Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

----------

LE JEUNE HOMME RICHE


Ce n’était pas un jeune homme débauché, grossier pécheur, que celui que nous représente notre gravure. Vous en avez sans doute rencontré sur votre chemin de ces personnes: jeunes, bien douées, natures nobles, aimant le bien, le faisant dans une certaine mesure, conscientes pourtant qu’il leur manque quelque chose et désirant l’acquérir. «Que faut-il faire, s’écrient-elles, pour obtenir la Vie éternelle?»

Comme le jeune homme de notre récit, elles ont observé les commandements dès leur enfance.


Il y a pourtant une chose qui leur manque:

c’est précisément cela qu’elles ne veulent pas donner.


À la parole de Jésus, indiquant ce qu’elles doivent délaisser, elles s’en vont toutes tristes, car elles ont, elles aussi «une grande fortune».

Jeune homme, jeune fille, qui lisez ces lignes, quelle est la fortune que vous possédez qui vous ferme l’entrée du Royaume des Cieux?

Quel est le bien qui vous semble si précieux que, pour le conserver, vous quittez Jésus tout triste?

Ce n’est peut-être pas la richesse de ce monde, l’argent; mais vous possédez un trésor auquel vous tenez plus qu’à Dieu.

Rappelez-vous qu’il a dit: «Heureux les pauvres selon l’esprit, car le Royaume des Cieux est à eux!»

Êtes-vous pauvres selon l’esprit? C’est-à-dire avez-vous cet esprit de pauvreté qui fait que vous avez conscience de votre faiblesse, de votre misère, cette humilité du cœur qui fera de vous un petit enfant se jetant avec simplicité aux pieds de Son Sauveur pour réclamer de Lui la Vie éternelle?

Sinon, si vous êtes riches à vos propres yeux et que vous ne vouliez pas abandonner votre richesse, JÉSUS, QUI VOUS AIME, NE POURRA PAS VOUS SAUVER.

Débarrassez-vous donc de votre fardeau, de votre orgueil, du souci de votre réputation peut être, de votre position dans le monde, qui vous empêche de vous engager dans la «route étroite» qui conduit à la Vie.

Écoutez ce que dit le Maître à ses Disciples quand ce jeune homme fut parti:

«Il est plus facile à un chameau de passer par le Trou de l'Aiguille, qu’à un riche d’entrer dans le Royaume du Ciel».

Vous savez qu’en Orient, on appelle trou de l’Aiguille, ces passages très étroits et très bas, percés dans la montagne et que les chameliers empruntent pour éviter un long détour.

Or, pour y pénétrer, les chameaux doivent être débarrassés de tous leurs fardeaux et quelquefois même marcher sur leurs genoux.

Image magnifique de la seule attitude qui convient au pécheur repentant qui veut avoir accès auprès de Dieu! Il doit se débarrasser de tout fardeau, se faire petit, s’humilier, s’agenouiller, mais alors, et alors seulement, il recevra la Vie éternelle.

Ne veux-tu pas la saisir mon frère, ma sœur. Elle est à toi, dès maintenant.

En avant 1903 04 18



Table des matières