Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'ÉCHO DE LA VÉRITÉ

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COIN DES ENFANTS

CE QUE DE PETITES MAINS PEUVENT FAIRE


Le sol de la ville de Harlem, petit port sur la côte de Hollande, se trouve être très bas par rapport au niveau de la mer, de sorte que s’il n’était pas protégé par de fortes digues, il serait en danger d’être envahi par les eaux. Garanti comme il l’est, les vagues s’élancent contre ce rempart et retombent sans danger pour personne; mais que ce grand batardeau ait le moindre petit trou et les eaux y pénétreront aussitôt. D’abord ce ne sera guère que des gouttes filtrant une à une, mais qui augmenteront peu à peu la dimension du trou jusqu’à ce que l’eau entraîne la barrière, envahisse les terres, détruise les récoltes, renverse les maisons et engloutisse les hommes et les animaux.

Une fois déjà, Harlem a vu se produire une inondation de cette sorte qui, en s’étendant, a détruit des fermes et des villages. À cause de cela vous pouvez imaginer avec quelle attention les habitants de la ville soignent leur digue. Un gardien qui en a la surveillance veille à ce que tout soit en bon ordre.


À l'époque dont nous allons parler — il y a de cela plus de deux cents ans — la digue était gardée par un homme appelé Dreken, qui demeurait près de la plage avec son neveu Joseph, jeune orphelin de huit ans.

Un soir d’octobre, le petit Joseph que son oncle avait envoyé aux docks pour chercher un seau de goudron, revenait assez tard de sa course, en regardant la lune qui se levait. Il marchait depuis quelque temps, lorsqu’il lui sembla entendre assez faiblement le bruit d’une eau qui coulait. Il écouta et fut bientôt certain que cela venait de la digue au-dessus de lui. Avec quelque difficulté, il grimpa aux planches glissantes qui soutenaient les terres et parvint de l’autre côté. Là, il vit clairement que la cause du bruit venait d’un petit trou rond par lequel l’eau jaillissait.

Joseph avait assez entendu parler des dangers que court une digue percée, pour savoir ce qui allait avoir lieu si le trou n’était pas bouché tout de suite; mais avec quoi allait-il le boucher?

Ce n’était qu’un petit trou, mais l’eau y passait déjà si fort, qu’en s’en approchant il avait été mouillé jusqu’à la peau. Une pensée le frappa: il mit sa main au trou; son doigt le bouchait complètement. Mais alors il n’osa plus le retirer, de peur que l’ouverture ne s’élargit davantage.

Ce n’était pas pour lui seul qu’il craignait, mais pour toute la ville. Il écouta, entendit au loin le bruit de la marée montante; il savait que bientôt les vagues allaient battre contre cette partie faible de la digue II appela, cria, s’encourageant lui-même par la pensée que quelqu'un viendrait à son aide; mais personne ne l’entendit.

Il se tenait là, mouillé et à moitié mort de froid. Son bras tendu dans une position incommode avait de telles crampes qu’il pouvait à peine en supporter la douleur. De temps en temps, il murmurait dans une courte prière: «Seigneur aide-moi à empêcher l’eau de passer; sauve ce pays et ma pauvre mère.» Mais à la fin, il se sentit trop fatigué pour penser à rien autre chose qu'à tenir son doigt au trou, en attendant que quelqu’un vînt à son aide.


Un pasteur qui était allé rendre visite à un malade, près duquel il était resté une partie de la nuit, vint à passer. Un faible cri, un gémissement venant de l’autre côté de la digue, frappa ses oreilles. Il grimpa, chercha et vit le petit Joseph qui se tenait près du trou, mais si faible et épuisé qu’il pût à peine lui demander d’aller chercher son oncle. Bientôt toute la ville fut sur pied, tout le monde accourut au lieu même, et par les soins de l’oncle de Joseph le trou fut bouché, les planches faibles de la digue consolidées, et rien de fâcheux n’arriva.

C’est ainsi que par le courage, la vaillance d’un seul petit garçon, le danger fut arrêté à son début et qu’une ville entière fut sauvée de la destruction.

(From a Wisbech friend) A. C.


Problème N° 7

À l’époque où les nations et les peuples se formèrent, et où lesol fut divisé entre eux, un homme reçut un nom qui lui fut donné en raison de cette division. Quel est cet homme, et dans combien de passages le fait est-il mentionné?



  • 1-  Genèse X, 25, et 1Chron. I, 19

  • L'écho de la Vérité - Juillet 1881

     

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