EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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Tout récemment, dans une réunion en plein air, un buveur s’approcha des Officiers à la fin de la réunion et se mit à genoux en demandant qu’on priât avec lui.

Il pleurait amèrement et suppliait le Seigneur de lui pardonner.

Lorsqu'il eut l’assurance que Dieu l’avait accepté, il renonça à tous ses péchés et tendit au Lieutenant sa pipe, son paquet de tabac et sa bouteille d’eau-de-vie. Il avait un triste passé, qu'il raconta à ceux qui l’avaient amené au Salut.

Il avait souvent battu sa femme, et depuis une année il rôdait dans le pays comme un vagabond.

Une grande foule s’était rassemblée autour de lui, car il s’était passé bien du temps avant que le pauvre homme fût entièrement sauvé et qu’il eût la certitude que ses péchés étaient effacés. Mais il arriva à être bien au clair, et la joie entra dans son âme.

Pendant quelques instants, le buveur criait si fort que plusieurs personnes se demandaient si les Salutistes lui faisaient du mal, et elles s’approchaient tout inquiètes, mais elles purent se convaincre que c’était Jésus qui chassait le Diable, et, à la gloire de Dieu, elles purent dire qu’elles avaient «vu un miracle.»

En avant 1899 11 25