Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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IL TE MANQUE ENCORE UNE CHOSE


Voilà ce que dit Jésus au jeune homme riche. Ces paroles prononcées par le Sauveur m’ont frappée. Il te manque encore une chose! Une chose... pourquoi?


Pour avoir un trésor dans le ciel

et pour pouvoir ensuite suivre Jésus.


Comment se pourrait-il qu’un homme eût obéi à la loi, même à la lettre, qu’il eût renoncé à une vocation de son choix, prêché l’Évangile, témoigné devant les hommes, porté l’opprobre de Christ, que sais-je encore..., et que cependant cet homme n’eût pas rempli les conditions voulues pour posséder un trésor dans le ciel, et avoir réellement suivi Jésus?

Oui, camarade, cela est possible, car il ne s’agit pas ici de compter ce que nous donnons, mais bien ce que nous retenons.


CHRIST A DROIT À TOUT.


Paraître aux yeux des hommes avoir tout sacrifié ne suffit pas; Dieu sait à quoi nos cœurs sont attachés, et la plus petite attache peut nous empêcher de suivre Jésus.

Voyez ce léger esquif qui se balance sur les eaux. Les rameurs sont à leur poste; les voiles sont déployées et la brise les gonfle mollement. Tout semble indiquer que dans quelques instants le bateau va disparaître dans le lointain. — Pourquoi donc est-il toujours à la même place?

Toutes les amarres sont coupées, n’est-ce pas?

Oui, toutes, sauf... une peut-être!

Celle-là suffit pour que la barque reste stationnaire.


Le Salut, la Sanctification, ne sont pas des questions d'à-peu-près.

Si jusqu’à présent vous avez conservé quelque chose, si vous devenez tout tristes à la pensée de vous séparer de ceux que vous aimez, de vos biens, d’un défaut caressé, d’un penchant inavoué, coupez la dernière amarre aujourd’hui; suivez Jésus à travers tous les obstacles, et vous aurez un trésor dans le ciel.

Cela sera dur, la chair frémira, mais tout perdre vaut mieux que d’arriver à la porte du Ciel et d’entendre encore, et pour la dernière fois, cette parole:


«Il te manque encore une chose...

tu ne peux pas entrer.»


E. C.

En avant 1899 09 02


 

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