Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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BEAU TRAIT D'AMOUR


Au temps de notre guerre civile, en Amérique, une mère reçut la nouvelle que son fils avait été blessé de Wilderness. Elle prit le premier train et s’en alla le rejoindre, quoiqu’il y eût ordre du ministère de la guerre interdisant aux femmes de pénétrer dans les lignes. Mais l’amour d’une mère ignore les ordres semblables; à force d’instances et de larmes, elle parvint à forcer la consigne.

Enfin elle découvrit l’hôpital dans lequel son fils était couché. Elle alla trouver le docteur et lui dit:

«Me permettez-vous d’entrer et de soigner mon fils?»

Il vient à peine de s’endormir répondit le chirurgien, son état est très critique et je crains, si vous l’éveillez que l’émotion ne l’emporte. II vaut mieux que vous restiez dehors jusqu’à ce qu’il s’éveille et que je puisse le préparer graduellement à vous revoir.

La mère regarda le docteur en face et répondit:

Docteur, supposez que mon fils ne se réveille plus. Je ne l’aurais donc pas revu en vie? laissez-moi entrer, m’asseoir près de lui, je ne lui parlerai pas.

Si vous promettez de ne pas l’éveiller, c’est bien, allez.

Elle se glissa vers la couchette où gisait son fils et contempla longuement son visage. Qu’il lui avait tardé de le revoir! Quand elle fut tout près du lit, ce fut plus fort qu’elle, elle ne put retenir sa main; elle la posa sur le front de son enfant.

À peine le jeune homme eût-il senti cette douce pression que, sans ouvrir les yeux, il s’écria: «Mère, te voilà!» Il connaissait cette main maternelle.


Ah! pécheur, si vous sentiez la douce étreinte de Jésus vous la reconnaîtriez, elle est pleine de tendresse. Le monde vous traitera durement, mais Lui, jamais.

Vous n’aurez jamais de meilleur ami ici-bas...

Allez à Lui comme vous iriez à votre mère...


CONFESSEZ VOS PÉCHÉS

ET VOUS VERREZ AVEC QUELLE PROMPTITUDE IL VOUS PARDONNERA.


Méody.

En avant 1899 10 28


 

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