(pour vous mener de la mort à la Vie..., de l'Enfer au Paradis)
Act. XVI. 30.
VOILÀ la recherche inquiétante qui se présente à l'esprit du pécheur qui sort de son assoupissement. Du pécheur qui apprend à connaître ce que c'est que le péché, qui éprouve avec amertume qu'il en est entaché, et qu'en conséquence il est sous le poids de la malédiction de Dieu, et en danger de damnation.
Êtes-vous
un de ces pécheurs qui se réveillent?
Hélas! nous vivons assez
généralement dans cet état de sommeil, sans nous occuper des
dangers que nous courrons, et nous persévérons dans cet état
critique jusqu'à ce que la parole et l'Esprit de Dieu nous
arrachent à ce repos charnel. Nous crions paix, paix, quand il
n'y a point de paix, car Dieu a déclaré de la manière la plus
expresse: «Qu'il n'y a
point de paix pour le méchant.» Ésaïe
XLVIII.
22.
Le méchant passe d'un jour à l'autre, éloignant de sa pensée les idées de mort, de jugement et d'éternité. Il ne lit point la Bible, dans le désir sincère de connaître son état, et de penser à faire sortir du fond de son cœur ce cri de détresse: «O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un misérable pécheur.»
Si donc vous vivez sans solliciter par de ferventes prières la miséricorde de Dieu, si vous en méprisez habituellement les trésors, vous donnez la preuve que vous êtes «éloignés de la vie de Dieu par l'ignorance qui est en vous», tout aussi bien que si vous viviez dans les désordres les plus grossiers.
Mais
lorsque Dieu daigne convaincre le cœur de l'homme et réveiller
sa conscience, alors il sort brusquement de son état, comme un
homme qui s'éveille. Il voit ce qu'il n'avait jamais senti
auparavant, c'est que c'est une chose mauvaise que de pécher
contre Dieu. Il jette les yeux sur la parole qui est vérité,
et il lit: «le méchant
sera précipité en enfer, ainsi que tous ceux qui oublient Dieu.»
Ps. IX. 17.
Un tremblement le saisit à cette lecture.
Alors
il s'écrie: «j'ai
oublié Dieu et j'ai péché contre lui»,
convaincu que les gages du péché c'est la mort, il se demande:
«comment échapperai-je
à la condamnation? que ferai-je pour être sauvé»?
Il reconnaît que son bonheur éternel est en danger.
Alors le monde et ses plaisirs et ses honneurs lui deviennent
insipides, il sent qu'il n'y trouve aucune ressource pour
soulager son cœur et calmer sa conscience. Alors il commence à
prier, et ses prières expriment les vrais sentiments de son âme,
elles ne sont plus un acte sans attention comme auparavant. Le
sentiment du danger l'entraîne au trône de la grâce. Il lit
maintenant la parole, de Dieu, comme étant la vérité éternelle.
Il la lit comme étant intéressé à chaque phrase de ce divin Livre.
Pécheurs, êtes-vous disposés à faire cette recherche, et à dire: «Que ferai-je pour être sauvé»?
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