Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

----------

LA COMMISSAIRE À PARIS


C’est toujours avec joie que les Salutistes accueillent l’annonce d’une demi-nuit de prières, car cela veut toujours dire pour eux: lumière, inspiration, vie nouvelle.

Notre attente ne fut pas déçue, et une fois de plus nous réalisons qu’il fait bon venir en contact avec Dieu, sonder son cœur sous son regard et prendre de nouvelles forces pour continuer la lutte.

Nous chantons: SEIGNEUR, TU PEUX ME RENDRE SAINT! et c’est bien là le désir ardent de ceux qui se sont réunis ce soir-là.

Les témoignages en font foi, et celui du Major Miche répand une influence tout particulièrement bénissante. Un duo de consécration: JE DONNE MON CŒUR, MA VIE. et la Commissaire se lève.

Elle nous parle sur ce magnifique chapitre de la vision d’Ésaïe, dépeignant ce double tableau de ce qu’est Dieu dans sa pureté, sa toute-puissance, sa perfection, et l’homme souillé, misérable et qui, lorsqu’il rencontre Dieu, réalise son état de péché et ne peut que s’écrier: «Malheur à moi, car je suis un homme dont les lèvres sont impures!»

Seul celui qui a passé par cette expérience, qui a été accablé par le poids de son péché, qui a connu son propre cœur, seul celui-là peut être employé par Dieu, à condition toutefois que le «charbon ardent ait purifié ses lèvres» et alors il peut s’écrier à l’appel du Seigneur: ENVOIE-MOI! C’est la condition indispensable pour qui veut être employé au service de Dieu.

La Commissaire invite alors chacun à examiner sa vie à cette lumière, car C’EST DANS LA FIDÉLITÉ À LA VOLONTÉ DE DIEU dans les détails de la vie que réside le secret de la bénédiction.


Dieu ne peut employer à son service que des instruments purifiés, purs en paroles, en pensées, en actions. S’il y a un obstacle qui barre le chemin à la bénédiction, il doit être enlevé.


Après le chant du cantique:

Parle, Jésus, manifeste,

Ôte et détruis tout péché.

L’occasion est donnée à tous ceux qui veulent s’abandonner sans réserve à Dieu de le faire. Plusieurs âmes se consacrent tout à nouveau pour un service fidèle dans les moindres détails de leur vie.

Chacun de nous, du reste, nous nous mettons tout entier à la disposition de notre Maître, pour qu’il puisse nous employer pour cette œuvre d’amour et de triomphe sur le mal à laquelle il nous a conviés. Nos âmes ont été bénies pendant cette soirée, et PLUS QUE JAMAIS NOUS VOULONS TRAVAILLER AU SALUT DES PERDUS.

Jeudi soir, à la rue Auber, la Commissaire engage de nouveau la bataille au nom de l’Éternel des Armées. Cette soirée fut particulièrement remarquable par l’esprit qui s’en dégageait et pénétrait chacun. On se sentait enveloppé d’une atmosphère divine et le public, pas très nombreux mais des plus attentifs, a été certainement mis en contact avec Dieu.

La Commissaire parla avec simplicité et force sur ce sujet, important entre tous: la conversion. S'appuyant sur le récit de la guérison par Jésus de cette femme infirme depuis 18 ans, la Commissaire fait un tableau saisissant de l’état de dépendance d’un être infirme, surtout si celui-ci est pauvre. Mais combien, dit-elle, le cas est plus triste s’il s’agit des infirmes, moralement parlant, dont l’âme est courbée sous le poids du péché, liée par les passions, les mauvaises habitudes ou écrasée par le souvenir du péché du passé. Mais béni soit Dieu de ce que nous avons éprouvé une force plus grande que celle qui tient tous ces esclaves enchaîné:


C’est la puissance de Jésus qui peut délivrer, transformer.


Cette force qui peut libérer tous les esclaves, esclaves d’eux-mêmes, de leur propre cœur, est à la disposition de tous, et il est nécessaire de le savoir, parce que nous sommes tous appelés à mourir et à rendre compte personnellement de l’emploi de notre vie.

C’est pourquoi aussi DIEU NOUS APPELLE UN À UN et nous traite chacun selon les maladies de notre âme.

LE REMÈDE EST EN LUI ET EN LUI SEUL. Mais il faut chercher ce remède, qui ne s’impose pas; il faut oser le réclamer comme cette femme qui vint au milieu de la foule.

Faites de même, et vous réaliserez que vous êtes une nouvelle créature. Un homme est venu spontanément réclamer le pardon de ses péchés. Que Dieu fasse de lui un apôtre pour Sa cause...

En avant 1903 11 07


 

Table des matières