consacrée ; l'Église se contentait de s'en servir. Ce fut le
concile de Trente qui , au moment même où la renaissance des études
y faisait découvrir des imperfections de tout genre , s'imagina
couper court à toute réclamation ultérieure en l'adoptant
officiellement. (Le concile arrête et déclare que, dans toutes les
leçons , discussions , prédications et explications publiques ,
cette antique version soit regardée comme authentique , et que
personne n'ose ou ne prétende la rejeter, sous quelque prétexte que
ce soit.» Tels sont les termes du décret.
Cette version qu'on déclarait authentique et
qu'on défendait de rejeter, on ne pouvait pas même dire exactement
où elle était, car il y en avait des éditions assez diverses. On
promit donc une édition qui fixerait le texte; une commission fuit
chargée non seulement de le fixer, mais de le revoir avec soin sur
les textes originaux. C'était sage; mais le décret n'en devenait que
plus étrange.
On avait commencé par déclarer la Vulgate
authentique, ce qui équivalait à la déclarer infaillible , - et on
allait se mettre à la corriger.
La commission ne fit rien. Vers la fin du
concile, Pie IV en nomme une autre, mais à Rome. Pie V la
renouvelle, et cependant, douze ans après, à l'avènement de
Sixte-Quint, l'oeuvre est à peine commencée. Sixte-Quint en fait son
affaire, et, en 1589, il annonce par une bulle que le travail touche
à sa fin. La nouvelle Vulgate s'imprime sous ses yeux; il revoit
lui-même les épreuves. L'ouvrage parait, « et il était impossible,
dit un savant catholique, Hug que ce travail ne fournit matière à la
critique et à la plaisanterie. On trouva, surtout dans l'Ancien
Testament , un grand nombre de passages recouverts de bandes de
papier, sur lesquelles on avait imprimé des corrections ; d'autres
étaient raturés, ou simplement corrigés à la plume. Enfin, les
exemplaires étaient loin de présenter toutes les mêmes corrections.
»
C'était donc à refaire. Le successeur de
Sixte-Quint, Grégoire XIV, se remet à l'ouvrage ; Clément VIII ,
après lui, publie enfin , en 1592, le texte qui ne devait plus
changer, et qui , en effet , n'a plus changé.
Que vaut ce texte ? - Le cardinal Bellarmin
avouait déjà, dans la préface, que les réviseurs s'étaient hâtés,
que quelques endroits auraient eu besoin d'être revus encore ;
aujourd'hui, l'érudition la plus élémentaire relève par centaines
les erreurs de la Vulgate , particulièrement dans l'Ancien
Testament.
Dans le Nouveau, partout où le texte offrait
quelque difficulté , la Vulgate n'est réellement plus une traduction
: ce sont des mots latins appliqués sur les mots grecs , et formant
n'importe quelle phrase ; il est évident, dans ces cas, qu'on a
cherché à ne pas engager la responsabilité de l'Église, et que c'est
à dessein qu'on n'a adopté aucun sens. Enfin, dans maint endroit où
le sens était fort clair, mais dangereux pour l'Église romaine, on a
cherché ou à l'obscurcir, ou à le détourner; dans d'autres, comme
nous venons d'en voir un, on a introduit des mots propres à
favoriser telle ou telle idée romaine. Nous donnerons plus loin
quelques exemples de ces falsifications diverses. (Voir aux notes 13,
87,
103,
-207,
253,
312,
321,
348,
380,
402,
411,
439,
445,
455,
484)
Tout cela, un catholique est condamné à ne
pas le voir, ou, s'il le voit, à le nier, car le concile de Trente
lui défend de rejeter la Vulgate sous quelque prétexte que ce soit,
et, par conséquent, lors même qu'il la verra dans le faux.
Voilà où mène le système de
l'infaillibilité.
Ce que l'Église romaine a fixé une fois,
elle doit, sous peine de se renier elle-même le maintenir à tout
jamais , et vous devez, vous, sous peine de la déclarer faillible,
lui rester soumis dans les choses mêmes où elle a le plus
manifestement erré.
Versets 5 et suiv. - On vient de tous
côtés , Jean-Baptiste.
3. Verset 6. Et confessant leurs péchés,
ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain.
