PIÈGE À SINGES
(Piège à chrétiens...!?)
Un officier salutiste qui, autrefois, a travaillé à Ceylan, nous racontait de quelle façon les natifs prenaient les singes dans cette île luxuriante.
Ils vident une noix de coco et y mettent du riz en ménageant à une extrémité une petite ouverture qui donne juste passage à la patte du quadrupèmane (Dont les quatre membres sont terminés par une main.)
Messieurs les singes sont très friands de riz; aussi, le premier qui trouve une noix de coco ainsi préparée y plonge la patte, la remplit consciencieusement, puis veut la retirer. Hélas! C’est impossible.
Vide, la patte peut entrer; pleine elle ne saurait sortir. Que faire?
Il n’y a qu’un moyen, c’est de lâcher le riz.
Mais cette idée ne vient pas à l’esprit du singe. Peut-être aussi ne peut-il pas se résoudre à perdre une si bonne aubaine. Alors l’homme se montre et va droit au singe qui devient à l’instant victime de sa gourmandise ou de son manque de réflexion.
Pauvre tête et sotte bête, murmurez-vous peut-être en souriant.
Sotte? Hélas! cher lecteur, pas plus que nous.
La race humaine a un ennemi puissant qui, chaque jour, prive des millions de créatures de leur liberté, grâce à un piège assez semblable à celui des preneurs de singes. Le diable, car c’est son nom, fait miroiter à nos yeux les délices du péché.
POUR CHAQUE HOMME IL A UN APPÂT PARTICULIER. Et quand nous avons cédé aux sollicitations du mal, nous devenons prisonniers et victimes de l’ennemi de nos âmes.
Il y a pourtant un moyen de salut.
Jésus-Christ, qui est mort pour expier nos péchés,
peut délivrer de l’esclavage de Satan.
Il est plus fort, plus puissant que lui. Mais cette délivrance n’est possible que SI NOUS CONSENTONS À LÂCHER NOTRE PÉCHÉ.
Etre sauvé sans péché ou périr pour toujours avec l’objet de notre convoitise:
il n’y a pas d’autre alternative.
Renonce donc, mon frère, aux vanités de ce siècle qui entraînent ton âme loin de Dieu. Délaisse le mal; car, sous ses formes les plus séduisantes, il cache toujours un piège meurtrier. Consens à tout perdre et, alors, tu gagneras tout.
En avant 1899 06 17
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