Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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MORT ET RÉSURRECTION


La mort et la résurrection de Jésus-Christ sont les deux grands faits sur lesquels repose le plan du Christianisme tout entier.

Le miracle opéré par le Christ en ressuscitant Lazare nous le montre comme ayant puissance sur la mort elle-même; CRÉATEUR DE L’UNIVERS, TOUS LES MONDES LUI SONT SOUMIS, les éléments même sont dociles à ses commandements.

Mais dans Sa résurrection, le vrai croyant puise une force toute personnelle; pour lui Christ est le «premier d’entre les nés», l’auteur et la source de la résurrection.

Celui qui a été fait pour nous: Sagesse, Justice, Sanctification et Rédemption.

C’est par lui que la Résurrection et la Vie Éternelle ont été pleinement manifestées.

Il est vrai qu’avant Sa venue le peuple Juif n’était pas sans quelque connaissance de ces grandes doctrines; mais lorsqu’il vint, il dissipa toutes les ombres dont elles étaient encore enveloppées; il leur donna une grande prééminence dans les enseignements d’abord, dans les miracles ensuite; mais la preuve la plus convaincante fut sans contredit SA RÉSURRECTION.

Il mourut sur la Croix, tout le peuple assemblé le vit.

Il fut enseveli dans une tombe scellée du sceau des Césars et gardée par ses soldats.

MAIS LES PORTES DE LA MORT MÊME DURENT S’OUVRIR et libérer leur captif lorsque, resplendissant de gloire et de puissance, l’ange du Seigneur vint ôter la pierre qui se trouvait à l’entrée du sépulcre.


«Pourquoi cherchez-vous, parmi les morts, Celui qui est ressuscité?»


La tombe était vide.

Nous aussi, nous sortirons de nos tombeaux; oh! combien consolantes sont ces paroles:


«JE SUIS LA RÉSURRECTION ET LA VIE


Nous devons mourir; les êtres qui nous sont le plus chers devront mourir. Mais ces paroles résonnent comme une douce musique à nos oreilles; elles nous parlent d’une glorieuse vie au-delà du tombeau; la mort n’est qu’un «Au revoir». «Non ce n'est pas mourir que de mourir au Seigneur


Celui qui croit a la vie éternelle;

mais celui qui ne croit pas ne verra pas la vie,

Celui qui croit aura la vie.


Il sera pour toujours avec Dieu, les anges et les saints dans les parvis célestes. CELUI QUI NE CROIT PAS N’Y AURA AUCUNE PART; il continuera son existence dans l’au-delà.

Pour lui aussi, le tombeau s’ouvrira; lui aussi ressuscitera, mais ce sera pour la ruine. Il vivra dans la mort. «Les morts revivront». Cette promesse semble s’appliquer à ceux qui dorment dans les sépulcres, Celui qui a cru, mais dont l'existence terrestre n’est plus, vivra de nouveau.

Voyez Lazare dans le tombeau. Jésus pleure. Tous les regards sont fixés sur Lui. C’est un moment d’intense excitation. Mais écoutez: «Lazare, sors de là!»

Le mort sort. «Déliez-le et sortez-le du tombeau.»

Nos amis s’en vont les uns après les autres. Est-ce que les cyprès qui recouvrent leurs tombes parlent d’un mystère éternel de douleurs? Non, béni soit Dieu! car cette voix réveille les ombres endormies: «Je suis la Résurrection et la Vie

Le sauvé vivra d’une vie bien plus sublime! Quoiqu’il doive descendre dans le sépulcre, il ne mourra jamais.


Qu’est-ce que la mort?

Quelque chose de terrible, le résultat d’une malédiction, le coup de la colère divine, la conséquence du péché. Mais, alléluia! LA MALÉDICTION N’EXISTE PLUS POUR LE CROYANT.

Sa dernière heure se transforme en victoire.

Sa mort est un gain.

«Non, ce n’est pas mourir que de mourir au Seigneur

Désirez-vous mourir de cette mort trionphante? Allez avec un cœur contrit et repentant à Celui qui a dit:

«Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné Son fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie éternelle.»

C’est le devoir solennel de tout chrétien:

de rechercher la Sainteté; la délivrance de tout péché

de devenir comme Christ, d’aimer Dieu de tout son cœur.

Un ciel glorieux nous est promis: L’HABITATION DE DIEU LUI-MÊME.

C’est un lieu saint où le péché ne sera pas admis. Christ est là; c’est la maison de notre Père, un lieu de délices; ses portes sont ouvertes à toute âme lavée dans le précieux sang de l’Agneau.

Est-ce que vous avez l’assurance du pardon de vos péchés?

Si nous sommes fidèles, nous aurons part au banquet de l’Agneau dans la Jérusalem céleste. Les prophètes, les apôtres, les martyrs, les saints seront là; nos frères, nos sœurs, nos amis sauvés seront là.

MAIS L’INCRÉDULE N’Y AURA AUCUNE PART; douter, c’est rejeter Dieu et son ciel. Être incrédule, c’est être damné.

Crois et tu braveras la mort; crois et tu pourras t’écrier: «Ô! mort, où es ton aiguillon? Ô! sépulcre, où es ta victoire?»

Jésus dit:


«Je suis la Résurrection et la Vie;

celui qui croit en Moi ne mourra point.»


Ulysse Cosandey.

En avant 1903 04 11


 

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