Encore un mot dont on a abusé, car ceci n'a
rien de commun non plus avec la confession sacramentelle. Exhortés
par Jean-Baptiste à se repentir de leurs péchés, ces hommes viennent
les confesser publiquement, et, sur cette preuve de leur repentance,
il les baptise. Aucune trace de la confession romaine, ni, en
particulier, d'une absolution donnée. Les apôtres ne parleront pas
autrement. - Voir 204.
Versets 7 et suiv.- Des pharisiens
viennent aussi. Ils se croient sauvés par cela seul qu'ils sont
Israélites. Jean les reprend.
4.Verset
9.
Ne prétendez pas dire en mêmes: Nous avons Abraham pour père car
je vous déclare que, de ces pierres mêmes, Dieu peut susciter des
enfants à Abraham.
Nul donc ne doit se croire sauvé par le fait
d'appartenir à telle ou telle Église;
Dieu peut se créer des enfants partout.
Une Église qui vous garantit le salut à
condition que vous lui apparteniez, vous trompe. « Tout arbre qui ne
produit pas de bons fruits, ajoutait Jean-Baptiste, sera coupé et
jeté ait feu. » Il s'agit donc d'une seule chose : Produire de bons
fruits ; être chrétien.
Versets 12 et suiv.- Jean-Baptiste
annonce Jésus-Christ, bien plus grand que lui, dit-il.
5. Verset 12. il a son van en sa main, et
il nettoiera parfaitement son aire , et amassera son froment dans
son grenier; mais il brûlera la paille au feu qui ne s'éteint
point.
Souvent il sera question du Jugement Dernier, soit
figurément, comme ici, soit sans figure, Partout vous retrouverez
froment et paille, bons et méchants, droite et gauche, et nulle
part il ne sera fait mention de ce lieu intermédiaire que l'Église
romaine a nommé le Purgatoire.
Versets 13 et suiv. - Baptême de
Jésus-Christ.
Tentation de Jésus-Christ. Il répond trois fois au Tentateur, et, trois fois, C'est par des paroles de la Bible.
6 Versets 4 , 7 et 10. il est écrit....
A.
Que, la Bible soit donc aussi notre arme contre toutes les
tentations et toutes les erreurs.
Mais, pour cela, il faut la connaître; pour
la connaître, il faut la lire.
Chez les Juifs, la lecture et l'étude de
l'Ancien Testament n'étaient pas seulement permises, mais ordonnées;
comment ne serait-ce pas, pour les chrétiens, un droit et un devoir
d'étudier de même le Nouveau?
B.
Comme nous aurons souvent à revenir sur cette question, il importe
d'en bien fixer le terrain.
Quelle est, dans l'Église romaine, la loi
relative à la lecture de l'Écriture Sainte?
La loi, partout où l'Église romaine est ou a
été la maîtresse, c'est ou ç'a été une
interdiction absolue.
Depuis plusieurs siècles, jamais cette
Église , volontairement et librement, n'a mis ou laissé mettre
l'Écriture entre les mains de ses fidèles.
Mais comme, dans quelques pays, les
circonstances l'ont forcée de laisser dormir ses défenses,
quelquefois même de paraître favoriser la diffusion des Saints
Livres, il n'est pas rare , aujourd'hui , que ses défenseurs nous
accusent de la calomnier quand nous disons qu'elle en interdit la
lecture. Elle n'interdit, nous disent-ils, que les traductions
falsifiées, répandues par les protestants.
De là deux questions :
Est-il vrai que ces traductions soient
falsifiées?
Est-il vrai que l'Église romaine n'interdise
que celles-là?
I. Ces
traductions sont-elles falsifiées?
Quand, après l'avoir beaucoup dit, on a été
sommé de le prouver, il s'est trouvé, d'abord, que cette bruyante
accusation portait sur un tout petit nombre de passages; aussi ,
pour grossir le nombre, on est allé fouiller de vieilles versions
incorrectes que personne ne lisait plus, que nul ne songeait à faire
lire, et, toutes les incorrections, on en a fait des falsifications.
Exigeons donc qu'on ne sorte pas des
versions répandues par les Sociétés Bibliques. Là, nous le répétons,
quand les passages qu'on attaque seraient convaincus d'inexactitude,
ils sont trop peu nombreux, et, la plupart, de trop peu
d'importance, pour qu'on ait jamais pu, de bonne foi, appeler
falsifiées les Bibles où ils se trouvaient. (02)
Mais ces altérations sont-elles réelles?
