Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'ÉCHO DE LA VÉRITÉ

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ÉVANGÉLISATION


Nous empruntons à une lettre particulière d’un frère qui colporte, dans la Loire, les lignes suivantes:

«Depuis le mois d’avril jusqu'au 31 décembre 1881, j’ai vendu 138 Bibles, 1,000 Nouveaux Testaments, 505 portions des Écritures et 1,725 almanachs.

J’ai donné gratuitement 10 Nouveaux Testaments et distribué plus de 1,000 traités religieux.

J’ai pénétré dans les casernes, dans les gendarmeries, dans les cercles d’officiers, dans les communautés religieuses, et là comme ailleurs j'ai pu laisser la Parole de Dieu.


Si parfois j’ai eu à essuyer des railleries ou des injures, le Seigneur m’a aussi donné, nombre de fois de me réjouir; et souvent, dans de pauvres mansardes, j’ai pu apporter des paroles de consolation à des âmes désolées. C’est là, la plupart du temps, que j’ai trouvé le plus d’encouragement et de succès.

J’ai pris sur mon carnet plus de 100 adresses de personnes qui m’ont prié de ne pas manquer d’entrer, à un prochain passage, pour leur parler de l’Évangile. Voilà ce que le Seigneur m'a donné de faire. Ne m’oubliez pas dans vos prières!»



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Le mois dernier, le frère Malan, de Toulon, recevait d’un voyageur de commerce, de passage à Marseille, une lettre par laquelle ce dernier lui demandait le baptême, ajoutant:

«Si je m’adresse à vous de préférence, c’est parce que c’est vous qui avez attiré plus particulièrement mon attention sur cet acte que beaucoup de chrétiens ne pratiquent pas et touchant lequel je restai moi-mème assez indifférent dans les premiers temps de ma conversion.»

Un jour ayant été fixé, M. D... — le voyageur en question — se rendit à Toulon;

«Il arriva le jeudi à trois heures et demie, écrit M. Malan, et nous passâmes quelques heures joyeuses ensemble. À sept heures et demie, les membres du petit troupeau arrivèrent, et à huit heures, dans une simple chambre chez moi, nous entonnions un cantique.

Après la prière, la lecture de la parole de Dieu, quelques réflexions et un second cantique, notre frère D..., d’une voix sympathique, nous réjouit tous par le témoignage qu'il rendit de sa foi. Puis un autre frère et son épouse confessèrent aussi leur foi au Sauveur et tous trois furent baptisés dans l’eau.

Il était dix heures, lorsque l'assemblée se dispersa; mais les trois néophytes restèrent chez moi jusqu’à onze heures.

Le lendemain à cinq heures du matin, le frère D..., nous quittait pour Aix, et il continua son chemin tout joyeux. — Quant aux deux autres, leur joie est aussi bien grande; car si l'épouse — une chrétienne de longue date se réjouit de voir son mari converti après un long temps d’opposition; lui bénit Dieu qui, par le moyen d’une affliction, a brisé son cœur rebelle et l’a attiré avec amour vers la croix du Sauveur.»

L'écho de la Vérité - Février 1881


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