Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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DEUX JUGEMENTS


La scène d’ouverture de ce petit récit est une cour suprême. Un homme paraît en jugement pour un sérieux crime. Le juge est profondément intéressé dans son cas. Le prisonnier a le plus habile avocat du pays comme défenseur.

Les preuves évidentes données par les témoins sont si fortes qu’elles suffiraient à convaincre de crime le prisonnier sans parler du sombre caractère qu’il manifestait avant son arrestation pour cette dernière offense.

Le jury, après avoir écouté une longue défense de l’avocat qui combat les lois, se retire un moment, puis rentre pour prononcer le verdict «non coupable» à la grande surprise du juge et de tout le monde.

Le juge ne peut faire autre chose que de libérer le prisonnier qui s’en va en riant sous cape, parce que l’argent et l’influence lui ont obtenu la liberté.


* * *


La scène suivante est une autre barre de justice.

Un homme est là accusé du crime d’avoir négligé le salut de son âme. Le grand Juge (Dieu) est aussi profondément intéressé dans ce cas.

Le prisonnier hélas! se tient seul devant lui — PERSONNE NE PLAIDE EN SA FAVEUR.

Ses amis ne peuvent être aperçus nulle part. Il est abandonné par le diable lui-même qui l’a conduit à comparaître à cette place sans être préparé.

Il commence à trembler et à avoir peur, prétexte l’ignorance de ne pas avoir été averti, mais une foule de témoins assurent l’avoir averti soir après soir à «fuir la colère avenir».

Le prisonnier ne voyant aucune chance de salut commence à crier aux montagnes de tomber sur lui et de lui cacher la face du juge qui ne fait que rire de sa calamité et se moquer de sa frayeur.

Sans hésitation le grand Juge le trouve «coupable» et prononce la sentence suivante contre lui: «Qu’on lui lie les pieds et les mains et qu’on le jette dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents.»

Ceci est écrit pour montrer que dans le monde les hommes peuvent se tromper, que les lois même peuvent être battues par des gens habiles. Les gens peuvent prétendre être assez bons, avoir assez de temps, quelques-uns peuvent tromper sous un manteau de propre justice.


Devant le Tribunal de Dieu, chacun aura à comparaître tel qu’il est,

pour recevoir

Récompense ou Punition.


PÊCHEUR, PRENDS GARDE!

En avant 1899 12 16



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