Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'ÉCHO DE LA VÉRITÉ

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COIN DES ENFANTS

CONRAD ET LA CIGOGNE


Dans un petit village Norvégien se trouve une maison dont la porte est couronnée d’une cigogne sculptée en bois. Autrefois demeurait là un petit garçon nommé Conrad. Une cigogne venait tous les étés nicher dans le voisinage. Conrad lui donnait à manger, et l’oiseau s’apprivoisa et devint grand ami de la famille.

Lorsque Conrad fut un jeune homme, contre la volonté de sa mère, il quitta la maison paternelle pour courir les aventures et se faire marin. La cigogne venait comme à l’ordinaire tous les étés et la brave femme versait des larmes en la voyant arriver; elle continua à lui donner à manger en souvenir de son fils.


Le pauvre Conrad eut une bien rude vie sur les flots de l’Océan. Souvent il se repentit d’avoir quitté la maison où il avait vécu si heureux.

Une fois qu’il naviguait sur la méditerranée, des pirates fondirent sur le bâtiment et s’emparèrent de tout l’équipage pour l’emmener en captivité. Conrad fut vendu comme esclave; son maître lui dit que si de riches amis ne payaient une grosse somme pour sa rançon, il le garderait en esclavage toute sa vie.

Le pauvre garçon eut à labourer la terre toute la journée et n’avait qu’une misérable cellule pour dormir la nuit.

Un jour comme il était à son travail, il vit une cigogne dans les airs; cela lui rappela sa bien-aimée Norvège.

Il siffla par habitude; la cigogne descendit à cet appel, et à son grand étonnement elle vint familièrement partager son repas. Chaque jour elle reparaissait et Conrad finit par découvrir que c’était le même oiseau qu’il avait nourri autrefois dans la maison paternelle.


Le temps approchait où la cigogne devait reprendre son vol pour les pays du Nord. Conrad résolut par son moyen de faire parvenir un message à sa mère pour lui dire où il était et lui demander d’envoyer sa rançon. Il écrivit donc une petite lettre et l’attacha à l’oiseau.

Quelques jours après, loin des pays chauds, il y avait dans le Nord une pauvre mère qui se réjouissait de voir à sa porte son visiteur d’été lui demandant le festin habituel. Elle se hâta de lui apporter de la nourriture et bien vite elle vit le petit papier. Quelle ne fut pas sa joie lorsqu’après l’avoir déroulé elle put le lire et apprendre que son enfant, qu’elle croyait perdu, vivait encore. Dans son bonheur elle oubliait qu’elle n’avait pas la rançon. De bons amis se cotisèrent; mais il fallait encore trouver le moyen de faire parvenir cette somme. Les braves cœurs tentèrent de nouveaux efforts. Ils réussirent enfin et Conrad fut mis en liberté. Comment décrire sa joie lorsqu’il se retrouva dans la maison de sa mère, tout humilié, mais si heureux!


Mes chers enfants, le Seigneur Jésus vous adresse ces paroles (Ésaïe XLIV, 22):


«Retourne à moi, car je t’ai racheté.»


Il savait que vous étiez dans l'esclavage du péché. Il savait bien que Satan vous avait emmenés captifs et que vous ne pourriez jamais retourner à la maison de votre Père céleste, et y être heureux à moins qu’il ne vous rachetât.

Il a donc quitté sa belle demeure dans le ciel, Il est venu dans ce monde pécheur; Il s’est revêtu d’un corps semblable au nôtre et enfin s’est livré à la terrible mort sur la croix.

C’est là qu’il a payé le prix de notre rédemption. Nul ne peut dire combien II a souffert pour nous. Sur la croix II s’écria: «TOUT EST ACCOMPLI!» et II vous appelle aujourd’hui d’une voix pleine de tendresse: «REVIENS À MOI, CAR JE T’AI RACHETÉ!»

L’Espérance.


Problème N° 4
Plusieurs personnes mentionnées dans la Bible durent mourir deux fois; quellessont ces personnes?
Citer les passages.

1- 1 Rois XVII, 17-24.
2 - 2 Rois IV, 26-37.
3 - 2 Rois XIII, 21.
4 - Marc V, 35-43; Luc VIII, 49-56.
5 - Luc VII, 11-15.
6 - Jean XI, 1-44.
7 - Act. IX, 36-42.
8 - Act. XX, 9-12.

L'écho de la Vérité - Avril 1881



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