Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LA GUERRE EN FRANCE


Glorieuse journée de salut à la Salle Auber. = 12 Ames à la Croix. = Le Commissaire préside la Matinée salutiste, = Fête de famille. = Visite du Major Peyron.

La journée de dimanche, à la salle Auber, fut une journée de bénédictions aussi bien pour le peuple salutiste que pour les auditeurs de ces deux réunions mémorables qui resteront dans le souvenir de beaucoup.

Nos cœurs sont pleins de reconnaissance envers Dieu pour ce qu’il nous a été donné de voir pour ces douze âmes qui se sont livrées à Lui pour obtenir le pardon de leurs péchés et vivre désormais une vie nouvelle.

C'était avec joie que nous nous groupions autour de notre cher Commissaire, de retour de sa tournée d'Italie dont il nous donna des nouvelles bien réjouissantes. Soutenu puissamment par l’Esprit de Dieu, il parla avec force et clarté sur ces paroles de l’Apocalypse: «Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils? Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation et qui ont lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau».

Sa parole pénétrante, les esprits, la lumière de Dieu éclairent les consciences et la réunion se termine avec 6 âmes au banc des pénitents.



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Fête de famille.

Les Commissaires devant nous quitter pour prendre quelques semaines de repos bien mérité avaient convié les Officiers de Paris à une petite fête intime. Malheureusement, la chère Commissaire, fatiguée, ne pouvait se trouver parmi nous; mais nos cœurs étaient avec elle. Ce moment délicieux passé sous le regard de Dieu était une occasion de nous approcher plus près de Lui. Aussi, après un moment de prières, nous entendîmes successivement les exhortations du cher Major Peyron, de la Lte-Colonelle, qui nous déclare son intention toujours plus marquée d'unir, dans Sa vie, la Croix et le Drapeau; le Lt Colonel, à son tour, nous invite à une consécration toujours plus complète.

Nous devons pouvoir répondre à tous les ordres de Dieu, sinon toujours Alléluia, au moins Amen!

Enfin, notre cher Commissaire nous entretient de ses espérances pour l’avenir de l’Armée du Salut dans le Territoire-Uni; il nous parle de grands projets qu’il médite depuis longtemps déjà et pense exécuter à son retour; la campagne d’automne occupe aussi ses pensées. Nos cœurs et nos esprits remplis de tout ce que nous pourrons ainsi faire pour notre Maître, nous nous sentons toujours plus heureux et fiers de travailler pour Lui dans la glorieuse Armée du Salut. Pour cela, vivons unis à Lui, et forts de sa force, nous gagnerons la victoire partout.


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Visite du Major Peyron.

Que dire de la visite à Paris du vénéré Major Peyron?

Joie et bénédiction; bénédiction et joie. Ce fut sur toute la ligne des traces lumineuses, aussi bien dans les réunions publiques qu’il a présidées dans les différents postes parisiens que dans les cultes qu’il donna aux Écoles militaires.

C’est toujours un privilège que nous apprécions grandement que d’être en contact avec un tel homme de Dieu dont l’expérience est si riche et si précise parce que l’obéissance a été pleine et entière.

Nos Élèves Officiers ont emporté de ces différents cours, non seulement des lumières nouvelles, mais des progrès ont été réalisés par chacun d’eux; une ère nouvelle s’est ouverte pour beaucoup, sinon pour tous.

Les grandes questions de la purification du cœur, de la satisfaction complète, de la vie de la foi, furent successivement examinées à la lumière du Saint-Esprit et tous ceux qui ont eu le privilège d’y assister en bénissent Dieu.

La réunion du dimanche soir à la salle Auber fut remarquable par l’atmosphère divine qui y régnait. Six âmes s’approchèrent de Dieu pour le salut.

Mardi à Montparnasse, salle comble, foule au dehors. Attention parfaite. Le Message divin saisit les cœurs et plusieurs âmes se livrent là aussi au Sauveur du monde.

Le lendemain, à la Bastille, la victoire est aussi à Jésus Christ. Les consciences sont troublées pendant que le Major parle sur ces paroles: «Je vous donnerai un cœur nouveau.»

Aussi c’est du fond du cœur que nous remercions le Seigneur pour la visite du Major parmi nous. Que Dieu le rende partout en bénédiction, c’est notre prière!

En avant 1903 07 11


 

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