Nous le nions. Non que nous connaissions aucune version parfaite ;
mais ce que nous voulons dire , c'est que les passages qu'on attaque
sont précisément ceux où les traducteurs ont le mieux senti la
nécessité, d'être exacts, et où ils peuvent le mieux défier la
science romaine de prouver qu'ils se soient trompés. Quelquefois
même ils ont mieux aimé être inexacts que de paraître éviter à
dessein des mots que l'Église romaine tenait à conserver. C'est
ainsi, par exemple, qu'ils ont maintenu le mot évêque, bien que ce
mot ne réponde plus au mot grec, qui serait beaucoup mieux traduit
par pasteur. - Voir 253.
C'est encore ainsi que l'on a réimprimé,
sans y changer un seul mot, des versions faites par des catholiques,
approuvées par des évêques catholiques. Celle qu'on a le plus
répandue dans tous les pays de langue française est celle de Sacy ;
grande concession au catholicisme , car cette version, faite sur la
Vulgate , est souvent inexacte au profit des idées romaines.
L'opposition a-t-elle, pour cela, diminué?
Non. Tout ce qu'on avait dit des versions protestantes , on l'a dit
de ces versions catholiques; seulement, quand on est forcé de
s'expliquer, on est réduit à des raisons de plus en plus
insignifiantes. Demandez, par exemple, pourquoi on ne veut pas que
nous répandions Sacy, et on vous montrera deux ou trois passages
qui, selon les théologiens romains, favorisent certaines erreurs sur
la grâce.
Vous aurez beau faire observer que ce sont
des questions de haute théologie , totalement en dehors du cercle
ordinaire de la lutte ; Sacy restera proscrit.
II. Ainsi ,
tout ce qu'on a l'air de ne dire que contre les versions falsifiées,
il est clair qu'on le dit, au fond, contre les versions en général,
contre la Bible en quelque langue vulgaire que ce soit , contre la
lecture de la Bible. La preuve, c'est que les mandements épiscopaux
et les encycliques papales n'indiquent jamais de versions à
substituer à celles qu'on déclare falsifiées , on s'en tient à
déclarer défendue toute version non autorisée par l'Église, et
l'Église se réserve de n'en autoriser aucune.
Aucune version française, par exemple, n'a
reçu cette sanction , et le français est la langue de plus de
quarante millions de catholiques; voilà quarante millions de
catholiques pour qui la défense de lire des versions non approuvées
est , en réalité, la défense d'en lire aucune. Même des versions
jadis approuvées, Rome les enveloppe, de nos jours, dans la même
proscription, témoin le bref de Pie VII, en 1816, appelant «peste et
machination impie » la réimpression d'une version polonaise
approuvée, en 1599, par Clément VIII. Léon XII, en 1824, Grégoire
XVI, en 1844, dévoilent de plus en plus nettement la pensée de leur
Église. Pie IX, en 1849, énonce à peine le reproche de
falsification. Il parle ouvertement contre la lecture de la Bible ;
il appelle « ennemis de l'Église et de la société humaine» ceux qui
« ne rougissent pas de la répandre; » il conjure les évêques
d'inviter les fidèles « à fuir avec horreur cette lecture
empoisonnée.» Tout récemment, enfin, les évêques de Lombardie, dans
un mandement collectif adressé aux fidèles de leur juridiction ,
déclarent formellement que l'Église interdit et a toujours interdit
la lecture des Saints Livres en quelque langue vulgaire que ce soit.
Voilà le dernier mot; voilà la pensée
véritable, unique. Elle ne varie que selon le plus ou moins de
franchise qu'on y met ou qu'on ose y mettre.
Versets 8 et suiv.- Le tentateur offre à
Jésus tous les royaumes de la terre, à condition qu'il se
prosterne et l'adore.
7. Verset 10. Alors Jésus lui dit:
Retire-toi, Satan, car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton
Dieu, et tu le serviras lui seul.
Remarquez qu'il n'est pas dit seulement d'adorer
Dieu seul, mais de ne servir que Dieu, de ne rendre un culte qu'à
Dieu.
