CHAPITRE XXIV.
LA MÉDISANCE — LA MOQUERIE.
1. Est-il défendu de médire?
Tu n'iras point médisant parmi ton peuple. — Lév. 19. 16,
Tu ne lèveras point de faux bruit. — Ex. 23. 1.
2. La médisance n'est-elle pas la cause de plusieurs maux?
Le rapporteur met le plus grand ami en division. — Prov. 16. 28.
Le rapporteur divise les amis. V. Segond
3. Que nous recommande saint Jacques à ce sujet?
Mes frères, ne médisez point les uns des autres. — Jacq 4. 11.
4. Quel portrait David fait-il de l'homme de bien?
Qui ne médit point par sa langue, qui ne fait point de mal à son ami, qui ne diffame point son prochain. — Ps. 15. 3.
5. Quelle opinion devons-nous avoir du médisant?
Celui qui met en avant des choses diffamatoires est fou — Prov. 10. 18.
celui qui répand la calomnie est un insensé. V. Segond
6. Les moqueurs ne se font-ils pas haïr?
Le moqueur est en abomination à l'homme. — Prov. 24. 9.
7. Comment Dieu les traite-t-il?
Certes, il se moque des moqueurs, mais il fait grâce aux débonnaires. — Prov. 3. 34.
8. Qu'arriva-t-il aux enfants qui s'étaient moqués d’Élisée?
Il monta de là à Béthel, et, comme il montait par le chemin, des jeunes garçons sortirent de la ville, et, en se moquant de lui, ils lui disaient: Monte, chauve, monte. Sur quoi deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants-là. — 2 Rois, 2. 23. 24.
Chapitre précédent | Table des matières | Chapitre suivant |