Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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OBÉISSEZ!


J’étais jeune, j’avais à peine dix-huit ans, quand la voix de Dieu se fit distinctement entendre à mon âme. J’étais loin de penser que le Seigneur me choisirait pour Lui consacrer ma vie; je ne savais encore ce que cela voulait bien dire.

Jusqu’à ma conversion, je n’avais songé qu’à m’amuser; mais après avoir trouvé le salut, j’envisageai la vie plus sérieusement et je désirai alors faire mon chemin honorablement. Mais «l’homme propose et Dieu dispose».

Je dois dire que j’étais résolument entré dans le chemin de l’obéissance, que mon désir était de plaire à Dieu. Aussi étais-je préparé pour recevoir l’appel du Maître. Voici comment il me vint:

Beaucoup se souviendront encore du réveil qui se manifesta lors de l’arrivée des premiers officiers de l’Armée du Salut dans l’Ariège. Je fus un des premiers fruits de cet inoubliable mouvement. Bientôt après, nous eûmes le privilège de recevoir la visite du Commissaire Booth-Clibborn, que M. Peyron accompagnait dans les réunions. Ce fut un surcroît de vie, la lumière chassait les ténèbres de nos esprits, de nos cœurs; quels moments!

Pendant son séjour dans la petite ville du Mas-d’Azil, M. Peyron fit quelques visites aux personnes chez lesquelles on avait constaté quelques besoins spirituels; les officiers l’accompagnèrent à la maison; il parla à ma mère en ma présence, lui demandant si elle avait fait le sacrifice de son enfant, si elle était prête à me donner pour l’œuvre de Dieu.

La réponse sage de ma mère, qui fut celle d’une chrétienne, et la conversation qui suivit, décidèrent de ma vocation.

J’envisageai moi-même la question et dans mon cœur je dis: SEIGNEUR, JE SUIS À TOI, EMPLOIE-MOI.


Voilà 10 ans de cela, et je ne regrette pas d’avoir donné ma vie pour Dieu dans l’Armée du Salut.

Mon frère, ma sœur, vous qui hésitez, rappelez-vous qu’il n’y a point de plus noble vie — et que C’EST UNE TERRIBLE CHOSE DE REFUSER À DIEU CE QU’IL NOUS DEMANDE.


N’avez-vous jamais vu de vie manquée, de vocation brisée?

Ne courez pas ce risque!

Que Dieu vous aide!


H. Lourde.

En avant 1899 08 05


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