Jésus consacre donc l'ancienne défense
mosaïque, toujours entendue par les Juifs comme interdisant toute
espèce d'hommage religieux rendu à qui que ce fut, sauf à Dieu. Vous
ne verrez dans le Nouveau Testament, pas plus que dans l'Ancien,
aucune trace de degrés divers dans le culte, aucune de cette
distinction entre Latrie et Dulie, imaginée par l'Église romaine
pour échapper au reproche d'adorer des créatures ; vous ne verrez
que le culte absolu, l'adoration, et, comme objet de ce culte, Dieu
seul.
Versets 17 et suiv. - Jésus commence à
prêcher.
8. Versets 18 et 19. Et marchant le long
de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et
André son frère.... Et il leur dit : Suivez-moi.
On a vu là une première preuve de la
primauté de saint Pierre. C'est lui, nous dit-on, qui a été le
premier appelé à l'apostolat.
Un des deux premiers , oui ; le premier, non
, car saint Matthieu, ici, ne le distingue en rien d'André, son
frère. Même remarque sur le récit parallèle de saint Marc (Chap. 1).
Saint Luc (Chap. V) nous donne un peu plus de détails, et rapporte
l'appel comme adressé premièrement à Pierre; mais, dans saint Jean
(Chap. 1) , c'est André qui suit d'abord Jésus, demeure un jour avec
lui, et, allant chercher Pierre, le lui amène.
Ces diversités , preuves de la bonne foi des
Évangélistes , montrent assez qu'ils n'ont point vu là de fait
grave. Même le surnom de Pierre , saint Jean est seul à nous dire
comment Jésus le donna à son nouveau disciple, et, après cela, il
omet ce qui a précisément fait, plus tard, l'importance de ce
surnom, la fameuse déclaration : « Tu es Pierre, et, sur cette
pierre.... etc. »
Dans saint Matthieu, il semblerait que Simon
s'appelât déjà Pierre auparavant. « Simon, appelé Pierre, » dit-il,
et, au chapitre X, c'est encore « Simon, appelé Pierre, » comme si
l'Évangéliste ne voulait que le distinguer de l'autre apôtre Simon,
dit le Cananéen.
Donc, encore une fois, ces détails n'ont
évidemment pas eu, aux yeux des Évangélistes, l'importance qu'on y a
vue plus tard.
Commencement du discours sur la montagne. Les huit béatitudes.
9. Verset 9. Heureux les pacifiques, car
ils seront appelés enfants de Dieu.
On vous dira quelquefois, là-dessus, qu'il ne faut pas soulever de querelles religieuses. Des querelles, non, sans doute, car il ne faut rien faire par esprit de contestation; mais, si les gens qui vous diront cela ne veulent que vous endormir dans une soumission aveugle ou une coupable indifférence, répondez-leur, alors, que la vérité vous est plus chère qu'une semblable paix.- Voir 29.
10. Verset 10. Heureux ceux qui sont
persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux.
Vous donc qui commencez à apercevoir la vérité, à
comprendre que ce qu'on vous enseignait pourrait bien être condamné
par la Parole de Dieu, - courage !
Si cette étude sainte vous expose aux
persécutions ou aux railleries , souvenez-vous que Jésus appelle
heureux ceux qui souffriront pour la justice, ceux, dit-il au verset
suivant , dont les hommes diront «toute sorte de mal» à cause de
lui.
Versets 17 et suiv. - Jésus déclare être
venu, non pour abolir la loi, mais pour la compléter et la
sanctionner.
11. Verset 19. Celui donc qui aura violé
un de ces plus petits commandements, et aura enseigné aux hommes à
les violer, sera le plus petit dans le royaume des cieux.
Condamnation de tout
ce qui tendrait à tranquilliser les hommes sur la violation de
certaines lois divines; condamnation, par conséquent, de la
distinction des péchés en mortels et véniels.
Point de commandements qu'il soit permis, à
aucun degré, de violer ; point de petits péchés pour le véritable
chrétien.
L'horreur du péché doit être l'horreur de
tout péché. Enseigneriez-vous à un fils à distinguer entre les
fautes par lesquelles on peut offenser un père? Le père ne dirait-il
pas que vous encouragez à l'offenser?
Versets 21 et suiv. - Extension donnée
par Jésus-Christ à quelques-uns des commandements de l'ancienne
loi. Toute violence contre un frère est une espèce de meurtre.
Tout désir impur est un adultère. Le serment. L'amour du prochain.
Être partait comme Dieu est parfait.
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