Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Seize Petits Sermons

(pour vous mener de la mort à la Vie..., de l'Enfer au Paradis)

XVIe Sermon.

«Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut?

Un salut bien grand en effet, saint au-dessus de toute expression et de toute conception. Salut qui est préparé par la sagesse et par l'amour de Dieu pour les malheureux pécheurs!
Salut procuré par la mort du fils unique de Dieu.
Combien n'ai-je pas été près de la perdition! dans quel abyme ne m'étais-je pas laissé aller!
Combien mes péchés ont été grands et nombreux pour avoir rendu un tel salut nécessaire?
Combien ne serait-il pas dangereux de le négliger?

Dieu n'a pas d'autre fils à donner en sacrifice!
Si vous ne prenez aucun intérêt à ce salut, si vous ne cherchez point à vous l'assurer, si le danger que vous courez ne vous touche point, et que vous ne pensiez à ce salut qu'avec indifférence, comment échapperiez-vous?
Cela serait impossible, vous rejetez Celui qui seul est le Sauveur, et commettez, par ce refus, le plus grand des crimes.
Vous méprisez la miséricorde que Dieu nous a manifestée en Christ, vous foulez aux pieds le précieux sang de Christ. Cette pensée ne vous effraye-t-elle pas?

Tenez cependant pour certain que tout pécheur insouciant, tout pécheur qui néglige la prière se rend coupable de ce crime énorme.
Il n'y a plus de secours à attendre pour ceux qui rejettent Christ: «
Il ne reste plus de sacrifice pour le péché
Leur ruine est certaine, elle est proche, elle sera éternelle et insupportable.


Rapellez-vous bien ceci: «Voici présentement ce temps favorable; voici présentement ce jour de salut» 2 Cor. VI. 2.
Si vous mourez sans Christ, vous ne verrez jamais la face de Dieu sans confusion.
Vous entendrez le juge prononcer votre sentence: «
Retirez-vous de moi maudits, allez au feu éternel préparé pour le Diable et pour ses Anges.» Math* XXV. 41.

Dieu nous préserve de ce malheur!
Je vous conjure encore une fois, vous qui êtes pécheurs comme moi, je vous conjure avant de terminer ce discours, de vouloir rentrer en vous-mêmes et réfléchir.
Non, agenouillez-vous, priez Dieu de réveiller votre conscience et de vous donner la connaissance de Christ.

J'adresse à Dieu mes prières pour votre salut. En mettant ce Livre entre vos mains je n'ai d'autre motif que votre bonheur éternel: «O mon Dieu! puissent ces réflexions produire du bien pour l'âme des pécheurs, dans le temps et dans l'éternité. Accorde ta bénédiction à ceux qui liront ta parole; puissent les vérités précieuses qu'elle contint les amener au salut: Qu'elles soient la bonne odeur de vie pour ceux qui sont sauvés, et non une odeur mortelle qui les fasse périr.» 2 Cor. 11.16.

Seigneur, exauce ma prière au nom de Jésus-Christ.
Amen!

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