Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'ÉCHO DE LA VÉRITÉ

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DEMANDEZ ET VOUS RECEVREZ


Dans l’année 1820 vivait à Nuremberg la veuve d’un cultivateur dont les deux fils étaient à l’école. Elle était pauvre, si pauvre que quand le plus jeune de ses fils, qui devait passer ses examens, lui demanda cinquante francs, elle fut dans l’impossibilité de les lui donner.

Dans son embarras, elle alla consulter son pasteur, qui lui conseilla d’emprunter cette somme. Elle répondit qu’elle n’osait pas le faire, ne sachant pas comment elle pourrait les rendre et ne voulant pas faire de dettes.

Le pasteur dit:

«Demandons à Dieu de vous envoyer cette somme, en nous appuyant sur cette promesse: Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quelque chose, tout ce qu'ils demanderont leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux

Puis il ajouta:

«Retournez chez vous et priez; moi, de mon côté, je ferai la même chose.»

Le pasteur présenta à Dieu ce cas particulier dans une fervente prière. Il se demandait en même temps de quel côté il pourrait obtenir quelques secours; car il savait que tout en comptant sur Dieu il faut agir. Quant à lui, pauvre, il ne pouvait donner cet argent. Il quitta sa chambre et sortit en ville espérant rencontrer quelque circonstance favorable.


En passant devant la maison d’un de ses paroissiens, il lui sembla entendre dans son cœur une voix qui lui commandait d’entrer, il sonna, et la femme qui vint lui ouvrir lui dit: «Vous êtes venu au bon moment».

Alors le père lui raconta que la veille ils avaient célébré leurs noces d’argent (25 années de mariage), mais qu’ils n’avaient pas voulu faire de dépenses au festin, qu’ils avaient mis de côté 25 florins comme témoignage de reconnaissance envers Dieu pour les bénédictions dont ils avaient été les objets pendant ces vingt-cinq années.

«Nous ne savons pas comment employer cet argent, ajouta le mari, et je disais justement à ma femme que vous pourriez, très-probablement nous donner un conseil à cet égard».

Alors le pasteur tout ému, raconta l’histoire de la pauvre veuve.

Tous deux de s’écrier:

«Vraiment, c’est le doigt de Dieu ! Prenez cet argent et portez-le tout de suite à cette veuve. Voilà qu'il est soir, et c’est demain à 9 heures que l’argent doit être donné pour l’examen; hâtez-vous.»

Le pasteur se dirigea vers la maison de la veuve et en arrivant l’entendit qui priait en sanglotant. En entrant il lui dit:


«Et il arrivera qu'avant qu’ils crient

Je les exaucerai et lorsqu'ils parleront encore

Je les aurai déjà entendus».


Il raconta ce qui était arrivé et la tristesse de cette veuve fut changée en joie. Ils se mirent à genoux et remercièrent Dieu qui avait si fidèlement accompli sa promesse.

(The Watchword).

X..

L'écho de la Vérité - Mai 1881


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