EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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DÉJÀ 9 ANS!

C’était le 8 juillet 1890... vers 6 heures du soir, une jeune fille regardait la pendule et trouvait que l’aiguille tournait trop vite. L’heure de la séparation d’avec sa bien-aimée maman était là... l’appel de Dieu: «TOI, SUIS-MOI» s’était fait sentir fortement à son âme, il fallait obéir... le sacrifice était grand, reculer lui était impossible! Les larmes inondent son visage.

L’heure sonne... «Au revoir, maman,» la voiture s’ébranle, le sacrifice est consommé.

Oui! et il y a déjà 9 ans de cela! CELUI QUI M’A APPELÉE A ÉTÉ FIDÈLE.

En pensant aux jours d’autrefois, aux jours anciens, je bénis Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’il a accomplie en moi. En renouvelant ma première alliance, je lui demandais de me garder fidèle et l'art de mieux faire le travail qu’il m’a confié....

Certes, je n’ai pas toujours agi comme II l’attendait... Que de manquements! ! Mais béni sois-tu à jamais, précieux Jésus pour ton sang qui efface et qui purifie!

Je réalise que tout est bien pour moi, et que sans crainte je puis envisager cette dixième année sous notre cher drapeau. J’aime la guerre avec ses principes. Oh! chers candidats, vous qui hésitez, qui calculez, qui regardez en noir l’avenir, laissez tout et suivez le Maître.

L’OBÉISSANCE C'EST LA PUISSANCE.

Bon courage! Alléluia pour les «quarante».

Capitaine Mangin.

En avant 1899 08 05