Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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«VOUS NE SAVEZ NI LE JOUR NI L’HEURE!»

(Matth. 25: 13)


La mort n’a aucune considération, que ce soit dans l’opulente demeure du riche ou dans la mansarde du pauvre, peu lui importe!

Nul n'est si grand qu’elle ne le domine, et nul n'est trop petit pour qu'elle l'épargne. L’homme, oubliant sans cesse que la vie n’est qu'un passage ici-bas, s’agite, fait des projets, escomptant l'avenir, et quand tout semble lui sourire, QUELQUES HEURES SUFFISENT POUR L’ANÉANTIR.

Puisque la vie est si courte et qu'à chaque instant la mort nous guette, avons-nous le droit de nous glorifier de ce que nous sommes, de ce que nous avons?

De quoi te glorifies-tu?

De ta richesse?

De ton luxe?


Sache que ta dernière demeure se composera de quatre planches, voilà tout ce que tu pourras emporter.

De ta force, pourras-tu terrasser la mort, toi qui semble défier l'univers?

Pourras-tu empêcher ton cadavre de retourner à la poussière?

Et ta beauté, crois-tu qu’elle sera un rempart suffisant pour empêcher l'attachement de la sombre visiteuse, toi qui ne vis que pour parer ton corps?

Richesse, force, beauté, plaisirs, il faudra tout laisser.


Qu’est-ce que la mort?

Est-ce, comme quelques-uns le prétendent, un saut dans les ténèbres?

Mais alors la position de l'homme intelligent sur la terre deviendrait insupportable, sinon terrible.

Quoi! J'aurai vécu pour aimer, travailler et souffrir, et puis tout serait fini?

Non, non.

POUR L'ENFANT DE DIEU,

LA MORT N'EST QUE LE COMMENCEMENT DE LA VIE VÉRITABLE.


Nous mourons, mais pour renaître,

La mort n’est qu’un doux sommeil.

Bientôt Jésus va paraître.

Ce sera le grand réveil.


Écoute, lecteur, la mort peut se présentera tes yeux de deux manières différentes:

comme la reine des épouvantements si tu vis dans l'indifférence, dans le péché, et la fin de toute chose sera un éternel enfer;

ou comme la messagère de bonne nouvelle, si, maintenant, tu veux te mettre en règle avec ton Dieu, recommençant une vie nouvelle. Dans ce cas avec Saint-Paul tu pourras t'écrier: Ô Mort, où est ton aiguillon; ô Sépulcre, où est ta victoire? Tu hériteras de la Vie éternelle: le Ciel.

Pauvre âme angoissée, qui gémis sous le poids de ton passé, prends courage, viens à Jésus, et alors la mort pourra venir, tu ne la craindras point, clic n'aura plus son aiguillon, car ton Sauveur aura enlevé ton péché.

En avant 1899 02 25



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