Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'ÉCHO DE LA VÉRITÉ

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MÉLANGES



PRÉDICATEUR MUET, MAIS ÉPÎTRE VIVANTE.

On demandait ù un jeune homme, récemment converti, si c’était un sermon ou une bonne lecture qui l'avait rendu sérieux et désireux de s’occuper du salut de son âme.

Non, dit-il.

Mais quelqu’un vous a parlé de la nécessité de vous convertir?

Non.

Quoi donc vous a porté à penser au salut de votre âme?

Voici: Je prenais ma pension au restaurant avec M. J... et nous mangions à la même table....

Alors c’est lui qui vous a parlé de votre âme?

Non; mais sa douceur, sa bonté; ce quelque chose de céleste dans sa manière d’être; ce quelque chose qui ressemblait à un saint parfum qu’il répandait autour de lui, me firent croire qu’il puisait, à une source que je ne connaissais pas, le bonheur, la paix, le calme que j’étais loin de posséder.

Cette belle vie, contrastant si fort avec la mienne, me rendait de plus en plus malheureux; c’est alors que je lui ai demandé une entrevue.

Il ne m’avait pas parlé, mais sa vie avait été une prédication continuelle; c’était bien une épître vivante, de sorte que je ne pus résister plus longtemps, et je cherchai à causer avec lui. Nous nous réunîmes bien des fois. Il me conduisit à Jésus, il pria avec moi et me donna de sages conseils. Il a été dans les mains de Dieu l’instrument de mon salut.

(Standard.)



* * *


UNE SPIRITUELLE LEÇON.

Trois jeunes moqueurs entrèrent un jour, leurs chapeaux sur la tête, dans la chapelle de M. Spurgeon. Celui-ci ne parut pas d’abord prendre garde à ces jeunes profanes qui affectaient de rester couverts; mais au bout d’un moment il dit à ses auditeurs:

«Étant entré une fois dans une synagogue je ne manquai pas d'ôter mon chapeau; mais quelqu’un m’ayant informé que rester couvert était plus respectueux, je m’empressai de remettre ma coiffure, quoiqu’il me parût bien étrange de garder mon chapeau dans un lieu de culte.

Comme donc je montrai mon respect à la synagogue, j’espère que les Juifs qui sont dans la galerie voudront bien se conformer aussi à nos usages en se décoiffant»

C’en fut assez et les chapeaux furent ôtés.

L'écho de la Vérité - Février 1881


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