Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Seize Petits Sermons

(pour vous mener de la mort à la Vie..., de l'Enfer au Paradis)

XVe Sermon.

«II est arrêté que les hommes meurent une fois, après quoi suit le jugement.» 

Hébr. IX. 27.

Nous sommes tous des créatures mortelles. Nous avons vu plusieurs de nos amis et de nos parents descendre au tombeau, plusieurs de ceux qui, aussi jeunes que nous, semblaient être aussi bien destinés à vivre que nous. Nous en avons vu marcher lentement à la mort par des maladies de langueur, et d'autres enlevés à la vie tout à coup et sans avertissement.

Dieu seul connaît le moment où nous serons appelés à les suivre dans l'éternité. Nous ne connaissons pas l'heure de notre mort, notre vie est dans la main de Dieu: elle peut nous être ôtée cette nuit.
Nous sommes certains que le moment de la mort doit arriver, nous sommes assurés que ce moment n'est pas fort éloigné, mais nous ne savons pas s'il n'est pas très rapproché.

Si donc ces choses sont vraies, quelle folie n'y a-t-il pas de renvoyer au lendemain l'ouvrage nécessaire de notre repentance. Nous ne sommes pas assurés de voir le jour de demain; et comme la repentance est «un don de Dieu», si nous négligeons de le demander aujourd'hui, si nous refusons d'écouter les avertissements qu'il nous donne dans sa parole, il pourra nous dire comme nous le lisons, Prov. I. 24: «J'ai appelé, et vous avez refusé de répondre, je vous ai tendu la main, et personne n'y a pris garde; vous n'avez tenu aucun compte de mes conseils, et vous avez dédaigné mes remontrances; aussi, je me rirai de votre calamité, je me moquerai de vous quand vous serez en proie à la terreur; lorsque les malheurs fondront sur vous comme un orage, lorsque votre ruine s'approchera comme une tempête, lorsque l'affliction et l'angoisse vous accableront, alors on m'appellera, mais je ne répondrai point; on me cherchera avec empressement, mais on ne me trouvera point; puisqu'ils ont haï ce qui pouvait les éclairer, et qu'ils n'ont fait aucun cas de la crainte de l'Éternel.»

Après la mort suit le jugement.
Nous devons tous paraître devant le tribunal de Christ, pour rendre compte des choses que nous avons faites en nos corps, soit bonnes, soit mauvaises.

Qui sont ceux qui paraîtront devant le tribunal?
Tous, jeunes, vieux, riches et pauvres, sans distinction, sans exception. Vous et moi y comparaîtrons, mais dans quel but?
Pour rendre compte au Juge Tout-Puissant de nos plus secrètes pensées, de nos plus secrètes actions.

Ce Juge a des livres où sont enregistrées nos pensées, nos paroles et nos oeuvres. Chacune d'elles sera exposée au grand jour à notre éternelle confusion, si nous n'avons pas voulu les effacer dans le sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous lisons Apoc. VI. 16. que quelques-uns s'adresseront aux rochers et aux montagnes en disant: «Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et mets-nous à couvert de la colère de l'Agneau.»
Dieu veuille que ce ne soit pas votre lot ni le mien.

Mais pour éviter un sort aussi affreux, nous devons «chercher le Seigneur pendant qu'il est près, le méchant doit abandonner sa voie, et l'homme injuste ses pensées, pour retourner à l'Éternel qui aura pitié de nous et à notre Dieu, car il pardonne abondamment.»'

Ce jour est encore le jour de la grâce, mais il serait trop tard de la solliciter au jour du jugement.
Si vous mourrez sans attachement pour Jésus-Christ, il eût mieux valu que vous ne fussiez jamais né, car il vous serait plus avantageux de n'avoir jamais existé, que d'être obligé d'exister éternellement en enfer.
Cependant tel sera le lot de tout pécheur, qui ne se sera point converti et n'aura point obtenu son pardon.

Dieu l'a prononcé, et Dieu ne saurait mentir.

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